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qu’au bout à sa précoce conversion au maximalisme
chrétien
; mais au fil des années, ce maximalisme aussi, il a su l’exhausser,
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on est une traduction collective de la conversion
chrétienne
», sa projection sur le plan temporel. Pour utiliser un vocable aux r
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cques, au cours du dernier millénaire avant l’ère
chrétienne
? Double naissance, dont on peut même se demander si elle n’est pas t
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re convaincus que le personnalisme pouvait réunir
chrétiens
et non-chrétiens, croyants et incroyants, sans porter atteinte à leur
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À ces sources antiques, il faut ajouter la source
chrétienne
. La cité du Moyen Âge résulte d’une combinaison de la civitas antique
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mbinaison de la civitas antique et de la paroisse
chrétienne
. La troisième catégorie de sources est germanique. Elle se manifeste
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dée sur la notion juridique de civis ou citoyen),
chrétiens
(la paroisse), germaniques (fondés sur les droits personnels). L’espr
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tés liées dans les Églises établies : la finalité
chrétienne
proprement dite, et la finalité romaine impériale, qui aboutira, avec
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est devenu Auguste. C’est parce que les premiers
chrétiens
avaient compris ce caractère religieux d’Auguste, qu’ils refusaient d
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nt donc d’ajouter aux valeurs grecques, romaines,
chrétiennes
et germaniques. (Il y aurait quelques ajouts beaucoup moins important
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; le monde germanique, les communautés ; le monde
chrétien
, la notion de personne et d’un autre type de communauté interpersonne
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romaine, la source juive ou hébraïque, la source
chrétienne
, les sources celtiques et germaniques, des influences arabes et plus
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y est poussée à son extrême, contre la confession
chrétienne
régnante (surtout en Russie et en Allemagne), mais en la reproduisant
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sme s’est substitué de plus en plus à la religion
chrétienne
. 16 mai 1969 La guerre de 1914 a éclaté d’une façon légitime, c’est-à
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en, à leur propre paix et à leurs propres idéaux,
chrétiens
, d’humanité, de genre humain. On dirait qu’il y a une sorte de loi qu
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hanges culturels entre le monde arabe et le monde
chrétien
) et l’apport slave, surtout dans la deuxième partie du xixe siècle e
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t de l’influence de l’Évangile et des communautés
chrétiennes
primitives sur la civilisation européenne. L’aspect contraire, inévit
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mythe de la tradition occidentale. 3. L’apport
chrétien
16 janvier 1969 La théologie des conciles qui se sont passés penda
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xxe siècle, les diverses conceptions de l’homme
chrétien
vont développer peu à peu leurs conséquences politiques ; l’ère moder
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la notion romaine de citoyen, puisque la personne
chrétienne
est à la fois l’homme unique, distinct, et l’homme en relation avec s
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uvelle communauté. Donc, cet homme — imaginons un
chrétien
idéalement conforme à la doctrine de saint Paul — se trouve mieux dis
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s, une mission, une vocation, dans le vocabulaire
chrétien
, était un appel qui s’adressait à une personne seule. Dans le christi
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agressive — contre les autres. 28 janvier 1966 Le
chrétien
doit agir dans le monde, au nom de quelque chose qui vient d’ailleurs
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onc l’individu totalisé et orienté par ce que les
chrétiens
appellent une vocation et les non-chrétiens un appel de l’inconscient
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opernic : c’est l’équivalent de la conversion des
chrétiens
. 26 juin 1970 La révolution est une traduction collective de la conve
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on est une traduction collective de la conversion
chrétienne
, avec les mêmes caractéristiques : soudaineté du phénomène, succédant
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t vérifier qu’elle a la même extension que la foi
chrétienne
— je veux dire : que la zone d’influence du christianisme, de ses Égl
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ponsabilité, et enfin droits individuels, valeurs
chrétiennes
liées à l’idée de vocation personnelle. 19 juin 1970 Le progrès est i
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, la révolution est l’équivalent de la conversion
chrétienne
: le converti rejette l’ordre ancien, la Loi existante à laquelle il