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ntinents divers, feront jaillir l’une des sources
où
viendront puiser les chercheurs. Ils y trouveront, sans doute, des ré
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tructrices. Prétendre que puisse exister une cité
où
l’harmonie élimine toutes oppositions, c’est sacrifier à l’utopie. Le
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les dernières lignes de La Révolution nécessaire,
où
chaque mot porte, où chaque phrase éveille des résonances prophétique
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de La Révolution nécessaire, où chaque mot porte,
où
chaque phrase éveille des résonances prophétiques… On se demandera al
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fait de repérer les instants, parfois très brefs,
où
s’exprimait la pensée originale de l’auteur par-delà la quantité de r
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rt d’arbitraire que nous assumons, dans la mesure
où
la pensée de Denis de Rougemont forme un tout. Aussi, chacun des chap
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es individus se retrouvant ensuite dans une cité,
où
ils subissent bientôt la tyrannie d’une collectivité, ce qui amène un
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libertés et les devoirs s’appuient l’un l’autre,
où
l’homme est libre parce qu’il est responsable, et responsable parce q
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à démocratique, ça l’est seulement dans la mesure
où
, étant une petite communauté, beaucoup de citoyens peuvent se manifes
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te, il se trouve qu’elles pourraient être le lieu
où
la question des communes serait non seulement étudiée théoriquement e
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religieux, culturels, et non plus par la localité
où
l’on est né, par les traditions familiales ou villageoises, par le te
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esseurs, la multiplication des grandes villes, là
où
il n’y avait rien. C’était une période de création artificielle de ci
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e multiplieront après la mort d’Alexandre. Car là
où
l’homme n’est plus total, ne veut plus être total, l’État peut deveni
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’est ni la cité, ni la campagne : c’est l’endroit
où
la campagne et la cité se rejoignent, mais se détruisent l’une l’autr
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illes, mais de simples entassements de solitudes,
où
vous ne trouvez ni la vie communautaire des petites cités, ni le gran
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le, le gymnase ; autour de la place, un portique,
où
les gens discutent ; sur la place, le marché. L’agora sera transposée
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t traditionnellement en opposition, dans les pays
où
il y a de l’anticléricalisme ; entre l’église et la mairie, qui sont
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a petite cité que nous avons hérité du Moyen Âge,
où
cela remplissait parfaitement sa fonction. Pour une quantité de servi
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on ouvre la possibilité du totalitarisme, car “là
où
l’homme n’est plus total, l’État peut devenir totalitaire ; et là seu
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aires, comme c’était le cas dans la polis grecque
où
tous se rassemblaient pour décider sur l’agora. Ainsi, l’exercice de
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nous avons dans le savoir et dans l’université. D’
où
résultent deux conséquences qui définissent exactement le phénomène d
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pour leurs voisines. Or, quand on en est au point
où
il n’y a plus d’universalité, il n’y a pas non plus d’université, et
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n parallélisme complet entre la personne, au sens
où
je l’ai définie, et le fédéralisme. Il s’agira, dans une fédération,
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entre le dieu et l’homme qui vit dans l’empire. D’
où
l’adoration dont les empereurs ont toujours fait l’objet. On n’adorai
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parvenir à intérioriser le sens de l’aventure, là
où
les Grecs et les Romains n’avaient jamais vu que des paraboles de suc
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campagnes et les jette dans des villes chaotiques
où
, n’étant plus organisés en véritables communautés, ils n’offrent plus
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que la France accepte de se diminuer des régions
où
on parle une autre langue que le français, en dépit de l’édit de Vill
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e l’État moderne, c’est le début du xive siècle,
où
nous voyons se former quelque chose de tout à fait nouveau dans la Fr
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sme le plus total se rejoignent dans cette phrase
où
l’État est assimilé à l’individu, avec tous les droits que l’on pourr
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ns d’habitants complètement unifiée, c’est-à-dire
où
il n’y a plus aucun corps intermédiaire entre l’individu créé par la
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i touche à l’État-nation : néfaste dans la mesure
où
il est encore réel, inexistant quand on voudrait compter sur lui.
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est que Lénine se méfiait énormément des soviets,
où
il voyait, à juste titre, un ferment d’anarchie, ou de liberté en tou
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ces trois sources, s’ajoutent la source celte (d’
où
viennent les romans, une grande partie de la littérature européenne,
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st tentante sur le niveau européen d’aujourd’hui,
où
on imagine mal un pays comme la France acceptant de renoncer à sa sou
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coin de planète indispensable au monde de demain,
où
les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bonheu
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, c’est le serment sacré. Le fédéralisme, au sens
où
j’emploierai le mot, à la fois large et très précis, a précédé comme
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n 1966 Il a fallu passer tout un cycle d’épreuves
où
s’est manifestée la dialectique individu-collectivité, puis personne-
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ent nouveau de toutes les parties de la France. D’
où
les grandes fêtes qui se sont appelées « Fêtes de la Fédération ». C’
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onflits se multiplient entre la commune de Paris (
où
règne le Club des jacobins) et les provinces. La résistance des provi
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an européen, mais pas à l’intérieur de la France,
où
on verrait plutôt un mouvement de dissociation, de décentralisation.
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nité supérieure qui puisse intervenir dans le cas
où
une de ces autonomies est menacée ? 4. Les finalités : puissance o
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fédéralisme, il s’agit de pouvoir sur soi-même, d’
où
liberté. Dans la mesure où le fédéralisme est authentique, c’est-à-di
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ouvoir sur soi-même, d’où liberté. Dans la mesure
où
le fédéralisme est authentique, c’est-à-dire liant par pacte des comm
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tégies d’une fédération 3 février 1972 Le lieu
où
la personne se forme en s’actualisant est le groupe le plus proche ré
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le sens du fédéralisme, c’est le régime politique
où
les provinces, les régions, les cantons, les communes autonomes forme
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commençait à peine de l’être dans les universités
où
Proudhon n’avait jamais été), ait découvert Hegel dans ses conversati
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la France » en parlant du Languedoc, à une époque
où
le Languedoc n’avait pas encore été conquis par les Français. On oubl
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ois ensuite, dans toute l’histoire de l’Occident,
où
on dira que si un homme est reconnu irresponsable, il ne peut être co
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e aujourd’hui la fourmilière, la cité des robots,
où
tout est complètement réglé. Il n’y a plus de tension entre l’individ
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ombe dans l’individualisme : l’homme va n’importe
où
, il est complètement détaché et ne peut plus rien faire de sa liberté
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le Bel, et surtout sous Louis XI et Louis XIV. Là
où
les rois avaient été gênés par la parole qu’ils avaient donnée de res
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utopique, mais bien une nécessité à notre époque
où
— à l’inverse des sociétés d’hier dans lesquelles le comportement éta
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ne illusoire synthèse, par un système fédéraliste
où
l’autorité de l’État a précisément pour but de garantir les libertés
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s le moins éloigné de leurs goûts (dans la mesure
où
ils avaient la chance de les connaître) et le plus près de leur idée
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ir et choisir, et l’on y est forcé, dès l’instant
où
on le peut. 3 février 1972 Les écocatastrophes désormais calculables
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isation dans l’histoire, il me semble, les points
où
il y a réalisation de quelque chose, se situent toujours à l’intersec
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gissent sur les esprits, c’est-à-dire sur le lieu
où
tous les événements de l’histoire prennent leur source. Il n’y aurait
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ucoup moins le cas dans les sociétés occidentales
où
, de surcroît, l’homme se voit libéré de la nécessité pure, grâce aux
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phie occidentale, dans l’une de ces cités d’Ionie
où
prit naissance la dialectique de notre histoire, Héraclite écrivait c
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ope est enlevée à Tyr. Elle est emmenée en Crète,
où
se fait la première grande civilisation, à mi-chemin entre l’Orient e
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l’évolution occidentale, le moment de l’histoire
où
réellement tout a dépendu de quelques définitions théologiques énoncé
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ie , vie siècle avant notre ère. Dans ces cités,
où
ils se réunissent peu à peu, ils vont se donner volontairement des li
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certain nombre de gens, dans tous les quartiers,
où
ils se groupent d’après des professions surtout ; ils sont très éloig
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dans une pièce. Il devient persona dans la mesure
où
il est un citoyen romain reconnu par l’empereur et par l’empire. S’il
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elation avec le corps sacré que formait la tribu,
où
il n’était pas distinct des autres, mais en symbiose, comme dans le r
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des autres, mais en symbiose, comme dans le rêve,
où
les choses ne sont pas vraiment distinguées, où les animaux et les ho
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, où les choses ne sont pas vraiment distinguées,
où
les animaux et les hommes se métamorphosent, s’absorbent, se mélangen
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u’on obtiendrait par un sacrifice de chaque côté,
où
on se rencontrerait finalement à mi-chemin. J’insiste beaucoup sur ce
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a mort de l’autre, mais en arrivant à des accords
où
chacun reste autant que possible intact. C’est ainsi que chaque éléme
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au Moyen Âge, les cités, communes et communautés,
où
ce type d’homme nouveau, bipolaire, se manifeste. Ce n’est plus tout
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lités. Cet homme est un peu libre, dans la mesure
où
il est un peu responsable. Cela donne des régimes qui sont un peu ana
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rance et en Espagne (beaucoup moins en Angleterre
où
certains organes, comme le parlement, faisaient échec à l’extension d
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tion de la nation, elle marque ce moment de crise
où
le sacré se déplace d’un seul coup, visiblement. Il n’est plus dans l
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e Staline y compris, il a eu une première période
où
il devenait de plus en plus totalitaire — ce qu’il n’était pas au dép
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éellement qu’à l’intérieur de communautés petites
où
peuvent s’établir des institutions favorisant le développement de la
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les communes n’ont pu subsister autonomes que là
où
elles étaient liguées (la Suisse). Au xixe siècle, l’État-nation seu
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op petite pour les tâches internationales. Alors,
où
trouver des autonomies d’un type nouveau, aptes à coopérer entre elle
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érentes et de valeurs souvent très antinomiques —
où
, donc, la diversité joue un rôle considérable —, ne peut correspondre
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épartir l’État aux différents niveaux de décision
où
il peut servir une entité vivante, civique, économique ou culturelle,
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s culturels absolument dérisoires, dans la mesure
où
les efforts se portent sur le PNB ou sur les dépenses militaires ; en
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e. Elle traduit ainsi son manque de maturation. D’
où
l’échec de toutes les révolutions connues. 19 juin 1970 L’élément de
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nte : une révolution est sanglante dans la mesure
où
elle est mal préparée (mal organisée, improvisée, ou dans la mesure o
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rée (mal organisée, improvisée, ou dans la mesure
où
elle dépasse et échappe à ses initiateurs). Mal préparées, les révolu
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l’instantanéité de la conversion par la durée — d’
où
la substitution d’un effort prolongé à la violence — qui rend l’évolu
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e par Sartre, Sartre sachant d’ailleurs très bien
où
il l’avait prise). Ils étaient pour une morale civique communautaire.
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ne majorité de gens pour penser que, dans les cas
où
il y a conflit entre le niveau de vie matériel et le mode de vie qual
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volution tendra à être violente. Dans une société
où
l’État est omnipotent, les révolutionnaires viseront en premier lieu