1 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
1 e presse. Si l’on ne voit dans l’auteur d’Adam et Ève qu’une sorte de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de Phèdre
2 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
2 us en sont reconnaissantes. C. F. Ramuz (Adam et Ève ). La plénitude du monde n’est pas dans la contemplation d’un esprit
3 ce chef-d’œuvre qu’est son dernier roman, Adam et Ève . C’est toute la simple grandeur calvinienne retrouvée, — par ce vieil
3 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
4 els, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que cet essai : Ramuz est présent à
4 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
5 nouveau et fils de grands bourgeois, membre de la Curie royale et qualifié comme tel de clericus, « parle français » au plus
6 r l’influence prépondérante des secrétaires de la curie romaine. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premièr
5 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
7 nouveau et fils de grands bourgeois, membre de la Curie royale et qualifié comme tel de clericus, « parle français » au plus
8 r l’influence prépondérante des secrétaires de la curie romaine. « Les écrivains apostoliques ont entre les mains les premièr
6 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
9 r ? Et perd-on ce que l’on connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?) Schlemihl est donc le type classique de l’homme qui pe
7 1942, La Part du diable. Première partie. L’Incognito et la Révélation
10 si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger cette pomme avant que le serpent n’ait m
11 bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et
12 notre liberté qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait p
13 it pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’homme ét
8 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
14 éché ! Car même dans le cas où le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le geste de ma
15 n soi (au contraire), mais seulement la révolte d’ Ève et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rest
16 st point par politesse que le serpent s’adresse à Ève en premier lieu. Il ne fait jamais rien sans calcul. Mais voilà ce ro
17 qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève , grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewi
18 quelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’Adam que les choses ont si mal t
9 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
19 si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger cette pomme avant que le serpent n’ait m
20 bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et
21 lu prendre un raccourci vers la divinité, Adam et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour avoir v
22 notre liberté qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait p
23 it pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’homme ét
10 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
24 éché ! Car même dans le cas où le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le geste de ma
25 n soi (au contraire), mais seulement la révolte d’ Ève et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rest
26 st point par politesse que le serpent s’adresse à Ève en premier lieu. Il ne fait jamais rien sans calcul. Mais voilà ce ro
27 qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève , grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewi
28 quelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’Adam que les choses ont si mal t
11 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
29 si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger cette pomme avant que le serpent n’ait m
30 bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et
31 lu prendre un raccourci vers la divinité, Adam et Ève débouchent hors du Jardin, dans le désert au sol maudit. Pour avoir v
32 e nos libertés qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait p
33 it pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’homme ét
12 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
34 éché ! Car même dans le cas où le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le geste de ma
35 n soi (au contraire), mais seulement la révolte d’ Ève et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rest
36 st point par politesse que le serpent s’adresse à Ève en premier lieu. Il ne fait jamais rien sans calcul. Mais voilà ce ro
37 qui s’y laisse prendre. Il s’imagine que la belle Ève , grâce à son intuition fameuse, a trouvé le chemin du Ciel. « Das ewi
38 quelle elle glissait en chute irrémédiable. C’est Ève qui a commencé. Mais c’est à cause d’Adam que les choses ont si mal t
13 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable II : Le menteur (22 octobre 1943)
39 notre liberté qu’il agit en nous et nous lie. Si Ève n’avait pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait p
40 it pas été libre de manger cette pomme interdite, Ève n’aurait pu pécher, ni Adam après elle. Ainsi la gloire de l’homme ét
14 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable III : diable et sexe (29 octobre 1943)
41 éché ! Car même dans le cas où le fruit mangé par Ève signifierait ce que l’on croit, notez que ce n’est pas le geste de ma
42 n soi (au contraire), mais seulement la révolte d’ Ève et son désir de se diviniser à sa façon. Si la sexualité pouvait rest
15 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable V : Le tentateur (12 novembre 1943)
43 si l’on vous suggérait quelque moyen de le faire. Ève ne pensait même pas à manger cette pomme avant que le serpent n’ait m
44 bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut pas tentée par une chose mauvaise, mais par une fort belle et
16 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 7. Vues sur Ramuz
45 els, figurent la réalité. Une œuvre comme Adam et Ève nous le fait voir tout aussi bien que Taille de l’homme : Ramuz est p
46 umain. (Si l’on veut voir dans l’auteur d’Adam et Ève une sorte de folkloriste, il faudra considérer l’auteur de Phèdre com
17 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
47 r ? Et perd-on ce que l’on connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?) Schlemihl est donc le type classique de l’homme qui pe
18 1953, La Confédération helvétique. Chapitre V. La vie religieuse
48 tte époque, la Suisse alémanique détenait pour la Curie romaine une importance politique et militaire très spéciale, et elle
19 1956, Articles divers (1951-1956). Réponse à l’enquête « Pour une bibliothèque idéale » (1956)
49 aud : Amants, heureux Amants. 79. Ramuz : Adam et Ève (ou Derborence). 80. Saint-John Perse : Anabase. 81. D. de Rougemont 
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
50 temps, le monachisme est entré en décadence ; la curie romaine est devenue bureaucratique ; des Églises « nationales » se so
21 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
51 tte époque, la Suisse alémanique détenait pour la curie romaine une importance politique et militaire très spéciale, et elle
22 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 1. La religion de la croissance
52 Pandore, désobéissance qui correspond à l’acte d’ Ève croquant la pomme, et qui entraîne les mêmes conséquences selon Hésio
23 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
53 as fait ? », il a dit : « Ce n’est pas moi, c’est Ève  » ; alors Dieu a demandé à Ève : « Qu’est-ce que tu as fait ? » Et Èv
54 est pas moi, c’est Ève » ; alors Dieu a demandé à Ève  : « Qu’est-ce que tu as fait ? » Et Ève a dit : « Ce n’est pas moi, c
55 demandé à Ève : « Qu’est-ce que tu as fait ? » Et Ève a dit : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent. » Et le serpent, bien s
24 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
56 ver nos responsabilités. Exactement comme Adam et Ève dans l’histoire de la Genèse ! Le soir, Dieu vient dans le jardin du
57 buissons, Adam répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui me l’a donnée. » Ève répond à son tour : « Oui, j’ai mangé la pom
58  Ce n’est pas moi, c’est Ève qui me l’a donnée. » Ève répond à son tour : « Oui, j’ai mangé la pomme, mais c’est le serpent
25 1981, Articles divers (1978-1981). L’Avenir est notre affaire (mai 1981)
59 èse : après avoir mangé le fruit défendu, Adam et Ève se cachent derrière des arbres, pensant échapper à Dieu. Quand Dieu l
60 fait ? » Adam répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève . » Et Ève : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent. » Et le serpent, lu
61 Adam répond : « Ce n’est pas moi, c’est Ève. » Et Ève  : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent. » Et le serpent, lui, n’est p
26 1982, La Part du diable (1982). Postface après quarante ans
62 me la « société de consommation » — inaugurée par Ève lorsqu’elle croqua la Pomme. C’est en somme le contrat social selon R
27 1985, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
63 utérion où siègent les magistrats, que l’on nomme curie dans le monde romain et, beaucoup plus tard, le « palazzo communale »
28 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
64 utérion où siègent les magistrats, que l’on nomme curie dans le monde romain et, beaucoup plus tard, le « palazzo comunale »
29 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
65 e est déjà racontée au chapitre III de la Genèse. Ève a mangé la pomme et en a donné à Adam. Yahvé se fâche. Il vient en Ed
66 soir, et appelle l’homme : « où es-tu ? » Adam et Ève se sont cachés dans les arbres. C’est tout juste s’ils ne disent pas 
67 -tu fait ? » Adam dit : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui m’a forcé ». Ève dit : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent qui m
68  : « Ce n’est pas moi, c’est Ève qui m’a forcé ». Ève dit : « Ce n’est pas moi, c’est le serpent qui m’a séduite ». Et le s