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clusion pratique : inutile de publier des poèmes.
Éluard
le comprenait, qui écrivit : « Quand les livres se liront-ils d’eux-m
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’y perdre au moins deux grands artistes : Aragon,
Éluard
. Sans oublier Breton, enchanteur des images qui peuplent les ténèbres
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de belles syllabes sereines, et dans cette ville,
Éluard
est le plus séduisant, le plus dangereusement gracieux des noctambule
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ard. Le feuillet qui nous apporte la conférence d’
Éluard
à Londres, sur la poésie surréaliste, résume tout le vrai et tout le
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e. » La poésie est chose commune, communautaire. (
Éluard
dit d’ailleurs : égalitaire, — d’une manière incompréhensible.) La po
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rtificiels, créés ! (arts, techniques, mystique).
Éluard
parle, comme nous, de « construire un monde à la taille de l’homme »
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ommes, voici qu’ils ont des frères. » Et voici qu’
Éluard
paraît délivré de l’esthétisme aristocratique des débuts du surréalis
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russe. Aragon est médecin militaire. Breton idem.
Éluard
, officier d’administration. Bref, tous les surréalos sont officemars.
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ère et sa restitution dans un présent d’ubiquité.
Éluard
ne connaît que l’instant, le temps ponctuel. Mais Hölderlin, ses gran
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n qu’on chercherait dans les poèmes de Tzara ou d’
Éluard
« la moindre proposition spécifiquement anarchiste » (ni d’ailleurs s
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n, jusqu’au moment où Breton rompt avec Aragon et
Éluard
, parce qu’ils choisissent le stalinisme militant. 54. Cf. André Gide