1 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
1 enne en ces morceaux d’Empire romain que sont les États-nations , incapables de trouver une forme de vie commune et féconde. 60. Au
2 1946, Articles divers (1941-1946). Deux lettres sur le gouvernement mondial (4 juin 1946)
2 ondre avec l’État, et c’est la volonté qu’ont les États-nations ainsi formés, de se rendre autarciques en vue d’une guerre possible,
3 En fait, on étatise la nation. Que penser de ces États-nations , de plus en plus nombreux, qui se referment sur eux-mêmes et sur leur
4 voque, c’est-à-dire en désintégrant le carcan des États-nations . Par quel moyen ? En remettant le soin de diriger les affaires intern
3 1946, Lettres sur la bombe atomique. XV. L’État-nation
5 ondre avec l’État, et c’est la volonté qu’ont les États-nations ainsi formés, de se rendre autarciques en vue de la guerre, soit qu’i
6 En fait, on étatise la nation. Que penser de ces États-nations , de plus en plus nombreux, qui se referment sur eux-mêmes et sur leur
7 voque, c’est-à-dire en désintégrant le carcan des États-nations . Par quel moyen ? En remettant le soin de diriger les affaires intern
4 1946, Lettres sur la bombe atomique. XV . L’État-nation
8 ondre avec l’État, et c’est la volonté qu’ont les États-nations ainsi formés, de se rendre autarciques en vue de la guerre, soit qu’i
9 En fait, on étatise la nation. Que penser de ces États-nations , de plus en plus nombreux, qui se referment sur eux-mêmes et sur leur
10 voque, c’est-à-dire en désintégrant le carcan des États-nations . Par quel moyen ? En remettant le soin de diriger les affaires intern
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
11 es pour être réglées d’une manière organique (les États-nations ). Restaurer des cellules (communes), des foyers locaux (régions) et l
6 1947, Carrefour, articles (1945–1947). Fédération ou dictature mondiale ? (9 avril 1947)
12 ènes sont liés. Tant que subsistera le régime des États-nations absolument souverains, nous aurons des menaces de guerre : et récipro
13 ent et se mêle inextricablement, la persistance d’ États-nations souverains dans le carcan de leurs frontières est un dangereux anachr
7 1947, Articles divers (1946-1948). Einstein, patriarche de l’âge atomique, m’a dit : « C’est pour dissimuler sa pauvreté et sa faiblesse que l’URSS méfiante, s’entoure de secret… » (9 août 1947)
14 ial, c’est-à-dire vers la fin de la féodalité des États-nations . — La route est longue, bien longue encore ! dit-il soucieux en me re
8 1947, Articles divers (1946-1948). Conversation à bâtons rompus avec M. Denis de Rougemont (30-31 août 1947)
15 ette crise vient de ce que nous sommes entourés d’ États-nations , qui menacent notre fédéralisme. Cela explique aussi pourquoi le cent
9 1947, Articles divers (1946-1948). L’attitude fédéraliste (octobre 1947)
16 e actuel, c’est la souveraineté absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus sans devoirs, ont un penchant i
10 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
17 que : Tenter d’unir en une alliance défensive nos États-nations tels qu’ils sont, tenter de coaliser leurs souverainetés pour lutter
18 e actuel, c’est la souveraineté absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus sans devoirs, ont un penchant i
11 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
19 e actuel, c’est la souveraineté absolue. Tous les États-nations qui se sont arrogé ces droits absolus sans devoirs, ont un penchant i
12 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
20 ique. Tenter d’unir en une alliance défensive nos États-nations tels qu’ils sont, tenter de coaliser leurs souverainetés pour lutter
13 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
21 me sur tous les plans. Divisés, enfermés dans nos États-nations , nous sommes tous trop petits et nous avons, par conséquent, de bonne
14 1953, La Confédération helvétique. Chapitre II. Les institutions politiques
22 ns restriction, qu’il s’agisse des cantons ou des États-nations modernes. Il vaut la peine de citer les termes dans lesquels Pellegri
15 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
23 l de l’expansion européenne. Ce sont en effet les États-nations , et non pas l’Europe comme telle, qui ont conquis des débouchés à nos
24 la plus parfaite indifférence aux frontières des États-nations . Le nationalisme n’est donc pas seulement une dernière résistance que
25 foyers locaux qui ne correspondent à aucun de nos États-nations — la Lombardie, l’Ombrie, les Flandres, la Rhénanie, la Bourgogne, le
16 1957, {Title}. [Préface] Europe and the Europeans, édité par Max Beloff (21 février 1957)
26 ême plus ancienne que notre découpage en 26 ou 27 États-nations , dont on attend encore qu’ils définissent la soi-disant autonomie de
17 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
27 ême plus ancienne que notre découpage en 26 ou 27 États-nations , dont on attend encore qu’ils définissent la soi-disant autonomie de
18 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le pouvoir des intellectuels (juillet 1957)
28 libre, mettant fin tout d’abord aux aventures des États-nations déchaînés. Que des intellectuels — pas trop nombreux d’ailleurs — aie
19 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
29 ibres décisions que leur peuple seul imposera aux États-nations d’aujourd’hui. La conscience de cette fin européenne (devenant à son
20 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
30 rlements peuvent tout, y compris décréter que les États-nations ont fait leur temps. Mais les députés ne bougeront pas sans une press
21 1958, Articles divers (1957-1962). Europe et culture (1958)
31 cultures nationales » et de « l’éternité » de nos États-nations (formés pour la plupart depuis moins de cent ans…) 2° Informer les él
32 tre part, appellent des solutions qu’aucun de nos États-nations ne peut élaborer, et moins encore faire accepter à lui tout seul. Ces
22 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
33 appeler — ils le voient bien d’ailleurs — que nos États-nations sont trop petits et trop grands à la fois, étant inefficaces au plan
23 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
34 pelle la force d’une révolte populaire contre les États-nations  ; une troisième entend fomenter les prises de conscience nécessaires
24 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
35 t plus réelles (du point de vue culturel) que les États-nations constitués partout sur un modèle emprunté au xixe siècle européen. P
25 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
36 iance des peuples » de Béranger. Mais ce sont les États-nations qui mangeront les marrons ainsi tirés du feu par les Mazzini, Garibal
26 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
37 t donc dire la culture européenne à chacun des 24 États-nations qui ont découpé et longtemps déchiré le corps de notre continent. ⁂ O
38 l’époque, — nous dirions aujourd’hui : contre les États-nations . La véritable unité de base étant de la sorte identifiée, la question
27 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
39 modèle élargi aux dimensions continentales de nos États-nations centralisés, dont l’exemple typique est la France. Dans une telle Eur
40 ’une Europe des États. Dans une telle Europe, nos États-nations actuels resteraient pleinement souverains — dans la mesure toutefois
28 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
41 l’époque — nous dirions aujourd’hui : contre les États-nations . L’unité de base étant de la sorte identifiée, la question qui se pos
29 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
42 à empêcher le retour des chocs destructeurs entre États-nations rigides, à l’intérieur de l’Europe, mais aussi à la rendre incapable
30 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Première partie. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
43 es partisans de l’union immédiate exigent que les États-nations renoncent d’abord à leur souveraineté : c’est logique au plan du disc
31 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
44 t créé depuis trois-mille ans, indépendamment des États-nations qui divisent aujourd’hui l’Europe, et dont la plupart (non des moindr
45 ire la culture européenne à chacun des vingt-cinq États-nations qui ont découpé et longtemps déchiré le corps de notre continent. Or
46 l’époque, — nous dirions aujourd’hui : contre les États-nations . La véritable unité de base de la culture étant de la sorte identifié
32 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
47 lus étroite » (que quoi ? on se le demande) entre États-nations souverains, feront l’objet de « relances » périodiques par des chefs
48 e s’appuyer sur le réel, ils ont voulu partir des États-nations tels que les a formés le xixe siècle et achevés le totalitarisme (pl
49 absolue et totale en soi-même. L’union, pour deux États-nations , n’est jamais qu’une mesure de fortune, voire qu’un expédient désespé
50 mesure que se dévalorisent les frontières de nos États-nations , les régions vont se mettre à vivre et respirer de plus en plus libre
51 vivre et respirer de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le cadre rigide de frontières identiquement imp
52 t aujourd’hui se partager le monde. Chacun de nos États-nations (qu’on appelait naguère des « Puissances ») se rêve ou s’est rêvé un
53 éjà nous touchons au crépuscule de la période des États-nations . Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’
33 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
54 ion des plus paradoxales : c’est que, si tous les États-nations unitaires ont été et sont des empires manqués, à commencer par celui
55 ons : les USA et l’URSS. Regardons maintenant ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non p
56 au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-nations inconsidérément multipliés sur tous les continents par le retrait des
57 politique ou économique. Mais en même temps, les États-nations unitaires sont tous trop grands, trop grands pour pouvoir assurer le
58 e à formuler : Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations devraient se fédérer à l’échelle continentale ; et parce qu’ils sont
59 uler, mais presque impossible à appliquer par nos États-nations , dirait-on. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest
60 comme je le rappelais au début de cet exposé, nos États-nations européens en plus de vingt ans n’ont pas fait un seul pas effectif en
61 r structure, non par méchanceté ou bêtise que les États-nations sont impropres à l’union. Leurs relations normales sont de rivalité n
62 . Le problème de l’union de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théorie autant qu’il le reste en pratique dan
63 chercher à fonder l’union sur autre chose que les États-nations . Renoncer à résoudre le problème de l’union, c’est faire, en somme, c
64 nes, j’écrivais de mon côté : L’union, pour deux États-nations , n’est jamais qu’une mesure de fortune, voire un expédient désespéré
65 mesure que se dévalorisent les frontières de nos États-nations , les régions vont se mettre à vivre et respirer de plus en plus libre
66 vivre et respirer de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le cadre rigide de frontières identiquement imp
67 lles sur les économies régionales, et que ses six États-nations membres y aient pris part. C’est l’arriération, le sous-développement
68 ous touchons déjà au crépuscule de la période des États-nations . Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’
69 tte succession qu’il annonce, ce remplacement des États-nations par la fédération, cela ne se fera point par le jeu spontané du fameu
70 ance absolue mais illusoire dont se vantaient les États-nations . Enfin, il est une grande notion que les régions nous amèneront à met
71 dimensions procurés par cette fédération dont les États-nations se révèlent incapables. Acceptons donc l’hypothèse de travail régiona
34 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
72 même supplice, il en mourut. C’est l’histoire des États-nations , offrant une hospitalité le plus souvent forcée à leurs ethnies et à
73 amatiques, qui affectent l’être même de plusieurs États-nations européens, et non des moins centralisés. La Belgique est menacée d’éc
74 ion des plus paradoxales : c’est que, si tous les États-nations unitaires en tant que tels ont été et sont des empires manqués, à com
75 trop grands à la fois Regardons maintenant ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non p
76 au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-nations inconsidérément multipliés sur tous les continents par le retrait des
77 ns les affaires du monde. Mais en même temps, les États-nations unitaires sont tous trop grands : trop grands pour pouvoir assurer le
78 e à formuler : Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations devraient se fédérer à l’échelle continentale ; et parce qu’ils sont
79 rire, mais presque impossible à appliquer par nos États-nations , dirait-on. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest
80 isses et bien leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations européens, depuis le congrès de La Haye, 1948, n’ont pas fait un seul
81 r structure, non par méchanceté ou bêtise que les États-nations sont impropres à l’union. Leurs relations normales sont de rivalité,
82 Le problème de l’union de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théorie autant qu’il le reste en pratique dan
83 chercher à fonder l’union sur autre chose que les États-nations . Renoncer à résoudre le problème de l’union, c’est faire, en somme, c
84 ant, j’écrivais de mon côté : L’union, pour deux États-nations , n’est jamais qu’une mesure de fortune, voire un expédient désespéré
85 étudier la régionalisation des deux autres grands États-nations anciens, l’Espagne et la Grande-Bretagne ; des petits pays du Centre
86 mesure que se dévalorisent les frontières de nos États-nations , les régions vont se mettre à vivre et respirer de plus en plus libre
87 vivre et respirer de plus en plus librement. Les États-nations les maintenaient dans le cadre rigide de frontières identiquement imp
88 lles sur les économies régionales, et que ses six États-nations membres y aient pris part. C’est l’arriération, le sous-développement
89 ous touchons déjà au crépuscule de la période des États-nations . Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’
90 succession qu’il annonce, ce « remplacement » des États-nations par la fédération, cela ne se fera point par le jeu spontané du fameu
91 ance absolue mais illusoire dont se vantaient les États-nations . Enfin, il est une grande notion que les régions nous amèneront à met
92 sus ; d) l’agitation des ethnies brimées par les États-nations (Belgique, Italie, Grande-Bretagne, Espagne, canton de Berne, mais au
93 parce qu’elle marque le dépassement de l’ère des États-nations prétendus souverains, unitaires à tout prix au-dedans mais fauteurs d
94 ntaine de régions fédérées (au lieu de vingt-cinq États-nations intriguant et aboyant les uns contre les autres) remplit d’indignatio
95 partisans « malgré tout » d’une Europe composée d’ États-nations . La fédération des cent régions, d’après eux, a) prendrait trop de te
96 se du progrès vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle au cours des vingt-deux dernières ann
97 s plusieurs à penser aujourd’hui que l’Europe des États-nations ne se fera pas ou se fera trop tard, qu’elle est une contradiction da
98  nations » dont parle Malraux sont en réalité les États-nations tels que les a formés le xixe siècle, et pas du tout les nations au
35 1968, Articles divers (1963-1969). Vingt ans après La Haye : où en est l’Europe ? (mai 1968)
99 ce de persistance (inertie, vested interests) des États-nations . Pour réussir l’Europe du peuple européen, il eût fallu : 1) lancer u
100 ration sur d’autres éléments constitutifs que les États-nations inutilisables et irréformables (mais nous n’avions pas encore élaboré
101 La preuve est faite de la foncière hostilité des États-nations à toute forme d’union réelle (fédérale) et de leur radicale incapacit
102 endance (ils n’osent plus parler d’autarcie), nos États-nations n’ont plus d’autres pouvoirs réels, à l’échelle de l’Europe et du mon
103 ’une participation réelle à la vie civique, — les États-nations ne feront rien pour nous unir. Ils ne le veulent pas, ils ne le pourr
104 est vrai qu’on ne peut bâtir sur de l’ancien (les États-nations ), mais seulement sur des réalités neuves, eh bien, nous les avons enf
105 sur les cadres durs mais en train de se vider des États-nations , cela signifie dorénavant et concrètement, bâtir sur les régions ethn
36 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
106 ne ne se fera jamais sur la base « réaliste » des États-nations souverains, formule oppressive, négative, quoiqu’aussi coriace que dé
37 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
107 souhaiterais que tombent en désuétude les grands États-nations comme la France, l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie et même l’Allemagn
108 che un tissu plus solide que leurs liens avec les États-nations  ; ceux-ci peu à peu tomberont en désuétude. Si les problèmes mondiaux
38 1968, Réforme, articles (1946–1980). Vers l’Europe des régions ? (30 novembre 1968)
109 souhaiterais que tombent en désuétude les grands États-nations comme la France, l’Espagne, l’Angle­terre, l’Italie et même l’Allemag
110 che un tissu plus solide que leurs liens avec les États-nations  ; ceux-ci peu à peu tomberont en désuétude. Si les problèmes mondiaux
111 oux-Pétel, est précédé du chapeau suivant : « Les États-nations ne cessent aujourd’hui encore, de s’affronter sur notre vieux contine
39 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
112 ure fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme po
40 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
113 teraction génétique qui unissent la guerre et les États-nations . Mais il fallait beaucoup de lucidité et beaucoup de liberté d’esprit
41 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
114 icile de faire l’Europe politique sur la base des États-nations  ? Pour quelles raisons ne l’a-t-on pas encore faite ? b) Le seul pro
115 table, à plus ou moins brève échéance, des grands États-nations européens. (C’est un peu ce que l’on voit se dessiner — encore un ter
116 le Marché commun ne cessera d’être menacé par les États-nations tant que ceux-ci n’auront pas renoncé au « totalitarisme » de leurs p
42 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
117 ure fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme po
43 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
118 t bien certain qu’on n’arrivera jamais à unir ces États-nations . Il faut donc, nous répète M. de Rougemont, que ces États se dissolve
44 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
119 nt l’obstacle à cette union, c’est-à-dire sur les États-nations tels qu’ils sont. Lors des premiers congrès européens à Montreux, à L
120 ulement, voilà : cette souveraineté prétendue des États-nations , à force d’être revendiquée, nous incite à une analyse plus serrée du
121 i. Il est trop petit parce que pas un seul de nos États-nations , même s’ils se disent encore grandes puissances comme la France et l’
122 trop grande dimension des cadres est évitée.) Ces États-nations continuent à être juste assez forts pour se refuser à l’union, mais i
123 dans leur manière de triturer ou de dissoudre les États-nations , soit par en dessous (mouvement vers les régions), soit par en haut (
124 mpé en essayant de faire l’Europe sur la base des États-nations tels que le xix e siècle les a créés. On a essayé de faire l’Europe s
125 adé qu’on ne fera jamais l’Europe sans casser des États-nations , sans les dissocier, ce qui est d’ailleurs un processus en train de s
126 opéenne, celle de la possibilité de surmonter les États-nations , et je pense que tout cela se concrétisera si nous parlons des fronti
127 is pas une vision idyllique de la réalité, si les États-nations n’étaient pas encore assez solides tout de même, si je n’avais pas ex
128 ’une fédération de l’Europe, en lieu et place des États-nations . On n’en parle guère que depuis cinq ou six ans. Nous avons publié, a
129 hances des régions de se substituer peu à peu aux États-nations comme éléments de base d’une fédération européenne ? Il faut voir les
130 , parce que vous la cherchez toujours du côté des États-nations . Elle ne sera pas formée sur la base des États-nations, encore moins
131 -nations. Elle ne sera pas formée sur la base des États-nations , encore moins sur celle de vos départements : elle se fera sur la bas
132 age de l’Europe qui ne peut pas se faire avec des États-nations à une Europe qui pourrait se faire sur les régions ? Il faut d’abord,
133 rétendre à être complètes, ce qu’ont prétendu les États-nations au xix e siècle. Il n’est pas question qu’elles se rêvent autarciques
134 a mis le monde entier à feu et à sang à cause des États-nations et des nationalismes, en 1914 et en 1939. Alors, quand on dit : « L’É
135 able à autre chose. Car s’il n’y avait pas eu les États-nations en 1914 et en 1939, il n’y aurait pas eu les deux guerres — en tout c
45 1970, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Préface 1970
136 ’une ère de convergences planétaires, au-delà des États-nations . Nés de la Révolution et du Premier Empire, après un siècle et demi d
137 e morts en deux guerres dites « mondiales » — les États-nations ont « fait leur temps » au double sens de l’expression. Ils ne sont p
46 1970, {Title}. 1931-1937 ou les années tournantes (années 1970)
138 , théoriquement, de s’opposer au gangstérisme des États-nations « souverains ». En 1929, Aristide Briand, convaincu par le jeune comt
47 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
139 de l’Europe basée sur les régions et non sur les États-nations , j’ai été amené à relever et à classer les objections les plus fréque
140 icile de faire l’Europe politique sur la base des États-nations  ? Sinon, pour quelle raison ne l’a-t-on pas encore faite ? b) Le seul
141 table, à plus ou moins brève échéance, des grands États-nations européens. (C’est un peu ce que l’on voit se dessiner — encore un ter
142 le Marché commun ne cessera d’être menacé par les États-nations tant que ceux-ci n’auront pas renoncé au « totalitarisme » de leurs p
48 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
143 union politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
144 uait le général de Gaulle, et qui serait formée d’ États-nations conservant jalousement leurs prétentions à la souveraineté absolue. J
145 anthropes. Je crois à la nécessité de défaire nos États-nations . Ou plutôt, de les dépasser, de démystifier leur sacré, de percer leu
146 r lui. Je ne sais, n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècle, se trouvent vra
147 ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans l’histoire de la culture, et que les « cheminemen
148 e nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et
149 t ne coïncident jamais avec aucune frontière. Nos États-nations , obsédés par l’idée de « se faire respecter », oublient qu’ils n’y ar
150 ant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations  ! Vous savez bien que vous ne pourrez pas unir l’Europe en proclamant
151 l’est moins parce qu’il demande qu’on dépasse les États-nations que parce qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités politiques
49 1970, Articles divers (1970-1973). « S’unir, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités » (mai-juin 1970)
152 us dirai donc qu’entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
50 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une réflexion sur le mode de vie plutôt que sur le niveau de vie (2 juin 1970)
153 n de l’Europe et les lois de la concurrence entre États-nations . (Sans compter que tous les États-nations ne peuvent pas avoir en mêm
154 e entre États-nations. (Sans compter que tous les États-nations ne peuvent pas avoir en même temps une balance commerciale positive !
51 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
155 temps et d’énergie qu’entraîne l’existence de nos États-nations , dès qu’il s’agit de collaborer pour quoi que ce soit. Laissez-moi do
156 ment : la division de l’Europe en une trentaine d’ États-nations qui tous prétendent à la souveraineté absolue. Vous ne vous sentez pa
157 en réalités fédéralistes immédiates la guerre des États-nations , perdue par tous, et la passion de la résistance européenne. Le temps
52 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
158 ution trimillénaire, et non pas dans le cadre des États-nations constitués à une époque récente, ni dans le cadre de l’humanité dans
159 ïncidé avec le territoire actuel d’un seul de nos États-nations  : au contraire, elles traversent et animent chacun d’eux, et ce serai
160 alogne, de l’Occitanie, de l’Alsace, etc. Or, les États-nations français, espagnol et anglais, qui insistent tant pour qu’on respecte
161 dans les faits, et scolaire dans les esprits. Les États-nations en tant que tels n’ont rien apporté de valable à cette culture qui a
162 ulture, ont été le ressort de notre histoire, les États-nations modernes n’ont fait que le malheur de l’Europe : ils ont produit la r
163 ant les empires neufs. La « personnalité » de nos États-nations , qu’elle soit hexagonale ou insulaire, en forme de botte ou de peau d
53 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
164 ure fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme po
54 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
165 i nationalistes. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
166 uait le général de Gaulle, et qui serait formée d’ États-nations conservant jalousement leurs prétentions à la souveraineté absolue. J
167 nthropes. Je crois à la nécessité de défaire nos États-nations . Ou plutôt, de les dépasser, de démystifier leur sacré, de percer leu
168 nd on voudrait compter sur lui. Je ne sais si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècle se trouvent vrai
169 ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans l’histoire de la culture, et que le « cheminement
170 e nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et
171 qui réfléchit, une droite et une gauche, etc. Nos États-nations , obsédés par l’idée de « se faire respecter », oublient qu’ils n’y ar
172 ant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations  ! Vous savez bien que vous ne pourrez pas unir l’Europe en proclamant
173 . Il n’y a pas de pouvoir à prendre au niveau des États-nations . La seule question serait d’en créer un, au niveau des réalités de no
174 mesure de l’honnêteté des manuels imposés par les États-nations . Quant à l’Oural, ces modestes sommets et cet affluent de la Volga so
55 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
175 même supplice, il en mourut. C’est l’histoire des États-nations et de l’hospitalité presque toujours forcée qu’ils offrent à leurs et
176 amatiques, qui affectent l’être même de plusieurs États-nations européens. La Belgique est menacée d’éclatement. La Grande-Bretagne e
177 ion des plus paradoxales : c’est que, si tous les États-nations unitaires en tant que tels ont été et sont des empires manqués, à com
178 trop grands à la fois Regardons maintenant ces États-nations unitaires tels qu’ils sont dans leur être et leur agir concret, non p
179 au défi du tiers-monde, c’est-à-dire de tous ces États-nations inconsidérément multipliés sur tous les continents par le retrait des
180 ns les affaires du monde. Mais en même temps, les États-nations unitaires et centralisés — et dans la mesure même où ils sont central
181 e à formuler : Parce qu’ils sont trop petits, les États-nations devraient se fédérer à l’échelle continentale ; et parce qu’ils sont
182 rire, mais presque impossible à appliquer par nos États-nations , dirait-on. En effet, l’existence des empires de l’Est et de l’Ouest
183 sses, et bien leur en a pris. Mais les vingt-cinq États-nations européens, depuis le congrès de La Haye, 1948, n’ont pas fait un seul
184 structure, non par méchanceté ou bêtise, que les États-nations sont impropres à l’union. Leurs relations normales sont de rivalité,
185 . Le problème de l’union de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théorie autant qu’il le reste en pratique dan
186 chercher à fonder l’union sur autre chose que les États-nations . Renoncer à résoudre le problème de l’union, c’est faire, en somme, c
187 venais d’écrire de mon côté : L’union, pour deux États-nations , n’est jamais qu’une mesure de fortune, voire un expédient désespéré
188 étudier la régionalisation des deux autres grands États-nations anciens, l’Espagne et la Grande-Bretagne ; des petits pays du Centre
189 lles sur les économies régionales, et que ses six États-nations membres y aient pris part. C’est l’arriération, le sous-développement
190 ale, nous entrons dans le crépuscule de l’ère des États-nations . Ce qui empêche la plupart des hommes d’aujourd’hui de le voir, ou d’
191 succession qu’il annonce, ce « remplacement » des États-nations par la fédération, cela ne se fera point par le jeu spontané du « mou
192 ance absolue mais illusoire dont se vantaient les États-nations . Enfin, il est une grande notion que les régions nous amèneront à met
193 sus ; d) l’agitation des ethnies brimées par les États-nations approche du degré de violence physique susceptible de réveiller et d’
194 parce qu’elle marque le dépassement de l’ère des États-nations prétendus souverains, unitaires au-dedans, diviseurs au-dehors, refus
195 e à venir composée de régions fédérées (au lieu d’ États-nations aboyant les uns contre les autres) remplit d’indignation et plus enco
196 partisans « malgré tout » d’une Europe composée d’ États-nations . Distinguons quatre groupes parmi les « difficultés » qu’ils opposent
197 icile de faire l’Europe politique sur la base des États-nations  ? Pour quelle raison ne l’a-t-on pas encore faite ? b) La vitesse du
198 se du progrès vers l’union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle depuis un quart de siècle, il serait
199 table, à plus ou moins brève échéance, des grands États-nations européens. C’est un peu ce que l’on voit se dessiner — encore un term
200 er l’État, protéger les nations, mais défaire les États-nations . Il ne faut pas détruire l’État, mais le rendre utile. Il faut distri
201 le Marché commun ne cessera d’être menacé par les États-nations , tant que ceux-ci n’auront pas renoncé au « totalitarisme » de leurs
202 ions ne sauront prétendre à l’autarcie, comme les États-nations . Elles seront des pôles de forces et des facteurs d’échanges. Leurs s
203  nations » dont parle Malraux sont en réalité les États-nations tels que les a formés le xixe siècle, et pas du tout les nations au
56 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
204 peut pas réussir l’union de l’Europe à partir des États-nations , car ce serait l’union des ennemis de l’Europe, voire des ennemis de
205 ourquoi ouvrir les frontières, si c’est aux mêmes États-nations qui les ont établies l’un contre l’autre ? Si ces gangsters n’ont pas
206 s et militaires, qu’implique la survivance de nos États-nations , il est clair que l’union de l’Europe ne peut pas se faire et ne se f
207 « croisades » qu’ils nous proposent. Deux grands États-nations centralisés ne pourraient pas se fédérer, même s’ils le désiraient tr
208 olitique homogène, dépourvu de structures, de nos États-nations , l’agressivité très normale de la jeunesse ne trouve plus à quoi s’ac
209 rope, donc si vous persistez à vouloir l’utopie d’ États-nations régnant « souverainement » sur leurs « sujets », vous irez vers des p
57 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Le Dialogue des cultures
210 cident ; mais plus vastes et plus réelles que les États-nations constitués partout sur un modèle emprunté au xixe siècle européen. P
58 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe des régions
211 L’Europe des régions31 Les États-nations en crise Je suis parvenu à la conviction que les hommes d’État le
212 e s’appuyer sur le réel, ils ont voulu partir des États-nations tels que les a formés le xixe siècle et achevés le totalitarisme (pl
213 ibuez-vous cette situation ? R. — Au fait que les États-nations n’ont aucunement l’intention de renoncer à leur souveraineté, bien qu
214 régions sans qu’on ait à abattre brutalement les États-nations . Un mouvement de bascule se produira lentement. À la fin, il suffira
215 ’autorité fédérale ne se formera pas tant que les États-nations seront ce qu’ils sont et que les régions ne les diviseront pas pour p
216 venir, mais déjà nous touchons au crépuscule des États-nations . — Venons-en maintenant à la Suisse. D’après ce qui a été dit aupara
217 ’au point de vue politique l’unité fondée sur les États-nations est en panne depuis vingt ans ! N’importe quel autre système d’édific
59 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Fécondité des études régionales
218 tèmes hypocrites et inefficaces d’alliances entre États-nations souverains qui n’admettent aucun droit supérieur à ce qu’ils décrèten
219 ant, elle doit tenir compte des obstacles que les États-nations mettent à toute stratégie écologique cohérente, c’est-à-dire transnat
60 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
220 union politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
221 uait le général de Gaulle, et qui serait formée d’ États-nations conservant jalousement leurs prétentions à la souveraineté absolue. J
222 anthropes. Je crois à la nécessité de défaire nos États-nations . Ou plutôt de les dépasser, de démystifier leur sacré, de percer leur
223 r lui. Je ne sais, n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècles, se trouvent vr
224 ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans l’histoire de la culture, et que les « cheminemen
225 e nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et
226 une gauche… La renaissance des régions Nos États-nations , obsédés par l’idée de « se faire respecter », oublient qu’ils n’y ar
227 ant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations  ! Vous savez bien que vous ne pourrez pas unir l’Europe en proclamant
228 l’est moins parce qu’il demande qu’on dépasse les États-nations que parce qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités politiques
61 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. I. Pour une nouvelle définition du fédéralisme
229 ure fédération continentale, en lieu et place des États-nations constitués au xixe siècle. On s’aperçoit alors que le fédéralisme p
62 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
230 union politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité humaine des plus concrètes et le cult
231 uait le général de Gaulle, et qui serait formée d’ États-nations conservant jalousement leurs prétentions à la souveraineté absolue. J
232 r lui. Je ne sais, n’étant pas économiste, si nos États-nations délimités pour la plupart au xixe et au xxe siècles, se trouvent vr
233 ce que je sais de science certaine, c’est que les États-nations n’existent pas dans l’histoire de la culture, et que le « cheminement
234 e nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous également, et
235 t ne coïncident jamais avec aucune frontière. Nos États-nations , obsédés par l’idée de « se faire respecter », oublient qu’ils n’y ar
236 ant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations  ! Vous savez bien que vous ne pourrez pas unir l’Europe en proclamant
237 l’est moins parce qu’il demande qu’on dépasse les États-nations que parce qu’il pose une hiérarchie nouvelle des finalités politiques
63 1970, Articles divers (1970-1973). L’Europe à l’heure de ses choix I : Niveau de vie ou mode de vie ? (15 novembre 1970)
238 soit fédéraliste ou qu’elle en reste au stade des États-nations . Bien sûr, si l’on prend, par exemple, le problème des transports, ce
239 affrontements provoqués par la juxtaposition des États-nations sur le continent. Tout en poursuivant une œuvre qui le fait figurer p
64 1970, {Title}. La Suisse et la CEE (28 novembre 1970)
240 dans le domaine de la politique de puissance des États-nations , qui est militaire en dernier ressort, la coopération ne peut être qu
241 ion sur les obstacles à toute union, à savoir les États-nations . J’ai appelé cela : une « amicale des misanthropes ». (Ce sont de ces
65 1970, Articles divers (1970-1973). Denis de Rougemont, propos recueillis par E. Liard (décembre 1970)
242 n civique, les arts et l’économie sur la base des États-nations , produits du xixe siècle napoléonien. Si l’on prend comme base les r
243 tion des régions ? La décision viendra-t-elle des États-nations actuels ? Les régions se formeront malgré les États-nations, qui ont
244 ons actuels ? Les régions se formeront malgré les États-nations , qui ont tout fait pour les empêcher de vivre (voir la France) et qui
245 à l’intérieur de limites, elle doit rayonner. Les États-nations actuels, qui ont nom France, Angleterre, Italie, etc. sont-ils appelé
246 s cette évolution est marquée dans les faits. Les États-nations sont des créations contre nature. Voyez comme ils ont coupé en quatre
66 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
247 alte 10. L’école vous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois économ
248 s l’avez cru ! Vous croyez donc que chacun de nos États-nations a sa langue et que ses frontières coïncident avec son extension. Vous
249 urra jamais les fédérer, parce que nos vingt-cinq États-nations ne sauraient céder sans trahir un pouce de leur sacro-sainte souverai
250 le principe. Nous ne croyons pas à une Europe des États-nations souverains. Je l’ai souvent dit : ce serait une amicale des misanthro
67 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
251 les origines, mais qui le meut. Enfermés dans nos États-nations depuis un siècle et demi, grâce à Napoléon puis à nos écoles national
68 1971, Articles divers (1970-1973). Les régions et la civilisation (mars 1971)
252 ant, elle doit tenir compte des obstacles que les États-nations mettent à toute stratégie écologique cohérente, c’est-à-dire transnat
69 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
253 e de créer une puissance nouvelle sur la base des États-nations . Or l’Europe ne pourra se fédérer que par la volonté délibérée des Eu
254 mais qui implique le démantèlement progressif des États-nations . Les régions se constitueront en nouant entre elles, par-dessus les f
70 1971, Tapuscrits divers (1980-1985). Réception du doctorat honoris causa à Zurich (29 avril 1971)
255 e l’Europe se fera jamais par la coalition de nos États-nations , formule désastreuse pour la Suisse ; mais je crois que la seule Euro
256 , helvétisée. Je ne crois pas à l’alliance de nos États-nations , parce qu’on ne peut pas fonder l’union sur l’obstacle par excellence
71 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
257 elle ne sont imaginables. Tant qu’on laissera nos États-nations affirmer en dépit de tout leur souveraineté absolue et s’en autoriser
258 Oui, si la politique est le jeu des partis et des États-nations étiquetés de gauche et de droite, capitalistes, socialistes et fascis
259 ants, de la rivalité des partis à l’intérieur des États-nations , et du prestige moral et militaire que les États-nations tentent d’im
260 ations, et du prestige moral et militaire que les États-nations tentent d’imposer à l’extérieur. Il est donc clair qu’une Europe fédé
261 ici que la politique au sens des relations entre États-nations n’est pas démocratique et ne peut sans doute pas l’être. Elle est enc
72 1971, Articles divers (1970-1973). Fédération ou confédération ? (juillet-août 1971)
262 ée ; elle reste liée par nature à l’existence des États-nations de formule napoléonienne ; or ceux-ci feront toujours échouer la conf
73 1971, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). Paul Valéry et l’Europe (29 octobre 1971)
263 éry voit très bien, c’est que la politique de nos États-nations , qui refusent toute espèce d’union sous le prétexte de leur « souvera
74 1972, Articles divers (1970-1973). Europe divisée ou Europe fédérée ? (1972)
264 rès l’échec des mouvements d’union — au stade des États-nations qui se disent souverains, se veulent indépendants, et restent tout-pu
265 s 2000 un homme né avant 1900. La persistance des États-nations en 2000 impliquerait la mort de l’Europe comme entité. L’échec défini
266 commun des Six par suite du refus opposé par les États-nations à toute forme d’union efficace et au moins concurrentielle avec les S
267 tion civique de l’Europe paraît inévitable si nos États-nations persistent à refuser toute forme d’union fédérale et de distribution
268 si à s’unir, c’est-à-dire à dépasser le stade des États-nations centralisés de modèle jacobin-napoléonien, elle offre une double poss
269 les ; ou en d’autres termes : la substitution aux États-nations délimités par les arbitraires frontières politiques actuelles de rése
270 au-dessus, souffrent des mêmes défauts. Quant aux États-nations , à la fois trop grands et trop petits, leur procès n’est plus à faire
75 1972, Articles divers (1970-1973). Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles (mars 1972)
271 esse d’enseigner que les seules réalités sont les États-nations , car ceux-ci par principe s’opposent à toute espèce d’union sérieuse,
76 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
272 aire le moins possible en restant sur le plan des États-nations . C’est ce que j’attaque maintenant à boulets rouges. Comment voulez-v
273 micale. C’est exactement ce qui se passe avec les États-nations . Ils veulent garder leur souveraineté et leur indépendance comme le d
274 Italie. Cet ensemble ne correspond à aucun de nos États-nations actuels. D’autre part, je suis protestant. Voilà un autre ensemble au
275 re, qui est la raison fondamentale, génétique des États-nations . Malheureusement, beaucoup de gens conçoivent avec peine que c’est de
276 t qu’ils sont des représentants des partis ou des États-nations , ils ne sont pas des hommes politiques, ils sont des partisans ou des
277 est pas possible avec le système de découpage des États-nations , complètement arbitraire, fait au hasard des traités et des campagnes
77 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Passer de la croissance à l’équilibre »
278 où il participait de la finalité guerrière de nos États-nations de modèle napoléonien… Quoi qu’il en soit d’ailleurs de ces critiques
78 1972, Les Dirigeants et les finalités de la société occidentale (1972). « Gagner le monde ou sauver son âme »
279 cologie illustre aux yeux de tous le fait que nos États-nations ne correspondent plus aux réalités de la société moderne, étant à la
280 ’union de nos peuples en deçà et au-delà de leurs États-nations . Quant aux chances de réaliser ce beau programme d’écologie fédéralis
79 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
281 te, dix. L’école nous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois économ
282 formation, récente nous venons de le voir, de nos États-nations . Le mot nation, natio en latin, désignait au Moyen Âge, dans une vill
283 même État. D’ailleurs, il n’est pas vrai que nos États-nations modernes correspondent à l’aire de diffusion d’une langue. Prenez la
80 1972, Penser avec les mains (1972). Préface 1972
284 dustries mais bien des cadres de la vie civique : États-nations centralisés, vivant de la guerre et de la répression, ou foyers de ra
285 fédéralisme européen à base de régions (et non d’ États-nations ) qui propose le modèle d’une société nouvelle : elle aurait pour fina
286 es personnes et des groupes, non la puissance des États-nations . Hors de cela, « la Révolution » n’est que verbiage de sectaires, de
287 r retour qu’on prétend redouter… IVAu-delà des États-nations En cette fin du xxe siècle, il n’y a de révolution concevable et
288 révolution concevable et possible qu’au-delà des États-nations , malgré eux et contre eux s’il le faut. Ils empêchent tout et ne crée
81 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
289 les « régions frontalières » qui séparent nos 26 États-nations , des effets paralysants du stato-nationalisme, qui selon les cas inte
290 ntières d’un même État. Il n’est pas vrai que nos États-nations correspondent à l’aire de diffusion d’une langue. Dans les frontières
82 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
291 où l’impossibilité de construire l’union sur les États-nations devient flagrante, où les solutions purement économiques s’avèrent in
83 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). « L’écrivain engagé, tel que je l’imagine et l’appelle »
292 nes et des groupes, non la puissance horrible des États-nations . Et ce que nous attendons du meilleur écrivain, c’est qu’il fasse con
84 1973, Tapuscrits divers (1980-1985). De la « culture nationale » (mars 1973)
293 alles, de la Catalogne, de l’Alsace, etc. Or, les États-nations français, espagnol et anglais, qui insistent tant pour qu’on respecte
294 ans les faits, que scolaire dans les esprits. Les États-nations en tant que tels n’ont rien apporté de valable à la culture qui a fai
295 rt de notre histoire, elles ne doivent rien à nos États-nations modernes. La « personnalité » de nos États-nations, qu’elle soit hexa
296 tats-nations modernes. La « personnalité » de nos États-nations , qu’elle soit hexagonale ou insulaire, en forme de botte ou de peau d
85 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
297 alte 11. L’École nous a raconté que chacun de nos États-nations correspond à une langue, à une ethnie, à un ensemble à la fois économ
298 l’avons cru ! Nous croyons donc que chacun de nos États-nations a sa langue et que ses frontières coïncident avec elle. Nous croyons
299 ra jamais les fédérer, parce que leurs vingt-huit États-nations ne sauraient céder sans trahir un pouce de leur sacro-sainte souverai
300 par « nations », comme on le fait couramment, les États-nations modernes de l’Europe. La culture européenne n’est pas la somme de vin
301 ent ». La vérité que nous cachent les façades des États-nations , c’est que l’Europe est d’abord une culture, et que cette culture s’e
302 ent le principe. Je ne crois pas à une Europe des États-nations souverains, parce qu’on ne peut pas fonder l’union sur l’obstacle par
303 rait Napoléon, Hitler, ou n’importe lequel de nos États-nations s’il pouvait aller jusqu’au bout de ses ambitions monopolistes. La pl
86 1973, Articles divers (1970-1973). Sur la taille des régions (octobre 1973)
304 -on jamais exigé une « taille européenne » de nos États-nations  ? Du Luxembourg et de la France, lequel des deux États a-t-il la tail
87 1973, Articles divers (1970-1973). Face à la crise de notre continent, l’utopie de Denis de Rougemont : l’Europe des régions (1er-2 décembre 1973)
305 Sur le plan politique, c’est plutôt le recul. Les États-nations ne veulent pas abandonner une parcelle de leur souveraineté. La caren
306 politique énergétique européenne démontre que les États-nations sont incapables de résoudre un tel problème, comme ils sont impuissan
307 les problèmes fondamentaux de sa vie. Ce que les États-nations ne font pas. La participation, l’autogestion civique exige de petites
308 ultinationales ? Vous dénoncez l’existence des États-nations comme une entrave à l’engagement des citoyens dans leurs communautés
309 onomique coïncide avec les frontières d’un de nos États-nations , frontières qui ont été fixées au hasard des guerres et des traités s
88 1974, Articles divers (1974-1977). La personne comme fondement des valeurs européennes (19 septembre 1974)
310 rresponsables, et que les dimensions mêmes de nos États-nations et de nos villes les font échapper à nos prises, et rendent vaine not
89 1974, Articles divers (1974-1977). Philosophie du prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco (1974)
311 ritoriales ni à la puissance politique des grands États-nations modernes. En revanche la langue, qui est l’âme de toute culture, ne c
312 le Québec. Les frontières des quelque vingt-huit États-nations qui divisent l’Europe ont en moyenne, quant à leur tracé actuel, un p
90 1974, Articles divers (1974-1977). Recherche pour un modèle de société européenne (février 1974)
313 ns l’État totalitaire l’achèvement logique de nos États-nations , lesquels se sont constitués depuis cent-cinquante ans aux dépens des
314 dangereusement simple. Les responsables sont les États-nations , nés et multipliés sur toute la terre, au xxe siècle. Ce sont eux se
315 en avons persuadé la terre entière ; environ 150 États-nations , dont les deux tiers sont nés au xxe siècle. Ils se touchent tous :
91 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
316 comme disait Churchill à Zurich, sur la base des États-nations souverains — et qu’ensuite on irait plus loin. Or nous n’avons pas pr
317 par excellence à toute union. Faire l’Europe des États-nations , l’Europe des patries ou l’Europe des États, c’est ce que l’on nomme
318 açant chaque terme par sa définition. L’union des États-nations , ce serait une amicale des misanthropes. Cela peut s’écrire, non se f
319 ou « découpées » aux dépens d’un ou de plusieurs États-nations . Justement pas ! C’est repérer une série de problèmes et de réalités
92 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
320 e les structures et le mode de fonctionnement des États-nations existants. Or, on s’accorde de plus en plus à penser que, sans change
321 nt dans un laps de temps prévisible au régime des États-nations . Citons ici les passages les plus caractéristiques du chapitre III (p
322 rd’hui nous tenons pour acquise la légitimité des États-nations existant en Europe occidentale… Certains d’entre eux remontent à plus
323 remontent à plusieurs siècles. L’existence de ces États-nations nous paraît tellement normale qu’il nous arrive d’oublier que leurs f
324 ssir. Les raisons essentielles de l’existence des États-nations européens sont en train de disparaître ; il se peut qu’elles soient h
325 lors être remplacées. […] une Europe constituée d’ États-nations éclatés pourrait former une communauté politique plus effective que l
326 ffective que le système actuel. Traduisons : les États-nations éclatés ne sont autre que les régions. L’avenir serait donc à l’Europ
93 1974, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La révolte des régions : l’État-nation contre l’Europe (mars 1974)
327 ies, des nations ou des États, bref, l’Europe des États-nations , on ne la fera jamais : c’est un cercle carré. La réunion de Washingt
328 mes yeux parfaitement superflue. Cette Europe des États-nations , je l’ai baptisée depuis longtemps l’amicale des misanthropes. Cela p
329 nne. Une Europe fédérale, au-dessus du niveau des États-nations , suppose, appelle et implique des régions au-dessous de ce niveau. Tr
330 pour animer la vie civique de leurs régions, les États-nations sont condamnés par toute l’évolution du monde moderne. Le général de
331 subordonnées : fonction militaire dans le cas des États-nations , linguistique dans le cas des ethnies, économique dans le cas des « r
332 r. Si l’Europe devait consister en une centaine d’ États-nations en réduction, je serais contre, intégralement. Les régions ne seront
333 ntégralement. Les régions ne seront pas de petits États-nations , ajoutant à l’absurdité de frontières communes imposées à des réalité
94 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). II. Strasbourg : la deuxième table ronde du Conseil de l’Europe (« Promesses du xxe siècle »)
334 rresponsables, et que les dimensions mêmes de nos États-nations et de nos villes les font échapper à nos prises, et rendent vaine not
95 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). III. Venise : colloque sur le fédéralisme, modèle de l’Europe
335 talières autant qu’intérieures, « substituées aux États-nations comme unités sociales de base, au sein desquelles le citoyen puisse s
96 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). IV. Berlin : le second Rapport au club de Rome
336 nt simple, elle aussi : les responsables sont les États-nations dont les premiers sont apparus au début de cette même période, qui se
337 xception des trois Super-Puissances, aucun de nos États-nations n’a les dimensions nécessaires (économiques et militaires) pour jouer
338 terre ne dépendent pas de l’homme, tandis que les États-nations sont nés de nos œuvres… Par ailleurs je reçois l’adhésion chaleureuse
97 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
339  remontent ». On ne fera jamais l’Europe avec les États-nations . Donc, on la fera avec les régions. Comment voyez-vous la montée de l
340 sure que les frontières se dévalorisent entre nos États-nations , les régions resurgissent. Il y a en effet deux types de régions : le
341 tout prix. Je pense que faire en Europe 300 mini États-nations , au lieu de 25 États-nations serait aggraver le mal « stato-national 
342 e en Europe 300 mini États-nations, au lieu de 25 États-nations serait aggraver le mal « stato-national » d’une manière absolument in
343 elle je voudrais insister : les frontières de nos États-nations sont indéfendables aujourd’hui. Bidault les a appelées « des cicatric
344 e association des différents États ? L’Europe des États-nations , c’est un cercle carré, c’est une impossibilité, c’est ce que j’ai ap
345 e amicale. Or depuis 25 ans, les ministres de nos États-nations prétendent vouloir faire l’Europe. Dans ces conditions nous sommes de
346 ait l’Europe et il faut abandonner la formule des États-nations à souveraineté illimitée et se tourner vers les régions. Ou bien il f
347 e ne pense pas du tout qu’il faille renverser les États-nations , ni qu’on puisse faire l’Europe d’une manière violente ou révolutionn
348 une Europe des réalités. À mon sens l’Europe des États-nations est une Europe des mythes, puisqu’elle repose sur le mythe de la souv
349 e doit être ? Ce qu’il y a de plus grave dans les États-nations actuels, c’est surtout qu’ils laissent le citoyen dans un vide civiqu
350 ncipal motif de faire des régions. Je dis que les États-nations sont trop petits à l’échelle internationale, mais trop grands pour an
351 internationale » qui semble remettre en cause les États-nations , celle des sociétés multinationales. En effet, si l’État-nation n’éta
352 grand qu’il y a des sociétés multinationales. Les États-nations ont n’importe quelles dimensions, au hasard des traités et des guerre
353 continental qui serait bien supérieur à celui des États-nations , et l’autre serait le pouvoir des régions parce que les régions serai
98 1975, Articles divers (1974-1977). Au-delà de la société industrielle (1975)
354 n, n’est-il pas urgent et vital de substituer aux États-nations souverains des pléiades de régions ou de très petits États « incapabl
99 1975, Articles divers (1974-1977). Le Morgarten du xxe siècle (1975)
355 de la centralisation et de la création des grands États-nations . (J’appelle État-nation la mainmise d’un appareil étatique sur l’ense
356 traversé à peu près indemne la période des grands États-nations . Les Suisses d’aujourd’hui ne le comprennent malheureusement pas tous
357 Elle deviendrait semblable à n’importe lequel des États-nations actuels, dont l’idéal est le nivellement universel, parce qu’il est p
100 1975, Deux initiatives du CEC : Documents sur l’origine du CERN et de la Fondation européenne de la culture. I. Préhistoire du CERN
358 de principe, mais en fait non, que réitèrent les États-nations lorsqu’il s’agit de construire des instruments communs de science, d’