1 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
1 ans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des écoles qui représentent la peinture française, des débuts du xixe siècle à
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
2 ui la guerre a fait perdre le goût des théories d’ écoles et de quelques autres plaisirs pour civils : mettez-le aux prises ave
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
3 iste qui dépasse de beaucoup les limites de cette école , et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustrer de pédants ex
4 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
4 « pour rien » ne songeait pas qu’il allait faire école . Le fait est que ce geste symbolique a déclenché tout un mouvement li
5 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
5 resse d’École Au printemps pur comme une joue, École errait, École suivait une femme dans les rues tant soit peu métaphysi
6 Au printemps pur comme une joue, École errait, École suivait une femme dans les rues tant soit peu métaphysiques d’une cap
7 ous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse. École savait le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un
6 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
8 indre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école du gris-noir neurasthénique. Il peignait des natures mortes qui décid
9 ’expression. Décidément ces trois frères sont une école . Délaissant un moment ce trésor du meilleur réalisme, que nous sauron
10 ents peut-être insuffisants pour caractériser une école , mais qui révèlent tout de même une orientation générale vers une sor
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
11 end à remplacer, grâce à la mentalité scolaire et primaire en particulier, toute connaissance véritable du monde.) Littérature :
8 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
12 rda. Le premier montre que la science apprise à l’ école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
13 e main du père qui fait de longs pas réguliers… L’ École , dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse2.
14 c une sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’ école , parce que c’est la loi. La première classe fut agréable : j’alignais
15 ntrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’ école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans ces
16 us préparait —, c’était un système d’abstractions primaires , c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïq
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
17 Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’ école . Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à
18 sprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire constitue l’apport des instituteurs, ou bien préexiste-t-il dans les
19 bien préexiste-t-il dans les principes mêmes de l’ École , et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz a
20 ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’ école telle qu’on la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des co
21 éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’ école publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments
11 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
22 sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’ école elle est de règle. Car la qualité et la quantité des réponses « fourn
23  », lit-on jusque sous la plume de divers maîtres primaires et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’inst
24 ension universelle et un caractère obligatoire. L’ école exige donc que les meilleurs ralentissent et que les plus faibles se
25 qu’aux médiocres, dont elle assure le triomphe. L’ école s’attaque impitoyablement aux natures d’exception, et les réduit avec
26 réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’ école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
27 ’est pas modèle, il est absurde. Mais où sont à l’ école les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va su
28 sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’ école . Mais, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres q
29 t point par l’excès de cette vertu. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et p
30 ord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction
31 aposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’ école , vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que ce soit à aucun état soc
32 connaissances indispensables qu’on lui donne à l’ école . (Cet argent de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que le bon élèv
33 e au milieu des conditions anormales créées par l’ école publique. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contra
34 es créées par l’école publique. Mais l’idéal de l’ école est autre ; il est même tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il s
35 eux. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’ école veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à dév
36 rrands citoyens ayant accompli de « fortes études primaires et secondaires » (témoignage suffisant de leurs aptitudes à la compro
37 s principes dérivent nécessairement du fait que l’ école est publique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ?
38 l’imbécillité et au vice. » Emmanuel Duvillard, L’ École de demain, Genève, Kündig, 1918, p. 12. 5. Il est peut-être avantage
12 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
39 ndante littérature publiée sur le « problème de l’ école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’ef
40 r le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des p
41 sme inhérent à toute science. On a constaté que l’ école actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie i
42 s à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle de l’ école pratique. Plus tard on fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter
43 tion du pratique prévaut, il est à craindre que l’ école nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre aux
44 pédagogique. De même, sous le louable prétexte d’ école active, on prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesti
45 qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’ école nouvelle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de
46 tromperie subtile et plus grave que la brutalité primaire , parce qu’elle n’excite pas de réaction vive de la part des écoliers.
47 ble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’ école nouvelle sont honnêtement scientifiques, et désintéressés. Mais l’enf
48 -être l’humanité… Je songe à un enseignement sans école . Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseigne
49 ns qui appliquent avec ferveur les principes de l’ école libre, qui se moquent des programmes, et dont les classes joyeuses so
50 échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles . Je le crains, dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de m
51 r de malentendus (si tant est qu’il progresse). L’ école nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivo
52 gresse). L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
13 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
53 urs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’ École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un
54 ne explication vraisemblable de cette incurie : l’ école , sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et s
55 colaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’ école rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout
56 révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’ École . Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quand vous l
57 idéologies politiques, et peu m’importerait que l’ École soit une machine à fabriquer de la démocratie — si je ne sentais mena
14 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
58 e (Ici, le procureur prit un ton plus grave.) L’ école s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là, nous venons de le
59 rop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’ École prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle y est obligée dans
60 comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’ École radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger
61 es de la famille sont falsifiées. Non seulement l’ École ne constitue pas le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une civ
62 révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’ école empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait
63 rne à un vaste établissement de travaux forcés. L’ école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen b
64 ne qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’ École , après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et
15 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
65 progrès, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’ École se contente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas. C’est plutôt un
66 conserver des siècles encore… Or si je dis que l’ École est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Dé
67 ns les principes démocratiques, et dans ceux de l’ École , mais encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre am
16 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
68 al. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’ École empêche même de concevoir Elle cultive ce qu’il y a d’anti-irrationne
69 t une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles , raser les collèges, renvoyer les instituteurs aux pommes de terre ?
70 es de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’ école a pourtant faim d’instruction15, et se croirait lésé dans un de ses d
71 empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’ école est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le te
72 de l’organisation existante peut-on imaginer ? L’ école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donne
73 ses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’ école appliquait en les transposant des méthodes de concentration analogues
74 ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’ école . Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois p
75 seil de paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’ École pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibi
76 s pédagogiques encore très actuels, du fait que l’ école n’a pas bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’enfant, s’il
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
77 rda. Le premier montre que la science apprise à l’ école appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui
18 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
78 e main du père qui fait de longs pas réguliers… L’ École , dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse. 3
79 ec ma sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’ école , parce que c’est la loi. La première classe fut agréable : j’alignais
80 ntrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’ école me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans ces
81 ous préparait — c’était un système d’abstractions primaires , c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïq
19 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
82 Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’ école . Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à
83 sprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement primaire constitue l’apport des instituteurs, ou bien préexiste-t-il dans les
84 bien préexiste-t-il dans les principes mêmes de l’ École , et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz a
85 ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’ école telle qu’on la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des « 
86 éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’ école publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
87 sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’ école elle est de règle. Car la qualité et la quantité des réponses « fourn
88  », lit-on jusque sous la plume de divers maîtres primaires et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’inst
89 ension universelle et un caractère obligatoire. L’ école exige donc que les meilleurs ralentissent et que les plus faibles se
90 qu’aux médiocres, dont elle assure le triomphe. L’ école s’attaque impitoyablement aux natures d’exception, et les réduit avec
91 réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’ école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
92 ’est pas modèle, il est absurde. Mais où sont à l’ école les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va su
93 sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’ école . Mais, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres qu
94 t point par l’excès de cette vertu. La discipline primaire forme des gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et p
95 ord sur ce point : l’école primaire doit être une école de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction
96 aposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’ école , vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que ce soit à aucun état soc
97 connaissances indispensables qu’on lui donne à l’ école . (Cet argent de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que le bon élèv
98 e au milieu des conditions anormales créées par l’ école publique. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contra
99 es créées par l’école publique. Mais l’idéal de l’ école est autre ; il est même tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il s
100 ves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’ école veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à dév
101 grands citoyens ayant accompli de « fortes études primaires et secondaires » (témoignage suffisant de leurs aptitudes à la compro
102 s principes dérivent nécessairement du fait que l’ école est publique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ?
103 s conduit souvent à l’imbécillité et au vice. » L’ école de demain, page 12. 5. Il est peut-être avantageux dans certains cas
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
104 ndante littérature publiée sur le « problème de l’ école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’ef
105 r le « problème de l’école nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des p
106 sme inhérent à toute science. On a constaté que l’ école actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie i
107 ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle l’ école pratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes enfants, et récite
108 tion du pratique prévaut, il est à craindre que l’ école nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre aux
109 pédagogique. De même, sous le louable prétexte d’ école active, on prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesti
110 qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’ école nouvelle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de
111 tromperie subtile et plus grave que la brutalité primaire , parce qu’elle n’excite pas de réaction vive de la part des écoliers.
112 ble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’ école nouvelle sont honnêtement scientifiques, et désintéressés. Mais l’enf
113 -être l’humanité… Je songe à un enseignement sans école . Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseigne
114 ns qui appliquent avec ferveur les principes de l’ école libre, qui se moquent des programmes et dont les classes sont de vrai
115 échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des Écoles . Je le crains, dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de m
116 r de malentendus (si tant est qu’il progresse.) L’ école nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivo
117 gresse.) L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
118 urs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’ École de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un
119 ne explication vraisemblable de cette incurie : l’ école , sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et s
120 colaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’ école rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout
121 révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’ École . Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quand vous l
122 idéologies politiques, et peu m’importerait que l’ École soit une machine à fabriquer de la démocratie — si je ne sentais mena
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
123 (Ici, le procureur prit un ton plus grave).   L’ école s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là, nous venons de le
124 rop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’ École prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle y est obligée dans
125 comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’ École radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger
126 es de la famille sont falsifiées. Non seulement l’ École ne constitue pas le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une civ
127 révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’ école empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait
128 rne à un vaste établissement de travaux forcés. L’ école donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen b
129 ne qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’ École , après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
130 progrès, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’ École se contente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas. C’est plutôt un
131 conserver des siècles encore… Or si je dis que l’ École est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Dé
132 ns les principes démocratiques, et dans ceux de l’ École , mais encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre am
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
133 al. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’ École empêche même de concevoir. Elle cultive ce qu’il y a d’anti-irrationn
134 t une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les écoles , raser les collèges, renvoyer les instituteurs aux pommes de terre ?
135 es de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’ école a pourtant faim d’instruction 15, et se croirait lésé dans un de ses
136 empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’ école est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le te
137 de l’organisation existante peut-on imaginer ? L’ école devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donne
138 ses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’ école appliquait en les transposant des méthodes de concentration analogues
139 ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’ école . Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois p
140 seil de paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’ École pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibi
141 s pédagogiques encore très actuels, du fait que l’ école n’a pas bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’enfant s’il e
26 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
142 crie le lecteur, et comme il est, lui, de l’autre école , il referme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’ais
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
143 l’Amérique, le célèbre philosophe fondateur de l’ École de la Sagesse de Darmstadt vient de donner au Trocadéro trois confére
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
144 ude pratique de désordre mental dans une classe d’ école , tant il était calme et loin d’être troublé. En regardant les choses
29 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
145 pe d’humilité. Également : Jean de Saussure : À l’ École de Calvin, passim. 36. Cf. dans le dernier numéro de cette revue l’a
30 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Ce chien, ton serviteur, par Rudyard Kipling (juillet 1932)
146 de dépoétisation de leur monde confié aux manuels primaires , rate. Lire à petites doses. Vers la fin, qui est émouvante, décider
31 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
147 crie le lecteur, et comme il est, lui, de l’autre école , il referme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’ais
32 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — I
148 pour Neuchâtel, le « Vallon » pour le « Bas », l’ école pour les vacances. C’était fuir et trahir en son cœur le cirque proch
33 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
149 nd dans le cortège des jeunes filles sortant de l’ école des Terreaux. Nous, les garçons, tenons notre « colloque » sur la pla
34 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
150 t à d’autres endroits. (Exercice pour enfants des écoles du canton : corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles,
35 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
151 n, comme aussi la position prise par Barth et son école (p. 14). L’adhésion à une pensée nouvelle est-elle suffisamment expli
36 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
152 lui-même le poète lyrique — rattaché encore à une école provençale qui est, à l’origine, de propulsion musicale, donc romane-
37 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Poésie dialectique (juillet 1933)
153 admirable commentateur de Du Bartas, et toute une école de poètes calvinistes imbus des théories cosmologiques de Paracelse ;
154 le plus grand des « poètes métaphysiciens » de l’ école anglaise. Une première traduction de cet hymne, dont nous nous sommes
38 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
155 s ce déchaînement d’orgueil humain, de scientisme primaire , dans cette frénésie de bonne humeur, il y a une question. Non pas un
39 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
156 le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’ école comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
40 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
157 erait-il si un beau jour le public se mettait à l’ école des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’absurdité d’une pensée
158 le rend possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’ école allemande des phénoménologues, illustrée par Husserl et Martin Heideg
41 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
159 cette légende de la vie quotidienne. Il y eut une école littéraire, à la fin du siècle dernier, pour soutenir que la réalité
42 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
160 font que copier les vices des meilleurs. Les plus primaires sont les moins spontanés. Partout, les artifices formels obscurcissen
43 1934, Politique de la personne. Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
161 telligentsia citadine s’est mise tout entière à l’ école de Montaigne : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t
44 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
162 niformément scientifique qui abuse facilement les primaires , et qui d’autre part rend toute critique malaisée. On ne sait jamais
45 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
163 n perdu la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’ école des moralistes sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces mo
164 nombre de malentendus. En définitive et selon les écoles marxistes, il est très difficile de savoir si oui ou non le communism
46 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
165 que celles-là. La politique devient terriblement primaire dès qu’elle se fait par la radio. Et comment concevoir l’avènement d’
47 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
166 le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’ école comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
48 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
167 . Le « réalisme » ainsi conçu et certaine naïveté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en commun ? Vous voulez seulement « 
49 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
168 — prise de conscience. C’est là, dit-on, l’aspect primaire de toute doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution
50 1934, Esprit, articles (1932–1962). Sur une nouvelle de Jean Giono (novembre 1934)
169 mot les pauvres hommes préalablement abêtis par l’ école , par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vra
51 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
170 d L’œuvre de M. Maurice Goguel, directeur à l’ École des hautes études, est déjà fort importante et fait de son auteur le
171 s. Minimiser ! telle pourrait être la devise de l’ école illustrée par M. Goguel. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai. M
52 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
172 très diversement définis par les philosophes de l’ école  : présence, événement, concret, acte, personne. À tel point que la vr
53 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 2. Ridicule et impuissance du clerc qui s’engage
173 telligentsia citadine s’est mise tout entière à l’ école de Montaigne : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t
54 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
174 niformément scientifique qui abuse facilement les primaires , et qui, d’autre part, rend toute critique malaisée. On ne sait jamai
55 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
175 n perdu la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’ école des moralistes sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces mo
176 nombre de malentendus. En définitive et selon les écoles marxistes, il est très difficile de savoir si oui ou non le communism
56 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
177 que celles-là. La politique devient terriblement primaire dès qu’elle se fait par la radio. Et comment concevoir l’avènement d’
57 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XII. Communauté révolutionnaire
178 le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’ école comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
58 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
179 . Le « réalisme » ainsi conçu et certaine naïveté primaire n’auraient-ils pas quelque chose en commun ? Vous voulez seulement « 
59 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
180 — prise de conscience. C’est là, dit-on, l’aspect primaire de toute doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution
60 1934, Politique de la personne (1946). Appendices — 4. Qu’est-ce que la politique ?
181 iques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vie
61 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
182 r enseigner ou leur impose de savoir (université, écoles normales, académies, éducation nationale, encyclopédies officielles,
62 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
183 Mais c’est bien là la malhonnêteté du positivisme primaire qui régna sur le siècle dernier, et dont l’œuvre de Nietzsche a subi
63 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
184 de soi-même. Il faut une force qui le braque, une école sévère et un maître. Car celui seul qui peut le plus, peut aussi nous
64 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
185 de la Réforme ne sont pas à nos yeux des chefs d’ école  ; ni des docteurs dont la pensée fait loi, une fois sanctionnée par l
186 et les anabaptistes, contre les occultistes de l’ école d’Agrippa, contre les Rabelais et Des Périers qui abandonnent la caus
65 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Paracelse, par Frédéric Gundolf (septembre 1935)
187 ace, mais les lettrés et les médecins de la jeune école seront comblés. Gundolf décrit l’œuvre de Paracelse comme un drame de
66 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). « Le plus beau pays du monde » (octobre 1935)
188 tour infligent un blâme à l’inspecteur ; car si l’ École se met à « décourager l’orgueil patriotique », où allons-nous ? Quelq
67 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
189 aindre Montherlant. « Pourquoi n’y a-t-il pas une École de bonheur ? au lieu des écoles de latin et de droit : qu’on y appren
190 n’y a-t-il pas une École de bonheur ? au lieu des écoles de latin et de droit : qu’on y apprenne le régime de son âme. » Cela
68 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
191 de l’art est un phénomène d’incarnation (ce que l’ école ne comprend pas). » Toute l’esthétique de Ramuz me paraît centrée sur
192 oque, non point sur les modèles rhétoriques que l’ école nous a mis dans la tête. Presque toutes les singularités de son style
193 ien connaître hors de la forme ? La psychologie d’ école , qui domina et qui domine encore tous les romans à la Bourget, consis
194 ques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’ école , aux journaux, au langage noble, aux objets de vitrine, à la poésie p
195 ne sont pas « sublimes » comme on chante dans les écoles suisses. Et il est faux de « chanter » la montagne : les montagnards
196 il faut être aussi un primitif ». C’est ce que l’ école ne peut pas admettre. 49. Pour autant, bien entendu, qu’il implique
69 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
197 iques, les partis deviennent des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vie
70 1936, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le Problème du bien (12 septembre 1936)
198 t la somme de la problématique particulière à une école — est-ce trop dire — qui va de Schleiermacher à Harnack, en passant p
199 ecours à une piété plus libre. On sait que pour l’ école de Barth, tout au contraire, le rôle de la théologie sera purement et
71 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
200 le de ce changement de méthode : pour la nouvelle école soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
72 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
201 ord qu’elle n’est plus là. Nous ne sommes pas une école littéraire. Nous ne pensons pas que le temps soit venu d’inventer des
202 n, non d’une émeute dans les lettres. Pour qu’une école se crée, il faut qu’une base commune existe, qui n’existe plus aujour
73 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
203 ’on leur transmet, soit par la presse, soit par l’ école , ou plus rarement, par le livre. En d’autres termes, la culture ne « 
74 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
204 son contre superstition : le schéma est peut-être primaire , il n’en traduit pas moins dans ses grandes lignes l’histoire d’une l
75 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VI. L’Arche de l’Alliance
205 res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son école à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
76 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
206 ’apogée du xiiie siècle, sont combattues par des écoles puissantes et sont bien loin d’avoir conquis la majorité du clergé. J
207 n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique primaire reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines
77 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
208 ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’ écoles philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
78 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
209 le de ce changement de méthode : pour la nouvelle école soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
79 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
210 ée, objective, sérieuse, c’est ce que nos grandes écoles proposent comme idéal à leurs élèves, dans un ordre de choses, on le
211 é et automatique, à tout propos, de conventions d’ écoles , de doutes minutieux, de modestie pédante, dont le vrai but, même inc
212 ’est l’encadrer de références à des lois ou à des écoles , c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « a
213 chose du monde qui s’incarne le moins ; les plus primaires savent cela. Dogme nouveau ? Prudence élémentaire, simplement, au siè
214 connivence paradoxale entre les distingués et les primaires ). L’élite bourgeoise ou prolétarisée est à la fois déterministe et li
215 t) si l’on sait utiliser la méthode définie par l’ école historique de la fin du xixe siècle. Par contre l’Art poétique de Cl
80 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
216 n style « populaire », car le peuple qui sort des écoles n’est plus le peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de journ
217 te. Beaucoup de lettrés, peut-être aussi quelques primaires , se figurent qu’un tel problème ressortit aux règles de l’art. Nous l
81 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
218 ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’ écoles philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
82 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
219 tes contradictoires qu’on leur fait apprendre à l’ école . 58. J’ai indiqué dans Penser avec les mains, p. 108, d’autres infl
83 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — II. D’une culture qui parle dans le vide
220 ’on leur transmet, soit par la presse, soit par l’ école , ou plus rarement, par le livre. En d’autres termes, la culture ne « 
84 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — III. Fatalités du rationalisme bourgeois
221 son contre superstition : le schéma est peut-être primaire , il n’en traduit pas moins dans ses grandes lignes l’histoire d’une l
85 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VI. L’Arche de l’Alliance
222 res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son école à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
86 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
223 ’apogée du xiiie siècle, sont combattues par des écoles puissantes et sont bien loin d’avoir conquis la majorité du clergé. J
224 n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique primaire reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines
87 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
225 ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’ écoles philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
88 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — X. La mesure soviétique
226 le de ce changement de méthode : pour la nouvelle école soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
89 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
227 ée, objective, sérieuse, c’est ce que nos grandes écoles proposent comme idéal à leurs élèves, dans un ordre de choses, on le
228 é et automatique, à tout propos, de conventions d’ écoles , de doutes minutieux, de modestie pédante, dont le vrai but, même inc
229 ’est l’encadrer de références à des lois ou à des écoles , c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « a
230 chose du monde qui s’incarne le moins ; les plus primaires savent cela. Dogme nouveau ? Prudence élémentaire, simplement, au siè
231 connivence paradoxale entre les distingués et les primaires ). L’élite bourgeoise ou prolétarisée est à la fois déterministe et li
232 t) si l’on sait utiliser la méthode définie par l’ école historique de la fin du xixe siècle. Par contre l’Art poétique de Cl
90 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
233 rcément « populaire », car le peuple qui sort des écoles n’est plus le peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de journ
234 te. Beaucoup de lettrés, peut-être aussi quelques primaires , se figurent qu’un tel problème ressortit aux règles de l’art. Nous l
91 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
235 t en Angleterre et en Allemagne, théologiens de l’ école hégélienne, ou adversaires du christianisme, tous, dans un commun acc
236 t pas un programme ; ni, comme le disent certains primaires marxistes, une « idéologie » ; ni une tactique, cela va de soi. Parlo
92 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
237 évangéliques de nos jours ? Dès les bancs de « l’ école du dimanche », tout jeune protestant est nourri aux sources mêmes du
238 res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son école à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
93 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
239 fournir la presse. Elle pourrait être une sorte d’ école permanente des lecteurs de journaux ; 3° une partie documentaire sur
94 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
240 uffise de citer Freud et Jung et, d’autre part, l’ école surréaliste. Une vague de rêves s’est étendue sur les années de l’apr
241 onscient notamment. Tout ce que les plus récentes écoles ont passionnément discuté, se trouve déjà posé et défini, avec une am
95 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
242 la famille, mais aussi aux hasards de l’éducation primaire , bienfaisante en principe il est vrai, mais tristement abstraite, étr
243 ce genre. Voire. Le peuple ne lisait pas, avant l’ école de Guizot. Le « public », c’était la noblesse, et les bourgeois imita
244 mesure commune : ni l’Église, ni la Culture, ni l’ École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’autorité sur l’esprit de la l
96 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
245 de réactionnaire et d’attardé, ou de brutalement primaire , pour le planifier à l’échelle de son empire national-socialiste. À n
97 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
246 by organisée par l’instituteur dans la salle de l’ école des garçons. Il me tardait de voir une fois les habitants du village
247 urs de l’entrée et de la sortie des usines ou des écoles . La simple intention d’utiliser ce moyen de transport vous met en con
248 er contre les parents, contre la concurrence de l’ école libre qui nous a pris les deux tiers de nos élèves. On aurait besoin
249 ent-ils à parler peuple à un peuple habitué dès l’ école à ne plus se reconnaître dans l’écrit ? 17 avril 1934 La poule
98 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
250 la famille, mais aussi aux hasards de l’éducation primaire , bienfaisante en principe il est vrai, mais tristement abstraite, étr
251 en marche). Si les premiers triomphent (grâce à l’ École et à l’appât des Assurances), la France est perdue. Elle sera colonis
252 ce genre. Voire. Le peuple ne lisait pas, avant l’ école de Guizot. Le « public », c’était la noblesse, et les bourgeois imita
253 mesure commune : ni l’Église, ni la Culture, ni l’ École qui prétend les remplacer, n’ont plus d’autorité sur l’esprit de la l
254 mot les pauvres hommes préalablement abêtis par l’ école , par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vra
99 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
255 iques, les encyclopédistes, l’Empire ; toutes les écoles du xixe  ; l’avant-guerre et le modernisme, encore plus périmé, de l’
100 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
256 by organisée par l’instituteur dans la salle de l’ école des garçons. Il me tardait de voir une fois les habitants du village
257 urs de l’entrée et de la sortie des usines ou des écoles . La simple intention d’utiliser ce moyen de transport vous met en con
258 er contre les parents, contre la concurrence de l’ école libre qui nous a pris les deux tiers de nos élèves. On aurait besoin