1
ans la salle du Lyceum, M. Conrad Meili parla des
écoles
qui représentent la peinture française, des débuts du xixe siècle à
2
ui la guerre a fait perdre le goût des théories d’
écoles
et de quelques autres plaisirs pour civils : mettez-le aux prises ave
3
iste qui dépasse de beaucoup les limites de cette
école
, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustrer de pédants ex
4
« pour rien » ne songeait pas qu’il allait faire
école
. Le fait est que ce geste symbolique a déclenché tout un mouvement li
5
resse d’École Au printemps pur comme une joue,
École
errait, École suivait une femme dans les rues tant soit peu métaphysi
6
Au printemps pur comme une joue, École errait,
École
suivait une femme dans les rues tant soit peu métaphysiques d’une cap
7
ous les poèmes où détresse rimait avec maîtresse.
École
savait le mythe du voyage, et qu’on ne manque pas le train bleu d’un
8
indre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une
école
du gris-noir neurasthénique. Il peignait des natures mortes qui décid
9
’expression. Décidément ces trois frères sont une
école
. Délaissant un moment ce trésor du meilleur réalisme, que nous sauron
10
ents peut-être insuffisants pour caractériser une
école
, mais qui révèlent tout de même une orientation générale vers une sor
11
end à remplacer, grâce à la mentalité scolaire et
primaire
en particulier, toute connaissance véritable du monde.) Littérature :
12
rda. Le premier montre que la science apprise à l’
école
appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui
13
e main du père qui fait de longs pas réguliers… L’
École
, dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse2.
14
c une sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’
école
, parce que c’est la loi. La première classe fut agréable : j’alignais
15
ntrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’
école
me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans ces
16
us préparait —, c’était un système d’abstractions
primaires
, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïq
17
Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’
école
. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à
18
sprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement
primaire
constitue l’apport des instituteurs, ou bien préexiste-t-il dans les
19
bien préexiste-t-il dans les principes mêmes de l’
École
, et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz a
20
ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’
école
telle qu’on la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des co
21
éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
école
publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments
22
sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’
école
elle est de règle. Car la qualité et la quantité des réponses « fourn
23
», lit-on jusque sous la plume de divers maîtres
primaires
et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’inst
24
ension universelle et un caractère obligatoire. L’
école
exige donc que les meilleurs ralentissent et que les plus faibles se
25
qu’aux médiocres, dont elle assure le triomphe. L’
école
s’attaque impitoyablement aux natures d’exception, et les réduit avec
26
réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’
école
veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
27
’est pas modèle, il est absurde. Mais où sont à l’
école
les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va su
28
sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’
école
. Mais, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres q
29
t point par l’excès de cette vertu. La discipline
primaire
forme des gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et p
30
ord sur ce point : l’école primaire doit être une
école
de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction
31
aposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’
école
, vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que ce soit à aucun état soc
32
connaissances indispensables qu’on lui donne à l’
école
. (Cet argent de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que le bon élèv
33
e au milieu des conditions anormales créées par l’
école
publique. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contra
34
es créées par l’école publique. Mais l’idéal de l’
école
est autre ; il est même tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il s
35
eux. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’
école
veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à dév
36
rrands citoyens ayant accompli de « fortes études
primaires
et secondaires » (témoignage suffisant de leurs aptitudes à la compro
37
s principes dérivent nécessairement du fait que l’
école
est publique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ?
38
l’imbécillité et au vice. » Emmanuel Duvillard, L’
École
de demain, Genève, Kündig, 1918, p. 12. 5. Il est peut-être avantage
39
ndante littérature publiée sur le « problème de l’
école
nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’ef
40
r le « problème de l’école nouvelle ». On appelle
école
nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des p
41
sme inhérent à toute science. On a constaté que l’
école
actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie i
42
s à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle de l’
école
pratique. Plus tard on fait apprendre à ces mêmes enfants, et réciter
43
tion du pratique prévaut, il est à craindre que l’
école
nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre aux
44
pédagogique. De même, sous le louable prétexte d’
école
active, on prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesti
45
qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’
école
nouvelle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de
46
tromperie subtile et plus grave que la brutalité
primaire
, parce qu’elle n’excite pas de réaction vive de la part des écoliers.
47
ble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’
école
nouvelle sont honnêtement scientifiques, et désintéressés. Mais l’enf
48
-être l’humanité… Je songe à un enseignement sans
école
. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseigne
49
ns qui appliquent avec ferveur les principes de l’
école
libre, qui se moquent des programmes, et dont les classes joyeuses so
50
échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des
Écoles
. Je le crains, dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de m
51
r de malentendus (si tant est qu’il progresse). L’
école
nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivo
52
gresse). L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité
primaire
qu’à la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
53
urs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’
École
de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un
54
ne explication vraisemblable de cette incurie : l’
école
, sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et s
55
colaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’
école
rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout
56
révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’
École
. Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quand vous l
57
idéologies politiques, et peu m’importerait que l’
École
soit une machine à fabriquer de la démocratie — si je ne sentais mena
58
e (Ici, le procureur prit un ton plus grave.) L’
école
s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là, nous venons de le
59
rop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’
École
prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle y est obligée dans
60
comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’
École
radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger
61
es de la famille sont falsifiées. Non seulement l’
École
ne constitue pas le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une civ
62
révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’
école
empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait
63
rne à un vaste établissement de travaux forcés. L’
école
donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen b
64
ne qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’
École
, après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et
65
progrès, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’
École
se contente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas. C’est plutôt un
66
conserver des siècles encore… Or si je dis que l’
École
est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Dé
67
ns les principes démocratiques, et dans ceux de l’
École
, mais encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre am
68
al. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’
École
empêche même de concevoir Elle cultive ce qu’il y a d’anti-irrationne
69
t une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les
écoles
, raser les collèges, renvoyer les instituteurs aux pommes de terre ?
70
es de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’
école
a pourtant faim d’instruction15, et se croirait lésé dans un de ses d
71
empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’
école
est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le te
72
de l’organisation existante peut-on imaginer ? L’
école
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donne
73
ses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’
école
appliquait en les transposant des méthodes de concentration analogues
74
ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’
école
. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois p
75
seil de paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’
École
pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibi
76
s pédagogiques encore très actuels, du fait que l’
école
n’a pas bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’enfant, s’il
77
rda. Le premier montre que la science apprise à l’
école
appauvrit l’homme de tout ce que son ignorance respectait, et ne lui
78
e main du père qui fait de longs pas réguliers… L’
École
, dans ce concert de souvenirs, n’est qu’une dissonance douloureuse. 3
79
ec ma sœur aînée. L’année suivante, on me mit à l’
école
, parce que c’est la loi. La première classe fut agréable : j’alignais
80
ntrée, ma colère n’en fut que plus malfaisante. L’
école
me rendit au monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant, sans ces
81
ous préparait — c’était un système d’abstractions
primaires
, c’était le rêve raisonnablement organisé des esprits moyens, prosaïq
82
Et pour cause : ils n’étaient jamais sortis de l’
école
. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à
83
sprit petit-bourgeois qui imprègne l’enseignement
primaire
constitue l’apport des instituteurs, ou bien préexiste-t-il dans les
84
bien préexiste-t-il dans les principes mêmes de l’
École
, et attire-t-il les petits bourgeois comme le portrait de Numa Droz a
85
ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’
école
telle qu’on la voit. Après les personnes, le décor. La laideur des «
86
éducatrice d’un tel milieu, moral et matériel ? L’
école
publique, telle que nous la voyons est semblable à tous ces monuments
87
sport, la tricherie est difficile, tandis qu’à l’
école
elle est de règle. Car la qualité et la quantité des réponses « fourn
88
», lit-on jusque sous la plume de divers maîtres
primaires
et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’inst
89
ension universelle et un caractère obligatoire. L’
école
exige donc que les meilleurs ralentissent et que les plus faibles se
90
qu’aux médiocres, dont elle assure le triomphe. L’
école
s’attaque impitoyablement aux natures d’exception, et les réduit avec
91
réfère au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’
école
veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête
92
’est pas modèle, il est absurde. Mais où sont à l’
école
les modèles de ce qu’on nommait autrefois la belle ouvrage ? On va su
93
sévère. D’où notre conception pénitentiaire de l’
école
. Mais, s’il est des disciplines qui renforcent, il en est d’autres qu
94
t point par l’excès de cette vertu. La discipline
primaire
forme des gobeurs et des inertes, fournit des moutons aux partis et p
95
ord sur ce point : l’école primaire doit être une
école
de Démocratie. Ils insistent sur le fait que les leçons d’instruction
96
aposez trente enfants sur les bancs d’une salle d’
école
, vous n’aurez rien qui ressemble en quoi que ce soit à aucun état soc
97
connaissances indispensables qu’on lui donne à l’
école
. (Cet argent de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que le bon élèv
98
e au milieu des conditions anormales créées par l’
école
publique. Mais l’idéal de l’école est autre ; il est même tout contra
99
es créées par l’école publique. Mais l’idéal de l’
école
est autre ; il est même tout contraire. On ne peut pas exiger qu’il s
100
ves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’
école
veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à dév
101
grands citoyens ayant accompli de « fortes études
primaires
et secondaires » (témoignage suffisant de leurs aptitudes à la compro
102
s principes dérivent nécessairement du fait que l’
école
est publique, obligatoire, et soumise au contrôle de l’État. Alors ?
103
s conduit souvent à l’imbécillité et au vice. » L’
école
de demain, page 12. 5. Il est peut-être avantageux dans certains cas
104
ndante littérature publiée sur le « problème de l’
école
nouvelle ». On appelle école nouvelle tout établissement où l’on s’ef
105
r le « problème de l’école nouvelle ». On appelle
école
nouvelle tout établissement où l’on s’efforce d’enseigner selon des p
106
sme inhérent à toute science. On a constaté que l’
école
actuelle est fondée sur une remarquable ignorance de la psychologie i
107
ans à lacer leurs souliers ; et cela s’appelle l’
école
pratique. Plus tard, on fait apprendre à ces mêmes enfants, et récite
108
tion du pratique prévaut, il est à craindre que l’
école
nouvelle n’apporte bientôt sa méthode rationnelle pour apprendre aux
109
pédagogique. De même, sous le louable prétexte d’
école
active, on prétend faire apprendre la grammaire par le moyen de gesti
110
qu’elles sont comiques précisément. Je ferai à l’
école
nouvelle un reproche d’une autre nature. Elle prétend donner plus de
111
tromperie subtile et plus grave que la brutalité
primaire
, parce qu’elle n’excite pas de réaction vive de la part des écoliers.
112
ble trois enfants… Je reconnais que les buts de l’
école
nouvelle sont honnêtement scientifiques, et désintéressés. Mais l’enf
113
-être l’humanité… Je songe à un enseignement sans
école
. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un enseigne
114
ns qui appliquent avec ferveur les principes de l’
école
libre, qui se moquent des programmes et dont les classes sont de vrai
115
échapper plus longtemps à MM. les Inspecteurs des
Écoles
. Je le crains, dis-je ; car le monde ne progresse qu’à la faveur de m
116
r de malentendus (si tant est qu’il progresse.) L’
école
nouvelle n’échappe à l’absurdité primaire qu’à la faveur d’une équivo
117
gresse.) L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité
primaire
qu’à la faveur d’une équivoque. Cette équivoque frappe tout essai de
118
urs siamoises. Continuons. La démocratie doit à l’
École
de vivre encore. Mais ce n’est de la part de notre Institutrice qu’un
119
ne explication vraisemblable de cette incurie : l’
école
, sous sa forme actuelle, remplit suffisamment son rôle politique et s
120
colaire ; car il ne faudrait pas moins pour que l’
école
rattrape l’époque… Mais les gouvernements savent ce qu’ils font. Tout
121
révolte de ma sensibilité qui me dresse contre l’
École
. Mes arguments ne se mettent en branle qu’après coup. Et quand vous l
122
idéologies politiques, et peu m’importerait que l’
École
soit une machine à fabriquer de la démocratie — si je ne sentais mena
123
(Ici, le procureur prit un ton plus grave). L’
école
s’est vendue à des intérêts politiques. C’était là, nous venons de le
124
rop laid ».) À peine capable de nous instruire, l’
École
prétend ouvertement nous éduquer. D’ailleurs elle y est obligée dans
125
comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’
École
radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger
126
es de la famille sont falsifiées. Non seulement l’
École
ne constitue pas le pôle idéaliste nécessaire à l’équilibre d’une civ
127
révolte qui apparaissent de toutes parts. Mais l’
école
empoisonne les germes d’une renaissance de l’esprit dont elle devrait
128
rne à un vaste établissement de travaux forcés. L’
école
donne à l’enfant ce qu’il faut pour se résigner à l’état de citoyen b
129
ne qu’en tant qu’elle est cultivée par l’État), l’
École
, après avoir entraîné l’âme moderne dans ses collèges, l’y enferme et
130
progrès, elles corrigent, stimulent, vivifient. L’
École
se contente d’être figée. Est-ce un frein ? Même pas. C’est plutôt un
131
conserver des siècles encore… Or si je dis que l’
École
est contre le progrès, c’est que le progrès consiste à dépasser la Dé
132
ns les principes démocratiques, et dans ceux de l’
École
, mais encore dans toute la conduite moderne de la vie. C’est notre am
133
al. Un nouvel état d’esprit : voilà bien ce que l’
École
empêche même de concevoir. Elle cultive ce qu’il y a d’anti-irrationn
134
t une révolution qu’il faut. Alors, supprimer les
écoles
, raser les collèges, renvoyer les instituteurs aux pommes de terre ?
135
es de terre ? Impossible. Le peuple qui déteste l’
école
a pourtant faim d’instruction 15, et se croirait lésé dans un de ses
136
empêcher. Il s’agit de lui faire comprendre que l’
école
est le plus gros obstacle à sa culture. Et c’est cela, préparer le te
137
de l’organisation existante peut-on imaginer ? L’
école
devrait donner à l’enfant ce que son entourage ne peut plus lui donne
138
ses fait des soldats en moins de trois mois. Si l’
école
appliquait en les transposant des méthodes de concentration analogues
139
ces facultés atrophiées que devrait s’employer l’
école
. Nous avons vu qu’elle préfère les étouffer. Cependant, je ne crois p
140
seil de paroisse. Je préciserai donc : je tiens l’
École
pour criminelle. Mais je ne tiens pas tous les instituteurs pour gibi
141
s pédagogiques encore très actuels, du fait que l’
école
n’a pas bougé depuis. 16. On promet des confitures à l’enfant s’il e
142
crie le lecteur, et comme il est, lui, de l’autre
école
, il referme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’ais
143
l’Amérique, le célèbre philosophe fondateur de l’
École
de la Sagesse de Darmstadt vient de donner au Trocadéro trois confére
144
ude pratique de désordre mental dans une classe d’
école
, tant il était calme et loin d’être troublé. En regardant les choses
145
pe d’humilité. Également : Jean de Saussure : À l’
École
de Calvin, passim. 36. Cf. dans le dernier numéro de cette revue l’a
146
de dépoétisation de leur monde confié aux manuels
primaires
, rate. Lire à petites doses. Vers la fin, qui est émouvante, décider
147
crie le lecteur, et comme il est, lui, de l’autre
école
, il referme ces pages et vaque à ses devoirs. Nous voici plus à l’ais
148
pour Neuchâtel, le « Vallon » pour le « Bas », l’
école
pour les vacances. C’était fuir et trahir en son cœur le cirque proch
149
nd dans le cortège des jeunes filles sortant de l’
école
des Terreaux. Nous, les garçons, tenons notre « colloque » sur la pla
150
t à d’autres endroits. (Exercice pour enfants des
écoles
du canton : corrigez le verbe suivant : J’ai l’ennui, tu t’encoubles,
151
n, comme aussi la position prise par Barth et son
école
(p. 14). L’adhésion à une pensée nouvelle est-elle suffisamment expli
152
lui-même le poète lyrique — rattaché encore à une
école
provençale qui est, à l’origine, de propulsion musicale, donc romane-
153
admirable commentateur de Du Bartas, et toute une
école
de poètes calvinistes imbus des théories cosmologiques de Paracelse ;
154
le plus grand des « poètes métaphysiciens » de l’
école
anglaise. Une première traduction de cet hymne, dont nous nous sommes
155
s ce déchaînement d’orgueil humain, de scientisme
primaire
, dans cette frénésie de bonne humeur, il y a une question. Non pas un
156
le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’
école
comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
157
erait-il si un beau jour le public se mettait à l’
école
des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’absurdité d’une pensée
158
le rend possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’
école
allemande des phénoménologues, illustrée par Husserl et Martin Heideg
159
cette légende de la vie quotidienne. Il y eut une
école
littéraire, à la fin du siècle dernier, pour soutenir que la réalité
160
font que copier les vices des meilleurs. Les plus
primaires
sont les moins spontanés. Partout, les artifices formels obscurcissen
161
telligentsia citadine s’est mise tout entière à l’
école
de Montaigne : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t
162
niformément scientifique qui abuse facilement les
primaires
, et qui d’autre part rend toute critique malaisée. On ne sait jamais
163
n perdu la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’
école
des moralistes sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces mo
164
nombre de malentendus. En définitive et selon les
écoles
marxistes, il est très difficile de savoir si oui ou non le communism
165
que celles-là. La politique devient terriblement
primaire
dès qu’elle se fait par la radio. Et comment concevoir l’avènement d’
166
le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’
école
comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
167
. Le « réalisme » ainsi conçu et certaine naïveté
primaire
n’auraient-ils pas quelque chose en commun ? Vous voulez seulement «
168
— prise de conscience. C’est là, dit-on, l’aspect
primaire
de toute doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution
169
mot les pauvres hommes préalablement abêtis par l’
école
, par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vra
170
d L’œuvre de M. Maurice Goguel, directeur à l’
École
des hautes études, est déjà fort importante et fait de son auteur le
171
s. Minimiser ! telle pourrait être la devise de l’
école
illustrée par M. Goguel. Il répondra que c’est au bénéfice du vrai. M
172
très diversement définis par les philosophes de l’
école
: présence, événement, concret, acte, personne. À tel point que la vr
173
telligentsia citadine s’est mise tout entière à l’
école
de Montaigne : « Les autres forment l’homme, je le récite », répète-t
174
niformément scientifique qui abuse facilement les
primaires
, et qui, d’autre part, rend toute critique malaisée. On ne sait jamai
175
n perdu la lucidité d’un La Rochefoucauld et de l’
école
des moralistes sceptiques français. Toutes les hypocrisies que ces mo
176
nombre de malentendus. En définitive et selon les
écoles
marxistes, il est très difficile de savoir si oui ou non le communism
177
que celles-là. La politique devient terriblement
primaire
dès qu’elle se fait par la radio. Et comment concevoir l’avènement d’
178
le plan politique, bien qu’elle soit prêchée à l’
école
comme une valeur morale, crée un abîme entre la vie privée et la vie
179
. Le « réalisme » ainsi conçu et certaine naïveté
primaire
n’auraient-ils pas quelque chose en commun ? Vous voulez seulement «
180
— prise de conscience. C’est là, dit-on, l’aspect
primaire
de toute doctrine militante. Qu’importe, si les buts de la révolution
181
iques, les partis deviennent des académies ou des
écoles
de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vie
182
r enseigner ou leur impose de savoir (université,
écoles
normales, académies, éducation nationale, encyclopédies officielles,
183
Mais c’est bien là la malhonnêteté du positivisme
primaire
qui régna sur le siècle dernier, et dont l’œuvre de Nietzsche a subi
184
de soi-même. Il faut une force qui le braque, une
école
sévère et un maître. Car celui seul qui peut le plus, peut aussi nous
185
de la Réforme ne sont pas à nos yeux des chefs d’
école
; ni des docteurs dont la pensée fait loi, une fois sanctionnée par l
186
et les anabaptistes, contre les occultistes de l’
école
d’Agrippa, contre les Rabelais et Des Périers qui abandonnent la caus
187
ace, mais les lettrés et les médecins de la jeune
école
seront comblés. Gundolf décrit l’œuvre de Paracelse comme un drame de
188
tour infligent un blâme à l’inspecteur ; car si l’
École
se met à « décourager l’orgueil patriotique », où allons-nous ? Quelq
189
aindre Montherlant. « Pourquoi n’y a-t-il pas une
École
de bonheur ? au lieu des écoles de latin et de droit : qu’on y appren
190
n’y a-t-il pas une École de bonheur ? au lieu des
écoles
de latin et de droit : qu’on y apprenne le régime de son âme. » Cela
191
de l’art est un phénomène d’incarnation (ce que l’
école
ne comprend pas). » Toute l’esthétique de Ramuz me paraît centrée sur
192
oque, non point sur les modèles rhétoriques que l’
école
nous a mis dans la tête. Presque toutes les singularités de son style
193
ien connaître hors de la forme ? La psychologie d’
école
, qui domina et qui domine encore tous les romans à la Bourget, consis
194
ques, et d’un art sans pitié. ⁂ Ramuz en veut à l’
école
, aux journaux, au langage noble, aux objets de vitrine, à la poésie p
195
ne sont pas « sublimes » comme on chante dans les
écoles
suisses. Et il est faux de « chanter » la montagne : les montagnards
196
il faut être aussi un primitif ». C’est ce que l’
école
ne peut pas admettre. 49. Pour autant, bien entendu, qu’il implique
197
iques, les partis deviennent des académies ou des
écoles
de rhétorique vulgaire, et les questions de personnes, le jeu des vie
198
t la somme de la problématique particulière à une
école
— est-ce trop dire — qui va de Schleiermacher à Harnack, en passant p
199
ecours à une piété plus libre. On sait que pour l’
école
de Barth, tout au contraire, le rôle de la théologie sera purement et
200
le de ce changement de méthode : pour la nouvelle
école
soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
201
ord qu’elle n’est plus là. Nous ne sommes pas une
école
littéraire. Nous ne pensons pas que le temps soit venu d’inventer des
202
n, non d’une émeute dans les lettres. Pour qu’une
école
se crée, il faut qu’une base commune existe, qui n’existe plus aujour
203
’on leur transmet, soit par la presse, soit par l’
école
, ou plus rarement, par le livre. En d’autres termes, la culture ne «
204
son contre superstition : le schéma est peut-être
primaire
, il n’en traduit pas moins dans ses grandes lignes l’histoire d’une l
205
res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son
école
à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
206
’apogée du xiiie siècle, sont combattues par des
écoles
puissantes et sont bien loin d’avoir conquis la majorité du clergé. J
207
n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique
primaire
reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines
208
ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’
écoles
philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
209
le de ce changement de méthode : pour la nouvelle
école
soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
210
ée, objective, sérieuse, c’est ce que nos grandes
écoles
proposent comme idéal à leurs élèves, dans un ordre de choses, on le
211
é et automatique, à tout propos, de conventions d’
écoles
, de doutes minutieux, de modestie pédante, dont le vrai but, même inc
212
’est l’encadrer de références à des lois ou à des
écoles
, c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « a
213
chose du monde qui s’incarne le moins ; les plus
primaires
savent cela. Dogme nouveau ? Prudence élémentaire, simplement, au siè
214
connivence paradoxale entre les distingués et les
primaires
). L’élite bourgeoise ou prolétarisée est à la fois déterministe et li
215
t) si l’on sait utiliser la méthode définie par l’
école
historique de la fin du xixe siècle. Par contre l’Art poétique de Cl
216
n style « populaire », car le peuple qui sort des
écoles
n’est plus le peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de journ
217
te. Beaucoup de lettrés, peut-être aussi quelques
primaires
, se figurent qu’un tel problème ressortit aux règles de l’art. Nous l
218
ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’
écoles
philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
219
tes contradictoires qu’on leur fait apprendre à l’
école
. 58. J’ai indiqué dans Penser avec les mains, p. 108, d’autres infl
220
’on leur transmet, soit par la presse, soit par l’
école
, ou plus rarement, par le livre. En d’autres termes, la culture ne «
221
son contre superstition : le schéma est peut-être
primaire
, il n’en traduit pas moins dans ses grandes lignes l’histoire d’une l
222
res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son
école
à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
223
’apogée du xiiie siècle, sont combattues par des
écoles
puissantes et sont bien loin d’avoir conquis la majorité du clergé. J
224
n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique
primaire
reproche à la Réforme et à la Renaissance d’avoir rompue. Les ruines
225
ces latins-là que de chapelles littéraires, que d’
écoles
philosophiques, que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont plus
226
le de ce changement de méthode : pour la nouvelle
école
soviétique, l’unité du peuple et des clercs n’est pas « quelque chose
227
ée, objective, sérieuse, c’est ce que nos grandes
écoles
proposent comme idéal à leurs élèves, dans un ordre de choses, on le
228
é et automatique, à tout propos, de conventions d’
écoles
, de doutes minutieux, de modestie pédante, dont le vrai but, même inc
229
’est l’encadrer de références à des lois ou à des
écoles
, c’est démontrer que ce point de vue ne se fonde pas dans un élan « a
230
chose du monde qui s’incarne le moins ; les plus
primaires
savent cela. Dogme nouveau ? Prudence élémentaire, simplement, au siè
231
connivence paradoxale entre les distingués et les
primaires
). L’élite bourgeoise ou prolétarisée est à la fois déterministe et li
232
t) si l’on sait utiliser la méthode définie par l’
école
historique de la fin du xixe siècle. Par contre l’Art poétique de Cl
233
rcément « populaire », car le peuple qui sort des
écoles
n’est plus le peuple populaire ; Péguy l’a dit : il lit trop de journ
234
te. Beaucoup de lettrés, peut-être aussi quelques
primaires
, se figurent qu’un tel problème ressortit aux règles de l’art. Nous l
235
t en Angleterre et en Allemagne, théologiens de l’
école
hégélienne, ou adversaires du christianisme, tous, dans un commun acc
236
t pas un programme ; ni, comme le disent certains
primaires
marxistes, une « idéologie » ; ni une tactique, cela va de soi. Parlo
237
évangéliques de nos jours ? Dès les bancs de « l’
école
du dimanche », tout jeune protestant est nourri aux sources mêmes du
238
res mosaïques est attribuée par Wellhausen et son
école
à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme,
239
fournir la presse. Elle pourrait être une sorte d’
école
permanente des lecteurs de journaux ; 3° une partie documentaire sur
240
uffise de citer Freud et Jung et, d’autre part, l’
école
surréaliste. Une vague de rêves s’est étendue sur les années de l’apr
241
onscient notamment. Tout ce que les plus récentes
écoles
ont passionnément discuté, se trouve déjà posé et défini, avec une am
242
la famille, mais aussi aux hasards de l’éducation
primaire
, bienfaisante en principe il est vrai, mais tristement abstraite, étr
243
ce genre. Voire. Le peuple ne lisait pas, avant l’
école
de Guizot. Le « public », c’était la noblesse, et les bourgeois imita
244
mesure commune : ni l’Église, ni la Culture, ni l’
École
qui prétend les remplacer, n’ont plus d’autorité sur l’esprit de la l
245
de réactionnaire et d’attardé, ou de brutalement
primaire
, pour le planifier à l’échelle de son empire national-socialiste. À n
246
by organisée par l’instituteur dans la salle de l’
école
des garçons. Il me tardait de voir une fois les habitants du village
247
urs de l’entrée et de la sortie des usines ou des
écoles
. La simple intention d’utiliser ce moyen de transport vous met en con
248
er contre les parents, contre la concurrence de l’
école
libre qui nous a pris les deux tiers de nos élèves. On aurait besoin
249
ent-ils à parler peuple à un peuple habitué dès l’
école
à ne plus se reconnaître dans l’écrit ? 17 avril 1934 La poule
250
la famille, mais aussi aux hasards de l’éducation
primaire
, bienfaisante en principe il est vrai, mais tristement abstraite, étr
251
en marche). Si les premiers triomphent (grâce à l’
École
et à l’appât des Assurances), la France est perdue. Elle sera colonis
252
ce genre. Voire. Le peuple ne lisait pas, avant l’
école
de Guizot. Le « public », c’était la noblesse, et les bourgeois imita
253
mesure commune : ni l’Église, ni la Culture, ni l’
École
qui prétend les remplacer, n’ont plus d’autorité sur l’esprit de la l
254
mot les pauvres hommes préalablement abêtis par l’
école
, par la presse, par les partis et par le cinéma. Mais croyez-vous vra
255
iques, les encyclopédistes, l’Empire ; toutes les
écoles
du xixe ; l’avant-guerre et le modernisme, encore plus périmé, de l’
256
by organisée par l’instituteur dans la salle de l’
école
des garçons. Il me tardait de voir une fois les habitants du village
257
urs de l’entrée et de la sortie des usines ou des
écoles
. La simple intention d’utiliser ce moyen de transport vous met en con
258
er contre les parents, contre la concurrence de l’
école
libre qui nous a pris les deux tiers de nos élèves. On aurait besoin