1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 tion d’un dominicain : « Formez des jeunes filles assez fortes pour pouvoir tout lire, et il n’y aura plus besoin de roman ca
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
2 le Paradis je ne sais quel relent de barbarie, un assez malsain goût du sang. Tout cela s’est purifié dans le Chant funèbre.
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
3 Gogh, depuis 1922. Il contient pourtant des vues assez neuves. M. Colin s’est contenté de narrer les faits de la vie de Vinc
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
4 il invente nous lasse quand elle ne l’étonne plus assez lui-même (pourtant l’autel et le surréalisme l’ont enrichie d’images…
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
5 oir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu choquants, que le revers de grandes qualités de réalisation d’idé
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 , désirs, et d’être vaincu sans bataille. On voit assez à quel genre de sophismes conduit ce mouvement de l’esprit qui n’util
7 instincts, ni de les améliorer 10. Tout ceci est assez nouveau. (Après tant de cocktails, quelle saveur a l’eau claire !) Qu
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alix de Watteville, La Folie de l’espace (avril 1926)
8 nnages un peu conventionnels et l’invraisemblance assez piquante de ses péripéties. Quel dommage que l’auteur l’ait alourdi d
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
9 étique du roman. Fernandez en formule une théorie assez proche du cubisme littéraire, et qu’il serait bien utile d’adopter, s
9 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
10 sacrifices sanglants. Pour ma part, je le trouve assez peu humain et comme obsédé par une idée de violence tonique certes, m
10 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
11 epte d’être séduit que pour « mieux comprendre », assez « fidèle » à ses origines pour garder dans ses dépaysements un point
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Alfred Colling, L’Iroquois (décembre 1926)
12 pas mieux abandonné à son sujet, d’un pathétique assez neuf. z. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Alfred Colling, L’Ir
12 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
13 s d’abord de s’indigner. Aujourd’hui, on les voit assez enchantés de l’affaire : « Gratuit ! », déclarent-ils chaque fois qu’
14 qualité des souvenirs qu’il me livre me renseigne assez exactement, non sur mon passé, mais sur le moment que je vis1. Il est
15 cents et significatifs ? Tous ces livres évoquent assez précisément la forme d’un entonnoir. La vie serait le liquide tourbil
16 naissance, le cas extrême d’un Crevel nous montre assez ce qu’il faut penser2. Il ne s’en suit pas que contenue dans des limi
17 Il ne s’en suit pas que contenue dans des limites assez étroites empiriquement fournies par le sens de son intérêt propre, un
18 prendre à ses propres mensonges ? Peut-être juste assez pour qu’ils vous aident3 — mais jamais au point d’oublier la vérité q
19 pelle une œuvre sincère est celle qui est douée d’ assez de force pour donner de la réalité à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
20 soit peu russes, et là, gidiennes. Il se connaît assez pour savoir ce qui est en lui de l’homme même, ou de l’amateur distin
21 du cœur qui contraste avec une vie voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline, un amour se noue, q
22 ne. Que la composition de cette réminiscence soit assez facile et « artiste » on hésite à en faire reproche à l’auteur. Cette
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
23 te fait de distinguer les quelques préoccupations assez simples dont l’étude charme le psychanalyste. Je pourrais poursuivre
15 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’autre œil (février 1927)
24 tâchant à prendre un accent anglais d’un comique assez macabre. Ses derniers sectateurs, désignant d’un doigt impitoyable so
16 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
25 de boulevards et parmi les toits flottants, c’est assez tragique. Mitrailleuse de phares d’auto, les 100 000 yeux de la nuit.
26 r dans les films de René Clair un sens du miracle assez bouleversant. Et je ne parle pas du miracle genre conte de fée, comme
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
27 serait-ce pas plutôt une sorte de donquichottisme assez fréquent dans les cafés littéraires et dont il serait le premier à s’
28 e désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez basses, nous le savons… Mais pour Aragon, ce n’est point façon de par
29 usse, par exemple — parce que ce n’est pas encore assez révolution ; parce que cette révolution ne demandait qu’à s’asseoir e
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
30 Il disait : « Je suis né pour la mort. » Il fait assez beau pour que s’ouvre ce cœur de l’après-midi, comme un camélia de te
19 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
31 ers notre domaine artistique. Domaine à vrai dire assez singulier. Nos artistes, en effet, n’ignorent rien des courants les p
32 un peu pénible. Dans des bouquets d’une opulence assez désordonnée, des rouges trop violents éclataient avec un certain mauv
33 sûreté un peu traditionnelle, d’un style pourtant assez large et que n’entravait pas son scrupule réaliste. ⁂ Mais voici dans
20 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
34 ur et sans grâces, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale, pour nous choquer et s’imposer pourtant. M. Lecache présente
21 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
35 uvai que 100 francs dans son sac à main : c’était assez pour me permettre d’entreprendre quelques beaux vols… » Dès lors, je
36 de découvrir certaines personnalités sous un jour assez particulier, très souvent ignoré d’elles-mêmes auparavant, et pas tou
37 e genre « révolté » prend une saveur de raillerie assez amère. Et peut-être apprendrez-vous à découvrir derrière certaines de
22 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conseils à la jeunesse (mai 1927)
38 as à supprimer. Or, ils nous paraissent entraîner assez naturellement chez des jeunes « et qui pensent » ce goût de l’évasion
23 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
39 tier l’on a convenu de passer sous silence. C’est assez drôle de voir le malaise des chers confrères. Ils ne pardonnent pas à
24 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
40 Tous les malentendus viennent de là. Nous sommes assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et pour en accepter les cons
41 tendus viennent de là. Nous sommes assez sages et assez fous pour ne pas en gémir et pour en accepter les conséquences. Et pu
42 r disciple du Bienheureux Jean… Et puis, en voilà assez pour ranimer la curiosité des plus blasés. Lecteur, fais confiance au
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Bopp, Interférences (décembre 1927)
43 érament avec l’esprit de géométrie. Un scientisme assez insolent et les joyeuses révoltes de sa verve « interfèrent » en lui.
26 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Princesse Bibesco, Catherine-Paris (janvier 1928)
44 esprit, une pénétration de jugement et une ironie assez amère qui étonnent de la part d’une femme aussi femme que l’auteur du
45 (l’amour de Catherine pour un aviateur français) assez peu intéressante à vrai dire, parce qu’elle n’est pas à l’échelle de
27 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
46 r les sujets les plus divers. Les aphorismes sont assez révélateurs de la mentalité capitaliste américaine. Voici, par exempl
47 s trop dans ce que nous faisons et ne pensons pas assez aux raisons que nous avons de le faire. Tout notre système de concurr
48 ourrait citer un exemple individuel ? Nous savons assez en quel mépris l’homme d’affaires à l’américaine tient les choses de
28 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
49 la soirée, et cette promenade où il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me proposait qu’une frile
50 inte… C’est d’ailleurs une chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablement… À
51 l’étendent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue
29 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
52 étant roi. Il offre ainsi l’image d’un romantisme assez morose ; mais à grande échelle. M. de Pourtalès a su rehausser le tab
53 nt deux tons fermes dont le jeu donne aux nuances assez troubles du personnage central une résonance plus profonde. Louis II,
30 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
54 s se soit borné à une courte nouvelle, d’ailleurs assez dense, et dont le mérite est d’être simple et précise dans l’exposé,
55 armi certains milieux d’avant-garde une confusion assez tragique, parce qu’elle constitue une tentation pour tous les poètes.
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Avant-propos
56 méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez pour indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a pa
57 l est pratiqué dans nos collèges. Mon dessein est assez différent, moins philosophique et point du tout technique. J’apporte
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
58 es jésuites : du moins ceux-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais on
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
59 and nombre de régents, ne laissent pas que d’être assez spéciales. Il arrive en effet que nos petits futurs grrrands citoyens
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
60 ’aient point hésité à l’adopter, malgré ses ratés assez fréquents. Maintenant je vous demande un peu quel intérêt il y aurait
35 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
61 tistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Re
36 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
62 invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’un
37 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
63 sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attentio
64 e passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne
38 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
65 n’est à personne paru l’année dernière — un livre assez troublant et qu’on a trop peu remarqué —, Jean Cassou revient à son r
66 e gros romans « bien faits ». Car il y a toujours assez de vérité dans une histoire où il y a de la poésie. az. Rougemont
39 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Avant-propos
67 méfaits de l’instruction publique. C’est à peine assez pour indiquer leur ordre de grandeur ; à quoi je me bornerai. Il a pa
68 l est pratiqué dans nos collèges. Mon dessein est assez différent, moins philosophique et point du tout technique. J’apporte
40 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
69 es jésuites : du moins ceux-ci lui laissèrent-ils assez de verdeur d’esprit pour qu’il pût se dégager de leur empire. Mais on
41 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
70 and nombre de régents, ne laissent pas que d’être assez spéciales. Il arrive en effet que nos petits futurs grands citoyens a
42 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
71 ’aient point hésité à l’adopter, malgré ses ratés assez fréquents. Maintenant je vous demande un peu quel intérêt il y aurait
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
72 tistiques et ces journaux, il en restera toujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon. Supposons tout cela fait. Re
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
73 invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit pour éviter ce malentendu : je ne crois pas à la possibilité d’un
45 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
74 ailleurs du contenu d’un nouvel humanisme, il est assez aisé de prévoir et de décrire une tentation qui le guette et à laquel
75 anc la place de Dieu. Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous — voici déjà tant de faux dieux —
46 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)
76 viez médiocrement riantes, au premier coup d’œil, assez dénuées de ces effets faciles qu’on aime à ménager dans un jardin à l
47 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Jullien du Breuil, Kate (avril 1930)
77 modèle dans son atelier. Autour de cet incident, assez émouvant, on entrevoit la famille indignée, une mère qui souffre, un
48 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
78 ravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement et se dissout dans une sentimentalité exquise, navrante. I
79 fantôme derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’espr
80 en descendant le Grand Canal, — c’est une romance assez déchirante, à mi-voix… ..............................................
49 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
81 de Schiller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un effort digne de ce qu’ils fu
50 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
82 vec le monde. En quoi cette première question est assez indiscrète. II Il y aurait beaucoup à dire sur l’admiration dont cer
51 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
83 mouvants comme 93, mais où certaine bêtise trouve assez bien son compte. Et quant à l’orthodoxie instaurée par les surréalist
52 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
84 sèchent, vers une espèce de grande villa baroque assez décrépite, décor en pierre brune peu solide, rongé de petites roses c
85 e plate-forme dallée, surchauffée, entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la port
86 social ou futuriste, et dont la « furia » serait assez hongroise… Mais l’expression la plus libre et la plus vivante du géni
53 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
87 lte-face.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus
54 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
88 xpérience, conférait à tout le livre un caractère assez directement autobiographique. La philosophie de ce Garine, en effet,
89 t d’une volonté de puissance dont l’objet demeure assez incertain. Ce mystère qui entoure Perken durant tout le récit, au tra
55 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
90 ordre de toutes les races compose quelque chose d’ assez hideusement provincial, au pire sens du terme. M. Nizan se refuse à m
91 ’empêcher de penser que cette peinture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en effet l’horreur que M. Niz
92 M. Malraux, Nizan, etc., ne laisse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une révolution. Par là même, il postule une réal
93 oderne, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous faut. Saluons enfin
56 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
94 protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pour transcender la confession qui lui a permis
57 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
95 nts de plénitude dans la contemplation de sommets assez rares. Personne, à notre connaissance, ne s’était risqué jusqu’ici da
96 rt individuel et désintéressé, un constructivisme assez austère, mais stimulant, et qui mène à la joie… C’est un thème très «
58 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
97 proie de désirs divergents qui prennent rarement assez de violence pour nous déchirer jusqu’au salut, et dont la composante
59 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
98 els nous pardonnons souvent d’être des romanciers assez ternes, pour le plaisir que par ailleurs ils donnent à notre intellig
99 de « protestants par tradition », pourtant cache assez mal la faiblesse d’un compromis foncier. Le fort est celui qui refuse
100 refuse la louange approximative. Nous ne saurions assez nous garder d’accepter des adhésions qui vont aux produits déviés de
101 n grande partie responsables ? Nous montrons-nous assez soucieux de nous désolidariser de certaines formes de pensée ou d’act
102 e chrétien ? En particulier, sommes-nous toujours assez conscients des fondements de notre foi pour récuser, dans « l’esprit
60 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
103 ôme Cardan, l’on en trouve dans toutes ses œuvres assez de signes irrévocables pour n’avoir plus besoin de solliciter les bio
104 que mes malaises viennent de ne m’être pas figuré assez tôt que nous sommes à l’Occident. » L’Occident, c’est l’Esprit incarn
105 comme purement symboliques, et, au fond, il m’est assez indifférent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10. Si tout de mê
61 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
106 s ! L’explosion sera retardée si vous m’aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition de ne plus dire un
62 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
107 ore une fois, consiste à envelopper la violence d’ assez de mensonges pour que le bourgeois ne se rende plus compte de sa resp
108 combe, dès maintenant, de préparer une Révolution assez totale, pour que de telles erreurs n’y puissent trouver place. Rappel
63 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
109 Russie de Staline ; il adopte enfin une position assez voisine de celle de MM. Aron et Dandieu, sans aller jusqu’à prôner co
64 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
110 t pourquoi. Ce que nous devons faire est toujours assez simple, est toujours évident dès que nous possédons le courage de le
65 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
111 era capable d’entraîner les masses. Mais en voilà assez , n’abusons pas des vérités premières, encore que la pensée bourgeoise
66 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Alexandre, par Klaus Mann (septembre 1932)
112 alors qu’Alexandre est tout de même un phénomène assez bouleversant. Klaus Mann a raconté cette histoire avec beaucoup de gr
67 1932, Le Paysan du Danube. Note
113 fitable autant que vulgaire, prend l’aspect d’une assez prétentieuse modestie. Comment, après cela, l’auteur du Paysan du Dan
68 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
114 ité pour lui étant ce qui s’impose, il la confond assez naturellement avec ce qu’il impose. Confusion liée au mouvement le pl
115 . Son mensonge devient vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’habileté paraît fausse, parce qu’ell
69 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
116 la soirée, et cette promenade où il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me proposait qu’une frile
117 inte… C’est d’ailleurs une chose que je comprends assez bien, ajouta-t-il, mais pour d’autres raisons qu’eux, probablement…
118 l’étendent indéfiniment — c’est un ciel suspendu assez bas sur nos têtes. Lumière orangée, tamisée ; un piano dissimulé joue
70 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
119 je aimée ? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je m’éloigne, je
120 , je bois une menthe à son souvenir. Si je buvais assez il serait là. En attendant, les autres s’en vont ou disparaissent on
71 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
121 vers une espèce de grande villa ou palais baroque assez décrépit, un décor en pierre brune peu solide, rongé de roses Crimson
122 ne plate-forme dallée, surchauffée entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la port
123 social ou futuriste, et dont la « furia » serait assez hongroise… Mais l’expression la plus libre et la plus vivante du géni
124 lte-face.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus
72 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
125 sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attentio
126 e passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne
73 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
127 teur suédois et le mage d’Einsiedeln représentent assez bien à eux deux, par un hasard qui ne m’étonne guère, ce double mouve
128 ison, et qu’on ne lésine pas. Il restera toujours assez , à l’époque de ma mort, pour supporter ces frais ; à tout le moins, l
129 éril d’inanition spirituelle. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et des possessio
74 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
130 ravates, enfin, je sens mon esprit qui se dégrade assez rapidement et se dissout dans une sentimentalité exquise, navrante. I
131 fantôme derrière nous claque la portière. Il fait assez froid. ⁂ Lorsque l’homme, cédant à l’évidence des choses ou de l’espr
132 en descendant le Grand Canal, — c’est une romance assez déchirante, à mi-voix. 20. Depuis lors a paru Samsara — un beau liv
75 1932, Esprit, articles (1932–1962). À l’index (Première liste) : Candide (octobre 1932)
133 ers. Remercions Candide d’avoir poussé les choses assez loin pour que la seule « réaction » possible de tout ce qu’il y a d’h
76 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
134 laideur pauvre et presque abstraite qui symbolise assez bien le régime. Quatre gaillards en uniforme, vautrés sur un banc qui
77 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
135 er à aucune révolution. L’iconoclaste est un type assez pur de révolutionnaire. Nous ne pouvons être ni conformistes — les or
78 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
136 véritable acte de présence à la misère du siècle, assez nouveau parmi les intellectuels, et si violemment accentué qu’il peut
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
137 ité pour lui étant ce qui s’impose, il la confond assez naturellement avec ce qu’il impose. Confusion liée au mouvement le pl
138 . Son mensonge devient vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’habileté paraît fausse, parce qu’ell
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
139 je aimée ? — Je lui sais gré de rester là muette, assez absente encore pour ressembler vraiment à son image. Je m’éloigne, je
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
140 vers une espèce de grande villa ou palais baroque assez décrépit, un décor en pierre brune peu solide, rongé de roses crimson
141 e plate-forme dallée, surchauffée, entre des murs assez hauts dont l’un est peut-être la façade d’une chapelle ; mais la port
142 social ou futuriste, et dont la « furia » serait assez hongroise… Mais l’expression la plus libre et la plus vivante du géni
143 lte-face.) Quelle heure est-il ? La Lune se tient assez bien depuis un moment, c’est que la ligne est droite. Je ne sais plus
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
144 sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poètes auxquels notre temps doit vouer l’attentio
145 e passage de l’émouvante Bettina, rêvé sans doute assez profondément pour qu’aujourd’hui le hasard qui m’amène à Tubingue ne
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
146 teur suédois et le mage d’Einsiedeln représentent assez bien à eux deux, par un hasard qui ne m’étonne guère, ce double mouve
147 ison, et qu’on ne lésine pas. Il restera toujours assez , à l’époque de ma mort, pour supporter ces frais ; à tout le moins le
148 e je savais qui allait m’écrire, et que j’avais d’ assez bonnes chances de deviner juste. Mais je n’ai rien deviné du tout, pu
149 éril d’inanition spirituelle. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et des possessio
84 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
150 çaises et une anglaise. Voilà peut-être un résumé assez fidèle des influences sociales, culturelles et religieuses, qui s’exe
151 n, dit l’époque, non sans irritation. Une science assez récente, mais déjà démodée, pensa réduire l’orgueil humain en plaçant
85 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
152 st-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du genre. Son succès en Allemagne remonte aux premières années
86 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
153 ne force positive contre une force de même ordre. Assez de cette « politique chrétienne » où l’on embarque une prétendue foi
87 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
154 ristianisme, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui qui soignera le mieux cet homme que l’on s’
88 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Pétrarque, par Charles-Albert Cingria (avril 1933)
155 ement dépourvue malgré ses velléités de fantaisie assez relâchée. En quelques touches un peu bourrues, un peu précieuses, il
89 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
156 face d’une Russie dont le dynamisme juvénile est assez puissant pour animer la plus sclérosée des doctrines étatistes, la Fr
90 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une main, par C. F. Ramuz (juin 1933)
157 es sensibles. C’est un état d’âme qui caractérise assez bien le monde moderne, le monde des hommes sans responsabilité et san
91 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
158 ous nos mots. Je voudrais simplement en avoir dit assez pour qu’il soit inutile d’insister davantage sur ce fait : nos dialec
92 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
159 e devraient. Ils nous montrent une jeunesse russe assez peu marxiste, mais encore moins révolutionnaire. Saine, orgueilleuse,
93 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
160 té humaine. ⁂ Ces considérations peuvent paraître assez arides, et curieusement abstraites, s’agissant du concret par excelle
94 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
161 e l’absence obsédante de la guerre. Tout cela est assez connu, mais peu de personnes en tiennent compte. Si nous le répétons,
95 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
162 votre compte, la classe ou la race vous importent assez peu. Vous jouez, vis-à-vis de ces divinités, le rôle d’incroyants, de
163 ulièrement de ce personnage égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes
164 er son prochain, c’est bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par une parabole, celle du Bon Samari
96 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
165 ai que Calvin sut parler un langage d’une verdeur assez peu sorbonnique. Max Dominicé ne sera pas le dernier à souhaiter avec
97 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
166 s un bateau « qui dérive au gré de l’eau ». Image assez frappante de l’homme qui conclut avec le monde une paix honteuse. Il
98 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
167 is d’idées, et même d’idées générales, ce qui est assez paradoxal dans une telle œuvre. Le sujet de Taille de l’Homme, c’est
168 ffirmer matérialiste. La position de Ramuz paraît assez voisine de celle de Berdiaev. Tous deux considèrent le marxisme comme
99 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
169 fait en exil : « J’ai vécu, Monsieur, c’est bien assez  ! ». Ou bien le primum vivere se révèle imparfait ; il lui manque que
170 e renferme le mot. Ces quelques lignes décrivent assez bien le mouvement général de la critique de Scheler. À l’origine de t
171 ent pour esquiver les choix concrets. La démarche assez sinueuse, le titre un peu rebutant de cet essai, ne nous empêcheront
172 l’égard de la Réforme : d’où une série d’erreurs assez grossières sur Luther. 48. L’auteur entend : relativement à la possi
100 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Destin du siècle ou destin de l’homme ? (mai 1934)
173 de notre personnalisme. Nous n’insisterons jamais assez sur ces constatations fondamentales. Toute la doctrine de l’Ordre nou