1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 -t-il franchement. Il me semble bien paradoxal de vouloir unir dans une même philosophie la morale jésuite, faite de règles et
2 lles, et la morale des sports anglais, morale qui veut former des hommes maîtres d’eux-mêmes, c’est-à-dire libres. Et cela m
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
3 ifie son livre : « Ranimons ces horreurs pour les vouloir éviter, et ces grandeurs pour n’en pas trop descendre ». N’est-ce pas
4 empérament avec la réalité. Tantôt c’est l’un qui veut plier l’autre à sa violence — le Paradis —, tantôt c’est l’autre qui
5 érité » qui brûle dans son temple intérieur, s’il veut rester digne de son rôle et vraiment le coryphée d’une génération cas
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
6 e s’efforçait de donner raison aux 75 pages où il voulut nous persuader que tout poème doit être une dictée non corrigée du Rê
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
7 otif à l’admiration que tout le lyrisme dont on a voulu charger la « vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à ex
5 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Prévost, Tentative de solitude (septembre 1925)
8 ieurs fous qui s’annulent », écrit-il. Ce fou qui veut être soi purement, qui veut éliminer de soi tout ce qui est déterminé
9 écrit-il. Ce fou qui veut être soi purement, qui veut éliminer de soi tout ce qui est déterminé par l’extérieur, — ce fou q
6 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
10 ait concentré la dynamite internationale qu’Ibsen voulait placer sous les arches de la vieille société », pour reprendre la pit
7 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Miguel de Unamuno, Trois nouvelles exemplaires et un prologue (septembre 1925)
11 pas être… ». Mais les héros de Pirandello, s’ils veulent être, subissent, une fois qu’ils sont, le grand malentendu de la pers
8 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Simone Téry, L’Île des bardes (décembre 1925)
12 d’ailleurs Mlle Simone Téry ne fait pas. Car elle veut éviter l’emballement et conserver dans l’admiration son sens critique
9 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
13 que le récit doit sauter quelques semaines. Qu’on veuille bien ne voir autre chose dans ces « procédés », d’ailleurs assez peu
10 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
14 l’enseignement de Jésus, telle est la pensée qu’a voulu restaurer le protestantisme. La place nous manque pour louer comme il
11 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
15 ragon, de ne plus rien attendre du monde, mais on voudrait que de moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu. Mais,
16 er, absorbant son attention dans une sincérité si voulue qu’elle va parfois à l’encontre de son dessein. ⁂ Décidément nous som
17  ; rééduquer les instincts du corps et de l’âme ; vouloir une foi… La morale de demain sera en réaction complète contre celle d
18 penser en fonction du temps présent, soit qu’ils veuillent en améliorer les conditions, ou les transformer totalement. — Alors,
19 al goethéen : au lieu de tout composer en soi, on veut tout cultiver, et en fait l’on se contente d’une violence, d’un vice,
20 ers du Mois, et peut-être Drieu la Rochelle, s’il voulait …) o. Rougemont Denis de, « Adieu, beau désordre… (Notes sur la jeun
12 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
21 vicieux, l’augmentation des salaires. Ce que nous voulons , c’est élever l’homme au-dessus de la plus dégradante condition, et n
13 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
22 peut tirer. L[e] malheur de Cocteau est qu’il se veuille poète. Il ne l’est jamais moins qu’en vers. Sa plus incontestable réu
23 cette école, et qu’il eut le tort à notre sens de vouloir illustrer de pédants exercices poétiques. Mais quelle intelligence, e
24 s quelle intelligence, et dont l’audace est de se vouloir plus juste que bizarre. Il sait bien d’ailleurs que les miracles les
14 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, Mon corps et moi (mai 1926)
25 s furent prétextes à me dissoudre, à me perdre. » Vouloir la vérité pure sur soi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée
15 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
26 ous le plus beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne saurait exagérer l’importance des conditio
16 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
27 rai pas une foi, mais peut-être arriverai-je à la vouloir , et c’est le tout. S’il est une révélation, c’est en me rendant plus
28 ne corps à une faiblesse en la nommant ; or je ne veux plus de faiblesses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde, si je
29 i je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut , comme elle veut une conscience. Je fais partie d’un ensemble social
30 abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle veut une conscience. Je fais partie d’un ensemble social et dans la mesure
31 es dans une nuit froide. Les notes d’un chant qui voudrait s’élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils viennent battre c
17 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
32 ’aujourd’hui. La « critique philosophique » qu’il voudrait inaugurer « ne se contenterait pas d’étudier les œuvres pour elles-mê
33 re, et qu’il serait bien utile d’adopter, si l’on veut éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur littéraire a
18 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
34 mar de soleil et de sang. On peut penser ce qu’on veut de ce paganisme exalté, tout ivre de la fumée des sacrifices sanglant
35 aussi ? Plutôt que d’oublier de vivre à force d’y vouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant s’abandonner parfois à ces
19 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
36 . » La place me manque pour parler comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’une importance moins ac
20 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
37 més d’un repos sans rêves une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières. Arch
38 les tableaux dans le noir des musées ! — et si tu veux soudain le son grave de l’infini, pour être seul parmi la foule, lève
21 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jacques Spitz, La Croisière indécise (décembre 1926)
39 a Croisière indécise (décembre 1926)y L’auteur veut amuser en nous quelques idées graves en leur présentant les miroirs d
22 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Avant-propos (décembre 1926)
40 ans laquelle nous ne saurions aller, et qui, nous voulons l’espérer, ne sera pas sans leur donner quelque bénéfice en retour. C
41 es pas « une revue littéraire de plus » ; nous ne voulons pas être « l’expression de la jeunesse romande ». Nous sommes autre c
23 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
42 ien tirer quelque vertu d’une anarchie dont on ne veut pas avouer qu’elle est plus nécessaire — provisoirement — que satisfa
43 tes. Le contraire de la liberté. D’autre part, on veut donner à l’acte gratuit une valeur morale en disant qu’il révèle ce q
44 était venu y chercher quelque raison de vivre, il voulait se voir le plus purement (« cette curiosité donnée comme raison d’une
45 efficace — qui m’interdit de nommer ce dont je ne veux plus souffrir. (Car il n’est peut-être qu’une espèce de souffrance vé
46 s ce que je suis, mais ce que de toute mon âme je veux être !… 1. La véritable description de l’élan supposé dans le prem
24 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
47 d’impôts immédiatement supérieure à la leur. Ils voudraient que leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance con
48 ts sur mon lit, les cheveux dans les mains. Et je voudrais pouvoir pleurer sur ma lâcheté. Et je t’apostrophe, soudain plein de
25 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
49 tain désespoir vaste et profond comme l’époque. «  Voulez -vous des douleurs, la mort ou des chansons ? » On a l’hallucination d
26 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
50 agesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que nous appelions les âmes à la vie après seulement toutes les mor
27 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
51 ris, et d’ailleurs cela n’en vaut plus la peine. ( Veuillez ne pas voir dans cette phrase quelque allusion de mauvais goût.) Je v
28 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
52 end « traquer l’inconnu ». Sa femme l’accuse de «  vouloir faire admettre que la poésie consiste à écrire une phrase ». Et cette
53 le que Cocteau ait réalisé là exactement ce qu’il voulait . Et pourtant cette admirable machine ne m’inquiète guère : je sais qu
54 nquiète guère : je sais qu’elle le conduira où il veut , sans surprises. « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en ê
29 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
55 es, suprême et inconsciente ruse d’un inquiet qui veut le rester ? Ces deux solutions peuvent se résumer en deux mots : inqu
30 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
56 toutes grandeurs au profit de fuites lâches qu’on veut nommer renoncements ! Jouant tout sur une révélation possible, ou la
57 rgueil des hommes croit pouvoir nous le désigner, veut nous l’imposer pour quelles fins assez basses, nous le savons… Mais p
58 même je récuse ici certain sens critique dont on voudrait que soient justiciables les œuvres d’un écrivain, les démarches de sa
59 l’incertain », c’est un académicien qui l’a dit. Voulez -vous me faire quelque chose là-dessus pour la Revue ? Mais plus tard,
60 ues à la raison ? Eh bien, c’est vous qui l’aurez voulu , mais tant pis, nous serons du Nord. Nous serons romantiques. Nous se
61 ne puis pardonner aux surréalistes : qu’ils aient voulu s’allier aux dogmatiques d’extrême gauche. Je ne dirai pas, comme on
62 encore pour demander à qui, enfin, à quoi nous en voulons , et finalement nous écraser par l’évidence définitive de notre absurd
63 n a conservé la graphie de l’original, sans doute voulue par l’auteur.
31 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Quatre incidents (avril 1927)
64 lui aussi — me rendre seul et sans argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On dit de ces phrases. M
32 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
65 s d’incompréhension que de timidité. ⁂ On ne m’en voudra pas de ne citer ni dates de naissance, ni traits d’enfance géniaux et
33 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). René Crevel, La Mort difficile (mai 1927)
66 individu pieds et poings liés à l’obsession qu’il voulait avouer pour s’en délivrer peut-être. Cette sincérité ne serait-elle à
34 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Éluard, Capitale de la douleur (mai 1927)
67 éveillés, entre deux gorgées d’un élixir dont il voudrait bien nous faire croire que le diable est l’auteur. Beaucoup d’oiseaux
35 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
68 geais justement à un sourire de mon amie quand il voulut m’adresser la parole après un silence vertigineux. Il vit mon sourire
69 ur, pour critiquer les modalités de ma vengeance. Veuillez ne voir dans la confusion où je parais être engagé, du plan moral ave
36 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Girard, Connaissez mieux le cœur des femmes (juillet 1927)
70 : lui seul connaît l’adresse de Patsy, mais il ne veut pas vous la donner. Alors pour vous venger, vous lui dites que, « d’a
37 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La part du feu. Lettres sur le mépris de la littérature (juillet 1927)
71 érature qui est en nous (dangereuse tant que vous voudrez ). Mais ce refus n’est pas seulement comme vous pensez, d’une ingratit
72 s ou grossières de tous ceux qui ne peuvent ou ne veulent y voir que révoltes contre leurs morales, ou menaces pour leurs insta
38 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
73 d a ses idées, ou la philosophie de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit tout à l’heure quel fut le but de la vie de For
74 ue Ford a mieux à faire que de philosopher. Je le veux . Mais si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce
75 Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons
76 qu’une attitude réactionnaire qui consisterait à vouloir en revenir à la période préindustrielle soit autre chose qu’une échap
39 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
77 es autres, divertissant et spirituel. Pourquoi ne veut -on voir en Jules Verne qu’un précurseur ? Jules Verne est un créateur
78 blement soumis la science à la poésie. Et l’on ne veut voir que jolis livres d’étrennes dans les œuvres du plus grand créate
40 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
79 ion d’une angoisse que le nihilisme de M. Malraux veut sans issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contemporai
41 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
80 Louis II n’est ni aussi pure ni aussi rare qu’on voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a pu, étant ro
81 rare qu’on voudrait l’imaginer. Il reste qu’il a voulu la vivre et qu’il l’a pu, étant roi. Il offre ainsi l’image d’un roma
42 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
82 t à n’en pas finir. Quand il est très fatigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se
83 avec une sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prend
84 s. Stéphane est en train de se perdre pour avoir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que ce qu’on
85 ement, il ne sait plus aimer. (Ces jeunes gens ne veulent pas se fatiguer pour rien.) Cette histoire idiote, d’ailleurs vraie,
43 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
86 x, parce que les autres auront fait juste, et qui voudrait bien pleurer, et qui recommence à gratter son ardoise où sèchent des
44 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
87 J’ai fait allusion au lieutenant-instituteur qui veut faire de la pédagogie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui v
88 gie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui veut traiter militairement ses élèves témoigne de la même maladresse profe
89 drai peut-être sur ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit. Après les personnes, le déco
45 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
90 estion oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’on tînt compte des possibilités d’adaptation de l’enfant ; de l
91 des résultats actuels d’une science. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère
92 e au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête là.
93 sécuter ceux qui, en quelque manière que ce soit, voudraient « se distinguer ». (Le mépris que notre peuple met dans cette express
94 ulgaires ? L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain
95 e bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à développ
46 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
96 ologie infantile. Où il y avait non-science, on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on
97 ais l’enfant-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi je voudrais l’enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins
47 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 5. La machine à fabriquer des électeurs
98 isable. Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui
99 oins flagrante, dans ses suites normales. Je n’en veux pas d’autre preuve que l’état grotesquement arriéré de notre instrume
48 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 6. La trahison de l’instruction publique
100 rendre à des théories non point fumeuses comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne peut pas être id
101 ment » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarcales. Mais je m’adre
49 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
102 s toutes ses formes, traduit tout en relations et veut rendre toutes relations conscientes, c’est-à-dire, pour lui, calculab
103 prochons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi j
104 bien précis, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la pl
50 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
105 ’instruction publique. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient là l’occas
106 ésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire et on lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’agit d
107 que spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra . Les Orientaux appellent yoga cette culture des facultés physiques, i
108 i pratique son yoga à lui : toutes les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai
109 ’applique généralement. Ces gens-là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les collèges en couvents. T
110 e chose comme l’instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le te
51 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Souvenirs d’enfance et de jeunesse, par Philippe Godet (avril 1929)
111 incu l’on a répété dans une ballade fameuse « Que voulez -vous, je suis bourgeois ! », l’on peut se permettre quelques malices,
52 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
112 cordes, c’est vraiment l’image de son âme ; j’ai voulu attirer là-dessus l’attention du médecin, mais il est plus difficile
113 . » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut . Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle
114 n, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre les lettres des amants, o
115 hrase la plus malencontreuse de Pascal : le « Qui veut faire l’ange… » a autorisé des générations de « bourgeois cultivés »
53 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
116 nt aux dernières pages du livre, un peu amers… On voudrait un livre de Cassou qui ne serait fait que de ces intermèdes ; pur de
54 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
117 us une question aussi centrale — qui est, si l’on veut , la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité de sectai
55 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
118 défense contre ses adversaires de tous bords. Je voudrais souligner seulement la beauté de l’effort désintéressé de Julien Bend
56 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
119 t lui dire ses amis, — l’orgueil t’aveugle-t-il ? Veux -tu conserver, ô cruel, des ailes qui donnent des rhumes à ton grand-p
57 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
120 x, parce que les autres auront fait juste, et qui voudrait bien pleurer, et qui recommence à gratter son ardoise où sèchent des
58 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
121 J’ai fait allusion au lieutenant-instituteur qui veut faire de la pédagogie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui v
122 gie avec sa section. L’instituteur-lieutenant qui veut traiter militairement ses élèves témoigne de la même maladresse profe
123 drai peut-être sur ce point. Pour l’instant je ne veux que décrire l’école telle qu’on la voit. Après les personnes, le déco
59 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
124 estion oiseuse et saugrenue, — naïve. Le bon sens voudrait que l’on tînt compte des possibilités d’adaptation de l’enfant ; de l
125 des résultats actuels d’une science. Le bon sens voudrait qu’on étudie d’abord la science dans sa réalité, puis qu’on se réfère
126 e au résumé comme à un aide-mémoire. Mais l’école veut qu’on commence par apprendre le résumé. D’ailleurs elle s’arrête là.
127 sécuter ceux qui, en quelque manière que ce soit, voudraient se « distinguer ». (Le mépris que notre peuple met dans cette express
128 res ? 3.g. L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain
129 e bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeur cède le pas à la règle. Elle cherche à développ
60 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 4. L’illusion réformiste
130 ologie infantile. Où il y avait non-science, on a voulu apporter de la science. Mais c’est un art qu’il faudrait. Sinon l’on
131 is l’enfant-cobaye vaut l’enfant-citoyen. Moi, je voudrais l’enfant tout court. Or il paraît que c’est très dangereux. Néanmoins
61 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 5. La machine à fabriquer des électeurs
132 isable. Ici, je demanderai poliment au lecteur de vouloir bien ne point trop faire la bête, sinon je me verrai contraint de lui
133 oins flagrante, dans ses suites normales. Je n’en veux pas d’autre preuve que l’état grotesquement arriéré de notre instrume
62 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 6. La trahison de l’instruction publique
134 endre à des théories non point fumeuses, comme le veut le cliché, mais schématiques. Or l’École radicale ne peut pas être id
135 ment » quantitatif de ceux qui s’y livrent. Je ne veux pas me poser ici en défenseur des vertus patriarcales. Mais je m’adre
63 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
136 s toutes ses formes, traduit tout en relations et veut rendre toutes relations conscientes, c’est-à-dire, pour lui, calculab
137 prochons de ce temps. Et que le véritable progrès veut qu’on s’attaque à tout ce qui entrave cet avènement. C’est pourquoi j
138 bien précis, on triomphe grossièrement. J’aurais voulu vous voir demander à un sujet de Louis XIV ce qu’il concevait à la pl
64 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
139 ’instruction publique. Ils peuvent dire ce qu’ils veulent à propos de n’importe quoi, comme on sait, et ils auraient là l’occas
140 ésé dans un de ses droits fondamentaux. Le peuple veut s’instruire et on lui bourre le crâne pour l’en empêcher. Il s’agit d
141 que spirituelle. Et puis, qu’il en fasse ce qu’il voudra . Les Orientaux appellent yoga cette culture des facultés physiques, i
142 i pratique son yoga à lui : toutes les fois qu’il veut obtenir une grande intensité avec un minimum de moyens. J’en citerai
143 ’applique généralement. Ces gens-là diront que je veux militariser l’enseignement ou transformer les collèges en couvent. Ta
144 e chose comme l’instruction privée : et moi je la voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera sans vous. Déjà revient le te
65 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
145 Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qui voudraient fleurir tourne le dos ferme les poings ne fais qu’un ou deux pas qu
66 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
146 t la France c’est la Chambre des Députés, je n’en veux pas démordre, et la Légion d’honneur — je vous la laisse, la Légion d
147 gne une doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, — si pareil entre les griffes de son égoïsme à la
67 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
148 a bien quelques outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que s’en offusquent ceux-là seuls que l’outrancière habileté contempo
149 tout. Plutôt donc que de discuter ces thèses, je voudrais suivre leurs prolongements au-delà — au-dessous — de leurs prétextes.
150 ache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vouloir … C’est Nietzsche, et quelque chose par-dessus, tout de même… Mais cec
151 de même la grandeur d’un Ramuz, dont Beausire ne veut voir que le maniérisme, non la substance. q. Rougemont Denis de, « 
68 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
152 pas l’être ? Mais je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origè
69 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hölderlin, La Mort d’Empédocle et Poèmes de la folie (octobre 1930)
153 -dessus de lui-même, s’élever aussi loin qu’il le veut . On peut tomber dans la hauteur tout comme dans la profondeur ». Comm
154 ’élever au-dessus de lui-même aussi loin qu’il le veut  ». Mais Hölderlin est sans doute d’une constitution trop faible pour
155 es bribes de phrases… Or, si comme je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des poèmes de la maturité de Hölde
70 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
156 n monde, au bord extrême de l’Europe. Le hasard a voulu que j’y entende, un soir, une présentation de musiques hongroises, tu
157 et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste. I
71 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
158 mmuniste. Le cas Malraux, — le cas Perken si vous voulez . Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lec
72 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
159 erté est un pouvoir réel et une volonté réelle de vouloir être soi. Ayant ainsi esquissé ses positions éthiques, l’auteur part
160 it aucune correction à faire ». D’ailleurs, il ne veut pas poétiser le tableau, car, pour lui, « être poétique, c’est avoir
161 . Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce que
73 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
162 hissement et de la plus héroïque résistance, nous voulons aller de l’avant, nous n’avons pas peur d’essayer vers la beauté de n
163 ous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (une difficulté) non
74 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
164 technique dans le fait qu’aujourd’hui les masses veulent conquérir des biens spirituels et matériels réservés autrefois à ceux
75 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
165 ar l’effort de discipline qu’elles exigent de qui veut les vaincre, c’est un classicisme héroïque qu’elles inspirent. Ce thè
76 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
166 intimider Eiichi. Eiichi garda le silence ; il ne voulait pas se laisser aller à la colère comme le Procureur. Au contraire, il
167 ontractait et ses lèvres étaient pâles. — Comment voulez -vous renverser l’état social actuel, si ce n’est par une révolution ?
168 sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrables sentiments : doutes,
169  cela ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre
77 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
170 t la rançon. (Divers, p. 75.) Ces quelques notes voudraient marquer une réaction toute personnelle provoquée par la dernière « ma
171 s et les honnêtes gens.) Ensuite, parce que je ne veux pas me laisser entraîner sur le terrain purement moral ou immoral où
172 s si « mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air — je suis prêt à le concéder au-delà de ce qu’il es
173 n’est plus qu’une impudeur raffinée. « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vrai
174 qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante », répète inlassablement M. Gide
175 Gide25. Seulement, celui qui, de propos délibéré, veut perdre sa vie, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment v
176 mais de faire la volonté de Dieu. Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais des témoignages de respon
177 emarquons le tour qu’il adopte : « mais celui qui veut la perdre… » n. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] André Gide ou
78 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
178 re surpassé, vit dans la démesure, et lorsqu’il «  veut prendre mesure de lui-même, il se sent aussitôt incomplet et coupable
79 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
179 insensées, mais comme des baisers dans l’air. Je voudrais vous poser une question, Sonnette. Une question très grave. Une quest
80 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
180 le qu’une véritable préméditation — où l’on n’eût voulu voir qu’une pudeur — lui fait éviter toute allusion chrétienne, au po
181 au point qu’en tels endroits où la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par
182 pourtant de notre force de conquête. Que nous le voulions ou non, en fait, sinon toujours en droit, l’héritage intellectuel du
81 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
183 ler le dilemme sociologie-métaphysique ou si l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme urgent de l’heu
82 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
184 en retiendra qu’un dans ces pages, celui que l’on voudrait nommer l’a priori éthique. Kierkegaard, après avoir formulé la « mons
185 éaction éthique, c’est-à-dire une réalisation. On veut faire voir par ces exemples qu’il ne s’agit nullement d’« application
186 ne s’agit nullement d’« applications », comme le voudrait le vocabulaire du xixe , mais d’incarnation de la pensée. Ni moralism
187 it enfin brisé s’abandonne comme on oublie, à tel vouloir qu’il concevait, mais redoutait, et qui devient alors notre sang et n
83 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
188 récisément cette défense a réussi. Par contre ils veulent bien voir la révolte chez ceux-là qui la crient, et la magie chez ceu
189 n’est-elle point faussée par un état d’esprit qui voudrait que l’on considère ces deux hommes avant tout comme des écrivains ? C
190 it de cet ordre puisse être tenu pour crucial, je veux croire qu’on ne le contestera pas. Mais ce qu’on voudrait dire mainte
191 delà » des conditions de vivre. Mais notre époque voudra-t -elle encore de ces évasions ? Elle les reproche au christianisme, ave
192 s non est tempus sine fine, sed nunc stans). Elle veut cette vie-ci. Et tout le reste, qu’elle soit marxiste ou nietzschéenn
193 us juge, et la grandeur humaine de Goethe. Et qui voudrait les opposer ? Que signifierait un choix dont l’opération resterait pu
84 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
194 ambiguïté, c’est du paradoxe détendu ; ou si l’on veut , c’est une contradiction intérieure dont les deux termes, faute d’êtr
195 ntendu du grand public, et c’est pourquoi l’on ne voudrait pas reprocher à M. Duhamel d’avoir adopté pour cette fois un style co
196 de voir un esprit de cette qualité, et qui certes veut être honnête, se complaire expressément dans une hargne tempérée de b
85 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
197 eoisie est un mensonge. Car, dans la mesure où il veut être effectif, il doit accepter libéralement d’être radicalement supp
198 er faire à d’autres, et par d’autres, ce qu’il ne voudrait pas faire, ni subir. C’est-à-dire qu’il se décide pour la police cont
199 e réfugie la lâcheté bourgeoise. M. Durand-Dupont voudrait bien que nous nous engagions ici dans une apologie philosophique de l
86 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
200 à coups de marteau qu’à coups d’épingle. Ce qu’il veut dégonfler, c’est la philosophie avec grand P, la doctrine officielle
87 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
201 à qui ? De toutes parts ce serait trahir. Si l’on veut agir sur l’époque, il faut d’abord avoir l’époque dans la peau ; c’es
202 ualisation. L’humanisme d’un homme de 1932 et qui veut vivre, au lieu d’amèrement languir, — c’est la Révolution. Mais quell
203 d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé, inverti, sa
204 ous avons publiée en tête du numéro 1. Le lecteur voudra bien s’y reporter. »
88 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
205 s, et de Hegel une leçon révolutionnaire que nous voulons tirer des seuls faits qui nous pressent. Et dès lors toutes les tares
89 1932, Le Paysan du Danube. Note
206 de hors-d’œuvre ? — De la composition desquels il voudrait bien qu’on ne déduise pas celle des plats qui — peut-être — suivront.
90 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
207 réel. Son mensonge devient vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’habileté paraît fausse, parce
208 de l’âme : le péché n’est réel que pour celui qui veut s’en arracher. Toute délectation détruit son objet, et bientôt détrui
209 éel, dans ce qu’il imagine ; aussi, dans ce qu’il veut . Il se sent moins porté à généraliser, et borne son désir à l’immédia
210  —, c’est le secret de votre bienveillance que je voudrais rechercher maintenant. Bienveillance — un mot des campagnes… Et ces p
211 quation d’existence de l’âme allemande. Mais il a voulu que ses moments fussent successifs : c’était un moyen de la résoudre.
91 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
212 magination de bien étranges spectacles ; pourquoi veut -il qu’on les ignore ou qu’on le feigne ? D’un balcon, entre deux haut
213 ain pend sur l’ébène, succombant à ses bagues. On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais
214 s bagues. On voudrait que cela dure longtemps, on voudrait comprendre ce qui se passe… Mais le poète referme son livre, plie ses
215 on de sa musique. Les petites baronnes ont froid, veulent rentrer, car elles sont sages. Dans les salons désertés du rez-de-cha
92 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
216 ord extrême de l’Europe. Je ne sais quel hasard a voulu que j’y entende, un soir, une audition de musiques hongroises, turque
217 et me voici plus seul, avec une nostalgie qui ne veut pas de la romance à mon oreille d’un violoneux qui me croit triste.
218 pas l’être ! Mais je crois que les pacifistes qui veulent assurer la paix par la mutilation des passions sont disciples d’Origè
93 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
219 cordes, c’est vraiment l’image de son âme ; j’ai voulu attirer là-dessus l’attention du médecin, mais il est plus difficile
220 t et dont certains des plus purs d’entre nous ont voulu tenter le climat, — j’avais rêvé sur ce passage de l’émouvante Bettin
221 . » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle où il veut . Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loin d’elle
222 n, et pour les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir se marier… » — Et puis plus tard on encadre les lettres des amants, o
223 hrase la plus malencontreuse de Pascal : le « Qui veut faire l’ange… » a autorisé des générations de bourgeois cultivés à fa
94 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
224 plus tard, il y eut un instant merveilleux que je veux noter ici. Le ciel est encore plus blanc, et la prairie s’embrume. So
225 s stupides — de nihilistes et de boxeurs, si vous voulez  —, tout encombré de larves et de systèmes qui ne correspondent à rien
226 plis. Tant que je serai étendu dans la maison, je veux que la lumière brille dans ma chambre et dans les corridors, pendant
227 et qu’on n’y regarde pas à quelques kilowatts. Je veux être mis en bière dans mes habits de tous les jours, et peu importe s
228 fond de mon pantalon brillent. En aucun cas je ne veux être emballé dans une serviette de papier. Je renonce aux couronnes m
229 autre marque extérieure de deuil ; par contre je voudrais que l’on joue sur ma tombe : Schon die Abendglocken klangen et ensuit
230 t je n’ai même pas pu me faire les ongles… » Elle voudrait ressembler aux girls de son magazine, et me voit comme au cinéma. Moi
231 fuse en l’air, ici fermente en pleine pâte. Ainsi voudrais -je un jour décrire ma Souabe : comme un état de l’âme patiente. Une p
232 te journée par une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne v
233 temps n’est pas toujours le bon, si l’expression veut qu’il figure le contraire du « mauvais ». Les jours de pluie dans les
234 n parmi les formes désirables du monde, lorsqu’il veut les connaître et les posséder dans sa force. Car la lenteur est chose
235 deux ouvrières me regardent. Elle, sans doute, ne veut pas trop choisir, ni surtout me choisir, — va s’asseoir de l’autre cô
95 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
236 sellier à la tête du Reich, et seuls les insensés voudraient lire ce qu’ils publient. Éducation L’obéissance militaire aux p
96 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
237 gne une doctrine en vérité moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, —  si pareil entre les griffes de son égoïsme à la
97 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
238 a loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se formule, peut-être pour la première fois,
239 eulement manifesté sa vocation particulière —, on voudrait dégager ici quelques constatations dépourvues de subtilité. 1° L’ense
240 païenne par excellence, celle de l’État-Dieu, qui veut l’obéissance aveugle… » 6° Il n’y a qu’un rapport de lâcheté entre le
98 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
241 es. Dites à nous-mêmes, d’abord ; à tous ceux qui voudront les entendre ; à ceux auxquels, peut-être mieux qu’à nous, il sera do
99 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
242 au Malin, les autres — ou parfois les mêmes — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que
243  : la politique du pessimisme actif, — ou si l’on veut de l’activisme sans illusions. Et sa devise n’est autre que la maxime
244 eras des dents sous le genou de ces démons que tu veux ignorer hic et nunc. Peut-être.) Je ne veux parler ici que du princip
245 ue tu veux ignorer hic et nunc. Peut-être.) Je ne veux parler ici que du principe de notre politique ; il est bien clair qu’
246 avance par un programme, si « chrétien » qu’on le veuille . Un certain nombre de compromissions nous sont à jamais impossibles :
100 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Cahier de revendications [Présentation] (décembre 1932)
247 d’une époque où tout ce qu’un homme peut aimer et vouloir se trouve coupé de son origine vivante, flétri, dénaturé, inverti, sa