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« La jeunesse française devant l’
Allemagne
» [Réponse à une enquête] (mai 1933)e En face de deux pays gouvern
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s fort, du plus ancien, du plus nombreux, du plus
allemand
ou du plus riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au bien du prochai
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onse à l’enquête « La jeunesse française devant l’
Allemagne
»] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933, p. 7-9. Précédé de la notic
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ontemporaine. Les révolutions russe, italienne et
allemande
, succédant à la chute des monarchies ont consacré l’avènement d’une c
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e française. En effet, tandis qu’il nous venait d’
Allemagne
et de Russie plusieurs livres fameux proclamant la « mission de la je
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t que possible, l’écueil des révolutions russe et
allemande
, la fameuse « période de transition » nécessairement dictatoriale et
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roites opposent à la mystique des masses russe ou
allemande
; enfin l’idée du service civil de travail, qui pourrait bien devenir
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ux, vous n’en ferez pas des paysans. L’expérience
allemande
l’a montré, et l’échec des « Wandervogel » est significatif. Ils se d
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la vision, on peut les dire du visage. La langue
allemande
ne connaît qu’un mot pour visage et vision : Gesicht. Quelle est donc
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smusgedanke qui est la clef de tout le romantisme
allemand
de cette grandiose conception d’un univers où tout est correspondance
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escartes. Mais passons de l’autre côté : chez les
Allemands
les moins suspects de sacrifier à la logique cartésienne, quels sont