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plus malaisés, à cause du pathos jacobin dont les
Allemands
avaient souffert pendant l’Empire. Cette « liberté » qu’apportaient l
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ée de la liberté. Précisons : l’armement pour les
Allemands
n’est pas comme pour nous autres démocrates un moyen de protéger des
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ue j’avais essayé d’être « juste » vis-à-vis de l’
Allemagne
dans un petit ouvrage paru l’automne dernier. Or, voici ce que m’écri
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bstraites. C’est en quoi les notions française et
allemande
de justice s’opposeront pendant plusieurs décades encore. » Effectiv
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ore. » Effectivement la définition de la justice
allemande
que veut bien me donner mon correspondant signifie en français : droi
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as ce qui serait indispensable pour préserver les
Allemands
de la famine, mais au contraire ce qui est indispensable pour satisfa
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tra de faire la guerre, c’est-à-dire — traduit en
allemand
— d’affirmer une « vitalité sûre d’elle-même » et de « consolider la
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onde chrétien. Quel pouvait être l’avenir pour un
Allemand
de la guerre de Trente Ans ? Pour les vaincus des guerres de l’Empire
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Le mensonge
allemand
(16 août 1945)g New York, août. « Quelques-uns de mes meilleurs
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ime le plus pensent qu’il existe encore de « bons
Allemands
». Dorothy Thompson par exemple, dont l’influence demeure considérabl
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en commun, d’autre part, quelques très bons amis
allemands
réfugiés à New York depuis la guerre ou depuis 1933. Nous n’en sortir
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ls. Prenons la situation telle qu’elle s’offre en
Allemagne
et aujourd’hui, aux yeux de ceux qui doivent en décider. Une anecdote
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décider. Une anecdote la résumera. Dans une ville
allemande
occupée par les Américains, un officier chargé du gouvernement civil
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Ne sait-on pas dans le monde entier que le peuple
allemand
plébiscita cinq fois le régime hitlérien, par d’écrasantes majorités
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ajorités ? Il doit donc bien y avoir des nazis en
Allemagne
et même en assez grande quantité… Le porte-parole du groupe allemand
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assez grande quantité… Le porte-parole du groupe
allemand
— vite désigné — interrompt à ce point l’Américain : « Ce que vous di
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les bolchéviques ! » Qu’il y ait ou non de « bons
Allemands
», cette histoire vraie pose le vrai problème. Ce n’est pas d’hier qu
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me. Ce n’est pas d’hier que je l’ai observé : les
Allemands
ne mentent pas comme nous. Et c’est un fait fondamental dont il convi
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ient de tenir compte quand on parle du « problème
allemand
». Ils mentent avec sincérité, et nous mentons avec mauvaise conscien
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ur a-t-on enseigné, c’est « ce qui sert le peuple
allemand
». Plan d’éducation politique pour les nouvelles générations allemand
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ducation politique pour les nouvelles générations
allemandes
: leur inculquer dès la plus tendre enfance le respect sacré de la dé
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ition vaut pour tous les pays. g. « Le mensonge
allemand
», Le Figaro, Paris, n° 312, 16 août 1945, p. 1.
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pensée. « Supposez, dit-il, deux savants, l’un en
Allemagne
et l’autre à Washington. Chacun pèse sur un bouton, et une terrifiant
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Les nouveaux aspects du problème
allemand
(30 mai 1946)n Faut-il « les » craindre ? Genève, 29 mai. D
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pe après cinq ans d’absence, je n’y trouve plus d’
Allemagne
mais une question allemande. Et ce qui me frappe d’abord, c’est de la
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je n’y trouve plus d’Allemagne mais une question
allemande
. Et ce qui me frappe d’abord, c’est de la trouver posée de manière si
27
z des neutres on manifeste tant de haine pour les
Allemands
. Et beaucoup de Suisses s’étonnent de voir des résistants parler avec
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ttu, ne pensent qu’à se protéger contre un réveil
allemand
. Et des Suisses, dont le sens démocratique a toujours violemment répu
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ours violemment répugné à la lâcheté civique de l’
Allemand
autant qu’à la brutalité de ses chefs, se préoccupent, aujourd’hui, d
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e guerre de retard Sous la rubrique « Problème
allemand
», nombre de journaux parisiens me semblent s’occuper principalement
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transformée ? Quand je disais dans mon Journal d’
Allemagne
: attention, c’est très grave, ils ne songent qu’à la guerre, toute
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attire l’attention, cette fois-ci, sur un « péril
allemand
» d’une tout autre nature ? J’en prends le risque. Voici les faits te
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ts tels que je les vois. Un glacis désolé L’
Allemagne
était avant la guerre la plus grande puissance militaire du monde, av
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s proportions du conflit séculaire qui opposait l’
Allemagne
et la France. À vrai dire, on ne voit plus de conflit. La France n’es
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ennes ! Nous sommes payés pour les connaître, ces
Allemands
! ils vont s’armer de nouveau en secret. Ils trouveront des appuis pa
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osons dans ce cas qu’il ait raison. Supposons une
Allemagne
réarmée, dans ses limites rétrécies entre la France et l’Union soviét
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e la France et l’Union soviétique : 50 millions d’
Allemands
, au plus, que touchent 200 millions de Russes. Que se passera-t-il ?
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européo-américaine. D’où il suit que le problème
allemand
, considéré sur les plans politique et militaire exclusivement, se ram
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litique de répression négative et anachronique, l’
Allemagne
est un danger nouveau bien aussi grave qu’au temps d’Hitler. C’est un
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ditionnels et naturels qui rattachaient la Suisse
allemande
aux sources vives de sa culture et de sa langue. Ce qu’on ne pardonna
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de ravager l’espace vital qu’avait toujours été l’
Allemagne
pour les savants, les écrivains, les théologiens, les commerçants et
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ssant l’usage du dialecte cantonal, en haine de l’
allemand
officiel ; et la méfiance glaciale que je m’attirais en parlant le ho
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s un instant que la Suisse s’est mise à aimer les
Allemands
!) mais de pitié active, j’entends par là : de volonté d’aider un peu
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s revues et les journaux alémaniques, la question
allemande
, aujourd’hui, se pose de la manière suivante : Voici un pays abattu c
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rudente autant que chrétienne. Car le vrai danger
allemand
, en l’an 1946, ne réside plus dans un état-major, dans un parti, dans
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conquête, ou dans une religion du sang. Le danger
allemand
aujourd’hui, c’est qu’il ne crée au centre de l’Europe un terrain vag
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latent. n. « Les nouveaux aspects du problème
allemand
», Le Figaro, Paris, n° 556, 30 mai 1946, p. 3. Le texte est précédé
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blié avant la guerre de prophétiques études sur l’
Allemagne
hitlérienne. Après un long séjour aux États-Unis, il revient, avec un
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ope. Nous lui avons demandé ses impressions sur l’
Allemagne
d’aujourd’hui. De Suisse, son pays natal, plateforme d’observation ex
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ril 1947)p Il s’agissait de « démocratiser » l’
Allemagne
. On en parlait depuis des années. Divers moyens avaient été proposés
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d’une vraie démocratie, et puis qu’on les crée en
Allemagne
. Inutile de dire que l’auteur de cette proposition déconcertante n’es