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iches, de Clément Vautel. Dans les pays de langue
allemande
, son succès est encore plus grand, et de meilleure qualité. Je ne par
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i et là, la révolte perce : « Jugendbewegung » en
Allemagne
; surréalisme en France, en Amérique ; poussée mystique en Russie. a
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guerre à diriger le service de contre-espionnage
allemand
chargé de sa filature6. Ah ! comme nous avons besoin d’être purifiés
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aux Américains — reste un trait marquant de l’âme
allemande
: le choix de la salle, les sujets abordés, jusqu’à la stature du con
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ourut en 1855. Voici comment le profond essayiste
allemand
Rudolf Kassner caractérise cette existence (Commerce, n° XII). Le gr
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es réactions anglaises et françaises. La réaction
allemande
eût apporté un élément important et radicalement différent. Nous essa
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ligne de la mort, en Amérique, en Angleterre, en
Allemagne
, et en France, sous celui d’Avant l’Aube, est un des livres les plus
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ans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique
allemand
, Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un article qui fit qu
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temps du réveil sentimental et mystique dans une
Allemagne
luthérienne ravagée par l’Aufklärung et le rationalisme. C’était le t
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stater, en parcourant les catalogues de librairie
allemande
, par exemple, que la proportion des ouvrages purement romanesques va
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ront une idée assez juste du genre. Son succès en
Allemagne
remonte aux premières années de l’après-guerre, illustrées par les li
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é d’emblée le grand succès qu’ils méritaient. Les
Allemands
vivent « la crise » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne tout
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ne l’imagine d’ordinaire en France. En ceci, les
Allemands
se trouvent être en quelque sorte plus « actuels », plus directement
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ût pour l’idéologie que manifeste le grand public
allemand
. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative sécurité
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au titre de cet album de photos paru récemment en
Allemagne
: « Weltgeschichte gefälligst », Histoire du monde, s’il vous plaît !
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tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée
allemande
. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
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ais ce n’est point partout le cas. L’exemple de l’
Allemagne
peut nous faire réfléchir. Les philosophes y connaissent des succès d
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othèse n’est pas absurde : elle s’est vérifiée en
Allemagne
, à propos de Spengler par exemple, dont on sait l’influence qu’il exe
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d possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’école
allemande
des phénoménologues, illustrée par Husserl et Martin Heidegger. On sa
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irie Gallimard, collect. Les Essais. Traduit de l’
allemand
par un anonyme. 45. Cet essai constitue la seconde partie d’un volum
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chefs du parti catholique parmi les intellectuels
allemands
, Scheler rompit finalement avec l’Église et revint à un nietzschéisme
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et qui va croissant avec le temps. La philosophie
allemande
contemporaine, avec ses deux grands maîtres, Heidegger et Jaspers, pr
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Kasimir Edschmid, Destin
allemand
(octobre 1934)u Le meilleur livre de l’année. Je crois bien pouvoi
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très étonnant, d’ailleurs. Il s’agit d’une œuvre
allemande
, d’un auteur inconnu en France jusqu’ici, d’un roman qui veut dire qu
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avec une puissance assez austère. ⁂ Six chômeurs
allemands
, anciens officiers et sous-officiers pendant la guerre, s’embarquent
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interdit à la Bolivie d’utiliser les services des
Allemands
. Pendant leur traversée, un coup d’État renverse le gouvernement qui
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infecte, avec des Indiens lépreux. Le ministre d’
Allemagne
à La Paz, Pillau, réussit à les tirer de là après des semaines d’effo
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e de son autorité, c’est-à-dire la faiblesse de l’
Allemagne
sur le plan international. Les quatre hommes s’en vont à Buenos Aires
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à qui donne l’idée d’un roman d’aventures. Destin
allemand
est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une intensité
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leur pain, mais c’est surtout de constater que l’
Allemagne
, pour laquelle ils se sont battus, n’a plus la force d’utiliser leurs
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ée, broyée, souffrante, et pourtant fière, d’être
Allemand
, de garder la tête haute pour l’Allemagne, et de participer au destin
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, d’être Allemand, de garder la tête haute pour l’
Allemagne
, et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. Ce dest
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ait échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’
Allemagne
, après la guerre, à vivre dans un état de guerre encore plus cruel qu
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fort de Capocabana, il a soudain la vision d’une
Allemagne
future renaissant de son calvaire, purifiée et galvanisée par ses sac
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on les gens âgés qui possédaient tout. Ces jeunes
Allemands
qui doivent supporter, de nos jours, toutes les misères du monde au f
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. Nous sommes ici au nœud tragique de ce problème
allemand
qui domine l’après-guerre, et dont le dénouement doit nous laisser d’
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et de ce qui est plus généralement humain. Destin
allemand
pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusieurs des p
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mmes ? Et n’est-ce point là le vrai tragique de l’
Allemagne
actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’hom
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inion qu’on ait sur le point de vue strictement «
allemand
» de l’auteur, qu’il est peu de problèmes plus graves pour notre aven
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graves pour notre avenir immédiat. Mais ce Destin
allemand
évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du monde ; il
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rder pure. Alors ? Serait-ce bientôt l’heure de l’
Allemagne
? On sent partout cette interrogation, cette anxieuse espérance, dans
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i nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin
allemand
, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir é
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ur leur atmosphère et leur tension65, à ce Destin
allemand
, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus massif, pl
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hmid est le plus authentique. Il y a, dans Destin
allemand
, un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courageuse, un s
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ais lui-même que dans les tortures ? u. « Destin
allemand
», Foi et Vie, Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-817. Une n
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ise : « Roman, par Kasimir Edschmid. Traduit de l’
allemand
et introduit par J. Benoist-Méchin. (Paris, Plon, collection Feux-Cro
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n exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
allemande
contre la civilisation romaine. On a poussé la bouffonnerie jusqu’à c
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Russie orthodoxe, une seconde, correspondant à l’
Allemagne
en majorité luthérienne, et une troisième correspondant à l’Italie et
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ici que le thème — je dirai ceci : en Russie, en
Allemagne
, en Italie et en Espagne, la distinction entre l’Église et l’État n’a