1 1952, Preuves, articles (1951–1968). Le sens de nos vies, ou l’Europe (juin 1952)
1 onard Euler, et il vivait à Bâle, entre France et Allemagne , dans une atmosphère très savante mais pénétrée de spiritualité. Infl
2 1953, Preuves, articles (1951–1968). Les raisons d’être du Congrès (septembre 1953)
2 es organisés. Nous avons créé des secrétariats en Allemagne , en France, en Italie, en Grande-Bretagne, dans les deux Amériques, a
3 américain et qui manquait, pour son malheur, à l’ Allemagne , au temps où j’y fis mes études.” Nous reproduisons ci-dessous presqu
3 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
4 fut apporté par M. Ernst Friedländer, publiciste allemand  : « Il faut dire franchement à nos nations qu’elles ne pourront sauve
5 le fédéralisme était une méthode pour affaiblir l’ Allemagne  ! Par une erreur inverse, d’autres s’imaginent que les fédéralistes e
6 rmoy (France), Friedländer (République fédérale d’ Allemagne ), Cotsaridas (Grèce), Gudmundsson (Islande), Miss Chinneide (Irlande)
4 1954, Preuves, articles (1951–1968). Tragédie de l’Europe à Genève (juin 1954)
7 x points à son ordre du jour — l’unification de l’ Allemagne et la libération de l’Autriche. Mais cet échec était prévu. La vraie
8 -millions de Français et quarante-huit-millions d’ Allemands seraient rassurés à l’idée d’un bloc de deux-cents-millions de Russes
9 suggérer que le cauchemar du « tête-à-tête avec l’ Allemagne  » s’évanouirait devant les joies d’un bon voisinage avec l’alliée nat
10 la Corée ne vous regardent plus. Mais le problème allemand nous intéresse beaucoup. » Que s’est-il donc passé depuis Berlin ? — 
11 s assurer la paix définitive entre la France et l’ Allemagne par le moyen de leur fédération, ce serait agir en « bellicistes », p
5 1954, Preuves, articles (1951–1968). De Gasperi l’Européen (octobre 1954)
12 Bonn pour empêcher la renaissance du nationalisme allemand , enfin l’avenir concret de l’Europe entière. L’échec déjà plus que pr
6 1954, Preuves, articles (1951–1968). Politique de la peur proclamée (novembre 1954)
13 a peur proclamée (novembre 1954)o D’un Premier Allemand qui joue sur une entente avec la France, un écrivain français a dit c
14 la France, un écrivain français a dit ceci : « L’ Allemagne qu’il incarne ne nous apparaît pas moins redoutable que celle qui exi
15 it la démission de Delcassé. » Paraphrasons : une Allemagne vaincue, désarmée, occupée, amputée d’un quart de sa population et d’
16 e la France, n’est « pas moins redoutable » que l’ Allemagne arrogante, surarmée et intacte sur laquelle régnait Guillaume II. Ce
17 ns le seul cas où l’on attribuerait à « Peur de l’ Allemagne  » une valeur infinie. Ce que l’on fait, en réalité. La peur de l’Alle
18 finie. Ce que l’on fait, en réalité. La peur de l’ Allemagne étant infinie — ou absolue — c’est-à-dire indépendante de quoi que ce
19 est-à-dire indépendante de quoi que ce soit que l’ Allemagne réelle fasse ou non, soit ou non, cette peur ne pourrait donc être su
20 tte peur ne pourrait donc être supprimée que si l’ Allemagne disparaissait totalement et à tout jamais. Car s’il n’en restait qu’u
21 septembre). ⁂ L’argument de la peur qu’inspire l’ Allemagne a été l’arme principale des anticédistes. N’est-il pas très nouveau q
22 tantes sont moins dangereuses que douze divisions allemandes virtuelles, et que la présence en Europe de quatre divisions anglaise
23 alité proposée des armements de la France et de l’ Allemagne . Encore une fois, seule la Peur, affectée du signe ∞, peut rendre un
24 t, les gens ne sont pas un autre, sauf s’ils sont Allemands , comme vient de le montrer M. Mauriac. ⁂ Ne craignons pas les Russes,
25 ses, nous dit L’Express. Le vrai danger vient des Allemands . Un Anglais prouve le premier point, un Français le second. La collab
7 1955, Preuves, articles (1951–1968). De gauche à droite (mars 1955)
26 rmacht”, leur chantage au contrecoup nationaliste allemand . » Tout cela serait faux ? Rien de tout cela ne se serait produit ? I
27 moins de garanties que la CED… Le même état-major allemand pourra se constituer… L’Allemagne aura le droit de fabriquer des arme
28 même état-major allemand pourra se constituer… L’ Allemagne aura le droit de fabriquer des armes… On a donc des raisons au moins
29 s égales de redouter que la corporation militaire allemande fasse sentir à une démocratie incertaine le poids de sa force nouvell
30 de une correction : la CED excluait un état-major allemand . Les accords de Londres l’autorisent. Les « raisons de redouter » ne
31 , etc. Sur le chantage au contrecoup nationaliste allemand  : « Le climat est lourd en Allemagne occidentale. (Fuite d’Otto John.
32 nationaliste allemand : « Le climat est lourd en Allemagne occidentale. (Fuite d’Otto John.) Nous avons reçu d’autres témoignage
33 la CED) a renforcé immédiatement les socialistes allemands  » (p. 665). On sait que les socialistes allemands sont nationalistes,
34 allemands » (p. 665). On sait que les socialistes allemands sont nationalistes, ne fût-ce que du seul fait qu’Adenauer ne l’est p
35 prit qu’à répéter la leçon connue : le réarmement allemand , autorisé par les accords de Londres, aura pour « corollaire fatal, q
8 1955, Preuves, articles (1951–1968). Le Château aventureux : passion, révolution, nation (mai 1955)
36 toute vraisemblance. La « France éternelle », « l’ Allemagne immortelle » sont des expressions courantes en temps de guerre. Cette
9 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
37 echnique, que celle des alchimistes aux piétistes allemands , et de ces derniers aux fondateurs de nombreuses industries modernes.
10 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
38 attaquerait Hitler que pour avoir pendu de « bons Allemands  » après le 20 juillet ? 3. Pour illustrer la folie du despote, K. cit
39 nt au début d’« impérialiste », leur pacte avec l’ Allemagne ayant permis de la déclencher) n’avait pas été gagnée grâce à Staline
11 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1956)
40 erait-elle de gauche ou de droite ? Dominée par l’ Allemagne ou la France ? Le Vatican ou le Musée de l’Homme ? B. Je voudrais d’a
41 Monnet et son Euratom ralliant enfin l’opposition allemande , et l’affaire Nenni-Saragat… S. C’est donc sérieux ? Les grands parti
12 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
42 ustrent à l’envi, et presque tous les romantiques allemands ont subi l’obsession de ce thème : pour eux, comme pour les Tasmanien
13 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (mars 1957)
43 oisins immédiats comme les Suisses sont français, allemands ou italiens par leur langue, leur culture et leurs affinités, la guer
44 nds tenant pour la France, les Alémaniques pour l’ Allemagne  ; mais non pas en 1939 : tous d’accord contre Hitler) ; 3°) s’il se r
14 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la neutralité européenne (II) (avril 1957)
45 les blocs. Neutralisons les États satellites et l’ Allemagne (réunifiée), séparons par une zone d’un millier de kilomètres les ava
46 « désengagée » et en zone « atlantique ». Sans l’ Allemagne , les Six ne sont rien ; sans les Six, l’union ne se fera pas. Le v
15 1957, Preuves, articles (1951–1968). Pourquoi je suis Européen (octobre 1957)
47 aujourd’hui ; des Espagnols et des Italiens, des Allemands et des Scandinaves, des Anglais et des Suisses suivront. Quant aux je
16 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur l’Europe à faire (novembre 1957)
48 ler de l’énergie atomique, si les Français et les Allemands décidaient de se battre demain, ils ne pourraient plus le faire qu’à
17 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la fabrication des nouvelles et des faits (février 1958)
49 t borné à conseiller l’union de la France et de l’ Allemagne , l’Angleterre n’étant pas nommée ni impliquée. Sensation dans la pres
18 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur un centre qui doit être partout (mai 1958)
50 illeurs, le phénomène est à peu près unique. Ni l’ Allemagne , ni l’Italie, ni la Hollande, ni la Suisse, ni l’Espagne, ni même la
19 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
51 io et à Thomas Mann, en passant par le romantisme allemand , français et anglais, on sait assez la fortune littéraire de cette fo
20 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
52 oix gammée flotte sur Hambourg et que la jeunesse allemande a oublié les Camps, en déduit dans l’Express que les « Européens » so
53 ar mot dans cette page malheureuse ? Erreur sur l’ Allemagne , erreur sur la France, erreur sur leurs relations actuelles, erreur s
54 es », erreur sur le militarisme éternel du peuple allemand et sur le pacifisme actuel de certains colonels français, erreur sur
55 ous a raconté n’est simplement pas vrai. 56 % des Allemands d’aujourd’hui souhaitent avoir pour prochain président de leur Républ
56 votre jugement. Vous trouvez fort que la jeunesse allemande ait oublié ses devanciers bottés. Mais songez qu’on n’enseigne pas l’
57 z d’avoir sauvé la France et réconforté le peuple allemand en le coupant en deux tronçons. J’eusse peut-être applaudi votre art
58 nheur de pouvoir vous rappeler que la France et l’ Allemagne ayant mis en commun non seulement leur charbon et leur acier, mais en
59 ur premier objectif d’empêcher que la France et l’ Allemagne reposent leur « problème éternel » dans les termes où vous le faites
60 otre désunion. Et non seulement devant une grande Allemagne hypothétique, que nos méfiances auraient repoussée vers la Russie, ma
21 1959, Preuves, articles (1951–1968). Rudolf Kassner et la grandeur (juin 1959)
61 reprend un des thèmes essentiels du préromantisme allemand , l’opposition de l’antique et du moderne, non du point de vue littéra
62 .90 Relisons maintenant Herrigel, ce philosophe allemand qui est allé au Japon pour s’initier au zen en s’entraînant au tir à
22 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
63 maladie mortelle. Ayant vécu près d’une année en Allemagne hitlérienne (comme lecteur de français) j’avais coutume de dire à ceu
64 ent sur les motifs de l’adhésion réelle de tant d’ Allemands à une doctrine évidemment démente : « J’ai vu certains de mes étudian
65 ssée d’épouser Don Ottavio… 129. Mon Journal d’ Allemagne ne fait qu’une ou deux allusions très voilées à cette transformation
23 1961, Preuves, articles (1951–1968). Pour Berlin (septembre 1961)
66 ont, eux aussi, le droit de s’autodéterminer, ces Allemands cesseraient aussitôt de fuir à l’Ouest et se mettraient au travail, d
67 bles, garantirait l’évolution pacifique du peuple allemand , à laquelle ses voisins de l’Est sont vitalement intéressés. Ce serai
24 1963, Preuves, articles (1951–1968). Le mur de Berlin vu par Esprit (février 1963)
68 édificateurs, il ne fut pas seul : des milliers d’ Allemands (de l’Ouest) arborèrent son insigne… apportant eux aussi leur pierre
69 ce au mur l’Ouest a pu « bannir Brecht des scènes allemandes et empêcher une information objective sur le monde communiste. Grâce
70 phe de la pensée ou du théâtre révolutionnaire en Allemagne  ». (Rien n’est plus faux : la République fédérale joue Brecht autant
71 t il fut l’un des assassins de Rathenau, le grand Allemand d’après la Première Guerre. « Les Allemands, ajoute Salomon, n’ont pr
72 grand Allemand d’après la Première Guerre. « Les Allemands , ajoute Salomon, n’ont pris des Prussiens que les défauts… L’Allemagn
73 omon, n’ont pris des Prussiens que les défauts… L’ Allemagne sans l’Est n’est pas l’Allemagne. » C’est en effet une Allemagne sans
74 e les défauts… L’Allemagne sans l’Est n’est pas l’ Allemagne . » C’est en effet une Allemagne sans Prusse. Et une partie de la Prus
75 l’Est n’est pas l’Allemagne. » C’est en effet une Allemagne sans Prusse. Et une partie de la Prusse ancienne est devenue polonais
25 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
76 se lient d’amitié, soit par des livres comme De l’ Allemagne , qui rétablissent la circulation internationale des idées, malgré les
77 avec méfiance par la presse moyenne de la Suisse allemande  : elle relevait en effet des Affaires étrangères, plutôt mal vues à c
78 x des travailleurs étrangers en Suisse (Italiens, Allemands , Espagnols, Grecs et Turcs). Ce n’est pas le Marché commun qui les am
26 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
79 ent pour l’équilibre des productions française et allemande (charbonnières et métallurgiques), mais pour la production de l’Union
80 , de Danemark et de Grande-Bretagne, mais aussi d’ Allemagne , d’Autriche et de plusieurs pays de l’Est. De ce colloque allait sort
81 urs chefs se retrouvaient à Montreux, Italiens et Allemands , Français, Bénéluxiens. Enfin, derrière la pensée de la plupart des r
82 it essaimé dans le reste de l’Europe, y compris l’ Allemagne (groupe des Gegner avec Harro Schulze-Boysen), mais non pas l’Italie,
83 moins d’un mariage de raison entre la France et l’ Allemagne . Churchill avait fondé tôt après l’United Europe Movement, que son ge
84 lais, un joyeux anarchiste italien, des ministres allemands aux lunettes sans bord… Mais pourquoi cet immense applaudissement ? “
85 des vaincus d’hier ? (Nous avons des délégations allemandes , autrichiennes et italiennes.) Ou bien le mariage de l’Ouest et de l’
86 chefs de gouvernement démo-chrétiens de France, d’ Allemagne et d’Italie, la naissance d’une Haute Autorité du charbon et de l’aci
87 t ceci : « Il y a une grande différence entre les Allemands et les Italiens. Eux, quand ils parlent de leur ancien chef, disent :
27 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
88 . On parle provençal sur les deux rives du Rhône, allemand sur les deux rives du Rhin, français sur les deux versants du Jura et
89 çais sur les deux versants du Jura et italien (ou allemand de nouveau) sur les deux versants des Alpes. Décréter que le Rhin sép