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ater que les données initiales, chez Goethe, sont
allemandes
, peut paraître une lapalissade. Rappelons cependant les composantes n
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œuvre eût sans conteste mérité le qualificatif d’
allemande
. Or s’il est vrai que Goethe ait suivi sa pente, il se trouve que, se
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venu classique, faut-il conclure qu’il n’est plus
allemand
? Distinguons ici entre les résultats de l’effort goethéen et cet eff
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s l’œuvre écrite de Goethe, n’est pas typiquement
allemand
, et peut être directement assimilable pour un latin par exemple. Mais
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opres, comment ne pas voir qu’elle est proprement
allemande
, même si, par son triomphe, elle conduit Goethe à être plus qu’allema
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son triomphe, elle conduit Goethe à être plus qu’
allemand
. En regard du Goethe de la vingt-sixième année, du Goethe qui se déto
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n face du titanisme de Hölderlin — Hölderlin ou l’
Allemand
exaspéré — Goethe figure l’Allemand surmonté, l’Allemand guéri. Mais
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ölderlin ou l’Allemand exaspéré — Goethe figure l’
Allemand
surmonté, l’Allemand guéri. Mais guéri par ses moyens propres, more g
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d exaspéré — Goethe figure l’Allemand surmonté, l’
Allemand
guéri. Mais guéri par ses moyens propres, more germanico pourrait-on
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raison du culte rendu à Goethe par les meilleurs
Allemands
. Goethe figure à leurs yeux la plus harmonieuse résolution des disson
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ces proprement germaniques. Nulle part plus qu’en
Allemagne
cette grandeur particulière de Goethe ne peut être éprouvée avec plus
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ique. Mais il y a plus. Parce que Goethe est un «
Allemand
surmonté » si j’ose dire — et à la manière allemande —, parce qu’il s
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lemand surmonté » si j’ose dire — et à la manière
allemande
—, parce qu’il sut réaliser en lui d’abord la médiation d’une valeur
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est parce qu’il a été grand qu’une certaine unité
allemande
a pu se faire sur son nom — et non l’inverse. Et c’est, au second deg