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tait, à la fin de la guerre, caporal dans l’armée
allemande
. Son idéologie n’a rien de personnel, c’est l’idéologie des petits gr
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Russie ; 2° la naissance des fascismes italien et
allemand
. Je m’explique : Le fascisme a repris à son compte la critique du spi
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pposait dans un intéressant article de la Revue d’
Allemagne
(oct. 1932), à la conception kierkegaardienne du désespoir. Cette for
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terme favori de la théologie et de la philosophie
allemandes
contemporaines ?33 L’une des caractéristiques de notre temps, c’est
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ional. Nous ne sentons pas l’hitlérisme comme des
Allemands
, ni le fascisme comme des Italiens. Nous ne les sentons pas en France
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à décrire le « phénomène fasciste » comme tel, en
Allemagne
et en Italie, on ne trouve guère, sur le plan des doctrines, qu’une s
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les ultramontains. Hitler, en unifiant la vieille
Allemagne
fédéraliste, a terminé l’œuvre entreprise par le jacobin Bonaparte. M
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’un principe de soi sans puissance : c’est le mot
allemand
Gleichschaltung — mise au pas — qui justifia tous les coups de force
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répondre à coup sûr. Que nous montre, en effet, l’
Allemagne
? Dans l’ordre ecclésiastique, c’est l’Église confessante qui s’oppos
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icaine en particulier. 51. Exemple frappant de l’
Allemagne
: voici un pays enfin qui réunit toutes les conditions théoriques pré
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rtain point. Tout cela est éminemment français. L’
Allemand
, par exemple, enviera toujours ce sens fin et naturel qu’a tout Franç
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igue. Grattez un peu le conformisme politique, en
Allemagne
, en Russie, en Italie, vous retrouverez ce visage, cette allure, ce s
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rande violence spirituelle. L’exemple récent de l’
Allemagne
le prouve. Schleicher et la République de Weimar disposaient contre H
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les causes de ces deux phénomènes. En Russie, en
Allemagne
, à Rome et en Espagne, la distinction entre l’Église et l’État n’avai
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la Russie orthodoxe, une autre correspondant à l’
Allemagne
luthérienne, et deux autres correspondant à l’Italie et à l’Espagne c
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quelques centaines de camarades, internés par les
Allemands
sans forme de procès, sous la menace de la fusillade… Mais un souffle
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rsonnalisme français. Esprit passait la censure
allemande
qui, heureusement, n’y comprenait rien. Puis Denis de Rougemont et Ma