1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 . J’ai vécu en Suisse, en Autriche, en Italie, en Allemagne et en France : quelques mois et j’étais acclimaté. J’oubliais que le
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 er affirmée par un chef au nom de sa nation : les Allemands sous Hitler, les Français sous Louis XIV et sous Napoléon, les Italie
3 otre Europe : ce n’est pas français, ce n’est pas allemand , ce n’est pas anglais. La phrase veut dire : cette opinion ou cette a
4 itiques à la politique d’occupation américaine en Allemagne  : ils sont trop doux, ils sont naïfs, ils ne comprennent rien aux pro
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
5 jet du petit livre que je venais de publier sur l’ Allemagne . J’expliquai que la presse hitlérienne me paraissait meilleure que ce
6 , Paulhan et Michaux. Cependant que les écrivains allemands réfugiés — Thomas Mann, Werfel, Ludwig et vingt autres — y publient l
7 ien des chances d’avoir des ancêtres hollandais ; allemands ou suédois s’il est né luthérien ; anglais s’il est presbytérien ; et
4 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
8 aine de quartiers nationaux ou raciaux — chinois, allemand , italien, tchèque, nègre, juif, etc. — qui n’ont de commun que la sal
9 glises en style aérodynamique construites par les Allemands avant Hitler, ou par les Suisses ou par les Hollandais. Mais en Améri
10 9/10 de la production. Le job a été bien fait : l’ Allemagne et le Japon ont été battus. Et les agences de contrôle des prix, de l
11 de les équiper, puisque ce sont leurs colonies. L’ Allemagne nous plaît mieux que la Pologne : pays de blonds et les noirs sont su
12 ins de nos films ont les cheveux noirs. De plus l’ Allemand est propre et travailleur, et mon arrière-grand-mère était du Wurtemb