1
et Théodore Ruyssen. Un Suisse, un Italien et un
Allemand
, un Hollandais, un Norvégien et un Français. Ceux, dont je souhaite l
2
e. Ils atteignirent le Jutland, la Scandinavie, l’
Allemagne
septentrionale. Avec eux voyageaient armes et outils de cuivre. Ainsi
3
as, l’Italie et la Grande-Bretagne ; le ventre, l’
Allemagne
; la Bohême, le nombril ; et tout le reste de son corps, les autres r
4
en regard de ceux-là, car ils ont à l’orient les
Allemands
, sont entourés à l’ouest et au nord par la mer d’Angleterre, et limit
5
1456 une grande activité dans plusieurs des pays
allemands
, probablement aussi en Bohême ; dans une de ses lettres de créance, l
6
a nativité du Seigneur70, dans la cité de Bâle en
Allemagne
, afin qu’ils y demeurent tous pendant les cinq ans immédiatement suiv
7
’Espagne, ou de la France, ou de l’Italie ou de l’
Allemagne
, ou plutôt pour la destruction de tous ces pays.79 Curieusement, le
8
eterre et en Suisse, et il a visité l’Italie et l’
Allemagne
. On a pu dire de lui que « s’il avait une patrie, c’était l’Europe »
9
ures, comme chez les Hongrois ou les Espagnols. L’
Allemagne
, pour ne rien dire de la Bohême, est divisée en une foule de royaumes
10
l’Écossais simplement parce qu’il est Écossais. L’
Allemand
ne s’entend pas avec le Français. Ô cruelle perversité humaine ! La d
11
ent encore la part la plus solide de l’Europe : l’
Allemagne
. Qu’ils cessent de se combattre, sinon ils sont perdus. Qu’ils fortif
12
attre, sinon ils sont perdus. Qu’ils fortifient l’
Allemagne
, oui, qu’ils la fortifient par des citadelles et des murailles, mais
13
llent en commun pour que le Turc ne s’empare de l’
Allemagne
; sinon il n’y a plus d’espoir que tout l’Occident ne tombe au pouvoi
14
ions-nous encore lui opposer s’il s’emparait de l’
Allemagne
? Tout autre obstacle serait un château de cartes. Il est douloureux
15
faiblesse pourrait être opposée au souverain de l’
Allemagne
et d’un si grand nombre de races et de royaumes. Il est vrai que l’Eu
16
nce aux Turcs, Gaspard Peucer (1525-1602), savant
allemand
, gendre de Melanchton, dont il partageait la conviction que seule la
17
la conviction que seule la pulchra coniuncto de l’
Allemagne
, de la France et de l’Italie serait capable de sauver l’Europe. C’est
18
nts travaux qui le firent traiter par des érudits
allemands
de « petit maître d’école parisien »90. Ce personnage obscur n’en eut
19
gne, les archiducs, les princes ecclésiastiques d’
Allemagne
, et tous autres grands et communautés catholiques, n’ont point de plu
20
royale, les plus puissants princes catholiques d’
Allemagne
, pour l’espérance d’arracher la couronne impériale de la maison d’Aut
21
Jeux floraux en France, la Société fructifère en
Allemagne
, etc.) feront bien de se réunir en un seul Conseil de la lumière ; ca
22
gédies sanglantes de cette guerre, en Hongrie, en
Allemagne
, en Flandres, en Irlande, et sur les mers » qui émeut à écrire le pac
23
la pratique, ce qui fait l’honneur de la noblesse
allemande
. Cela fera des hommes, non des femmes ni des lions : car les soldats
24
la Ligue rendrait valable. Ceux qui ont voyagé en
Allemagne
où il y a un si grand nombre d’États se rendent compte de la nécessit
25
Souverainetés des Suisses, ou des Souverainetés d’
Allemagne
, & former l’Union européenne sur ce qu’il y a de bon dans ces Uni
26
. … En examinant le gouvernement des Souverains d’
Allemagne
, je ne trouvai pas plus de difficultez à former de nos jours le Corps
27
inces. On en revient donc aux plans de l’abbé. En
Allemagne
c’est le Dr Eobald Toze qui reprend l’idée dans Die allgemeine Christ
28
publier ses œuvres complètes écrites en latin, en
allemand
et en français. Limitons-nous à quelques thèmes spécifiquement europé
29
aucoup de bien parmi les Russes que peu parmi les
Allemands
et autres Européens… Car mon inclination et mon goût vont au Bien Gén
30
r tout le reste. Je passai donc en Italie puis en
Allemagne
, et là, il me sembla que l’on pouvait vivre avec le plus de liberté.1
31
de bel air en France, fine en Italie, fraîche en
Allemagne
, précieuse en Suède, affable en Pologne, molle en Grèce et sombre en
32
e en Moscovie.115 Montesquieu (vers 1730) : L’
Allemagne
est faite pour y voyager, l’Italie pour y séjourner, l’Angleterre pou
33
oits, généreux, mais prompts et inconstants ; les
Allemands
sincères, laborieux, mais pesans et trop adonnés au vin ; les Italien
34
afin de changer de lieu et de se divertir118. Les
Allemands
voyageaient, c’était leur habitude, leur manie ; impossible de les re
35
qu’aucune affaire nous en empêche jamais », dit l’
Allemand
que Saint-Évremond met en scène dans son amusante comédie cosmopolite
36
ues en Italie, Raguse en Dalmatie et Nuremberg en
Allemagne
; toutes d’ailleurs ne couvrent qu’un territoire fort limité. Mais ce
37
nglois en fait dessiner quelque antique, et qu’un
Allemand
porte son album chez tous les Savans, l’Espagnol étudie en silence le
38
sacrer un archevêque de Cantorbéry ? d’appeler un
Allemand
transplanté chez vous « Votre Majesté » ? de ne pouvoir épouser qu’un
39
s schellings ; quand nous convenons de choisir un
Allemand
pour être, sous le nom de roi, le conservateur de notre liberté, l’ar
40
n autre… Il n’y a plus aujourd’hui de Français, d’
Allemands
, d’Espagnols, d’Anglais même, quoi qu’on en dise ; il n’y a que des E
41
loin en loin, au milieu des bois et des marais, l’
Allemagne
compte aujourd’hui deux-mille-trois-cents villes environnées de murs.
42
robustes de la Russie, les nombreuses armées de l’
Allemagne
, la vaillante noblesse de France, et les intrépides citoyens de la Br
43
pourrait-elle pas exister aussi bien que la Diète
allemande
ou la Ligue helvétique ? Ces dernières n’ont pas d’ambitions. Qu’il e
44
des discussions que le projet de Kant provoqua en
Allemagne
s’expliquent par l’intérêt qu’avait déjà soulevé dans l’élite prussie
45
sai a été tenté en des régions très étendues : en
Allemagne
et en Amérique du Nord. L’une de ces tentatives a eu l’issue que l’on
46
Hegel, en passant par un Kant ou par un Goethe, l’
Allemagne
a pris la tête d’une révolution intellectuelle et poétique qui évolue
47
ugurent dans les universités et les petites cours
allemandes
ce grand renouvellement des valeurs dont la chute de Napoléon, après
48
mano-catholique, utopie nostalgique du romantisme
allemand
. Dès la seconde page de l’Histoire de la guerre de Trente Ans, il exp
49
ais avait donc avec le réformé genevois, anglais,
allemand
ou hollandais un point de contact qu’il n’avait plus avec son propre
50
la Seine, le Suisse se battre contre le Suisse, l’
Allemand
contre l’Allemand, afin de trancher la question de la succession du t
51
e se battre contre le Suisse, l’Allemand contre l’
Allemand
, afin de trancher la question de la succession du trône en France. Le
52
n de briser les chaînes qui furent forgées pour l’
Allemagne
. Schiller est d’ailleurs l’un des premiers à mettre en valeur l’unit
53
Johann Gottfried von Herder (1744-1803) ouvre en
Allemagne
— comme Vico l’avait fait en Italie, comme Gibbon le faisait en Angle
54
entrée sur l’Europe, comme l’indique son titre en
allemand
(Vierundzwanzig Bücher allgemeiner Geschichte, besonders der europäis
55
tzer, J. von Müller « fut le premier grand esprit
allemand
qui ait pleinement saisi et parfois assumé le contenu affectif et con
56
64 Plusieurs ouvrages parurent en France et en
Allemagne
, reprenant les anciens projets de paix en Europe par l’union des État
57
souvent l’Europe comme sa véritable patrie, et l’
Allemagne
en serait le cœur. Ainsi dans ce passage qui rappelle si curieusement
58
les graveurs de la Renaissance. Non seulement l’
Allemagne
occupe le centre géographique de l’Europe, mais elle en est aussi le
59
ls, quinze millions d’Italiens, trente millions d’
Allemands
: j’eusse voulu faire de chacun de ces peuples un seul et même corps
60
s Goethe et des Herder. Son ouvrage intitulé De l’
Allemagne
est un acte européen dont les conséquences se révéleront plus amples
61
e IV, De la Littérature, Paris, 1820. 170. De l’
Allemagne
, op. cit., T. XI. Cet ouvrage, confisqué et détruit par la police imp
62
ationalisme culturel, tant en France que dans son
Allemagne
. Mais lorsqu’il est amené à confronter l’Europe à d’autres civilisati
63
des relations étroites entre Français, Anglais et
Allemands
, nous ayons la possibilité de nous corriger l’un l’autre. Tel est le
64
enir République177. Nous parlâmes de l’unité de l’
Allemagne
et dîmes en quel sens elle est possible et désirable. « Je ne crains
65
désirable. « Je ne crains pas, dit Goethe, que l’
Allemagne
ne devienne pas une ; nos bonnes routes et nos chemins de fer feront
66
er que dans la diversité : tout ce qu’il dit de l’
Allemagne
, ici, s’applique identiquement à l’Europe. Les grands travaux — qu’il
67
bien qu’elle n’eût éclaté ouvertement que dans l’
Allemagne
vraiment libre. Les bons esprits de toutes les nations s’étaient secr
68
s thèses les plus constantes. Comme tant d’autres
Allemands
, il s’est d’abord enthousiasmé pour la Révolution. Il écrit en 1795,
69
u inconnu. » Il annonce en même temps la grandeur
allemande
: si ce peuple a le bonheur de trouver un jour son Wallenstein, dit-i
70
sont repris, comme on le voit, dans leur version
allemande
. Enfin, en 1822, dans un essai sur La Sainte-Alliance et les peuples
71
es peuples au congrès de Vérone, il demande que l’
Allemagne
redevienne … l’Autorité supérieure honorifique de la république euro
72
es premiers slavophiles ne furent pas Russes mais
Allemands
! Friedrich von Schlegel (1772-1829) publia la première revue europée
73
distinguent fortement Schlegel et les romantiques
allemands
, même romanisés, de Joseph de Maistre et des catholiques français pré
74
monarchie collective… Dans la première monarchie
allemande
, le besoin d’un gouvernement indigène, résidant dans le pays, et régn
75
cosmopolitisme des Élites. Elle a trouvé chez les
Allemands
surtout, héritiers du Reichsgedanke et préparés par là aux grandes sy
76
t à nier les différences entre Anglais, Français,
Allemands
et Scandinaves. Il en est résulté qu’aussitôt l’on a perdu la notion
77
incipal représentant du groupe littéraire « Jeune
Allemagne
», qu’il ne faut pas confondre avec la section allemande de la « Jeun
78
ne », qu’il ne faut pas confondre avec la section
allemande
de la « Jeune Europe » de Mazzini dont nous aurons à reparler. Point
79
firmation délirante : « Oui, le monde entier sera
allemand
!… » Cette oscillation du nationalisme germanique au libéralisme univ
80
nstatée chez Herder et la plupart des romantiques
allemands
. Elle a pour axe, ici et là, la passion d’une liberté conçue tantôt c
81
us les deux ; je veux parler de la France et de l’
Allemagne
… Le deuxième acte sera certainement la révolution européenne, mondial
82
et qui ont perdu leur indépendance politique ; l’
Allemagne
et l’Italie sont des nations encore à naître. On conçoit que pour ces
83
as, s’accommoder d’avoir en face d’elle un empire
allemand
et toutes les races allemandes réunies. La Confédération se composa d
84
ace d’elle un empire allemand et toutes les races
allemandes
réunies. La Confédération se composa donc de principautés microscopiq
85
s ; la Confédération germanique n’existe plus ; l’
Allemagne
aujourd’hui n’est plus qu’un chaos. C’est vous dire, messieurs, qu’à
86
, et porte la signature de sept Italiens, de cinq
Allemands
et de sept Polonais. Mazzini est en ce moment réfugié clandestin en S
87
e d’élargir son action. Il crée des comités Jeune
Allemagne
et Jeune Pologne, en attendant la Jeune Suisse, puis la Jeune France.
88
Jeune Italie, de la Jeune Pologne et de la Jeune
Allemagne
. Réunis en assemblée dans un but d’utilité générale, le 15 avril 1834
89
venir, nous avons décidé ce qui suit : I La Jeune
Allemagne
, la Jeune Pologne et la Jeune Italie, associations républicaines, ten
90
décidaient de se fédérer, qu’un Parlement fédéral
allemand
se réunissait à Francfort, et que Milan, Budapest et Varsovie se soul
91
, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous
Allemagne
, vous toutes, nations du continent, sans perdre vos qualités distinct
92
ement est à l’Angleterre, ce que la diète est à l’
Allemagne
, ce que l’assemblée législative est à la France !… Un jour viendra où
93
a publication du Principe fédératif paraissent en
allemand
deux ouvrages qu’il importe de citer ici : en 1878 celui du Suisse J.
94
elie en même temps les grandes nations que sont l’
Allemagne
, l’Italie, la France et l’Autriche, a de ce fait un caractère très pa
95
ulement l’un des plus zélés partisans d’une unité
allemande
de type fédéraliste, mais le théoricien d’une union des pays centraux
96
onstantin Frantz part de l’expérience vécue d’une
Allemagne
moins une que diverse, donc destinée et préparée par son histoire à s
97
aute aux yeux que dans un pays ainsi constitué (l’
Allemagne
) aucun centre prédominant ne peut s’opposer au développement naturel…
98
ture même des choses laisse prévoir le fait que l’
Allemagne
ne convient pas à la formation d’un État unitaire centralisé, ni même
99
ur son évolution, qui ont toujours existé entre l’
Allemagne
et les pays voisins… Si le territoire allemand ne se prête guère à la
100
l’Allemagne et les pays voisins… Si le territoire
allemand
ne se prête guère à la formation d’un État unitaire, la nation allema
101
uère à la formation d’un État unitaire, la nation
allemande
s’y prête encore moins, parce qu’elle ne constitue pas un ensemble un
102
e n’en a encore jamais vu. Et quel honneur pour l’
Allemagne
si elle pouvait être la base d’une fédération pour la paix, au lieu d
103
s exige, devra se fonder sur le modèle de l’union
allemande
, qui exclut toute hégémonie d’un de ses États. Ainsi le nationalisme
104
la forme épurée d’une « mission européenne » de l’
Allemagne
. Nous connaissons maintenant le processus pour l’avoir illustré par d
105
de Bluntschli. Il manquait à ce concert une voix
allemande
, et la voici : Il est évident qu’une telle fédération ne peut pas s’
106
suite, l’impulsion pourra être donnée… Si c’est l’
Allemagne
, où a commencé la scission de l’Église, qui a contribué le plus à la
107
t, 1875. 217. Frantz pensait aux pays suivants :
Allemagne
, Autriche, Suisse, pays scandinaves, Belgique et Hollande. Une entent
108
l’Europe Est-ce à la France, à l’Italie ou à l’
Allemagne
, voire à la Suisse fédéraliste, de faire l’Europe et de s’y fondre, a
109
enne. Que l’Europe soit unie ou non, la France, l’
Allemagne
, l’Italie et la Suisse en font indiscutablement partie. Mais le cas d
110
lui. Il peut commencer ses opérations sur le sol
allemand
même, à cent lieues des deux capitales, Berlin et Vienne, dont les so
111
ation nationale des Polonais, des Hongrois et des
Allemands
(tous écrasés par les interventions de la Russie) comme autant d’étap
112
le début du xixe , c’est le tour des philosophes
allemands
: Baader, Görres, Hegel, et Schelling surtout. Sur cet arrière-plan t
113
de Fourier, et de la philosophie des romantiques
allemands
. Le grand problème qu’elle se pose est celui des relations de la Russ
114
, tout en décernant un brevet de citoyen au poète
allemand
Schiller, l’ami de l’humanité, et bien qu’elle ait fait par là un bea
115
ique ; là-bas le Français n’était que Français, l’
Allemand
qu’Allemand, et cela avec une intensité plus forte que jamais au cour
116
s le Français n’était que Français, l’Allemand qu’
Allemand
, et cela avec une intensité plus forte que jamais au cours de toute l
117
Français n’a fait autant de mal à la France, ni l’
Allemand
à son Allemagne qu’à cette époque-là ! Dans toute l’Europe, il n’y av
118
it autant de mal à la France, ni l’Allemand à son
Allemagne
qu’à cette époque-là ! Dans toute l’Europe, il n’y avait pas alors un
119
me le Français d’alors n’était que Français, et l’
Allemand
qu’Allemand. En Europe, on ne le comprendra toujours pas. L’Europe a
120
is d’alors n’était que Français, et l’Allemand qu’
Allemand
. En Europe, on ne le comprendra toujours pas. L’Europe a créé les nob
121
les nobles types du Français, de l’Anglais, de l’
Allemand
, mais de son homme futur elle ne sait encore à peu près rien. Et je c
122
te surtout Français ; de même pour l’Anglais et l’
Allemand
. Seul, le Russe, même à notre époque, c’est-à-dire bien avant qu’ait
123
e encore longtemps, parce qu’ils sont encore trop
Allemands
et Français et qu’ils n’ont pas achevé leur action dans ces rôles. Ju
124
ens, en Europe, sont Anglais, Italiens, Français,
Allemands
. Seuls les Russes sont des Européens universels. Nous avons deux patr
125
Européens, et non des Français, des Italiens, des
Allemands
… (cf. supra p. 140). C’était cent ans plus tôt. 242. S. Kierkegaard
126
reins, objectifs et classiques du grand historien
allemand
Léopold von Ranke (1795-1886), un sentiment d’incongruité profond s’e
127
rmanique » : Italie — France — Espagne d’un côté,
Allemagne
— Angleterre — Scandinavie de l’autre. César, par sa conquête des Gau
128
travers la Pologne, s’approchaient des frontières
allemandes
; que le Turc occupait la Hongrie et assiégeait Vienne ; et pourtant
129
la science neuve des civilisations, le professeur
allemand
David Strauss. Sa première lettre est datée du début de la guerre, sa
130
le, être conclue directement entre la France et l’
Allemagne
; elle ne peut être l’ouvrage que de l’Europe, qui a blâmé la guerre
131
par droit ancien, Metz et Luxembourg doivent être
allemands
. Nul ne peut dire où cette archéologie s’arrêterait. Presque partout
132
t. Presque partout où les patriotes fougueux de l’
Allemagne
réclament un droit germanique, nous pourrions réclamer un droit celti
133
897) a incarné la tradition d’une cité humaniste,
allemande
par la langue et suisse par le civisme, mais nourrie d’influences fra
134
ntait en Beethoven ! Puis ce fut, dans la musique
allemande
, le tour du romantisme : mouvement historique plus court encore, plus
135
Schuman était déjà, en musique, un fait purement
allemand
, et n’était plus ce qu’avait été Beethoven, ce qu’avait été Mozart à
136
un phénomène européen ; — et avec lui la musique
allemande
courait cet immense risque de cesser d’être la voix par où s’énonce l
137
s un même sens, est déjà un peu plus accentuée en
Allemagne
, davantage dans l’Allemagne du Nord, moins dans l’Allemagne centrale
138
davantage dans l’Allemagne du Nord, moins dans l’
Allemagne
centrale ; beaucoup plus forte en Angleterre, en Espagne et en Corse,
139
sommes ni jésuites, ni démocrates, ni même assez
Allemands
, nous autres bons Européens et esprits libres, très libres esprits —
140
révolutionnaires ; des Scandinaves assagis ; des
Allemands
ambitieux ; des Anglais jaloux d’autorité ; des Français avares ; des
141
nt avant d’aller s’entretuer. Les Français et les
Allemands
chanteront bientôt. Sorel, désespérant de « cette Europe qui est la
142
lus lointaines, il continue Vico et le romantisme
allemand
, et préfigure le Musée imaginaire d’André Malraux. Par son recours à
143
e y ont contribué, indirectement dirigés contre l’
Allemagne
; et ce ne sont certes pas les intellectuels autrichiens, ces opportu
144
iste un sentiment persistant des affinités avec l’
Allemagne
, à l’exclusion de tout nationalisme. Gotthelf, Keller, Meyer, Jacob B
145
ués à montrer aux Suisses alémaniques qu’ils sont
Allemands
de par leur nature, mais non politiquement. Mais ils se sont déjà dét
146
litiquement. Mais ils se sont déjà détournés de l’
Allemagne
des années 48, et n’ont plus rien voulu avoir de commun avec le Reich
147
ment parce qu’il est si réceptif au monde, il est
Allemand
en un sens qui n’a plus cours. En lui le sanctum Imperium réduit à l’
148
ément contre son esprit que la majorité du peuple
allemand
, née de la défaite, est en révolte. On ne peut qu’attendre, et si pos
149
dénationaliser » les peuples (particulièrement l’
Allemagne
!), la volonté de l’Europe d’être désunie et de former des nations in
150
acclamées par toutes les nations — Treitschke en
Allemagne
, Barrès en France — leur enseignent à adorer l’instinct qui les divis
151
siècle, pendant les guerres entre la France et l’
Allemagne
, la plupart des plus petites cours allemandes parlaient notre langue,
152
et l’Allemagne, la plupart des plus petites cours
allemandes
parlaient notre langue, lisaient nos livres, adoptaient nos modes. Le
153
xixe siècle au nom des cultures nationales ; en
Allemagne
, par les Schlegel, les Lessing, les Görres, avec leurs assauts contre
154
Napoléon, de Pétrarque et de Kant, de la musique
allemande
de Bach à Beethoven, de la peinture française d’Ingres à Cézanne. Là
155
res nationaux les plus divers, français, anglais,
allemand
, italien… S’il renaissait de nos jours, il pourrait être le fils de n
156
uste place.287 Et c’est un essayiste catholique
allemand
, Reinhold Schneider (1887-1959), qui dans un précieux opuscule, Europ
157
t imaginer bien des choses, mais pas qu’un évêque
allemand
puisse entrer au paradis. » Au milieu du xiie siècle. la Vita Heribe
158
siècle) en France, en Angleterre, en Espagne, en
Allemagne
; des laïques, non le pape, tentent de réformer l’Église au concile d
159
ie profane intériorisée des poèmes du classicisme
allemand
est aussi peu concevable sans la liturgie de l’Église, que l’idéalism
160
ble sans la liturgie de l’Église, que l’idéalisme
allemand
sans la théologie chrétienne, ou encore que Goethe sans Raban Maur, K
161
en l’amenant à ce nouvel être, de même Français,
Allemands
, Italiens et tous les autres se hausseront au rang d’Européens, tourn
162
e beaucoup plus graves. Est-ce que, par hasard, l’
Allemand
ou l’Anglais ne se sentiraient plus capables aujourd’hui de produire
163
mporte beaucoup de définir l’état d’esprit de cet
Allemand
ou de cet Anglais dans cette dimension de l’économique. Car le fait v
164
re. Ces frontières fatales de l’économie actuelle
allemande
, anglaise, française, sont les frontières politiques des États respec
165
dans la vie intellectuelle. Tout bon intellectuel
allemand
, anglais ou français se sent aujourd’hui à l’étroit dans les limites
166
ment l’autre thèse : la croyance que la France, l’
Allemagne
, l’Italie ou l’Espagne sont des réalités substantives, indépendantes.
167
rence entre le caractère français et le caractère
allemand
pouvait être considérée comme d’une importance primaire. Aujourd’hui
168
lle de l’Européen. En conséquence, le Français, l’
Allemand
, etc., deviennent différents de ce qu’ils étaient autrefois : c’est q
169
ne fédération démocratique, lorsqu’on écrivait en
Allemagne
: c’est ce que fit Ernst Jünger, dans un petit ouvrage intitulé La Pa
170
ns s’éteindra, l’Alsacien pourra vivre en tant qu’
Allemand
ou en tant que Français, sans être forcé ni à l’un ni à l’autre. Et s
171
Eliot dans ses brefs essais (destinés à la radio
allemande
) sur « L’Unité de la culture européenne ». Les rapports entre la cult
172
s les cultures avoisinantes. Une des erreurs de l’
Allemagne
hitlérienne a été précisément de poser en principe que toute culture
173
s plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou
allemande
. Si nous voulons que la culture française reste, il faut qu’elle soit
174
trait d’une conférence à Vienne, mars 1958, Texte
allemand
dans Forum, Vienne, avril 1958. Texte anglais communiqué par l’auteur
175
denhove-Kalergi lançait, par la voie de la presse
allemande
et autrichienne, un premier appel à créer la « Paneurope ». En 1924 p
176
eprésentant d’un groupe de militants antinazis en
Allemagne
, se sont réunis dans une ville d’Europe les 31 mars, 29 avril, 20 mai
177
ion fédérale permettra la participation du peuple
allemand
à la vie européenne sans qu’il soit un danger pour les autres peuples