1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Breton, Manifeste du surréalisme (juin 1925)
1 esprits, va périr. C’est du moins ce que proclame M. Breton en un manifeste dont la pseudo-nouveauté nous retiendra moins que la
2 e idée là-dessous, — ne réussit pas toujours chez Breton à masquer la banalité de la pensée. D’autant plus que les rares passa
3 par quelles tricheries plus ou moins conscientes M. Breton peut-il préconiser l’existence d’une littérature fondée sur de tels p
4 mmes se comprendront-ils individuellement ? » Que M. Breton donne des « recettes pour faire un poème » cette mystification est da
5 arfaitement impénétrables. Je crois même voir que M. Breton serait un très curieux poète s’il ne s’efforçait de donner raison aux
6 e du verbe » ; et je ne puis m’empêcher d’accuser Breton de préméditation… À quoi sert, dès lors, tout cet appareil psychologi
7 ux grands artistes : Aragon, Éluard. Sans oublier Breton , enchanteur des images qui peuplent les ténèbres. b. Rougemont Den
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
8 de même nous avons un corps, et c’est très beau, Breton , de crier « Révolution toujours » — tant qu’il y a des gens pour vous
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
9 encore que je suis avec ceux qui traitent Aragon, Breton et leurs amis alternativement de dévoyés, de farceurs, de chacals, de
4 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Naville, La Révolution et les intellectuels (novembre 1928)
10 qui nous empêche de bouger », comme dit fort bien M. Breton . Mais à condition d’aller plus loin et de prendre une connaissance po
5 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
11 ’ailleurs en une espèce de bavardage lyrique dont Breton sera, je crois, le tout premier à reconnaître qu’il sue le plus insup
12 ux, fût-ce après ce Schelling dont, par ailleurs, Breton dit tant de mal (Introduction aux contes d’Arnim). Mais pourquoi nous
13 bien plus modeste (trop modeste) des discours de Breton devant les communistes conviendrait mieux, peut-être, à ces recherche
14 tre, à ces recherches plutôt hésitantes. Tant que Breton invente son sujet, en partant d’un donné très réduit et de quelques r
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
15 de réflexion et de synthèse, dont les ouvrages de Breton illustraient glorieusement l’absence. Mais il y a là aussi une certai
7 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
16 trouvé le moyen de recueillir encore une vieille Bretonne sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
17 it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catholique, il s’est converti à vingt ans, et depuis lors i
8 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
18 trouvé le moyen de recueillir encore une vieille Bretonne sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
19 it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catholique, il s’est converti à l’âge de vingt ans et depui
9 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
20 ur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons , l’adultère de Tristan reste une faute parce qu’il est consommé dans
10 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
21 ?   Le Fédéraliste (n° 2, 1938). — Manifeste des Bretons fédéralistes. On s’y réclame très curieusement de la « nation » breto
22 On s’y réclame très curieusement de la « nation » bretonne , du manifeste de Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès, de la Com
23 teurs de ce Manifeste à l’égard du Parti national Breton et de ses doctrines corporatistes et paternalistes. Au total, ce Mani
11 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
24 n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans bretons la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
25 ion d’une manière significative. En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
26 i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier breton , tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
12 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
27 (Appendice 6.) 10.De l’Amour courtois au roman breton Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
28 Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman breton — Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
29 tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons . Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
30 s points, bornons-nous à remarquer que les romans bretons sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
31 st répandue l’opinion fort étrange que les poètes bretons n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
32 ruquée de faits insignifiants, alors que le roman breton procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
33 viie siècle. 11.Des mythes celtiques au roman breton Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
34 paraît comme le plus purement courtois des romans bretons , en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
35 récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «  breton  » des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
36 mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond breton se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
37 , sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond breton . Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
38 languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton  ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
13 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
39 ’Occident procède de l’amour courtois et du roman breton qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
14 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
40 alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
15 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
41 ur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons , l’adultère de Tristan reste une faute185, mais il se trouve revêtir
16 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
42 istan et de Marc le symbole de la lutte entre les Bretons armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
43 sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle breton . Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
44 ers 1880 la filiation troubadours-trouvères roman breton  ; Asin Palacios reprenant la question de l’hérésie chez Dante, etc.)
17 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
45 n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans bretons la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
46 ion d’une manière significative. En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
47 i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier breton , tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
18 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
48 ment nouvelle. 11.De l’Amour courtois au roman breton Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
49 Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman breton — Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
50 tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons . Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
51 s points, bornons-nous à remarquer que les romans bretons sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
52 st répandue l’opinion fort étrange que les poètes bretons n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
53 ruquée de faits insignifiants, alors que le roman breton procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
54 viie siècle. 12.Des mythes celtiques au roman breton Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
55 paraît comme le plus purement courtois des romans bretons , en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
56 récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «  breton  » des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
57 mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond breton se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
58 , sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond breton . Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
59 languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton  ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
60 er dans une vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à Wagner, en passant par Gottfried La première recréation du mythe
61 Thomas. Et surtout, il dit et commente ce que les Bretons montraient sans l’expliquer ni même s’en étonner, apparemment. Il dév
62 agner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas voulu dire, ou pas su dire, et s’étaient curieusement c
63 rique » que prend l’amour courtois, dans le cycle breton , plus réellement, je crois, que dans la poésie des troubadours. 93.
19 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
64 ’Occident procède de l’amour courtois et du roman breton qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
20 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
65 alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
66 risme manichéisant, toujours latent dans le cycle breton , renaît en filigrane à travers ces symboles. Cervantès ne cite point
21 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
67 ur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons , l’adultère de Tristan reste une faute203, mais il se trouve revêtir
22 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
68 n’a-t-on pas assez marqué à quel point les romans bretons la reflètent et la cultivent. Il est probable que la chevalerie court
69 ion d’une manière significative. En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seco
70 i revenait précédemment au suzerain. Le chevalier breton , tout comme le troubadour méridional, se reconnaît le vassal d’une Da
23 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
71 ment nouvelle. 11.De l’Amour courtois au roman breton Remontons maintenant du Midi vers le nord : nous découvrons dans l
72 Midi vers le nord : nous découvrons dans le roman breton — Lancelot, Tristan et tout le cycle arthurien — une transposition ro
73 tre le Midi précathare et les Celtes gaéliques et bretons . Nous avons vu que la religion druidique, d’où sont issues les tradit
74 s points, bornons-nous à remarquer que les romans bretons sont tantôt plus « chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les po
75 st répandue l’opinion fort étrange que les poètes bretons n’étaient en somme que des amuseurs un peu niais, dont le succès deme
76 ruquée de faits insignifiants, alors que le roman breton procède d’une cohérence intime dont nous avons perdu jusqu’au pressen
77 viie siècle. 12.Des mythes celtiques au roman breton Tristan nous apparaît comme le plus purement courtois des romans
78 paraît comme le plus purement courtois des romans bretons , en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite
79 récit. Mais en même temps, Tristan est le plus «  breton  » des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléme
80 mboles ésotériques, aide à comprendre que le fond breton se soit si aisément adapté au symbolisme du roman courtois. Mais cett
81 , sociologiques ou épiques, hérités du vieux fond breton . Ce principe, c’est l’amour de la douleur considérée comme une ascèse
82 languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton  ; des coutumes de chevalerie féodale ; des apparences d’orthodoxie ch
83 er dans une vie ou dans une œuvre. 13.Du roman breton à Wagner, en passant par Gottfried La première recréation du mythe
84 Thomas. Et surtout, il dit et commente ce que les Bretons montraient sans l’expliquer ni même s’en étonner, apparemment. Il dév
85 agner a repris à Gottfried, c’est tout ce que les Bretons n’avaient pas voulu dire, ou pas su dire, et s’étaient curieusement c
86 rique » que prend l’amour courtois, dans le cycle breton plus réellement, je crois, que dans la poésie des troubadours. 85. H
24 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
87 ’Occident procède de l’amour courtois et du roman breton qui en dérive. C’est à cette origine que notre poésie doit son vocabu
25 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
88 alerie, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par des centaines de textes à travers les xiiie , xive
89 risme manichéisant, toujours latent dans le cycle breton , renaît en filigrane à travers ces symboles. Cervantès ne cite point
26 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
90 ur non initié des poèmes provençaux et des romans bretons , l’adultère de Tristan reste une faute189, mais il se trouve revêtir
27 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
91 istan et de Marc le symbole de la lutte entre les Bretons armoricains et les Gallo-Francs. Il est incontestable que maints élém
92 sive de l’amour courtois sur les auteurs du cycle breton . Voici la donnée : le duc Girard de Roussillon a été quérir une fianc
93 ers 1880 la filiation troubadours-trouvères-roman breton  ; Asin Palacios et Luigi Valli reprenant la question de l’hérésie che
28 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
94 ont des imitations de légendes languedociennes et bretonnes , donc celtiques. Hubert, le meilleur celtisant français, n’écrit-il p
29 1946, Journal des deux mondes. Virginie
95 n de livre anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne , toit d’ardoise, grosses pierres grises, sur un tertre entouré d’un r
30 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
96 trouvé le moyen de recueillir encore une vieille Bretonne sans ressources, qui aide un peu à la cuisine et casse beaucoup d’ass
97 it pourquoi il la subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catholique, il s’est converti à vingt ans, et depuis lors i
31 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
98 acte germano-russe. Aragon est médecin militaire. Breton idem. Éluard, officier d’administration. Bref, tous les surréalos son
32 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
99 fond si banal de velours rouge ? J’en parle avec Breton , qui me dit aussitôt que « Marcel aura une idée ». Nous appelons Duch
100 e. Tout est prêt. Le rideau relevé, à midi juste, Breton et moi allons nous poster au bord du large trottoir de l’Avenue, pour
33 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
101 n de livre anglais de mon enfance : cheminée à la bretonne , toit d’ardoise, grosses pierres grises, sur une petite colline entou
34 1947, Vivre en Amérique. II. Vie culturelle et religieuse
102 aléry (jamais traduit), Mauriac, Bernanos, Ramuz, Breton , Fargue, Paulhan et Michaux. Cependant que les écrivains allemands ré
35 1948, Articles divers (1946-1948). Rencontre avec Denis de Rougemont (janvier 1948)
103 la pointe du combat se nomment Sartre, Bataille, Breton … Après l’autre guerre, ce n’avait pas été ainsi. C’est, me semble-t-i
36 1957, {Title}. [Préface] Europe and the Europeans, édité par Max Beloff (21 février 1957)
104 e « race », de coutumes et de niveau de vie entre Bretons et Languedociens, Frisons et Bavarois, Piémontais et Siciliens, pâtre
37 1957, Articles divers (1957-1962). De l’unité de culture à l’union politique (mai 1957)
105 e « race », de coutumes et de niveau de vie entre Bretons et Languedociens, Frisons et Bavarois, Piémontais et Siciliens, pâtre
38 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
106 à leur vrai sens, par un paradoxe au carré. Voyez Breton qui ne se lassera jamais de découvrir mages et mystiques de tous les
39 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
107  ; mais on parle aussi l’allemand, le flamand, le breton , le catalan, le provençal, l’arabe et l’italien, — je pense à la Cors
40 1959, {Title}. La Suisse, microcosme culturel de l’Europe (1959)
108  ; mais on parle aussi l’allemand, le flamand, le breton , le catalan, le provençal, l’arabe et l’italien. En revanche, le fran
41 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
109 r les troubadours du Languedoc et romancé par les Bretons . C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous moraux de l’époque vic
42 1961, Articles divers (1957-1962). Tristan et Iseut à travers le temps (1961)
110 de Gottfried de Strasbourg, inspiré lui-même des Bretons , de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique
43 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
111 r les troubadours du Languedoc et romancé par les Bretons . C’était faire trop d’honneur aux seuls tabous moraux de l’époque vic
44 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
112 aration étant la mort, Emmanuèle devra mourir, et André note (dans un projet de roman, anticipant la réalité) : « Elle meurt,
113 e projection déguisée, le Double féminin du moi d’ André  : « Voilée de noir, au crépuscule, je t’ai vue accoudée au chevet de
114 e, du moins telle que Gide l’a décrite — le petit André allait avoir 11 ans. Sa mère le prit sur ses genoux pour consoler l’e
45 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe III. Post-scriptum
115 ait le fameux économiste Charles Gide à son neveu André , le futur prix Nobel. André venait d’avouer à son oncle qu’il avait e
116 rles Gide à son neveu André, le futur prix Nobel. André venait d’avouer à son oncle qu’il avait eu, à 25 ans et pour la premi
117 ère mirent un terme à cette tentative. En jugeant André au nom de sa morale puritaine, la mère le rejetait aux « vices contre
46 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 3. Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
118 Français uniquement parce qu’il est Français. Le Breton hait l’Écossais simplement parce qu’il est Écossais. L’Allemand ne s’
47 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
119 la maison nouvelle, on se sentira plus librement Breton , Vende, Polonais, Basque, Crétois ou Sicilien315. Une distinction as
48 1962, Les Chances de l’Europe. Avertissement
120 rd au « siège périlleux » dont parlent les romans bretons , il me proposait une épreuve d’une séduisante difficulté. Présenter e
49 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
121 langues différentes : l’allemand, le flamand, le breton , le basque, le catalan, le provençal, l’italien et — hier — l’arabe.
50 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
122 langues différentes : l’allemand, le flamand, le breton , le basque, le catalan, le provençal, l’italien et l’arabe. Et l’on p
51 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Troisième partie. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
123 langues différentes : l’allemand, le flamand, le breton , le basque, le catalan, le provençal et au moins deux dialectes itali
52 1966, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). André Breton à New York (8-9 octobre 1966)
124 de mourir), Lévi-Strauss, un des fils Pitoëff, et Breton . (Il avait trouvé ce moyen de gagner juste de quoi vivre sans la moin
125 rticles à paraître ces prochains jours. C’est que Breton , pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa vie durant
126 que qui était l’un des aspects de la poésie selon Breton , autrement dit, de sa « religion ». Il en tirait une morale ombrageus
127 pu vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que Breton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce
128 au Nombre 21) ou une exposition, ou une vitrine ( Breton , Seligmann et Duchamp signèrent celle qui annonçait ma Part du diabl
129 cle, le bénéfice de l’extrême fraîcheur. » Jamais Breton ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était tem
130 à gauche et à droite, je me trouve soudain devant Breton , qui marche lentement à pas de rêve. « Je pensais, me dit-il, à la re
53 1966, Preuves, articles (1951–1968). André Breton (novembre 1966)
131 uscule humide, presque orageux, et la présence de Breton m’est advenue sous les grands chênes, comme si j’étais sorti ce soir
132 de mourir), Lévi-Strauss, un des fils Pitoëff, et Breton . (Il avait trouvé ce moyen de gagner juste de quoi vivre sans la moin
133 rticles à paraître ces prochains jours. C’est que Breton , pour toute la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer, sa vie duran
134 que qui était l’un des aspects de la poésie selon Breton , autrement dit, de sa religion. Il en tirait une morale ombrageuse, c
135 pu vraiment s’approuver dans leur cœur, parce que Breton ne les avait pas admis et célébrés !) J’ai vu plus d’une scène de ce
136 au Nombre 21) ou une exposition, ou une vitrine ( Breton , Seligmann et Duchamp signèrent celle qui annonçait ma Part du diabl
137 ècle le bénéfice de l’extrême fraîcheur. » Jamais Breton ne s’est mieux défini. Je pense au soir où il déclara qu’il était tem
138 que parurent à New York mes Personnes du Drame . Breton me dit que sa femme en ayant lu quelques chapitres, il avait vu que l
139 cette phrase). « Qu’est-ce que cela peut faire à Breton  ? À chacun sa mythologie. Il fait une religion de son surréalisme… »
54 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
140 de gauche, je lis ceci : Sur les murs des villes bretonnes , des affichettes jaunes clament : « La Bretagne crève ! Pas d’emplois
55 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
141 de gauche, je lis ceci : Sur les murs des villes bretonnes , des affichettes jaunes clament : « La Bretagne crève ! Pas d’emplois
142 agne, canton de Berne, mais aussi France avec ses Bretons , ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flamands, ses Provença
56 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Jean Paulhan (19-20 octobre 1968)
143 le monde sacral, tel que l’a connu le Moyen Âge. Breton cependant exige le triomphe d’une éthique nouvelle, qui se fonde sur
57 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
144 fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les Bretons , qui votent gaulliste. Les conflits entre les régions seront forcémen
145 st pas une entité économique viable. Et qui parle breton à Rennes ? Les ethnies et les économies ne coïncident presque jamais.
58 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
146 ’université : à la Sorbonne, il y avait la nation bretonne , la nation anglaise, la nation germanique, la nation italienne : c’ét
59 1970, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
147 fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les Bretons , qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions seront forc
148 st pas une entité économique viable. Et qui parle breton à Rennes ? » « Les ethnies et les économies ne coïncident presque jam
60 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
149 mmés cantons ; il n’y a pas de Français, mais des Bretons , des Basques, des Occitans, des Alsaciens, des Niçois, des Poitevins,
150 s encore d’État, aux Basques et aux Catalans, aux Bretons et aux Alsaciens, aux Provençaux, aux Corses, aux Sardes, aux Sicilie
61 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
151 e « race », de coutumes et de niveau de vie entre Bretons et Languedociens, Frisons et Bavarois, Piémontais et Siciliens, pâtre
152 des siècles — depuis les troubadours et le roman breton —, et grâce à la littérature, elle obsède nos rêves, elle met un « to
62 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
153 fèrent mendier des subventions à Paris. Voyez les Bretons , qui votent gaulliste. » « Les conflits entre les régions seront forc
154 st pas une entité économique viable. Et qui parle breton à Rennes ? » « Les ethnies et les économies ne coïncident presque jam
155 tre-programme… On y ajoutera Comment peut-on être breton  ? par Morvan Lebesque, qui est sans doute de tous ces ouvrages le plu
156 nalistes du xxe siècle. 45. Déduction faite des Bretons , Alsaciens, Flamands, Basques, Catalans, Corses, Provençaux et Occita
63 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — Fécondité des études régionales
157 Le livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton  ? donne une idée émouvante des possibilités de renouvellement de l’Hi
64 1970, Le Cheminement des esprits. Postface. L’écrivain et l’événement
158 me Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz, Breton ou Silone, ou encore comme Becket, Ionesco et Cioran, c’est-à-dire pa
65 1970, Articles divers (1970-1973). Denis de Rougemont, propos recueillis par E. Liard (décembre 1970)
159 e de l’Université s’étend à la région. Une région bretonne devrait déborder sur les Cornouailles anglaises et sur les villes de
66 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
160 ent de reconnaissance. Quand je lisais les romans bretons je me sentais curieusement chez moi. J’ai fini par comprendre que ce
67 1971, Articles divers (1970-1973). Souvenir d’Honegger et de Nicolas de Flue (1971)
161 sieurs séries de « hasards objectifs », comme dit Breton , et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement historique, p
68 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
162 ngues à l’intérieur de ses frontières actuelles : breton , flamand au nord, allemand à l’est, basque, occitan, catalan et itali
69 1971, Articles divers (1970-1973). L’héritage culturel de l’Europe (1971)
163 le ne condamne que l’unification forcée. Entre le breton , l’alsacien, le catalan, le flamand, l’occitan, le français, deux dia
164 ». Ainsi le mot dubron : eau en celtique, dour en breton armoricain, donne leur nom au Douro espagnol, à la Drance et à la Thu
70 1971, Articles divers (1970-1973). Les régions et la civilisation (mars 1971)
165 Le livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton  ?, donne une idée émouvante des possibilités de renouvellement de l’h
71 1971, Articles divers (1970-1973). L’Amour et l’Europe : L’Express va plus loin… avec D. de Rougemont (12 avril 1971)
166 et indivisible de l’État français. Je connais un Breton qui a fait un livre sur l’Europe régionaliste… Eh bien, il a dû se ré
72 1972, Articles divers (1970-1973). Le sort de l’an 2000 se joue dans nos écoles (mars 1972)
167 cien de communautés ethniques, linguistiques : la bretonne , la flamande, la basque, la catalane, l’occitane, la germanique, l’it
73 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
168 n et de tout le groupe des peintres surréalistes. Breton me voyait tous les jours, parce qu’il était un des parleurs des texte
74 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
169 ngues à l’intérieur de ses frontières actuelles ; breton et flamand au nord, allemand à l’est, basque, occitan, catalan et ita
75 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
170 nes de la vallée d’Udine, mais aussi aux Gallois, Bretons , Occitans, Sorabes, Croates du Burgenland, etc. La répression de la l
171 es de la France actuelle, on parle huit langues : breton , flamand, allemand, italien, occitan, catalan, basque, et naturelleme
172 au livre de Morvan Lebesque, Comment peut-on être Breton  ?, Paris, 1970 chap. sur « La Parole assassinée ». 109. Henri Schwam
76 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
173 tées plus haut, et plus spécifiquement au Rapport André , lorsqu’il précise que « les aires d’application géographique et admi
77 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
174 pêcheur, je lis ceci : « Pour dénier aux mythes “ bretons ” tout accord possible avec une épopée chrétienne (J. Gracq) s’appuie
175 roubadour-exaltant-le-printemps, tandis que les «  Bretons  », Celtes et autres Germains chantent la Mort. C’est dans le grand ou
176 s par Freud, encore que, selon les sources, seuls Breton et Dali aient jamais rencontré et lu le maître. Or c’est en vain qu’o
177 « mots en liberté » jusqu’à « l’Amour libre ». Et Breton n’a jamais cité Freud dans ses poèmes, mais je sais bien qu’il se don
178 secrets de la courtoisie aux auteurs des « romans bretons  », dont le plus grand sera leur ami et obligé, Chrétien de Troyes. Gu
179 bert d’Arbrissel ? Né vers 1050 à l’Arbressec, ce Breton fils de prêtre se fait d’abord clerc vagabond, tient des sermons viol
180 bain. Mais c’est la poésie courtoise et le roman breton qui, désormais, vont sensibiliser hommes et femmes et provoquer chez
181  L’Amour Provençal », p. 66. 227. Bleheri, barde breton , vit et chante à la cour de Guillaume IX de Poitiers : quelle preuve
78 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
182 is enfin, c’est le français qu’on y parle, non le breton , ni l’alsacien, ni l’occitan. Le parler ? Mais l’écrire… Bon Dieu ! p
79 1973, Articles divers (1970-1973). La Merveilleuse histoire de Tristan et Iseut [préface] (1973)
183 de Gottfried de Strasbourg, inspiré lui-même des Bretons , de Béroul, et d’on ne sait qui d’autre, Wagner décrit par sa musique
80 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Quelques exemples d’engagements, du Moyen Âge jusqu’à nous
184 u PC, le groupe surréaliste se scinde : parce que Breton veut rester surréaliste, il rompt avec les communistes ; parce qu’Ara
185 Lally-Tollendal, de La Barre, etc. 5. Plus tard, Breton rêvera parfois d’une sorte de théocratie athée, d’une communauté très
81 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Jean-Paul Sartre et l’engagement
186 ces malentendus. Plus que l’erreur temporaire de Breton , elle expose la faiblesse fondamentale du concept sartrien de l’engag
187 sartrien de l’engagement. J.-P. Sartre reproche à Breton d’avoir dans ses écrits théoriques, nonobstant le radicalisme de leur
188 s parce qu’il n’a rien cassé « pour de vrai » que Breton n’était pas engagé, mais parce que sa pensée ne fut jamais en puissan
189 te surréaliste, selon l’un des premiers textes de Breton ). Quant à J.-P. Sartre, les meilleures réfutations de sa théorie de l
82 1973, Responsabilité de l’écrivain dans la société européenne d’aujourd’hui (1973). Le ludion, le contestataire et le prophète
190 me Kierkegaard ou Rozanov, Unamuno ou Gombrowicz, Breton ou Céline, en haine et dérision de tout rationalisme, ou encore comme
83 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
191 ues à l’intérieur de ses frontières actuelles, le breton , le flamand, l’allemand, le basque, l’occitan, le catalan, l’italien
84 1974, Articles divers (1974-1977). Alexandre Marc et l’invention du personnalisme (1974)
192 tanément… On peut parler de la patrie alsacienne, bretonne , catalane. Il n’en reste pas moins que la commune est le lieu privilé
85 1974, Articles divers (1974-1977). Quelques-unes des choses curieuses qui me sont arrivées (1974)
193 vécue bien plus encore que littéraire : amitié de Breton d’abord, puis de Marcel Duchamp, et, par eux deux, de Consuelo et d’A
86 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
194 r la plupart des langues non françaises, comme le breton , le flamand, l’occitan, le provençal, le basque, l’italien, le catala
87 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
195 s a dissous son armée). Pourquoi, dans ce cas, un Breton (ou un Sicilien, ou un Écossais ou un Flamand) devrait-il continuer à
88 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
196 ul facteur qui serait la langue par exemple : les Bretons réclament une région Bretagne, mais ils sont obligés de constater que
197 etagne, mais ils sont obligés de constater que le Breton n’est parlé que dans une partie du pays, le reste c’est le gallo qui
89 1974, Articles divers (1974-1977). Surréalisme : un jeu qui dure depuis 50 ans (7-8 septembre 1974)
198 vaient Claude Lévi-Strauss et André Breton. Entre Breton et moi, ce fut une sorte de coup de foudre d’amitié. Nous avons décid
199 oujours été, à Paris, une affaire de groupe, dont Breton était le « pape », mais au-dessus du pape, il y avait le Bon Dieu, c’
200 un peu folles étaient admises, jamais la drogue. Breton ne l’eût pas toléré. Il régnait parmi nous une certaine tenue et une
201 grande liberté de ton. Nous faisions des jeux que Breton prenait très au sérieux. Pour lui, le jeu était une sorte d’expérimen
202 its papiers, où je retrouve souvent l’écriture de Breton , mais les plus étonnants datent de mon retour en Europe, lorsque je r
203 sont rallumées. Était-ce « la part du diable » ? Breton m’a souvent parlé de ce livre, que j’ai écrit à New York. Il se deman
204 élépathie, je devinais presque toujours juste. Et Breton  ? Lui, jamais ! C’était d’autant plus curieux que rien ne l’intéressa
205 et un rationaliste malgré lui. Les insultes de Breton Un soir, on avait décidé que l’on me banderait les yeux et que l’o
206 es. Chaque fois, j’ai deviné à qui était l’objet. Breton était comme « transfixé » par ce genre de choses. Vous vous souveniez
207 donné lieu parfois à des scènes terribles, quand Breton n’était pas d’accord. Un jour, par exemple, nous avions décidé de fai
208 ar l’occultiste du xixe siècle Éliphas Levi, que Breton vénérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que Breton avait bapt
209 nérait. Un jeune philosophe grec fut désigné, que Breton avait baptisé « le nouveau Hegel ». Il fit le tour de l’assistance, d
210 ski, qui critiquait Freud. Fureur jupitérienne de Breton , qui expulsa le personnage sur l’heure : « Sortez ! tonna-t-il. Et je
211 y a quelque chose qu’on ne peut guère pardonner à Breton , cette faculté qu’il avait d’insulter les gens sans aucune espèce de
212 Les surréalistes ont célébré les villes modernes. Breton aimait-il New York ? Pour eux, la ville moderne, c’était Paris, si cu
213 rne, c’était Paris, si curieux que cela paraisse. Breton détestait New York, qu’il trouvait vide, artificiel, sans âme. Je me
90 1975, Articles divers (1974-1977). L’amour (1975)
214 nie grossière du mariage féodal et catholique. Le Breton Pierre Abélard (1079-1142), poète, philosophe, théologien et le plus
91 1977, Articles divers (1974-1977). Souvenir de 1938 (1977)
215 sieurs séries de « hasards objectifs », comme dit Breton , et tiré bon parti de leur convergence avec l’événement historique, p
92 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
216 ’allemand, l’italien, le catalan, le basque et le breton  ; et de faire envoyer les traductions dans les provinces qu’elles con
93 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 13. Les variétés de l’expérience régionale
217 a dissous son armée). » Pourquoi, dans ce cas, un Breton (ou un Sicilien, ou un Écossais ou un Flamand) devrait-il continuer à
94 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 15. Stratégie
218 et d’Angleterre imposèrent aux nations conquises, bretonne , basque, catalane et occitane, écossaise, irlandaise et galloise, pen
95 1977, Articles divers (1974-1977). « L’avenir, c’est notre affaire ! » (18 octobre 1977)
219 cinq langues « nationales », parmi lesquelles le breton , le flamand et l’allemand. Non seulement la révolution s’est chargée
96 1978, Articles divers (1978-1981). « Quel avenir voulons-nous ? » (1er février 1978)
220 ne trouvâmes jamais. Parfois, dans la 5e Avenue, Breton me signalait S. Dali et nous changions immédiatement de trottoir. Vou
221 angions immédiatement de trottoir. Vous savez que Breton avait surnommé Dali « Avida Dollars », ce qui avait beaucoup amusé ce
222 ça), mais ils devaient se contenter de Dali, car Breton les tenait tous à distance. Je ne l’ai jamais entendu prononcer un se
97 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
223 uilibre économique. (Ainsi le Front de libération breton revendique pour des motifs économiques, Rennes et Nantes, qui ne parl
224 ues, Rennes et Nantes, qui ne parlent pas ou plus breton …) d) Il ne saurait donc être question de régions qui reproduiraient à
225 otés, qui sait, de leur force de frappe basque ou bretonne . Encore que la supériorité du petit État sur le grand soit aisément v
98 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
226 tier, du xiie siècle des troubadours et du Roman breton jusqu’à Wagner. C’est par lui que la passion est entrée dans nos mœur
99 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
227 n, de race, de coutumes et de niveau de vie entre Bretons , Alsaciens et Provençaux, Souabes et Prussiens, Piémontais et Sicilie
100 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
228 e le colonialisme français : basques, provençaux, bretons , lorrains, alsaciens, corses ». (Je n’ai jamais rien écrit de pareil,