1
rice, M. de Montherlant ne s’est même pas demandé
si
ces deux contrepoisons pouvaient être administrés ensemble. L’opérati
2
la vue de la prairie rase où rebondit un ballon.
Si
l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte l
3
ement moderne que ce lyrisme sobre et prenant : «
Si
l’on s’échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi
4
la mort. Mais alors, à quoi sert d’exalter, d’une
si
émouvante sorte, les soldats déjà légendaires de Verdun, et ce « haut
5
parfois : « On craint d’être injuste en décidant
si
… cette absence de haine ; cette épouvante, devant la guerre… provienn
6
nsumateur de toute faiblesse, flamme d’une pureté
si
rare en notre siècle, qu’elle paraît parfois, lorsque la tourmente hu
7
ptique qui tend à devenir notre poncif moderne, —
si
propre à égarer dans d’ingénieuses métaphores quiconque chercherait u
8
i sert, dès lors, tout cet appareil psychologique
si
scolaire ? À donner le change sur la pauvreté d’un art purement forme
9
omme d’autres de raisonnements. Plaisante ironie,
si
cette attitude n’était qu’une protestation contre nos poncifs intelle
10
’au bout un roman de 500 pages comme Rabevel. Car
si
la liquidation des questions traitées est rapide, elle est complète a
11
re, disciple de Valéry, puisse rédiger des romans
si
bouillonnants, si mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refus
12
léry, puisse rédiger des romans si bouillonnants,
si
mal équarris. Certes, ce n’est pas lui qui se refuserait à écrire — c
13
étant une question politique. On peut prévoir que
si
le bouddhisme jouit un jour d’un renouveau, c’est à quelques savants
14
composent ce gros volume. Les points de vue sont
si
différents, si différentes même les conclusions tirées de points de v
15
ros volume. Les points de vue sont si différents,
si
différentes même les conclusions tirées de points de vue semblables,
16
cto qui le mènent à des conclusions de ce genre :
si
nous trouvons le moyen de « suppléer à l’éducation historique des peu
17
religion romaine (ce christianisme méditerranéen
si
étroitement particularisé pourtant, à l’usage des Latins…). Quant aux
18
Flakei a gardé son bon sens et son sang-froid. Et
si
l’on a pu reprocher à ses tableaux de l’Europe qu’il vient de parcour
19
tude ? Mais ces réserves sont de peu d’importance
si
l’on songe au service que M. Seillière nous rend en réintroduisant da
20
eur vie… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait
si
fort qu’il avait peur de trébucher et de faire du bruit. Il songea :
21
t peut-être du monde dans l’appartement. Il avait
si
froid que ses dents claquaient. Il quitta sa fenêtre, se traîna jusqu
22
s. Il y a encore les hommes politiques, mais on a
si
souvent l’impression qu’ils battent la mesure devant un orchestre qui
23
sont parmi les plus conscients de ce temps ; mais
si
l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes sans culture qui se
24
der trop d’importance à leurs tentatives morales,
si
singulières soient-elles — dont le grand public reste le témoin souve
25
rdinale pour le créateur. Mais quel est ce besoin
si
général de s’incarner, dans le héros de son roman, de se voir vivre,
26
rcher, absorbant son attention dans une sincérité
si
voulue qu’elle va parfois à l’encontre de son dessein. ⁂ Décidément n
27
ommes malades dans les profondeurs. Et le mal est
si
cruellement isolé, commenté par ceux qui le portent en eux qu’il en p
28
e en moi ordre et désordre, raison et folie, etc.
Si
je les cultive simultanément il est clair que les tendances négatives
29
; ni rien — rien que l’orgueil, sachant une chose
si
forte, de me sentir plus fort encore et de la vaincre. — Mais la joie
30
ort encore et de la vaincre. — Mais la joie d’une
si
haute victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de
31
Mais la joie d’une si haute victoire — n’est pas
si
douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’êt
32
e victoire — n’est pas si douce encore, n’est pas
si
bonne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On
33
condité psychologique d’une attitude par ailleurs
si
proche de certain mysticisme. Mais pousser une vertu particulière jus
34
nt d’introduire le jargon de la science moderne.)
Si
nous reconnaissons à la base de cette œuvre inégale des idées vieille
35
téralement d’une anecdote italienne de Stendhal ;
si
d’autre part l’évolution mystique de Paulina semble parfois un peu tr
36
pour nous aider. Nous saurons nous compromettre,
si
nous écopons, tant pis. » Cinq conférences et autant de cultes en tro
37
st dimanche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie.
Si
la vie est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon déda
38
réciser ce qu’il entend par ordre, et montrer que
si
cet ordre l’écarte de Dada, il ne le conduit pas pour autant à l’Acad
39
oute grâce vaporeuse. Mais ses fleurs de cristal,
si
elles sont sans parfum, ne se faneront pas. t. Rougemont Denis de,
40
fenêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme
si
on l’avait attendu pour le manifester ! — et qu’il suffisait de sousc
41
: des Architectes, de l’esprit et de la matière.
Si
Le Corbusier réalise son plan, ce sera plus fort que Mussolini (leque
42
des ordonnances élèvent leur chant. Utopie ! Oui,
si
notre civilisation s’avoue trop fatiguée pour créer avec ses moyens m
43
nos jours un art d’agrément. Nous sommes devenus
si
savants sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps, si jaloux de n
44
Nous sommes devenus si savants sur nous-mêmes, et
si
craintifs en même temps, si jaloux de ne pas nous déformer artificiel
45
ts sur nous-mêmes, et si craintifs en même temps,
si
jaloux de ne pas nous déformer artificiellement : nous comprenons que
46
rtificiellement : nous comprenons que nos œuvres,
si
elles furent faites à l’image de notre esprit, le lui rendent bien da
47
l ne me resta qu’une fatigue profonde ; je devins
si
faible et démuni, livré aux regards d’une foule absurde, bienveillant
48
ma fatigue seulement qui me rendait toutes choses
si
méticuleusement insupportables, si cruellement présentes et dures ? L
49
toutes choses si méticuleusement insupportables,
si
cruellement présentes et dures ? La cause de cette inadaptation, je l
50
La cause de cette inadaptation, je la soupçonnais
si
grave, si fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des im
51
e cette inadaptation, je la soupçonnais si grave,
si
fondamentale que je préférais me leurrer à combattre des imperfection
52
esses4.) Et demain peut-être, agir dans le monde,
si
je m’en suis d’abord rendu digne. L’époque nous veut, comme elle veut
53
es qu’il ne faut pas encore comprendre — tout est
si
fragile —, mais je sais quelle légèreté puissante, quelle confiance v
54
ogie freudienne et proustienne a porté à un point
si
dangereux, il nous propose l’expérience d’un Newman, les exemples d’u
55
littéraire, et qu’il serait bien utile d’adopter,
si
l’on veut éviter les confusions qui sont en train d’ôter sa valeur li
56
unité plus pure aussi. Le sujet était périlleux :
si
particulier, il prêtait à des abus de pittoresque, de couleur locale,
57
t, « en vraies bêtes de désir ». Une intelligence
si
profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympa
58
rce que son livre, aux petits chapitres à la fois
si
concis et achevés, n’est ni un album de vues pittoresques, ni le jour
59
e de l’islam, que nous l’avons lu avec un intérêt
si
soutenu et parfois — je pense à certaines pages sur Jérusalem qui tou
60
nt particulièrement une sensibilité protestante —
si
passionné. Nul n’est moins oriental que de Traz, et c’est ce qui donn
61
sur une partie orientale de lui-même, comme c’est
si
souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’entendre : l
62
t fait un plaisir. » Et encore ceci que je trouve
si
juste : « Ce qui définit le plus profondément l’Occidental, c’est peu
63
rs, comment collaborer, comment se comprendre, et
si
c’est impossible, pourra-t-on du moins éviter le conflit que certains
64
anxiété mélancolique » qu’il éprouve à se sentir
si
loin de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’on
65
in de l’Oriental, les conclusions de M. de Traz —
si
tant est qu’on peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt
66
— si tant est qu’on peut conclure en une matière
si
complexe — sont plutôt optimistes. Il ne paraît pas croire à un péril
67
tre pliée au vent qui ne parle jamais. Nous fûmes
si
près de choir dans ton silence. Nature ! qui nous enivrait, promettan
68
tous les tableaux dans le noir des musées ! — et
si
tu veux soudain le son grave de l’infini, pour être seul parmi la fou
69
s, dissertent sur leurs fantaisies ? Ç’aurait été
si
délicieusement invraisemblable… Mais ce cœur fatigué se reprend à sou
70
e vision de l’Occident qui naît de ce petit livre
si
dense, si inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie at
71
e l’Occident qui naît de ce petit livre si dense,
si
inquiétant. Le Chinois voit dans l’Europe « une barbarie attentivemen
72
nous empressons de vous laisser le soin de juger
si
nous avons de quoi faire les modestes… Être nous-mêmes, avons-nous
73
t pour se dégager de confusions aussi perfides et
si
profondément mêlées à ses plus chères aventures. Sincérité et spont
74
moins révélatrice du fond de l’âme humaine ? Que
si
l’on s’étonne de me voir donner ici la préférence à l’acte volontaire
75
ns un ancien carnet de notes, je retrouve un être
si
différent. Les gestes et les sentiments qui se proposaient à mon souv
76
toute introspection : ce daltonisme du souvenir.
Si
l’un de ces deux procédés peut m’apprendre quelque chose, c’est bien
77
déjà c’est le chaos. Mon corps et moi, le livre
si
poignant de René Crevel, est la démonstration la plus cynique que je
78
la sincérité ? Trop sincère, pas sincère. Ou bien
si
l’on prétend que la sincérité est la recherche, puis l’acceptation de
79
té à l’illusion. (Max Jacob.) Un rôle ? Oui. Mais
si
le personnage est maintenu jusqu’à la mort, il se confond avec l’homm
80
que pure de cet âge. Mais il le faut dépasser.)
Si
j’en crois l’intensité d’un sentiment intime, ce moi idéal que j’appe
81
iles à mon dégoût d’un moi que la vie me montrait
si
désespérément vrai, tyrannique, insuffisant. Mais un pli de ta lèvre,
82
’appelle hypocrisie envers soi-même une volonté —
si
profonde qu’elle n’a pas besoin de s’expliciter pour être efficace —
83
plaisir ! (Et je ne pensais même pas, alors : une
si
belle rose.) Le tambour livra un homme élégant et tragique, qui se ti
84
las pleins de rêves, la misère qui fait des soirs
si
doux aux amants quand ils n’ont plus que des baisers au goût d’adieu,
85
ne font pas honneur à l’imagination d’autres fois
si
prestigieuse du poète : « Ils m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-
86
ssion. Cette fin est admirable, dont la brutalité
si
longtemps désirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une jeunesse
87
ble au perfectionnement de son âme. Et qu’importe
si
les Allemands qui, fréquente sontae, pour notre plaisir, un peu plus
88
parle de choses d’art comme on fait dans Proust,
si
les passions qu’il nous peint sont ici tant soit peu russes, et là, g
89
e sorte de froideur que l’on dirait désintéressée
si
elle n’avait pour effet de souligner, plus que ses succès, certaines
90
laisse point oublier que ce livre d’une résonance
si
humaine, est mieux que charmant, — douloureux et désinvolte, glacé, p
91
moi, à certain désagrément que j’eus de vous voir
si
entourée… D’autres fois… je n’ai plus le courage de les dire. Enfin,
92
t m’assis à l’écart. On me demandait, en passant,
si
j’étais malade. Je désignais d’un geste incertain quelques bouteilles
93
elle, je pourrai lui dire très vite quelques mots
si
bouleversants qu’avant le dernier étage… » Je délirais, bien sûr. Je
94
de plus en plus impudemment : je devais paraître
si
perdu. Chaque fois qu’un paquet de dix personnes s’engouffrait dans l
95
onte pour la première fois… Je me disais encore :
Si
je prends cet ascenseur et que je la croise en route dans l’ascenseur
96
encore, haletant. Et le temps passait, à la fois
si
lent — jusqu’à l’arrivée du prochain métro, du prochain autobus, — si
97
arrivée du prochain métro, du prochain autobus, —
si
rapide : déjà les lumières des boulevards glissaient des reflets sur
98
e de mon désir. Je ne vous en accuse pas. À peine
si
je puis encore évoquer votre visage. Peut-être ne vous ai-je pas vrai
99
e dictées de l’inconscient, au fond desquels on a
si
vite fait de distinguer les quelques préoccupations assez simples don
100
ausse-trappes, cette habileté surtout. Je ne sais
si
ce malicieux Gagnebin (non pas Elie) pensait à quelqu’un lorsqu’il éc
101
les règles de l’art, mais que l’essence obtenue,
si
elle est de rose, est sans parfum. (Tout de même, Cocteau est un po
102
os veilles et de nos rêves », ainsi que le disait
si
poétiquement le programme. Un peu d’histoire (erratum de la chronique
103
teront « Les enfants seront du moins catholiques,
si
les pères sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt
104
l’ouvrage qu’il va consacrer à Louis XIV l’exposé
si
dénué de parti pris, si libre et d’une si élégante science du sympath
105
crer à Louis XIV l’exposé si dénué de parti pris,
si
libre et d’une si élégante science du sympathique professeur de Greno
106
’exposé si dénué de parti pris, si libre et d’une
si
élégante science du sympathique professeur de Grenoble. j. Rougemo
107
tant de richesses avec cette mélancolique grâce.
Si
quelques-uns de ses bijoux sont taillés comme ceux de Giraudoux, j’y
108
au pour cette ambassade). Parfois l’on se demande
si
l’Auber de Jean Cassou ne va pas s’attabler au café en face des perso
109
tentée de lui faire ces confidences qu’elle livre
si
facilement au héros plus confiant et secrètement incertain de ce roma
110
tait le bonheur, peut-être… »). Mais le ton reste
si
léger, spirituel, fantaisiste (cette touche pour peindre un personnag
111
On va tous devenir fous ! » — « Hé ! lui dis-je,
si
seulement. » Mais tout de même, là par exemple, où nous ne pouvons no
112
ences conjointes de l’inquiétude et de la foi : «
Si
tu as trouvé Dieu, il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemo
113
d’aise extrême, vos glandes salivaires, pourtant
si
éprouvées par le repas dont vous sortez, que ces trois mots où se rés
114
s. Je viens d’entendre la voix d’un mystique. Que
si
l’on vient nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : « Si j’essai
115
t nous empêtrer de dogmes bassement ingénieux : «
Si
j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu, répond Aragon, j
116
t de même moins misérable que Clément Vautel — et
si
ce nom revient sous ma plume, comme une mouche qu’on n’a jamais fini
117
es bien plus étendus qu’on n’osait le craindre11.
Si
dans un essai sur la sincérité j’ai soutenu qu’une introspection immo
118
immobile ne retient rien de la réalité vivante ;
si
je dénie à des incrédules le droit à parler des choses de la foi comm
119
s de la « saine raison », sans se demander jamais
si
cela ne condamne pas et la santé et la raison. Il s’est trouvé des Ma
120
mains qu’est-elle devenue ? C’est bien leur faute
si
elle nous apparaît aujourd’hui comme une vieille courtisane assagie,
121
aire marchand des œuvres complètes de Karl Marx ?
Si
vous ne dites pas aussi merde pour Marx ou Lénine, je le dirai pour v
122
le qui donne au surréalisme ce petit côté jacobin
si
authentiquement, si déplorablement français. Et puisque nous en somme
123
éalisme ce petit côté jacobin si authentiquement,
si
déplorablement français. Et puisque nous en sommes au surréalisme, ce
124
et Bettina lui disait à l’oreille : « Mon chéri,
si
j’aime la comtesse ? Mais tu es si laid que cela me donne encore plus
125
: « Mon chéri, si j’aime la comtesse ? Mais tu es
si
laid que cela me donne encore plus de plaisir. » Le duc paya et s’enf
126
25 ans, jusqu’à André Evard, qui en a près de 50,
si
les peintres dont nous allons parler méritent d’être appelés jeunes,
127
si ce brin de comique un peu bizarre qu’il glisse
si
souvent là où on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous un
128
l’air de songer à la Hollande, sa seconde patrie
si
la peinture est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a par Eug
129
re et sa maîtrise avec une toile comme le Potier.
Si
la couleur n’est pas encore aussi plantureuse que les formes, il y a
130
clairs et assurés, le cou robuste, les mains d’un
si
beau dessin, qui ont du poids et nulle lourdeur, tout cela communique
131
ujourd’hui, notre but serait suffisamment atteint
si
nous n’avions fait qu’affirmer l’existence et la vitalité d’une jeune
132
dans un pays qu’on s’est trop souvent plu à dire
si
âpre, prosaïque et d’une maigre végétation artistique. Pays où l’on p
133
» Il y a aussi un certain tragique, mais au filet
si
acéré qu’on ne sent presque pas sa blessure. Mais c’est ici qu’il s’a
134
ui ait à ce point le sens de l’époque, une vision
si
claire et si tragique de la civilisation d’Occident. Les questions ca
135
oint le sens de l’époque, une vision si claire et
si
tragique de la civilisation d’Occident. Les questions capitales posée
136
de moi. Un soir qu’elle pleurait, je l’embrassai
si
fort… En un quart d’heure, je connaissais l’amour dans ce qu’il a de
137
e en robe bleue légère qui me regarda un instant,
si
doucement… Je me levai sans payer, je partis par les rues, une joie v
138
’est pas sans me charmer, croyez-moi. Car, enfin,
si
je suis ici à vous écouter, c’est que je cherche ce qu’on est convenu
139
ne saurais y répondre. Je pourrais vous dire que
si
vous me trouvez un peu potache, il n’est pas prouvé par là que le pot
140
utôt — vous alliez le dire — aux surréalistes ?
Si
le mal du siècle consistait véritablement dans ces quelques effets, n
141
comme vous sauriez lui plaire, maintenant qu’une
si
triomphante tendresse vous possède ! Justement, voici Pierre Girard :
142
un peu. « Tous nos ennuis nous seraient épargnés
si
nous ne regardions que les jambes des femmes », dit-il, pour vous app
143
ibuis, qui parle toujours de Weber… Mais au fait,
si
vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah ! sans hésiter, je vous ferais un d
144
ture (juillet 1927)v I Parler littérature
Si
je prononce le nom de tel de vos confrères, si je dis : « Avez-vous l
145
Si je prononce le nom de tel de vos confrères,
si
je dis : « Avez-vous lu… », vous voilà rouge ; et sur moi les foudres
146
et sur moi les foudres de votre paradis poétique.
Si
je cite tel auteur dont nous fîmes notre nourriture une saison de nag
147
dans le vent, poète au bar, le paradis n’est pas
si
cher. Il y en a aussi qui posent pour le diable et ne se baignent que
148
ême, en passant à la limite, on peut imaginer que
si
elle était réalisée, on ne s’en apercevrait pas. Je pressens encore d
149
uvante. Notre retraite est toute « statutaire » —
si
l’on ose dire. Elle nous permet donc de considérer la situation sans
150
réjouir. On s’est beaucoup étonné de nous voir «
si
différents » de nos aînés. Nous avons l’énorme candeur de trouver ça
151
éduction certaine. C’est un art de détails ; mais
si
délicat et d’une si subtile convenance avec son objet qu’il en saisit
152
’est un art de détails ; mais si délicat et d’une
si
subtile convenance avec son objet qu’il en saisit sans mièvrerie ni v
153
M. Vaudoyer d’avoir su donner à ces œuvrettes une
si
exquise humanité : par lui le « charme » reprend quelques droits. a
154
uvre lui apparaît en même temps que « fatale », «
si
arbitraire et si facultative », je me dis qu’il n’en saurait être aut
155
en même temps que « fatale », « si arbitraire et
si
facultative », je me dis qu’il n’en saurait être autrement tant qu’on
156
l vaut la peine de le dire car la chose n’est pas
si
fréquente dans la production actuelle. On retrouve aux premiers chapi
157
èse plus organique du roman et des mémoires. Mais
si
son début permet de croire que le Perroquet Vert ne restera pas une r
158
impression de netteté, de solidité, de propreté.
Si
l’on ajoute à cela le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succ
159
qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que,
si
l’on abaisse suffisamment les prix, on ne trouve toujours des clients
160
oir la duperie : ce jeu du chat et de la souris ;
si
Ford relâche les ouvriers et leur donne une apparence de liberté, c’e
161
s techniciens imparfaits. Il ne se demande jamais
si
la technique même la plus perfectionnée mérite les sacrifices qu’elle
162
ieux à faire que de philosopher. Je le veux. Mais
si
j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus ét
163
ité avec un état de choses funeste pour l’Esprit.
Si
l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans lui u
164
nt matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que,
si
cela ratait, on gardait toutes les autres chances. J’accorderai que l
165
s. Dans cette mécanique bien huilée, au mouvement
si
régulier qu’il en devient insensible et que la fatigue semble dispara
166
s temps de se désintéresser simplement des buts —
si
bas soient-ils — d’une civilisation sous le poids de laquelle nous ri
167
rces inconnues et menaçantes. Mais la musique est
si
légère, la voix de la jeune fille si transparente : la mort même en d
168
musique est si légère, la voix de la jeune fille
si
transparente : la mort même en devient moins brutale. Elle rôde ici c
169
d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis
si
longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie
170
trop facile pour un homme retiré du monde depuis
si
longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vie
171
s encore dupes d’une conception de la littérature
si
pédante qu’elle exclut un de nos plus grands conteurs sous prétexte q
172
’en avoue plus éloigné et m’en sais plus dépourvu
si
possible. Je ne demande aux écrivains que des révélations, ou mieux,
173
quel passant, il se sent comme séparé de soi, et
si
profondément différent de cette apparence, qu’il doute de sa réalité.
174
s de cette incompréhension des marques certaines.
Si
le rapport intime qui unit la phrase suivante aux considérations préc
175
où il sait être, avec sa verve doucement comique,
si
émouvant : « À cette époque je croyais fortement en l’existence d’une
176
moments où j’arrivais presque à me convaincre que
si
je m’approchais tout à coup par-derrière d’un homme ou d’une femme qu
177
Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
Si
ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeote de l’ad
178
ment lamentable, je poserai la question de savoir
si
tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
179
ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait
si
soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
180
e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié,
si
évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
181
onde découverte : ce monde simplifié, si évident,
si
parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
182
rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement.
Si
l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
183
l y a une exagération absurde, une généralisation
si
schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
184
lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme
si
toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
185
s destinés à la profession de chauffeurs de taxi.
Si
cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
186
monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (
si
tant est qu’il progresse). L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
187
ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux
si
rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
188
issants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité,
si
évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
189
ue et social, qui est de fabriquer des électeurs (
si
possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
190
litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que
si
le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
191
e soit une machine à fabriquer de la démocratie —
si
je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
192
u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
Si
les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
193
lent en eux les droits de l’homme. Mais attendez,
si
quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
194
mocratie peut se conserver des siècles encore… Or
si
je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
195
le xviiie (depuis les dernières pestes noires).
Si
vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouvez bien vite q
196
Mais cette première tâche constitue un programme
si
riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
197
us complète, à un degré supérieur d’inconscience,
si
je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
198
ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler,
si
cela peut vous rassurer quant à ma santé mentale.) La question est de
199
nt à ma santé mentale.) La question est de savoir
si
nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
200
se constituent ces élites, et cela ne se peut que
si
les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
201
Par exemple, je vous demande une fois pour toutes
si
vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
202
qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
Si
beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
203
concentration, dans quelque domaine que ce soit.
Si
l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
204
suisses fait des soldats en moins de trois mois.
Si
l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
205
on économiserait plusieurs semestres de travail.
Si
chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
206
la façon dont il parle de « ses quelques succès,
si
disproportionnés avec son mérite ». Il ajoute : « j’ai eu la chance d
207
demande pas tant dans les familles. Et qu’importe
si
la perspective manque souvent à ces récits : ce n’est point un paysag
208
er là-bas, cette folie m’apparaît comme une chose
si
douce et si grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin
209
ette folie m’apparaît comme une chose si douce et
si
grande… »11 Et Bettina terminant sa lettre sur Hölderlin : « Ce pian
210
, je l’ai vécu. Les joies de la jeunesse, voilà
si
longtemps, si longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin so
211
Les joies de la jeunesse, voilà si longtemps,
si
longtemps qu’elles ont fui. Avril et mai et juin sont lointains,
212
e pas plus une question aussi centrale — qui est,
si
l’on veut, la question d’Orient-Occident. Et pourquoi cette hostilité
213
tation proposée par Claudel et Isabelle Rimbaud ?
Si
Claudel s’est montré partial en faisant de Rimbaud, « mystique à l’ét
214
ste qui joue de la raison ratiocinante tout comme
si
elle n’était pas le contraire de la Raison de Spinoza. Nul mieux que
215
Alors, vous êtes pour un retour à la barbarie ? »
Si
ce réflexe indique un mépris vraiment exagéré pour la jugeotte de l’a
216
ment lamentable, je poserai la question de savoir
si
tant de laideurs et d’outrages au bon sens peuvent être légitimés par
217
ces beaux problèmes d’arithmétique où il fallait
si
soigneusement séparer les calculs du raisonnement, par une barre vert
218
e fut ma seconde découverte : ce monde simplifié,
si
évident, si parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élément
219
onde découverte : ce monde simplifié, si évident,
si
parfaitement soumis aux règles d’une arithmétique élémentaire, ce mon
220
rai pas plus, de peur de m’échauffer inutilement.
Si
l’on me poussait un peu, je crois que je m’oublierais au point d’insi
221
l y a une exagération absurde, une généralisation
si
schématique et superficielle que la discipline perd tout son sens édu
222
lle). Ensuite, pourquoi fait-on en réalité, comme
si
toutes les familles constituaient un milieu délétère ? 6. Justice dé
223
s destinés à la profession de chauffeurs de taxi.
Si
cette conception du pratique prévaut, il est à craindre que l’école n
224
monde ne progresse qu’à la faveur de malentendus (
si
tant est qu’il progresse.) L’école nouvelle n’échappe à l’absurdité p
225
ge de priver ces Messieurs d’une aubaine pour eux
si
rare. Un fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie sans l’ins
226
pissants entonnoirs. D’ailleurs cette complicité,
si
évidente à l’origine de l’institution, se manifeste encore de nos jou
227
ue et social, qui est de fabriquer des électeurs (
si
possible radicaux, en tout cas démocrates). Je me souviens d’un dessi
228
litiquement, n’est pas rentable. Il est clair que
si
le but principal de l’instruction publique était d’éduquer le peuple
229
e soit une machine à fabriquer de la démocratie —
si
je ne sentais menacées dans cette aventure des valeurs d’âme auxquell
230
u’il y a d’authentiquement noble en chaque homme.
Si
les fils du peuple souffrent moins d’un tel régime, c’est qu’ils n’on
231
s une connaissance aussi sensible. Mais attendez,
si
quelques-uns allaient se réveiller… Il suffit d’un peu de chaleur d’â
232
mocratie peut se conserver des siècles encore… Or
si
je dis que l’École est contre le progrès, c’est que le progrès consis
233
le xviiie (depuis les dernières pestes noires).
Si
vous creusez un peu la notion de démocratie, vous trouverez bien vite
234
Mais cette première tâche constitue un programme
si
riche qu’il est superflu d’en formuler une seconde. Laissons ce soin,
235
us complète, à un degré supérieur d’inconscience,
si
je puis dire. Alors ce sera au tour de l’instinct d’intégrer la raiso
236
ue j’ai la ferme intention de vous faire rigoler,
si
cela peut vous rassurer quant à ma santé morale.) La question est de
237
ant à ma santé morale.) La question est de savoir
si
nous serons des hommes de chair et d’esprit, ou des pantins articulés
238
se constituent ces élites et cela ne se peut que
si
les tenants de l’ordre spirituel retrouvent le courage d’être, malgré
239
Par exemple, je vous demande une fois pour toutes
si
vous tenez, oui ou non, M. W. Rosier, auteur de manuels d’histoire et
240
qui soit. (Il est plus que plat : il est creux.)
Si
beaucoup de personnes répondent oui, cela finira par créer un courant
241
concentration, dans quelque domaine que ce soit.
Si
l’Occident comprenait cette vérité élémentaire et en tirait des concl
242
suisses fait des soldats en moins de trois mois.
Si
l’école appliquait en les transposant des méthodes de concentration a
243
on économiserait plusieurs semestres de travail.
Si
chaque matin l’enfant parvenait à mettre sa pensée au garde-à-vous du
244
Henri Michaux, Mes propriétés (mars 1930)bd
Si
vous avez la curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers, si vou
245
curiosité, mieux, le goût des esprits singuliers,
si
vous croyez que c’est par l’extrême pointe du singulier que l’esprit
246
V Tends moi la main à travers cette ombre rapide
si
je te joins nous la tiendrons captive écoute les cloches et le scinti
247
e tarif, et pourquoi ? Regardez : à côté de vous,
si
vous êtes seul, un fantôme, d’office, a pris place. On lie bien vite
248
moins généreuse que ne veut le croire M. Gide, —
si
pareil entre les griffes de son égoïsme à la souris qu’un chat subtil
249
Ils me conduiraient là où je ne sais pas que j’ai
si
grand désir d’aller… Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
250
isine littéraire, de pensers mis à toutes sauces.
Si
M. Thibaudet connaissait l’hôte de céans, il proposerait cette formul
251
r le marquis de Carabas, absent de Paris, est là.
Si
vous enlevez Georges Petit, égaré, en ayant soin d’ajouter ceux que j
252
et nul ne s’en déclare gêné, me semble-t-il… 3.
Si
nous jetons sur les lettres parisiennes un regard distrait mais circu
253
rner avec certitude, après lecture de ses œuvres,
si
M. Brunschwicg croit ou non à la divinisation finale de l’homme par l
254
pour rendre mangeables beaucoup de nouilles. Mais
si
le sel perd sa saveur, serait-ce avec des pamphlets qu’on la lui rend
255
qui dépassent un certain plan. C’est mal vu. » Ou
si
on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt et d’une
256
il faudrait donner une œuvre. Il faudrait créer,
si
rien n’existe qui vaille qu’on s’y dévoue. Mais quoi ! cela peut vous
257
d’un Descartes ?) D’ailleurs, c’est bien simple,
si
vous persistez à dédaigner cette vertu qu’il est vraiment trop facile
258
nd réclame « un parti pris…, un ordre de valeurs,
si
arbitraire qu’il soit, mais volontairement, assumé ». N’est-ce point
259
es, tout cela prend dans ces gravures une réalité
si
touchante et si naturelle qu’on ne peut s’y tromper : la grâce de l’e
260
end dans ces gravures une réalité si touchante et
si
naturelle qu’on ne peut s’y tromper : la grâce de l’enfance anime enc
261
e qu’elles ont d’un peu grêle : leur jeunesse… Et
si
la composition s’amuse parfois à boiter — à côté de parfaites réussit
262
a villa, vers cinq heures à travers ces quartiers
si
clairs, arbres et jets d’eau ; sans avoir pu retrouver, des conversat
263
es les avances, les plus exténuantes, et qui sait
si
tant d’erreurs ne composeront pas un jour une sorte d’incantation cap
264
: je me ferai un mérite de perdre tout mon temps,
si
toutefois perdre conserve ici le sens qu’il a pris dans ce monde, — j
265
entre deux séries d’heures de travail consacrées,
si
l’on ose dire, à assurer cette mastication. Mais je m’égare, laissons
266
rticales peinturlurées — elle n’a rien d’étrange,
si
l’on songe que nous sommes en Hongrie. Et ce n’est pas que je trouve
267
rouve ce raisonnement fin, encore que juste, mais
si
je me défends du pittoresque, ce n’est qu’amour jaloux du merveilleux
268
ons, et c’est alors que l’on est tenté de mentir,
si
fort tenté que l’on cède à coup sûr, en se persuadant que c’est pour
269
comme un cadeau de pauvre, comme un vrai cadeau.
Si
le conteur ment, — pendant qu’il y est, il ferait mieux de choisir un
270
gre, jaune et rigide dans son costume noir et or.
Si
le comte Bethlen venait à la SDN en tenue de magnat, beaucoup de gens
271
civilisation ; qu’il s’agit ici de valeurs ; que
si
les populations des régions perdues étaient parfois en majorité rouma
272
grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens !
Si
vous ne venez pas tous vous présenter au roi, vous perdrez la tête. D
273
quelques mots isolés, des bribes de phrases… Or,
si
comme je le crois et voudrais l’établir plus longuement, le sens des
274
rlin est à chercher dans leur rythme seulement, —
si
ces mots séparés par des suites de points ne lui servaient qu’à noter
275
par les vents, aux arbres rares, mais aux replis
si
doucement intimes qu’à cette heure on sent bien que poursuivre est un
276
and je pense à ce qu’en imagineraient les autres,
si
je leur en parlais… Il leur suffirait de l’image d’un bibelot d’une s
277
e j’observe, je n’observe rien. Il y a des femmes
si
belles qu’on en ferme les yeux. Quel style dans la liberté ! Il n’y a
278
lus vite pour rattraper ces apparences adorables…
Si
je « lâchais » un instant, toutes choses disparaîtraient… Le vertige
279
entalisme et de passion, et c’est là son miracle.
Si
tu n’as pas le sens de la musique, conserve quelque espoir de t’en ti
280
téristique du Hongrois. — « Comment peux-tu vivre
si
largement ? » demande certaine hargne à cet artiste de la prodigalité
281
bole de la servitude et un symbole de la liberté.
Si
la Hongrie tout de même a quelque chose de « moderne », dans un sens
282
l’ont égaré, comme ils égarent tout d’un monde où
si
peu vaut qu’on le conserve, au long d’un chemin effacé par le vent su
283
de, — et leur musique seule s’en souvient. Trésor
si
pur qu’on ne doit même pas savoir qu’on le possède… Tout près d’ici,
284
issent nos gestes. Imaginer ce qui se produirait,
si
par quelque Décret l’on élevait la Morale du domaine des actions à ce
285
e loin » signifie qu’il vient d’être très malade.
Si
dans ta chambre, en plein jour, tu t’endors, et que, vers le soir, tu
286
utres aussi, peut-être, la cherchent. Et qui sait
si
vraiment elle n’existe plus, l’Hermétique Société18 de ceux qui ne d
287
lui, — mais à cet endroit, en ce temps… Qui sait
si
tu ne l’as pas reçue ? Une qualité, une tendresse, quelque similitude
288
de… Oh ! bien peu ! Mais qu’est-ce que ce voyage,
si
tu songes à tous les espaces à parcourir encore dans ce monde et dans
289
vont à la Lune — lit-on dans les upanishads. — Or
si
un homme n’est pas satisfait dans la lune, celle-ci le libère (le lai
290
ci le libère (le laisse aller chez Brahma) ; mais
si
un homme y est satisfait, la Lune le renvoie sur Terre en forme de pl
291
la Lune le renvoie sur Terre en forme de pluie. »
Si
je trouvais un jour l’Objet, il ne me resterait qu’à le détruire. (Au
292
t, M. Du Bos choisit des bases d’approche parfois
si
éloignées, et progresse par des voies si subtiles qu’il ne doit qu’à
293
parfois si éloignées, et progresse par des voies
si
subtiles qu’il ne doit qu’à un sens exceptionnel de l’orientation dan
294
sardeux de résoudre ses antinomies (Goethe) ; que
si
elles y échouent, il restera du moins des personnages ! Mais la grand
295
t pré-communiste. Le cas Malraux, — le cas Perken
si
vous voulez. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le sou
296
commun dénominateur » d’expression et de masques
si
dissemblables, n’est-ce point cela qui forme l’autoportrait le plus p
297
at de pureté extrême qui est l’état économique ».
Si
les mœurs sont occidentales, les habitants, eux, viennent de tout l’O
298
iers le contraire, mais M. Nizan est de ces gens,
si
nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui croient que le pire est toujo
299
déalisme qu’elle combat avec raison ? D’ailleurs,
si
je vois bien que le propos de M. Nizan n’est pas de nous rendre le go
300
inture d’Aden est assez faite pour y contribuer :
si
grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce
301
pas sur ce Luther prêché par nos missions (c’est
si
vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que l’œuvre m
302
ècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister.
Si
vous demandez au philosophe de quel droit il pratique cet étrange sec
303
une singulière incohérence. Et il est évident que
si
cet idéaliste se trouve mis en présence d’un marxiste, par exemple, q
304
est ici le nœud de divergence entre eux et nous —
si
le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun boulever
305
d de divergence entre eux et nous — si le mal est
si
grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement matérie
306
— aucun bouleversement matériel n’y pourra rien,
si
radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM. Malraux,
307
re ; demandons-en l’explication à la Préface d’un
si
brillant catalogue. Parce qu’ils parlent un peu pour nous et parce q
308
ouvent fort admirative. Le titre de l’exposition,
si
l’on y prend bien garde, éludait dans une certaine mesure la question
309
ivent à leur origine ou à leur foi réformée, — et
si
ces traits ne constituent pas, en définitive, les éléments d’un art p
310
Pas de trace de « puritanisme » chez des artistes
si
différents les uns des autres. Au contraire, une vitalité, une joie d
311
n-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. «
Si
vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, dit l’aut
312
toire, dit l’auteur dans sa préface, lisez-la, et
si
vous la lisez, ne dites pas à vos amis ce qui arrive avant qu’ils n’a
313
un milieu privilégié pour l’étude du cœur humain.
Si
le rôle de l’art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus p
314
là choisir un sujet inévitablement tragique. Car
si
l’histoire de l’ascension d’un caractère, d’une volonté, d’une âme vi
315
re, fâcheusement en ces pages — et qui s’explique
si
l’on a lu la phrase par quoi se termine un précédent livre de notre a
316
pçonner ici quelque invraisemblance psychologique
si
l’on ne s’apercevait que M. Baring, lui-même, manifeste cette tournur
317
la montagne, c’est surtout le fond des vallées, —
si
l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pou
318
une âme chrétienne d’atteindre la grandeur morale
si
elle n’a pas connu, ne fût-ce que par sa puissance de sympathie, la m
319
opre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer.
Si
la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la gra
320
ment la grande majorité des chrétiens. Tant mieux
si
ce livre nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’
321
peu à peu élargies à tout ce vaste empire moderne
si
rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette la
322
par là que dans sa simplicité, il parvient à être
si
émouvant. On peut dire que dans ces deux gros volumes si nourris, il
323
vant. On peut dire que dans ces deux gros volumes
si
nourris, il n’y a pas deux lignes d’allure conventionnelle, deux lign
324
sa course. Il pensait que c’eût été bien agréable
si
le wagon entier eût été de verre. À partir de Tennoji, le train s’arr
325
entendait une voix intérieure qui lui disait : «
Si
tu te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la fin, pas bien
326
ui s’étend sur toute la terre. Sans se préoccuper
si
c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi décida que, de ce
327
acquit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi…
Si
c’est à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie
328
mment voulez-vous renverser l’état social actuel,
si
ce n’est par une révolution ? Je vous demande de me dire clairement v
329
farante sincérité de ce récit qu’il faut revenir,
si
l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrables sentiments
330
dité avec laquelle je suis décidé à les formuler.
Si
l’on y voit une regrettable désinvolture vis-à-vis d’un des écrivains
331
ncre ; et que, dans la plupart des autres, il est
si
admirablement habile qu’on vote l’acquittement à main levée, sans exa
332
disproportionné à son objet. Que Gide ne soit pas
si
« mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien voulu s’en donner l’air
333
ur fin, elle s’érige en dialectique indépendante.
Si
des sophismes de ce genre n’apparaissent pas plus souvent chez d’autr
334
spectateur, de témoin. » (p. 31.) Mais un témoin
si
détaché de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux témoin ? Éte
335
l ne le croyait. Mais la question reste de savoir
si
cette division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surm
336
ève. Loti appartient à ce pays de Saintonge, qui,
si
la force de l’unité française n’avait été irrésistible, avait ce qu’i
337
uis qu’elle existe, n’a pas changé de nature, et,
si
elle paraissait autrefois plus simple, c’est qu’elle était peut-être
338
ur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)a
Si
l’existence — le degré d’être — se mesure au pouvoir d’incarner sa vé
339
térieur qui nous mène lentement à l’impuissance. (
Si
Kassner exprime un tourment, c’est en tant que la réalité humaine, no
340
t sans doute l’atrocité de la « vie normale », ou
si
l’on préfère, l’amertume du cœur humain découvrant son impuissance à
341
Lord Artur, je ne suis pas une mauvaise femme, et
si
vous n’étiez pas si retors, vous verriez bien que je ne suis pas plus
342
is pas une mauvaise femme, et si vous n’étiez pas
si
retors, vous verriez bien que je ne suis pas plus coquette qu’une aut
343
s. Lord Artur. — Certes, la réponse serait sage,
si
seulement vous saviez ce que vous dites. Mais, en vérité, que signifi
344
vez jamais su. Pas plus que vous n’avez jamais su
si
vous préfériez le bonheur ou la tristesse. Car vous ne savez pas où e
345
ais cherché ce que doit être le « bon » temps, ni
si
les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous pensez encore que l
346
petits riens, c’est toujours par dépit amoureux.
Si
je vous laisse aller, ou si peut-être je vous pousse un peu, vous fin
347
s par dépit amoureux. Si je vous laisse aller, ou
si
peut-être je vous pousse un peu, vous finirez par démontrer qu’il fau
348
s n’ayez pas plus de sens qu’un oiseau. Sonnette,
si
vous étiez païenne ou si vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c
349
qu’un oiseau. Sonnette, si vous étiez païenne ou
si
vous étiez chrétienne, vous sauriez ce que c’est que le beau temps. S
350
nne, vous sauriez ce que c’est que le beau temps.
Si
vous étiez païenne et que vous adoriez la lumière, le beau temps vous
351
Lord Artur. (Un temps.) — Dites-moi, Lord Artur,
si
je pleurais, quel temps ferait-il pour vous ? Lord Artur. — … Le bea
352
qu’elles posent, chrétiennement, c’est de savoir
si
nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esprit, plus l’a
353
’est pas mauvais de l’actualiser, de le rétrécir,
si
de la sorte nous sentons mieux sa pointe. Les héros du Scandale, prov
354
e poursuit un bonheur purement égoïste, et par là
si
précaire qu’il côtoie bien souvent l’angoisse, ou pis encore : un sen
355
rt honorable du point de vue purement littéraire,
si
l’on tient compte de la faiblesse numérique des protestants français.
356
testants français. Bilan terriblement déficitaire
si
l’on prend au sérieux la grandeur impérieuse et fulgurante du véritab
357
n cette vue, serait bonne, ou du moins meilleure,
si
on la « préservait » du mal. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peu
358
stantisme à la négation absolue de son essence35,
si
l’humanité ne possédait d’autres recours que ceux qu’elle peut imagin
359
ntique nouveau Nous voici loin de nos auteurs.
Si
loin qu’en somme ils ne sont guère atteints par tout ceci. Mais quoi
360
’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité
si
authentiquement évangélique — comme celle d’une Lagerlöf — se lier d’
361
i bien avons-nous d’autres raisons d’espérer. Car
si
la forme artistique adéquate au libéralisme fut l’analyse d’états d’â
362
ve brutalement mise en question, posent eux-mêmes
si
peu de questions, ou de si minimes. Je lis un article récent de Ramuz
363
tion, posent eux-mêmes si peu de questions, ou de
si
minimes. Je lis un article récent de Ramuz (sur le Travail), qui débu
364
à formuler le dilemme sociologie-métaphysique ou
si
l’on veut marxisme-christianisme, qui se trouve être le dilemme urgen
365
e de tact intellectuel que de poser des questions
si
rudimentaires, si peu élaborées, des questions que n’importe qui pour
366
tuel que de poser des questions si rudimentaires,
si
peu élaborées, des questions que n’importe qui pourrait poser et qui
367
Descartes, ils ont tous cru, dit Kierkegaard, que
si
longtemps qu’ils pussent douter, si longtemps qu’ils fussent privés d
368
rkegaard, que si longtemps qu’ils pussent douter,
si
longtemps qu’ils fussent privés du droit d’affirmer rien de certain d
369
baptiser la pensée sans douleur, et qui comblait
si
doucement la débilité morale du siècle ! Elle en figura tout ensemble
370
a bâtisse, et seront encore bons pour construire,
si
demain nous laisse construire autre chose que des bétonnages. On n’en
371
nser en actes : ce n’est pas descendre au social,
si
l’on accepte l’héroïsme. Un siècle bourgeois comme fut le dernier, n’
372
e puissance. On voudrait dire — mais ce n’est pas
si
simple que cela — qu’il faut avaler les idées7, et qu’une idée qui ne
373
es autres débats du siècle perdent leur aiguillon
si
on les y compare ; et se réduisent bien souvent à des questions de pr
374
re ». Ces deux expériences seraient antithétiques
si
elles étaient superposables, ce qui n’est pas même le cas. De ce poin
375
ontation et me persuade de son intérêt humain. Et
si
tout cela reste absurde aux yeux de ceux pour qui seule compte certai
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l’être spirituel découvre sa forme véritable. Et
si
, comme chez Goethe, c’est une forme mystique, celle du terrible « Meu
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pent Vert, trop visiblement ésotérique. Équilibre
si
périlleux que la longue patience géniale ne parviendrait pas seule à
378
ns le Nouveau Jour et contemple l’Indescriptible.
Si
Faust est le drame d’une formidable patience sans cesse remise en que
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sa folie. Mais l’irruption de cette « magie » est
si
violente qu’elle a certainement angoissé l’enfant : n’est-ce point po
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ant : n’est-ce point pour se défendre qu’il parle
si
fort, qu’il vante ses pouvoirs avec une étrange exagération ? Et voic
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randeur et la pureté, et pour des paroles comme «
Si
ton œil te fait tomber dans le péché, arrache-le et jette-le loin de
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nce intérieur. Période de repliement et de refus,
si
douloureuse que le signe en devient visible sur ses traits. Je ne me
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érent d’avoir fait des pots ou des assiettes »10.
Si
tout de même il a peiné sur la composition d’Iphigénie ou des Ballade
384
La révélation chrétienne déborde notre condition,
si
elle la comble par ailleurs. Ce critère du salut, cette transcendance
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nversations avec Eckermann, 4 février 1829. 9.
Si
je pouvais écarter la magie de mon chemin Oublier tout à fait les for
386
n Oublier tout à fait les formules d’enchaînement
Si
j’étais devant toi, ô nature un homme solitaire, Sans doute vaudrait-
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dépêchons-nous ! L’explosion sera retardée
si
vous m’aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition d
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s’est toujours affirmé chrétien, mais d’une façon
si
particulière que les ennemis du christianisme, depuis un siècle, le r
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ra-t-on d’emblée, le simple fait qu’une équivoque
si
grave subsiste et paraisse avoir été cultivée par Goethe, ne prouve-t
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aisance ? La question serait tranchée, en effet,
si
nous ne savions rien des circonstances dans lesquelles Goethe évoluai
391
he quelque chose qui, en fin de compte, ressemble
si
étrangement à une indifférence non dépourvue d’orgueil vis-à-vis du S
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mais il semble que ce ne doive pas être. Ils sont
si
cordialement ennuyeux quand ils s’y mettent que ma vivacité n’y saura
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eur, orgueil de la raison qui juge ce monde comme
si
Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre q
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e comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme
si
Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi
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utile, nous apparaît comme Goethe l’inutilisable,
si
nous le jugeons du point de vue d’un parti. Il n’est pas païen, pour
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e dans cette espèce de sagesse large et optimiste
si
contraire au scandale chrétien, que gît la faiblesse religieuse de sa
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u, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge.
Si
nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éthique, en défin