1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 st cet état presque inhumain de celui qui n’a pas dormi et qui « assiste » à sa vie, à ses sensations, à ses automatismes. En
2 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Conte métaphysique : L’individu atteint de strabisme (janvier 1927)
2 t anticléricale, on ne saurait le taire, — Urbain dormait . L’étoile, jeune fille, roulait gentiment sur ses pointes, tout scint
3 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Lettre du survivant (février 1927)
3 omme une femme nue dans une chambre étroite… J’ai dormi quelques heures, d’un sommeil triste, tout enfiévré par la crainte du
4 ’un glissement gris, sans fin… Il faudrait que je dorme  : il n’y aurait plus rien. 4. Encore un qui vous aime, je ne vous d
4 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
5 ssant de neige et de titres dépourvus de sens. Je dormais debout. 10. Quelque chose comme « pâtisserie-crème fouettée ». m.
5 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
6 habite une chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques a
7 sse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —  Dormez -vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter l
6 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Les soirées du Brambilla-club (mai 1930)
8 e l’inspiration qui le fuyait. Il buvait, rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et fiévreux, mais c
9 les est donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort dans la mansarde, et qui n’a pas peur… ⁂ Le reste de la vie, c’est to
7 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
10 ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi . Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes, sur u
11 Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir . Sans avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chant
12 utre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit d’un autre bal et cette perspec
13 asard et commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… …………………………………………………………………………………………………………… Le monde renaît dan
8 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
14 où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compartiment ob
15 … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu doulo
9 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Un soir à Vienne avec Gérard
16 ssant de neige et de titres dépourvus de sens. Je dormais debout. (Vienne, 1928) 6. Quelque chose comme « pâtisserie-crème fo
10 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
17 ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi . Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes, sur u
18 Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir . Sans avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chant
19 utre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective inv
20 u hasard commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… Le monde renaît dans des accords. Une mélodie hongroise évei
21 où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compartiment ob
22 … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu doulo
11 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
23 habite une chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques a
24 sse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —  Dormez -vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter l
12 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
25 u vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir … Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce q
26 une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir . Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magaz
27 bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop
28 et d’une vulgarité toute naturelle. Il faut aller dormir . Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en
29 les est donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort dans la mansarde, et qui n’a pas peur… Mais c’est l’aînée que je préf
30 ils sont en péril d’inanition spirituelle. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et de
13 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
31 ations, en sorte qu’il ne peut se coucher et doit dormir appuyé aux arbres. Pour le capturer, les indigènes scient à moitié le
32 , s’éloignent, reprennent tout proches. Les élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
14 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Appendice. Les Soirées du Brambilla-Club, (1930)
33 e l’inspiration qui le fuyait. Il buvait, rêvait, dormait sous les treilles, divaguait sous la lune, hagard et fiévreux, mais c
15 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
34 ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi . Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes, sur u
35 Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir . Sans avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chant
36 utre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit du bal et cette perspective inv
37 u hasard commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… ⁂ Le monde renaît dans des accords. Une mélodie hongroise éve
38 où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compartiment ob
39 … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu doulo
16 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
40 ations, en sorte qu’il ne peut se coucher et doit dormir appuyé aux arbres. Pour le capturer, les indigènes scient à moitié le
41 , s’éloignent, reprennent tout proches. Les élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
42 habite une chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques a
43 sse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —  Dormez -vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter l
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
44 u vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir … Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce q
45 une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir . Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magaz
46 bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop
47 et d’une vulgarité toute naturelle. Il faut aller dormir . Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en
48 les est donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort dans la mansarde, et qui n’a pas peur… Mais c’est l’aînée que je préf
49 ils sont en péril d’inanition spirituelle. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et de
19 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
50 hambres et même des salles de bains. Mais comment dormirais -je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après sept ans, furtivement,
20 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VII
51 haine, l’épreuve recommencera. Odeur de l’eau qui dort , pénétrante, amicale. Un poisson saute et ride un moment le miroir… N
21 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
52 nt hantées par les apparitions de sa victime. Ils dorment côte à côte. D’autres viennent : il faut écarter les parois de la piè
22 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
53 ne énigme qui ne vous a pas longtemps empêchés de dormir  ! C’est en tous cas ce que le ton de vos affirmations pourrait faire
23 1935, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Recherches philosophiques (septembre 1935)
54 nt vaine de problèmes qui n’empêchent personne de dormir , diminue nettement dans ce tome IV au profit de la recherche véritabl
24 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
55 it. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma femme dort , dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernière bûc
56 grette ? Est-ce que l’heure de la nuit où l’on ne dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies. ? Qui pourra
57 us éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir  », me disait un gardien de l’ordre qui m’avait surpris sur les quais
25 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
58 l La sieste de la Marquise Nous espérions pouvoir dormir de nouveau, après la grande semaine des chats, qui avaient fait reten
26 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
59 île avant l’aube. On n’a pas l’impression qu’elle dort , mais qu’elle est morte. L’autobus brinquebalant, où nous étions seul
60 ur notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme
27 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
61 it. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma femme dort , dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernière bûc
62 grette ? Est-ce que l’heure de la nuit où l’on ne dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies ? Qui pourrai
63 us éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir  », me disait un gardien de l’ordre qui m’avait surpris sur les quais
64 a sieste de la Marquise. — Nous espérions pouvoir dormir de nouveau, après la grande semaine des chats, qui avaient fait reten
28 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
65 à la fois, de sorte qu’il n’est plus possible de dormir ni de lire, ni même de penser sans colère, sans une dégradante et hon
29 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
66 bientôt que j’ai quitté Paris. Voici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme
30 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
67 s pour se reposer à cause de la forte chaleur, et dormaient ainsi séparés l’un de l’autre parce que… » Ici le texte est interromp
31 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
68 et l’homme vigoureux préférera toujours veiller à dormir . Voici deux textes qui rendent un son proprement manichéen : On doi
32 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
69 illage que les fourrageurs lui ont assigné pour y dormir cette nuit-là. Or le roi « comme celuy qui gardoit le plus les ceremo
33 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
70 ns qu’ils y aient vu autre chose que des contes à dormir debout, obtenant une vogue européenne, et des amours d’une pureté ang
34 1939, Nicolas de Flue. ACTE II.
71 tagnards. 3e valet. —  Toi, tu ferais mieux de dormir . Tu ne seras pas si faraud, tout à l’heure, quand tu te tiendras deva
72 tres, et qu’il nous reste encore deux heures pour dormir . Bonsoir la compagnie. Scène i. (Plan 3.) (Aube derrière le pl
35 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
73 s pour se reposer à cause de la forte chaleur, et dormaient ainsi séparés l’un de l’autre parce que… » Ici le texte est interromp
36 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
74 méditation éveille certaines forces occultes qui dorment en chaque homme et qui, une fois éveillées, transforment le corps hum
75 nt les quatre premiers mois, comme un domestique, dormir dans la même chambre qu’elle, puis à ses pieds. Pendant les quatre mo
76 et tout en continuant à la servir comme avant, il dort dans le même lit, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dorm
77 t, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminair
78 quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminaires ont pour but « l’autonomisation 
79 uses de Gottfried et les doctrines d’Augustin, de Bernard , d’Hughes de Saint-Victor et d’Abélard, fait éclater le catharisme pr
37 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
80 et l’homme vigoureux préférera toujours veiller à dormir . Voici deux textes qui rendent un son proprement manichéen : On doi
38 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
81 illage que les fourrageurs lui ont assigné pour y dormir cette nuit-là. Or le roi « comme celuy qui gardoit le plus les cérémo
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
82 s pour se reposer à cause de la forte chaleur, et dormaient ainsi séparés l’un de l’autre parce que… ». Ici le texte est interrom
40 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
83 méditation éveille certaines forces occultes qui dorment en chaque homme et qui, une fois éveillées, transforment le corps hum
84 nt les quatre premiers mois, comme un domestique, dormir dans la même chambre qu’elle, puis à ses pieds. Pendant les quatre mo
85 et tout en continuant à la servir comme avant, il dort dans le même lit, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dorm
86 t, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminair
87 quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminaires ont pour but « l’autonomisation 
88 uses de Gottfried et les doctrines d’Augustin, de Bernard , d’Hughes de Saint-Victor et d’Abélard, fait éclater le catharisme pr
41 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
89 et l’homme vigoureux préférera toujours veiller à dormir . Voici deux textes qui rendent un son proprement manichéen : On doi
42 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
90 illage que les fourrageurs lui ont assigné pour y dormir cette nuit-là. Or le roi « comme celuy qui gardoit le plus les cérémo
43 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
91 ns qu’ils y aient vu autre chose que des contes à dormir debout, obtenant une vogue européenne, et des amours d’une pureté ang
44 1942, La Part du diable. Première partie. L’Incognito et la Révélation
92 e faites trop peur, je sens que je ne pourrai pas dormir  ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur mari (c’est le péché mêm
93 de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait, les migraines duraient moins longtemps. Ma
45 1942, La Part du diable. Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
94 ue : conter le rêve est le fait de l’homme qui ne dort plus. C’est un écho lointain du grand cri de saint Paul : « J’ai cru,
46 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
95 e faites trop peur, je sens que je ne pourrai pas dormir  ! — mais qui d’ailleurs adorent tromper leur mari — c’est le péché mê
96 de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait, les migraines duraient moins longtemps. Ma
47 1942, La Part du diable (1944). Troisième partie. Le diable démocrate
97 le, docteur, connaissant mon mari, je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. — Je vous dis qu’ils savent tout san
48 1942, La Part du diable (1944). Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
98 ue : conter le rêve est le fait de l’homme qui ne dort plus. C’est un écho lointain du grand cri de saint Paul : « J’ai cru,
49 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
99 e faites trop peur, je sens que je ne pourrai pas dormir  ! —, mais qui d’ailleurs mentent sans le moindre scrupule, sont égoïs
100 de cette dame s’était notablement amélioré. Elle dormait mieux, l’appétit revenait, les migraines duraient moins longtemps. Ma
50 1942, La Part du diable (1982). Troisième partie. Le diable démocrate
101 le, docteur, connaissant mon mari, je les ai fait dormir à l’autre bout de l’appartement. » « Je vous dis qu’ils savent tout s
51 1942, La Part du diable (1982). Cinquième partie. Le Bleu du Ciel
102 ue : conter le rêve est le fait de l’homme qui ne dort plus. C’est un écho lointain du grand cri de saint Paul : « J’ai cru,
52 1943, Articles divers (1941-1946). Angérone (mars 1943)
103 sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple où dorment deux idoles, et parlons le langage du Jour. d. Rougemont Denis de
53 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
104 tat d’exaltation extrême, à peu près incapable de dormir , sauf quelques heures pendant la matinée. Nous parlions avec mon ami
54 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
105 hambres, et même des salles de bain. Mais comment dormirais -je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après sept ans, furtivement,
55 1946, Lettres sur la bombe atomique. I. La nouvelle
106 on augmente aussi les effets. Dix pilules feront dormir dix fois plus vite ou dix fois plus profondément, dix tonnes d’explos
56 1946, Lettres sur la bombe atomique. I . La nouvelle
107 on augmente aussi les effets. Dix pilules feront dormir dix fois plus vite ou dix fois plus profondément, dix tonnes d’explos
57 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
108 uelque chose, je serais alerté par téléphone. Peu dormi , et levé à six heures. Avant d’entrer à mon bureau, près de la gare,
58 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
109 es accolées comme les pièces d’un jeu de domino — dort au flanc d’une légère ondulation de la pampa. Tout auprès, le vieux r
59 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
110 vais travaillé toute la nuit et l’émotion me fait dormir . Je suis sorti pénétré d’une ivresse dont j’imagine qu’elle est l’éta
111 quand il s’agit d’être en état de grâce ! — J’ai dormi vers la fin du film. Que s’est-il donc passé entre le moment où le fu
112 vraiment tout vu ? — Oui, vous avez rêvé que vous dormiez . Un réfugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’ils ne croient qu’à
60 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
113 hambres, et même des salles de bain. Mais comment dormirais -je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après sept ans, furtivement,
61 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — II. Châteaux en Prusse
114 ations, en sorte qu’il ne peut se coucher et doit dormir appuyé aux arbres. Pour le capturer, les indigènes scient à moitié le
115 , s’éloignent, reprennent tout proches. Les élans dorment agenouillés, aussi hauts que les jeunes arbres de la lande. Et la mer
62 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — IV. Voyage en Hongrie
116 ; leurs yeux stupides me demandent où je n’ai pas dormi . Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordages, des chaînes, sur u
117 Danube jaune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir . Sans avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon, sans av
118 utre à serrer, la main n’étant pas encore sortie… Dormir au fil de l’eau, entre l’étrange nuit d’un autre bal et cette perspec
119 asard et commencé dans l’insomnie — vrai voyage à dormir debout… Le monde renaît dans des accords. Une mélodie hongroise évei
120 où tu n’es pas — et tant d’amour perdu… Un train dormait devant la gare campagnarde. Je me suis étendu dans un compartiment ob
121 … Une chose ? Un être ? L’Objet ? — Est-ce que je dors dans mes pensées ? La veilleuse fleurit soudain d’un éclat bleu doulo
63 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VI. La tour de Hölderlin
122 habite une chaumière au bord d’un ruisseau, qu’il dort les portes ouvertes, et pendant des heures récite des odes grecques a
123 sse. Mais le gardien : il y est comme chez lui. —  Dormez -vous dans ce lit ? — Oh ! répond-il, je pourrais aussi bien habiter l
64 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — VII. Petit journal de Souabe
124 u vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir … Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comme entre ce q
125 une récréation bien méritée), nous voulons aller dormir . Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magaz
126 bien méritée), nous voulons aller dormir. Ainsi, dormez bien, faites de doux rêves, — il cligne vers son magazine — pas trop
127 et d’une vulgarité toute naturelle. Il faut aller dormir . Rose de Tannenbourg L’esplanade du Brühl, un soir de fête, en
128 les est donc la plus jolie ? Sans doute celle qui dort dans la mansarde, et qui n’a pas peur… Mais c’est l’aînée que je préf
129 ils sont en péril d’inanition spirituelle. Ils ne dorment plus assez pour se rendre compte de la décadence de leurs rêves et de
65 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
130 s de petits groupes politiques en formation. J’ai dormi dans le filet à bagages d’un wagon de troisième classe. À Francfort,
66 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Première partie. N’habitez pas les villes !
131 île avant l’aube. On n’a pas l’impression qu’elle dort , mais qu’elle est morte. L’autobus brinquebalant, où nous étions seul
132 ur notre « Maison du berger ». Voici un an que je dors bien, que je travaille sans fièvre et que je flâne sans vague à l’âme
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
133 it. J’ai terminé la tâche de la journée. Ma femme dort , dans la chambre dont je vois la porte entrebâillée. Une dernière bûc
134 grette ? Est-ce que l’heure de la nuit où l’on ne dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies ? Qui pourrai
135 us éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir  », me disait un gardien de l’ordre qui m’avait surpris sur les quais
136 a sieste de la Marquise. — Nous espérions pouvoir dormir de nouveau, après la grande semaine des chats, qui avaient fait reten
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Troisième partie. L’été parisien
137 à la fois, de sorte qu’il n’est plus possible de dormir ni de lire ni même de penser sans colère, sans une dégradante et hont
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
138 uelque chose, je serais alerté par téléphone. Peu dormi , et levé à six heures. Avant d’entrer à mon bureau, près de la gare,
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
139 s accolées comme les pièces d’un jeu de dominos — dort au flanc d’une légère ondulation de la pampa. Tout auprès, le vieux r
71 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
140 ois heures du matin, nous sortons. Toute envie de dormir s’évapore dans l’air trop vif d’une nuit de Manhattan purifiée par la
141 vais travaillé toute la nuit et l’émotion me fait dormir . Je suis sorti pénétré d’une ivresse dont j’imagine qu’elle est l’éta
142 s grande ville ou un désert. Travail nocturne. Je dors un peu le matin ou l’après-midi. La femme de ménage n’est plus venue.
143 uand il s’agit d’être en état de grâce !   — J’ai dormi vers la fin du film. Que s’est-il donc passé entre le moment où le fu
144 vraiment tout vu ? — Oui, vous avez rêvé que vous dormiez .   Un réfugié arrivant à New York me dit : — Puisqu’ils ne croient qu
72 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’un retour
145 ambres, et même des salles de bains. Mais comment dormirais -je cette nuit ? J’arrive au rendez-vous après sept ans, furtivement,
73 1947, Vivre en Amérique. I. Vie politique
146 t une tyrannie américaine ? Une brutalité panique dort au secret de l’âme de ce pays. Dans les masses comme dans l’inconscie
74 1947, Doctrine fabuleuse. Angérone
147 sera notre tâche sérieuse. Quittons ce temple où dorment deux idoles, et parlons le langage du Jour.
75 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
148 tat d’exaltation extrême, à peu près incapable de dormir , sauf quelques heures pendant la matinée. Nous parlions, avec mon ami
76 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
149 es, je griffe les arbres, j’embrasse la terre, je dors par terre, et quand je me réveille couvert de terre, le lendemain mat
77 1948, Suite neuchâteloise. VII
150 haine, l’épreuve recommencera. Odeur de l’eau qui dort , pénétrante, amicale. Un poisson saute et ride un moment le miroir… N
78 1948, Bulletin de la Guilde du livre, articles (1937–1948). Lacs (août 1948)
151 haine, l’épreuve recommencera. Odeur de l’eau qui dort , pénétrante, amicale. Un poisson saute et ride un moment le miroir… N
79 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Faisons le point (4 juillet 1949)
152 ez à nos groupes fédéralistes, réveillez ceux qui dorment , le temps presse ! Appuyez-nous par vos espoirs, par vos dons et par
80 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Que pouvez-vous faire ? (17 octobre 1949)
153 ns-nous faire ? Nous réveiller d’abord ! Car nous dormons , sur le bord d’un abîme. Et peu nombreux, encore, sont les « simples
154 ont les « simples pékins » qui s’en doutent. Nous dormons à côté des bombes atomiques, des tubes de bactéries dont un seul (dis
155 s les habitants d’une grande ville d’Europe. Nous dormons sur le seuil d’une crise économique sans précédent. Nous dormons dans
156 seuil d’une crise économique sans précédent. Nous dormons dans une Europe qui, réellement, pratiquement, nécessairement, doit s
157 in, sans vous, il n’y aura plus d’Europe, si nous dormons . Je vous parlerai la prochaine fois du rôle que doit jouer notre Suis
81 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
158 ain qui pourrait seul sauver l’Europe. Les autres dorment . Ils n’ont pas encore vu qu’on ne leur laissera plus le temps d’être
82 1949, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — Optimistes et pessimistes (19 décembre 1949)
159 quer sur ce point. Quand je vois tant d’Européens dormir à poings fermés au bord du gouffre ; quand je vois les objections tat
160 rais-je ? je me sens parfois tenté de leur dire : dormez en paix ! La police politique ou la bombe vous réveilleront bien asse
83 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe n’est pas pour « demain » (13 mars 1950)
161 par tant de lenteurs ; et le reste, la majorité, dort à poings fermés et se contente de grogner vaguement quand on essaye d
84 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et l’Amérique (1er mai 1950)
162 ou bombardement. Mais il est rare qu’un homme qui dort à poings fermés résiste à de petits coups d’épingle. Mettons que ce s
163 d’autres moyens. On peut aussi réveiller ceux qui dorment en changeant leur orientation. Ou bien en provoquant un large courant
85 1950, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — La neutralité suisse (II) (6 novembre 1950)
164 chaine entre pays européens n’empêche personne de dormir . Mais tout le monde pense à deux dangers communs : l’un idéologique e
86 1950, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Europe unie et neutralité suisse (novembre-décembre 1950)
165 chaine entre pays européens n’empêche personne de dormir . Mais tout le monde pense à deux dangers communs : l’un idéologique e
87 1956, Articles divers (1951-1956). Tableau du phénomène courtois (janvier 1956)
166 méditation éveille certaines forces occultes qui dorment en chaque homme et qui, une fois éveillées, transforment le corps hum
167 nt les quatre premiers mois, comme un domestique, dormir dans la même chambre qu’elle, puis à ses pieds. Pendant les quatre mo
168 et tout en continuant à la servir comme avant, il dort dans le même lit, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dorm
169 t, du côté gauche. Pendant encore quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminair
170 quatre mois, il dormira du côté droit, après ils dormiront enlacés, etc. Tous ces préliminaires ont pour but « l’autonomisation 
88 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur le crépuscule d’un régime (octobre 1957)
171 s dorés de la Basilique sont éteints. Les pigeons dorment aux façades. Tout au fond de la Place désertée, un orchestre attaque
89 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
172 s, la fille encore vierge de Phoinix, Europé, qui dormait dans sa chambre à l’étage supérieur, crut voir deux terres se dispute
173 vertures, m’ont dressée tout émue, pendant que je dormais doucement ? Qui était cette étrangère que j’ai vue dans mon sommeil ?
90 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
174 étresse des hommes ; mais encore, « seule et sans dormir avec personne », le Sommeil, les Songes ; mais enfin, de son frère Er
91 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
175 mme, prends garde ! Que dit Minuit profond ? J’ai dormi , j’ai dormi — Du fond d’un songe je m’éveille : Profond est le monde
176 garde ! Que dit Minuit profond ? J’ai dormi, j’ai dormi — Du fond d’un songe je m’éveille : Profond est le monde Et plus prof
92 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — La personne, l’ange et l’absolu ou Le dialogue Occident-Orient
177 à la consommation des temps, pas même le Soi qui dormira dans un sommeil sans rêves — leur idée du bonheur — entre deux Créati
93 1961, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La personne, l’ange et l’absolu, ou le dialogue Occident-Orient (avril 1961)
178 à la consommation des temps, pas même le Soi qui dormira dans un sommeil sans rêves — leur idée du bonheur — entre deux Créati
94 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (I) (avril 1961)
179 mme, prends garde ! Que dit minuit profond ? J’ai dormi , j’ai dormi — Du fond d’un songe je m’éveille : Profond est le monde
180 garde ! Que dit minuit profond ? J’ai dormi, j’ai dormi — Du fond d’un songe je m’éveille : Profond est le monde Et plus prof
95 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Première partie. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
181 s, la fille encore vierge de Phoinix, Europé, qui dormait dans sa chambre à l’étage supérieur, crut voir deux terres se dispute
182 vertures, m’ont dressée tout émue, pendant que je dormais doucement ? Qui était cette étrangère que j’ai vue dans mon sommeil ?
183 étresse des hommes ; mais encore, « seule et sans dormir avec personne », le Sommeil, les Songes ; mais enfin, de son frère Er
96 1962, Articles divers (1957-1962). Journal d’un témoin (23-24 juin 1962)
184 uelque chose, je serais alerté par téléphone. Peu dormi , et levé à six heures. Avant d’entrer à mon bureau, près de la gare,
97 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
185 nde. La paix totale. Je coupe du bois, je lis, je dors , je médite et je récupère. Je ne trouverais pas cela en Europe, toute
98 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
186 e la cour de Marc vivent seuls dans la forêt, ils dorment pourtant séparés par une épée. Enfin, malgré son amour toujours aussi
99 1964, Articles divers (1963-1969). De la marche / De l’échec (1964)
187 il scanda : « L’énergie, c’est quelque chose qui dort en chacun de vous et qu’il s’agit de réveiller. » Puis il sortit. Ce
188 de manœuvre à l’entrée de la rue principale. Tout dormait . La saison d’été avait pris fin depuis plusieurs semaines et la saiso
100 1965, Articles divers (1963-1969). La technique, facteur de paix (6 mars 1965)
189 n que je vais prendre. Dans mon wagon, je lis, je dors , je mange et je puis méditer à loisir. À mon volant, rien de pareil :