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urs. Nous les citerons ici selon la chronologie :
Crucé
, 1623 ; Sully, 1638 ; Comenius, 1645 ; William Penn, 1692. Le « No
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en ioüissent de remplir le monde de ce carnage.
Crucé
insistera plus loin sur cette idée de statu quo à conserver, chère à
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» actuels. La plus sûre prévention de la guerre,
Crucé
la voit dans l’arbitrage, idée reprise du Moyen Âge : Auparavant que
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en un endroict est abominé ou moqué en un autre.
Crucé
imagine une Assemblée ou Sénat permanent des États : Posez le cas qu
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march. Quant à la grave question des préséances,
Crucé
s’interroge longuement. « Estant Catholique et François » il a bien s
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la raison. Dès la première partie de son traité,
Crucé
s’était demandé ce que feraient les peuples, s’ils n’avaient plus la
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pour leurs affaires ou mesme pour leur plaisir.
Crucé
a bien vu que cette liberté de commerce — diamétralement opposée au p
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comme j’espère de leur souvenance. Le mémoire de
Crucé
n’eut pas plus de succès que les projets de ses prédécesseurs. Mais c
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t de fédération de princes, qui rappelle celui de
Crucé
, encore qu’il se réclame d’Henri IV (c’est-à-dire du Dessein de Sully