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mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de
Dieu
, aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
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mais être dans la foi, c’est faire la volonté de
Dieu
, c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
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que cette transformation s’appelle le Royaume de
Dieu
, non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
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ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant
Dieu
) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croy
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qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant
Dieu
. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
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ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à
Dieu
, d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante que l’Év
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ard, « une différence qualitative infinie » entre
Dieu
et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
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eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de
Dieu
. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
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gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à
Dieu
et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
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cendance de l’éternel, répondent : celui qui voit
Dieu
, meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation.
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mme un appel de la lumière. La première parole de
Dieu
: « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’univers. T
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e in visione, dans la contemplation de la Face de
Dieu
, le second qu’elle réside in amore ? N’était-ce pas se tromper à la f
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ature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir
Dieu
, c’est se transformer au sens le plus violent et le plus impossible d
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s violent et le plus impossible d’ailleurs ; voir
Dieu
c’est aller à lui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu
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ui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir
Dieu
, c’est être regardé par lui. Mais alors, c’est aussi être aimé, et c’
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plus que tout autre, a parlé de la « beauté » de
Dieu
, savait que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse :