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re au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que
Dieu
a revêtu la forme de ce monde, c’est croire donc que cette forme peut
2
cation prophétique pareille à celle des hommes de
Dieu
qui se lèvent sous l’Ancienne Alliance, se confond avec la parole qui
3
e met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il reçoit de
Dieu
, — n’importe où et n’importe qui, à n’importe quel ordre reçu, et san
4
ans assurances et sans préparation, à la grâce de
Dieu
, dans la confiance et l’inquiétude, — on pourrait dire, dans une sort
5
seul acte possible à l’homme. Et c’est l’acte que
Dieu
initie. 4. « Par rapport à l’absolu, il n’existe qu’un seul temps
6
l peut se produire sans que rien y prépare. « Car
Dieu
peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi »10. Si nous vi
7
é ni futur, mais le Jour éternel de la présence à
Dieu
et à soi-même régnerait sur le monde et l’unité du genre humain. Si n
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désir. C’est le retard de l’acte et le retrait de
Dieu
, c’est le doute qui s’interpose entre le savoir et le faire, et c’est
9
n pourrait dire : sa patience. Car il se tient où
Dieu
l’a mis, et ce n’est plus une dérive. Il vit dans la forme du monde,
10
rtige de la « vie chrétienne », cette histoire de
Dieu
dans le temps, cette histoire de l’éternité ! « Il suffit d’un courag
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ssance et la mort, parce qu’ils sont des actes de
Dieu
. Entre la naissance et la mort — ou plutôt puisque l’acte est à contr
12
e de l’instant, c’est l’obéissance à la Parole de
Dieu
, — la prophétie dans l’immédiat. Que s’est-il donc passé ? Me voici s
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la vraisemblance n’entre jamais en relation avec
Dieu
. L’audace religieuse, à plus forte raison l’audace chrétienne, est au
14
rde ». L’homme ne peut être déterminé que par son
Dieu
ou par « le monde », il faut choisir. Il faut être un chrétien ou un
15
paradoxe impensable, l’Incarnation historique de
Dieu
. Pas de réponse rationnelle au « Cur Deux Homo ? » de saint Anselme.
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ublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son
Dieu
, il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire : « Il pr
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tte faim et cette soif. Au païen ignorant du vrai
Dieu
, les prêtres donnent des idoles faites à l’image des terreurs de l’ho
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que les autres, mais c’est qu’ils se confient en
Dieu
, et qu’ils attendent tous les ordres de lui. À la fin, un des communi
19
t : « En somme, dit-il, si nous ne croyons pas en
Dieu
, nous autres, ce serait que nous sommes trop orgueilleux ? » En génér
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en ont peur. Or ils devraient n’avoir peur que de
Dieu
, et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse.
21
et des vocations bouleversantes qu’il arrive que
Dieu
nous adresse. C’est un comique profond, lugubre et déprimant que celu
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mmes ; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas
Dieu
, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’
23
our des questions d’argent, on ne croit plus ni à
Dieu
ni à diable et à peine à la politique, l’hiver est « pourri », la « p
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afin que vous discerniez quelle est la volonté de
Dieu
, ce qui est bon, agréable et parfait. Dans les deux cas, il s’agit d
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soit la foi, par une réalisation des volontés de
Dieu
, contrariant celles du siècle, — soit la pensée, par une action45 qui
26
mission présente. Le chrétien sait qu’il vient de
Dieu
, le Créateur ; qu’il va vers le Royaume de Dieu, le Réconciliateur ;
27
e Dieu, le Créateur ; qu’il va vers le Royaume de
Dieu
, le Réconciliateur ; et qu’il a pour mission actuelle d’obéir à une P
28
ique le mot conversion. Obéissant à la Parole que
Dieu
lui adresse, il reconnaît du même coup l’origine et le but de sa vie
29
ent, sans l’autre. « Toute droite connaissance de
Dieu
naît de l’obéissance », écrit Calvin. Et que serait une obéissance qu
30
sordre établi. J’agirai par reconnaissance envers
Dieu
qui m’a transformé. Si je n’avais pas cette reconnaissance, ce serait
31
3. Le problème des fins dernières : Royaume de
Dieu
ou paradis terrestre ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque g
32
sme prépare un Royaume éternel, qui sera celui de
Dieu
, non de la Terre. Tous deux sont eschatologiques, en ce sens qu’ils r
33
fédératif, respectant les diversités, voulues par
Dieu
, dans l’unité spirituelle. Et les suites de cette création sont encor
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église qu’il appartienne. Nous avons tous reçu de
Dieu
un appel strictement personnel, un « charisme » dont nous sommes resp
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hrétien, vers une économie sauvée : le Royaume où
Dieu
est « tout en tous ». Si les églises chrétiennes ont à souffrir demai
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ne, coupée des liens vivants qui l’attachaient en
Dieu
à ses fins et à ses origines. Mais nous devons proclamer la vérité pa
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ciété sans classes » de Marx, que le « Royaume de
Dieu
» chrétien. 45. « Dans la pratique, l’homme doit prouver la vérité d
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un acte d’humilité ; car toute parole humaine sur
Dieu
est nécessairement inadéquate en soi, et ne peut être qu’un renvoi à
39
s lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de
Dieu
, Jésus leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à f
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aume de Dieu, Jésus leur répondit : Le Royaume de
Dieu
ne vient pas de manière à frapper les regards et l’on ne dira pas : i
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ou bien : il est là ! Car voici que le Royaume de
Dieu
est au-dedans de vous ! » (Luc, 17, 20-25.) 57. Je parle ici, l’on m
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n’acceptons pas de tout soumettre aux volontés de
Dieu
. Nous réservons certaines activités, celles-là précisément dont le ma
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portée de son message puisque c’est le message de
Dieu
. Jérémie n’eût été qu’un berger bègue si l’Éternel n’avait parlé par
44
raël n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que
Dieu
fit à Abraham. Cette tribu « se lève et tombe » avec la mission qu’el
45
ci un sens nouveau — c’est la suite des gestes de
Dieu
dont ils ne furent que les instruments. Mais les instruments indocile
46
accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à
Dieu
, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache, malgré eux, à ce destin
47
s « fin » dans le désert, sans but jusqu’à ce que
Dieu
l’élise. Désormais sa voie est fixée, mais ce n’est plus sa « propre
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ais ce n’est plus sa « propre » voie. Il vient de
Dieu
, il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui l’y conduit. C’est pour
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sa « propre » voie. Il vient de Dieu, il va vers
Dieu
, et c’est la loi de Dieu qui l’y conduit. C’est pourquoi son télos (s
50
ient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la loi de
Dieu
qui l’y conduit. C’est pourquoi son télos (sa fin dernière), est tran
51
n dernière), est transcendant et mystérieux comme
Dieu
, unique en son essence, comme Dieu, et comme Dieu objet de la foi seu
52
stérieux comme Dieu, unique en son essence, comme
Dieu
, et comme Dieu objet de la foi seule. De la foi, et non de la vue ! C
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Dieu, unique en son essence, comme Dieu, et comme
Dieu
objet de la foi seule. De la foi, et non de la vue ! Catégories absol
54
tution égare Et ils se prostituent loin de leur
Dieu
! (Osée, 4, 12) Cet « esprit de prostitution », cette idolâtrie qui
55
témoignage, parce qu’elle atteste les volontés de
Dieu
, les conditions de son alliance. La mesure Dans l’Arche sont le
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en tant qu’il est un « nouveau » peuple, élu par
Dieu
et « mis à part »64. C’est à elle que tout acte se réfère, et non seu
57
de la fin assignée à toute la nation : l’Éternel
Dieu
et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous apparaît comme l’exe
58
es en ce qu’elle est une vocation adressée par un
Dieu
personnel, unique, éternel, transcendant. Elle n’est pas le produit n
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face de l’Éternel ». Parce qu’elle est la loi de
Dieu
, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peu
60
el ». Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce
Dieu
est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et p
61
du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de
Dieu
— qui définit la vérité —, elle porte en elle la règle permanente de
62
es civiles : c’est que la mesure est indivisible.
Dieu
est au ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour vei
63
t immémorial et bien connu, s’ils oublient que le
Dieu
qu’ils servent est un Dieu qui se nomme « jaloux », les Prophètes se
64
s’ils oublient que le Dieu qu’ils servent est un
Dieu
qui se nomme « jaloux », les Prophètes se lèvent contre eux et dénonc
65
ue d’avoir les mêmes sentiments de la grandeur de
Dieu
, et d’être élevés dans une même manière de vivre, et dans les mêmes c
66
n n’entend point parmi nous parler diversement de
Dieu
, comme il arrive parmi les autres peuples, non seulement entre les pe
67
it ; mais entre les philosophes… Nous croyons que
Dieu
voit tout ce qui se passe dans le monde. Nos femmes et nos serviteurs
68
nos actions doivent avoir pour objet de plaire à
Dieu
. Une culture pauvre, mais fidèle Un homme du xxe siècle ne pe
69
se voit assimilée à une révolte d’orgueil contre
Dieu
. La culture d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvr
70
actions : c’est que le culte qu’il faut rendre au
Dieu
vivant est une obéissance directe « en esprit et en vérité ». Or abst
71
Ainsi, comme nous ne doutons point que ce ne soit
Dieu
qui nous a donné ces lois par l’entremise de Moïse, pourrions-nous, s
72
e, et quels plus grands honneurs peut-on rendre à
Dieu
, puisque nous sommes toujours préparés à nous acquitter du culte que
73
me suspendue à la promesse messianique donnée par
Dieu
dès les temps primitifs72. Mais cette promesse, enfin, s’est incarnée
74
sraël, l’héritière du Royaume promis au Peuple de
Dieu
. Aussi conserva-t-elle à l’égard du monde des gentils cette attitude
75
, dans un monde incrédule et rebelle, de ceux que
Dieu
s’est « choisis » pour témoins, en tant que collectivité, peuple ou é
76
rgés d’une mission au sein d’un monde pécheur que
Dieu
n’abandonne pas. De même que la loi de Moïse maintenait le peuple jui
77
c capable de modifier un arrêt éternel, alors que
Dieu
prédestine tout homme dès avant sa naissance et ses œuvres ? Ce probl
78
stère dernier d’Israël. « Je demande maintenant :
Dieu
a-t-il rejeté son peuple ? Non certes, car je suis moi-même israélite
79
la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin.
Dieu
n’a point rejeté son peuple qu’il a connu d’avance » (c’est-à-dire pr
80
sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de
Dieu
sont irrévocables » (v. 29). Hoc est verbum praeclarum ! Voilà une p
81
te même se trouve servir les desseins éternels de
Dieu
. Elle étend à l’humanité entière le bénéfice de la Promesse qu’il a r
82
demeure entre les mains du plus secret conseil de
Dieu
. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’Israël à tout le peup
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vin, j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de
Dieu
, en ce sens, après que les gentils seront entrés dedans (l’Église), l
84
eu, comme étant les enfants aînés en la maison de
Dieu
. » (Commentaires, sur Rom. II, 26.) Le sort du monde, et l’on pourrai
85
éternellement lié au sien en vertu d’un décret de
Dieu
, mais encore qu’elle se doit de juger Israël autrement que ne fait «
86
rs ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai
Dieu
— contre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ceux qui dénonc
87
eci de toute vocation, mais de celle par laquelle
Dieu
a adopté en son alliance la postérité d’Abraham : vu que le propos ét
88
lontiers « inhumain » parce qu’il attribue tout à
Dieu
. Importance du De servo arbitrio C’est sans doute dans cette p
89
ation par la foi, qui est don gratuit et œuvre de
Dieu
seul ; opposition de cette justice de Dieu à la justice des hommes et
90
vre de Dieu seul ; opposition de cette justice de
Dieu
à la justice des hommes et de leurs œuvres ; opposition de la grâce à
91
rationnelle entre les règnes en guerre ouverte du
Dieu
de la foi et du Prince de ce monde ; nécessité du témoignage, et du t
92
éritable « action » de l’homme entre les mains de
Dieu
. Tels sont les thèmes qu’illustre cet ouvrage. S’ils n’y sont pas tra
93
qui traduisent « Paix sur la terre aux hommes que
Dieu
agrée » par « Paix aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont,
94
e d’un homme qui veut croire…) Dialogue Car
Dieu
peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard
95
her, nous n’avons aucune liberté, car en réalité,
Dieu
a tout prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose
96
mais l’omniscience et la prescience éternelle de
Dieu
, qui ne peut faillir à sa promesse, et auquel nul obstacle ne s’oppos
97
une hypothèse de travail… Pour moi, je crois que
Dieu
connaît la fin, la somme, la valeur absolue de nos actions passées, p
98
résentes, futures ; car elles sont dans le temps,
Dieu
dans l’éternité qui est avant le temps, qui est en lui, et qui est en
99
en lui, et qui est encore après lui. Au regard de
Dieu
, donc, « tout est accompli », depuis la mort du Christ sur la croix.
100
— Si c’était vrai, je préférerais encore nier ce
Dieu
, qui prétend voir plus loin que le terme de mes actions, ce qui, avou
101
me dire qu’elles sont prévues ! Et prévues par un
Dieu
éternel, qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisi
102
oue de moi indignement ! Il faudra donc choisir :
Dieu
ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme Nietzsche a proclam
103
isir : Dieu ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer
Dieu
, comme Nietzsche a proclamé qu’il avait fait. L. — Comment le temps
104
sse qu’elle s’en formait… Mais tu affirmes que si
Dieu
prévoit tout, tu es alors dispensé d’agir, et que ce n’est plus la pe
105
le fournir ? Et si tu décidais : « je suis, donc
Dieu
n’est pas ! »32 qui t’assurerait que cet acte de révolte échappe à l’
106
prononcerais pas sur toi-même l’arrêt éternel de
Dieu
te rejetant vers le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’existe plus
107
l de Dieu te rejetant vers le néant, en sorte que
Dieu
, vraiment, n’existe plus pour toi ? Fermer les yeux sur une réalité,
108
e. « Demandez et l’on vous donnera », dit le même
Dieu
qui nous prédestina ! Quand le croyant, qui sait que Dieu a tout prév
109
nous prédestina ! Quand le croyant, qui sait que
Dieu
a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom de sa promesse, un
110
it que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à
Dieu
, au nom de sa promesse, une prière précise et instante, ne vit-il pas
111
omme, sans que rien soit changé de ce qu’a décidé
Dieu
, de ce qu’il décide ou de ce qu’il décidera ? Car l’Éternel ne connaî
112
salut avec crainte et tremblement, puisque c’est
Dieu
qui produit en vous le vouloir et le faire » (Phil. 2, 12-13). C’est
113
r et le faire » (Phil. 2, 12-13). C’est parce que
Dieu
fait tout que nous devons agir, selon qu’il nous l’a commandé. C’est
114
r, selon qu’il nous l’a commandé. C’est parce que
Dieu
a tout prévu que nous avons en lui, et en lui seul, la liberté. Mais
115
l n’y a de liberté possible que dans la grâce que
Dieu
nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décis
116
happer au nihilisme qui l’étreint, dès lors que «
Dieu
est mort » ou qu’il l’a « tué », il imagine le Retour éternel. Et com
117
er et regagner la dignité suprême de l’homme sans
Dieu
. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son destin. (Pour le chrétie
118
, c’est accepter en acte l’éternelle prévision du
Dieu
qui sauve.) La similitude étonnante du paradoxe luthérien et du parad
119
u « tu dois » des chrétiens, qui est prononcé par
Dieu
, Nietzsche oppose le « je veux » de l’homme divinisé. Puis, à l’exist
120
eux » de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de
Dieu
, il oppose sa propre existence35. Mais la difficulté fondamentale que
121
Parole vivante s’est incarnée : « Emmanuel ! » —
Dieu
avec nous ! 30. À la proposition qu’on lui faisait, en 1587, d’édi
122
nt sauver non point nos âmes — c’est l’affaire de
Dieu
seul — mais bien la possibilité de vivre et de créer sa vérité — bonn
123
son développement religieux. Mais le défi jeté à
Dieu
sembla porter bonheur au père de Kierkegaard. Il devint commerçant, a
124
e du désespoir considéré comme une révolte contre
Dieu
. De sa fortune, il ne voulut tirer nul intérêt : il la confia à l’un
125
ombrables tentations d’une religion qui n’est pas
Dieu
; et soudain, sur son lit de mort, cette phrase : Je ne pense pas qu
126
sance. Il force les hommes à être attentifs. Ah !
Dieu
sait s’ils deviennent attentifs, ils le tuent. Mais c’est là ce qu’il
127
de l’absurde », c’est-à-dire de l’incarnation de
Dieu
en Christ. On ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, o
128
aux dépens de tout ce qui soutient l’homme contre
Dieu
. Et cependant, dans le pire désespoir, jamais de défi, ni d’« hybris
129
foi, ou mieux : tant que la foi — qui est don de
Dieu
— ne m’a trouvé. Kierkegaard a eu trois descendances spirituelles. La