1 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
1 es Parlant de l’Absolu, que certains appellent Dieu , d’autres le Soi, ou le Total, ou l’Être, Ramakrishna disait : « Il n
2 pects variés. Christ et le Bouddha. — Le Fils de Dieu , incréé, transcendant, entre dans l’immanence et dans l’Histoire, se
3 l’action du pardon, de l’amour et de la grâce de Dieu . Le fils d’un roi de ce monde quitte son palais princier pour aller d
4 é dans le premier cas d’une descente créatrice de Dieu dans l’homme ; dans le second, d’un essai de montée de l’homme vers c
5 l’Occidental au contraire, il s’agit de connaître Dieu non pas en écartant le monde manifesté, ou bien en se contentant à so
6 ses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu . » (Spinoza) Ainsi se croisent les doutes, et parfois les méfiances.
7 e ramène enfin à cette opposition : panthéisme ou Dieu personnel. Car il n’est pas de personne sans un Dieu qui interpelle.
8 u personnel. Car il n’est pas de personne sans un Dieu qui interpelle. Et l’Orient ne connaît rien de tel. Soit qu’on pense
9 rien de tel. Soit qu’on pense qu’il n’y a pas de Dieu — selon le système Sankya et le bouddhisme — soit qu’on pense, selon
10 uddhisme — soit qu’on pense, selon l’Advaïta, que Dieu n’« existe » pas mais qu’il est Tout, et que le Tout ou le Réel n’est
11 stinct dans le bouddhisme. Qu’il n’y ait point de Dieu , ou que Je sois le Tout, dans les deux cas l’Autre s’évanouit ; il n’
12 la réalité du Moi, l’action de la Grâce, voire un Dieu personnel. L’idée de la « voie » ou « loi individuelle » (Svadharma)
13 e relève celui qui a dit : « Il faut que tu aimes Dieu comme non-Dieu, non-Esprit, non-Personne, non-Image, … un Un pur et a
14 t pas la foule de Lourdes, même si l’on pense que Dieu reconnaîtra les siens, qu’ils se baignent vêtus ou nus. La croyance à
15 oliques et des protestants européens, qui conçoit Dieu comme le Toi de l’homme ; et l’Asie par ceux des systèmes philosophiq
2 1957, Articles divers (1957-1962). Le rôle mondial des valeurs occidentales (octobre 1957)
16 té du cosmos ; la foi au transcendant, l’amour de Dieu et du prochain. On voit sans peine que nos produits sont les plus fac
17 ) et la croyance profonde que le cosmos, créé par Dieu , n’est pas absurde ni soumis aux caprices des divinités monstrueuses 
3 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
18 é, la vision planétaire d’un genre humain issu du Dieu unique de la Genèse et destiné au grand rassemblement « des nations e
4 1959, Articles divers (1957-1962).  Une expérience de fédéralisme : la Suisse (1959)
19 leurs biens ». Et ce pacte devait « s’il plaît à Dieu , durer à perpétuité ». De fait, il a duré jusqu’à nos jours. Mais ses
5 1960, Articles divers (1957-1962). Un péché mortel : la désunion des chrétiens (mars 1960)
20 n évidents. Le christianisme est la religion d’un Dieu unique, de l’Amour qui cherche l’union, et de la Vérité qui ne saurai
21 s du calvinisme, tous les dogmes fondamentaux sur Dieu , le Christ, le Saint-Esprit, l’Incarnation et la Résurrection, sont c
6 1960, Articles divers (1957-1962). Le nationalisme et l’Europe (mars 1960)
22 a mission universelle du peuple ou Bien suprême ; Dieu lui-même, s’il existe, ne peut être que notre allié, garant de notre
23 intrinsèque : « Chaque génération est immédiate à Dieu  », écrit-il en une formule célèbre. Une nation ou une société, selon
7 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (juin 1960)
24 he, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on ne peut pas triche
25 ité du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’illusions flatteus
26 u qui doit répondre de ses actes à la fois devant Dieu et devant la société, donc devant son destin sur la terre comme au ci
27 pouvoirs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu sait de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces
8 1960, Articles divers (1957-1962). Originalité de la culture européenne comparée aux autres cultures (août 1960)
28 he, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec Lui, on ne peut pas triche
29 ité du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’illusions flatteus
30 u qui doit répondre de ses actes à la fois devant Dieu et devant la société, donc devant son destin sur la terre comme au ci
31 pouvoirs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu sait de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces
9 1960, Articles divers (1957-1962). Éclipse ou disparition d’une civilisation ? (1960)
32 he, le philosophe Karl Jaspers. Pour le chrétien, Dieu est la Vérité. On ne peut pas tricher avec lui, on ne peut pas triche
33 ité du monde qu’il a créé. Dans nos rapports avec Dieu et le monde, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’illusions flatteus
34 u qui doit répondre de ses actes à la fois devant Dieu et devant la société, donc devant son destin sur la terre comme au ci
35 pouvoirs par ce monde même qu’ils ont suscité. Et Dieu sait de quelle manière les autres continents menacent d’abuser de ces
36 hrétienne en la valeur égale de tout homme devant Dieu , quelle que soit sa nation, sa couleur ou sa race. L’Égypte ancienne
37 , ni hommes ni femmes, car vous êtes tous fils de Dieu , vous êtes tous un en Jésus-Christ »), cette conception devait (seule
10 1961, Articles divers (1957-1962). Le Temps de la louange (été 1961)
38 mps signifiant de l’esprit, temps de louange au «  Dieu qui nous traverse ». u. « Le Temps de la louange », Cahiers des sai
11 1962, Articles divers (1957-1962). Calvin (1962)
39 ’elle enrichit ceux qui la suivent, nous dit-il. Dieu toutefois me fit tourner bride… Ayant donc reçu quelque goût et conna
40 oujours ce but de vivre en privé sans être connu, Dieu m’a tellement promené et fait tournoyer par divers changements que to
41 ion que par une adjuration épouvantable, comme si Dieu eût d’en haut étendu sa main pour m’arrêter ». C’en est fait de la pa
42 à lui-même, le jette à sa personne. Et Calvin : «  Dieu me fit tourner bride… » Son efficacité naît de cet abandon, de cette
43 èrement monotone quant à la pensée directrice : à Dieu seul tout est dû et de Lui seul tout vient. La phrase est souvent lon
44 concrète qui ne soit responsable en retour devant Dieu et dans la cité ; et que le titre de citoyen est bien moins un droit
12 1962, Articles divers (1957-1962). Le règne de Victoria (1962)
45  ! Il y a la joie, qui est la plus forte ! Il y a Dieu  ! Il y a Dieu qui est le plus fort ! » En retrouvant à Buenos Aires l
46 oie, qui est la plus forte ! Il y a Dieu ! Il y a Dieu qui est le plus fort ! » En retrouvant à Buenos Aires le groupe de Su