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i importe ? Il sait qu’il a le temps pour lui, si
Dieu
garde l’éternité. J’écrivais trois ans avant que la chose n’arrive,
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am et Ève dans l’histoire de la Genèse ! Le soir,
Dieu
vient dans le jardin du paradis et demande qui a mangé la pomme. Aprè
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ses particulières, d’autant plus nous connaissons
Dieu
. Spinoza Quand on arrive chez C. F. Ramuz, dans une ample maison cam
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dernières : le voici dressé devant nous, comme si
Dieu
venait parler lui-même sur les places et dans les cafés, parmi les ch
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re le Père, le Fils et le Saint-Esprit en un seul
Dieu
, a été appliqué presque aussitôt à l’homme par saint Augustin, puis p
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ponsable. En effet, la vocation qu’il reçoit d’un
Dieu
transcendant le distingue dans la masse, mais en même temps le relie
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ogme de l’Incarnation, d’autre part, selon lequel
Dieu
a choisi de descendre vers nous, pour se manifester aux hommes dans u
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orps, la matière, le cosmos étaient des œuvres de
Dieu
, et méritaient donc d’être étudiés par les meilleurs esprits. Si l’on
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l’humanité. Parce que l’événement de la venue de
Dieu
sur la Terre, en forme d’homme, qui marque le début de notre manière
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question, de siècle en siècle, ses rapports avec
Dieu
, avec le monde, avec l’État et la communauté. Toute notre histoire il
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ut commun à tous les hommes de tous les temps : «
Dieu
», l’Absolu, le Sens, la Fin dernière — qui ne peut pas ne pas existe
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ue veux-tu donc ? » et elle dit enfin : « Je veux
Dieu
! » À cette légende de la faim inextinguible j’opposerai l’histoire v
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tion sociale ou politique. C’est un peu le fou de
Dieu
. Le fou opposé au sage. Et ces deux auteurs m’ont fortement influencé
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t à l’imprimeur. L. v. d. D. s. f. [La volonté de
Dieu
soit faite !] 23 décembre. Travaillé. L’imprimeur va plus vite que m
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lle à corriger. Quel sera l’effet ? La volonté de
Dieu
soit faite. 30 janvier. La bombe est lâchée. L. v. d. D. s. f. L’ou
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s de Denis de Rougemont [sur Invocation du nom de
Dieu
et Constitution fédérale] (1980)aq Le Conseil d’État de Genève a d
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! ⁂ Tout cela donc est placé sous l’invocation de
Dieu
en tant que « Tout-Puissant ». On a dit, et c’est l’un des principaux
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que reconnaître et invoquer la toute-puissance de
Dieu
signifie reconnaître du même coup que l’État n’est pas tout-puissant.
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solenniser leurs discours invoquent volontiers «
Dieu
» sous le nom de Providence. Chaque fois que j’entends ce nom je me d
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un démagogue, et qui probablement ne croit pas en
Dieu
, mais ne veut pas renoncer au bénéfice de l’invoquer — afin de le met
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tifier leur cause. S’ils se mettent à invoquer le
Dieu
« tout-puissant », ce n’est pas du tout, dans leur esprit, que cela p
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le sujet, doit aux autorités constituées : c’est
Dieu
qui les a instituées, elles participent donc de sa Toute-puissance, e
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ique et confirme à mes yeux que l’invocation au «
Dieu
tout-puissant » n’est qu’une manière de garantir, voire d’absolutiser
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f si l’on changeait l’adjectif qui suit le nom de
Dieu
, et s’il était bien entendu que les non-chrétiens, qui sont tout de m
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ès insoluble. On a dit enfin, de l’invocation « à
Dieu
tout-puissant », qu’elle s’inscrivait dans la continuité des pactes q
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nterdit de prononcer. Or le Seigneur Jésus est le
Dieu
sans puissance sur la terre, le Dieu qui a subi la puissance de l’Éta
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Jésus est le Dieu sans puissance sur la terre, le
Dieu
qui a subi la puissance de l’État (l’Empire romain) jusqu’à la mort.
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e de l’État (l’Empire romain) jusqu’à la mort. Le
Dieu
qui n’a jamais voulu manifester aucune puissance au sens de ce Monde-
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is dans l’Ancien Testament, et qui n’est pas « le
Dieu
tout-puissant », mais « le Dieu très-puissant » c’est-à-dire « le plu
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ui n’est pas « le Dieu tout-puissant », mais « le
Dieu
très-puissant » c’est-à-dire « le plus puissant des Élohim ». Cette d
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que sur la terre : aucun rapport. La puissance de
Dieu
, évidemment totale, agit dans le monde de l’Esprit, dans la transcend
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qui lisent en tête d’une constitution « Au nom de
Dieu
tout-puissant » connaissent tout cela, en aient pris conscience et ne
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: il faut bien qu’il y en ait une qui perde. » Le
Dieu
« puissant », c’est le « Gott mit uns ». Maintenir son invocation en
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eur. On est très loin de la toute-puissance du «
Dieu
des armées » qu’on appelle si souvent à la rescousse, et pas seulemen
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ique pour de très mauvaises raisons. Pour moi, le
Dieu
des armées (Jahveh Sabaoth ou Tsebaoth) (qui apparaît près de 300 foi
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eule fois dans le Nouveau, Jacques 5. 4) c’est le
Dieu
des armées angéliques, spirituelles, non celui des armées mobilisées
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e Tout-puissant par une définition évangélique de
Dieu
? Que se passerait-il si l’on ouvrait une constitution par ces mots :
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vrait une constitution par ces mots : « Au nom du
Dieu
d’amour ? » Il faudrait s’assurer que tous les articles de la constit
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ù il n’était question ni de la toute-puissance de
Dieu
, ni d’un Dieu des armées (autorisant p. ex. les ventes d’armes) ni d’
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uestion ni de la toute-puissance de Dieu, ni d’un
Dieu
des armées (autorisant p. ex. les ventes d’armes) ni d’une Providence
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vis de Denis de Rougemont », Invocation du nom de
Dieu
et Constitution fédérale, Genève, Labor et Fides, 1980, p. 63‑69.
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valeurs humaines. Ce sont des choses auxquelles,
Dieu
merci, ni l’atome ni les ordinateurs ne peuvent apporter de réponse.
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e pour tant d’hommes de théâtre de son âge, c’est
Dieu
le père, c’est le père tout court, le père tout-puissant, absent, tra
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e cachent derrière des arbres, pensant échapper à
Dieu
. Quand Dieu les trouve, il demande à Adam : « Qu’as-tu fait ? » Adam
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rrière des arbres, pensant échapper à Dieu. Quand
Dieu
les trouve, il demande à Adam : « Qu’as-tu fait ? » Adam répond : « C
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pas de différence : « Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu
, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » C’est l
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ef de l’Église, lequel est au ciel à la droite de
Dieu
, et non pas sur la terre, dans telle ville, ou dans tels écrits, ou d
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e église ou secte n’a jamais été capable, grâce à
Dieu
, de se fermer totalement aux inspirations du Saint-Esprit. Aucune Égl
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il court le risque d’obéir aux hommes plutôt qu’à
Dieu
. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Église qu’il fondera peut-être
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leur chef : il s’est assis au ciel à la droite de
Dieu
. Leur ambition non plus n’est pas terrestre : elles attendent la fin
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voirs vis-à-vis de la collectivité. C’est le même
Dieu
, qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue cet homme de
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dont il croyait pouvoir disposer, mais de ce que
Dieu
voulait qu’il fit. C’est toujours une utopie apparente ; en réalité,
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de la Bible, mais de juger si c’est la Parole de
Dieu
, donc Dieu, qui est le sujet de ces énoncés, ou bien au contraire si
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e, mais de juger si c’est la Parole de Dieu, donc
Dieu
, qui est le sujet de ces énoncés, ou bien au contraire si l’homme se
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ie, puisque le vrai chemin, qui conduit l’homme à
Dieu
, part toujours d’une personne sans précédent. Post-scriptum 1980
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ffle l’esprit, 1979, en passant par L’Histoire de
Dieu
, 1963. Cette année-là, à New York, je compose chaque jour les textes