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et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de
Dieu
s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
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a donné par son acte la preuve d’une obéissance à
Dieu
qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
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s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
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les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
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litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
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uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
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(Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
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dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
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tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
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cette raison d’être singulière est la parole que
Dieu
lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont
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estait l’acte historique. L’incarnation totale de
Dieu
dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite attei
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réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni
Dieu
qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion provient d’un
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rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que
Dieu
s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est ri
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monies monumentales et sacrales en l’honneur d’un
Dieu
nouveau, l’âme de la masse, l’obscur et puissant esprit de la nation,
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samment sur la nécessité de « faire la volonté de
Dieu
», au lieu de se contenter de la dire. Mais le kantisme a dévié ce mo
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ais à bout dans mon esprit. Voici : l’homme a tué
Dieu
. Alors est venu l’État, qui n’a plus rien au-dessus de lui pour le ju
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pour un esprit qui reconnaît la transcendance de
Dieu
, seul auteur de la foi. Tandis que dissocier la doctrine de Marx de s
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Staline ne peut le sauver qu’au prix de la vie du
Dieu
qui est en lui, c’est que l’homme est pécheur, et ne peut pas outrepa
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nne — qui, assimilant selon un mot de Nietzsche «
Dieu
» à « la plus parfaite organisation de l’Univers », postule la mort o
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l’Univers », postule la mort ou l’assassinat de «
Dieu
» avant toute construction sociologique libératrice. « Dieu », la têt
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nt toute construction sociologique libératrice. «
Dieu
», la tête, l’unité, c’est l’État totalitaire, le fascisme ou le stal
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le nihilisme européen (résultant de la « mort de
Dieu
») par la pensée du Retour éternel. Mais en même temps, il s’acharne
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. « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul
Dieu
, s’écriait l’orateur, et ils adorent la Trinité ! Ils disent que le P
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femmes, dans une église, présentent au pardon de
Dieu
. Il y a le refuge du rêve, tout en marchant le long du quai aux Fleur
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âme ne vit plus désormais de sa vie propre, c’est
Dieu
qui vit et agit en elle. » Il s’agit, au vrai, de la lutte entre le v
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e saurait s’établir, tant que l’homme ne sera pas
Dieu
. Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir.
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s proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que
Dieu
a uni ; soit enfin sur des entretiens de Jésus ressuscité et de ses d
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ssion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou
Dieu
— a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamenta
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ariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour
Dieu
est « essentiellement malheureux », et cette passion chrétienne est l
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igneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de
Dieu
… Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lors
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reçu de Dieu… Que chacun, frères, demeure devant
Dieu
dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usa
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de tout ordre humain, qui s’appelle le Royaume de
Dieu
(« Il n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma vision et mon
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n fausse la théologie en partant du « problème de
Dieu
» — exactement comme si l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai
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aine, d’une raison de foi, d’une promesse faite à
Dieu
, gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découv
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on de foi, d’une promesse faite à Dieu, gagée par
Dieu
… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découvre que la folie
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ns le mariage chrétien témoigne que la volonté de
Dieu
, même quand elle ruine notre bonheur, est salutaire. L’amour de Trist
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pas l’homme qui doit se délivrer lui-même, c’est
Dieu
qui l’a aimé le premier, et qui s’est approché de lui. Le salut n’est
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que exige et crée l’égalité de ceux qui s’aiment.
Dieu
manifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’homme soit saint c
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l’homme en exigeant que l’homme soit saint comme
Dieu
est saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une femme en la trai
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que le christianisme a réveillée et orientée vers
Dieu
»102. Il est plutôt le sous-produit de la religion manichéenne. Plus
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ses particulières, d’autant plus nous connaissons
Dieu
», dit Spinoza. Cette attitude, qui définit mon Occident, définit en
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me fini et pécheur ne saurait entretenir avec son
Dieu
, — qui est l’Éternel et le Saint— que des relations d’amour mortellem
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des relations d’amour mortellement malheureux. «
Dieu
crée tout ex nihilo » et celui que Dieu élit par son amour, « il comm
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eureux. « Dieu crée tout ex nihilo » et celui que
Dieu
élit par son amour, « il commence par le réduire à néant ». Du point
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Du point de vue du monde et de la vie naturelle,
Dieu
apparaît alors comme « mon ennemi mortel ». Nous nous heurtons ici à
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tre chose qu’une « solution », pour qui croit que
Dieu
est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes, Kierkegaa
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t le salut, mais l’acte de la grâce, accompli par
Dieu
seul. 106. Ce dernier chapitre est la conclusion de L’Amour et l’Oc
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s essentiels du christianisme. « L’Amour vient de
Dieu
, appartient à Dieu et tend vers Dieu. » Le vieux fou de Transjordanie
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istianisme. « L’Amour vient de Dieu, appartient à
Dieu
et tend vers Dieu. » Le vieux fou de Transjordanie profère une vérité
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our vient de Dieu, appartient à Dieu et tend vers
Dieu
. » Le vieux fou de Transjordanie profère une vérité première. (J’avai
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cret, il n’est pas vrai que tout amour tende vers
Dieu
. Il n’est pas vrai non plus que tout l’humain soit humain. « Je trouv
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ion. Or cette exaltation ne tend pas vers le vrai
Dieu
, ni vers la créature telle qu’elle est, mais vers le moi rêvé de celu
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pèce de narcissisme. Le seul amour qui tende vers
Dieu
et qui l’atteigne à travers la vraie créature, c’est l’amour qui est
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la vraie créature, c’est l’amour qui est venu de
Dieu
, rendu aux hommes par le Christ, cette Agapè qui seule sauvera l’Éros