1
que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de
Dieu
. En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
2
, du salut par la foi, par l’abandon aux mains du
Dieu
vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
3
re 1932)b …que nous faisons du paradoxe ? Non.
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
4
ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
5
s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de
Dieu
qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
6
e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un
Dieu
transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
7
nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
8
ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant
Dieu
et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
9
t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est
Dieu
, seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
10
alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant
Dieu
et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
11
in lui apparaît précisément comme la question que
Dieu
lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
12
ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de
Dieu
: parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui
13
nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de
Dieu
telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
14
ème absolument insoluble, puisque notre rapport à
Dieu
, depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
15
’est pas dans la situation même de l’homme devant
Dieu
, notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
16
que est formulée dans ce passage de Barth : « Que
Dieu
(mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
17
s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment
Dieu
) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
18
ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur
Dieu
. Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
19
ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en
Dieu
, et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
20
ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité.
Dieu
dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
21
plus ici d’opération réelle que par la Parole de
Dieu
: acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
22
a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc :
Dieu
premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
23
i confère à tout homme son être véritable, devant
Dieu
. 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
24
re à la Nature : il est lui-même une question que
Dieu
ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
25
e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de
Dieu
. Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
26
tion des choses en même temps qu’à la question de
Dieu
. Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
27
qu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du
Dieu
vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradition, l’accoutuman
28
de la notion de contemporanéité avec la Parole de
Dieu
. Essayons de résumer sa description extrêmement précise et vigoureuse
29
ise et vigoureuse des trois temps de la Parole de
Dieu
. Nous la trouvons aux pages 148 à 155 du premier tome (en cours de tr
30
temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de
Dieu
(Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtres — l’Ancien et le No
31
à d’elle-même, à travers eux, à la Parole même de
Dieu
. « Autre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même d
32
utre est le temps du parler direct et originel de
Dieu
lui-même dans sa Révélation, le temps de Jésus-Christ, le temps de ce
33
manité. Ils résultent d’attitudes différentes que
Dieu
adopte en face de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu b
34
e de l’homme. Ils représentent trois activités de
Dieu
bien distinctes. « Cette position différente dans la hiérarchie de Di
35
« Cette position différente dans la hiérarchie de
Dieu
distingue les trois temps d’une manière tout à fait particulière, qui
36
nt les temps de l’homme en dehors de la Parole de
Dieu
, et qui dépend ici de la distinction propre aux temps de la Parole. »
37
mais il ne devient le « contemporain » du Fils de
Dieu
qu’à l’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fi
38
foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du
Dieu
vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire ce
39
lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est
Dieu
lui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui fait faire le « pas »,
40
phétie au temps de la présence. Ou encore : c’est
Dieu
seul qui peut faire passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le
41
temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir » de
Dieu
seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole. Nicodème a
42
absolu de l’Église dans notre temps. Il dépend de
Dieu
seul, et nullement de nos efforts, que nous passions de notre temps à
43
simplement le message existentiel de la Parole de
Dieu
! Il me semble que c’est assez ! — Ici s’engagea un débat extrêmeme
44
: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de
Dieu
; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est
45
rsonne ne peut faire ces miracles que tu fais, si
Dieu
n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le d
46
ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de
Dieu
. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieu
47
et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de
Dieu
… Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondi
48
oi, Nicodème, docteur et professeur des choses de
Dieu
… Ce que j’ai vu et entendu c’est cela qu’il me faut attester… Et je l
49
e, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de
Dieu
? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ; nous apercevons le
50
sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par
Dieu
! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au nœud de ce mystère étourdiss
51
que ce prophète, Jésus, “était venu de la part de
Dieu
”. Comment le savait-il ? Parce qu’on lui avait dit quels miracles fai
52
ole de l’homme qui ne peut pas mourir !… Plaise à
Dieu
que l’angoisse qui tourmente cet homme depuis sa rencontre nocturne,
53
e et de la Cène n’ont aucune espèce d’importance.
Dieu
fait pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et tous les hommes recon
54
abîmes : ceux qui séparent l’éternel du temporel,
Dieu
de l’homme, la grâce de la nature, et la Révélation de notre raison ?
55
» La Réforme, par Luther et Calvin, répond : non,
Dieu
seul connaît ce qui est de Dieu. Pour nous, ne connaissons de la volo
56
in, répond : non, Dieu seul connaît ce qui est de
Dieu
. Pour nous, ne connaissons de la volonté de Dieu que ce qu’il lui a p
57
Dieu. Pour nous, ne connaissons de la volonté de
Dieu
que ce qu’il lui a plu de nous en révéler dans l’Écriture, et par l’a
58
demeure la « fidèle interprète » des volontés de
Dieu
. Mais c’est ici que Bossuet nous arrête : « Qu’entendez-vous, nous di
59
e à la Révélation donnée une fois pour toutes par
Dieu
lui-même dans son incarnation unique, dont l’Écriture témoigne. — C’e
60
e, une réponse qui n’est pas nôtre : « L’œuvre de
Dieu
, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » (Jean 6:29) Si vou
61
ar l’Esprit pénètre tout, même les profondeurs de
Dieu
... De même — personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Es
62
eu... De même — personne ne connaît ce qui est en
Dieu
, si ce n’est l’Esprit de Dieu. » I Cor. 2:10. 32. On le voit bien à
63
nnaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de
Dieu
. » I Cor. 2:10. 32. On le voit bien à ce trait : le « développement
64
ce, l’acte libre et parfait de la libre grâce que
Dieu
nous fait ; et non point cette infusio, ce principium divinum que Rom