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hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de
Dieu
, — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
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Car à la vérité, et si libre qu’elle soit encore,
Dieu
merci, la culture française est malade elle aussi d’une maladie qui n
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congrégation… Le chœur entonne le cantique : « Ô
Dieu
, notre aide aux temps passés… Le président y joint sa voix. » Puis ce
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d’orgueil collectif que l’on excite ailleurs « Ô
Dieu
, priait le chapelain, revêts notre président du manteau de l’humilité
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56)u Oserons-nous encore nous présenter devant
Dieu
et demander pardon pour n’avoir pas bougé, pour avoir laissé faire so
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ands l’ont osé. Pascal et Kierkegaard devant leur
Dieu
. Nietzsche au seuil du délire mental, Dostoïevski devant la potence,
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un, « fondement de l’être dans le monde, à savoir
Dieu
». Ces derniers mots sont d’Ernest Ansermet, dans le grand livre où i
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la musique ce qu’il nomme sa « phénoménologie de
Dieu
», qui est en même temps une théologie, il a recours à une méthode ph
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ssi à son expérience de musicien. Ce chapitre sur
Dieu
, qui occupe une place centrale et dont l’écho s’entend dans tout l’ou
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itualité plus ou moins bouddhiste ou guénonienne.
Dieu
n’étant pas l’objet d’un problème, mais « le fondement commun du mond
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lat du terme, se trouve d’emblée vidée de sens. «
Dieu
n’est pas ce qui est vu, mais ce qui voit », écrit très justement J.-
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ue ensuite : « Ne jugeons point de la fonction de
Dieu
dans la vie humaine par la croyance ou l’incroyance des hommes, mais
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e et le transcende. Et la foi, qui « se porte sur
Dieu
» comme sur le fondement de notre lien au monde. Et la Grâce, « répon
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à vrai dire assez considérable. C’est l’idée d’un
Dieu
personnel. C’est l’insistance paulinienne sur la mort et la résurrect
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la notion d’une transcendance tout extérieure de
Dieu
, tenant l’homme dans sa dépendance, donc dans une relation passive, t
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évéler aux hommes la vérité de leur expérience de
Dieu
, en les ramenant du Dieu transcendant que seul ils s’étaient révélé j
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té de leur expérience de Dieu, en les ramenant du
Dieu
transcendant que seul ils s’étaient révélé jusqu’alors, au Dieu imman
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ant que seul ils s’étaient révélé jusqu’alors, au
Dieu
immanent qui s’annonce en leur cœur ». Sur une telle phrase, on imagi
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braham, d’Isaac et de Jacob » fait place ici au «
Dieu
des philosophes et des savants », encore qu’Ansermet dise très bien q
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re qu’Ansermet dise très bien que ce n’est pas le
Dieu
des philosophes qui sera d’un grand secours à l’homme d’aujourd’hui.
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e sur « l’éducation chrétienne », p. 231.) Or, ce
Dieu
que l’on écrit sans sourciller Ps-Pr-F — comme l’énergie s’écrit mc2
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qu’il est aussi, pour Ansermet, précisément le «
Dieu
sensible au cœur », saisi dans la conscience par l’affectivité, et pa
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ures physico-mathématiques, est inconcevable sans
Dieu
. Elle cesse donc d’être vraie musique chez ceux de nos contemporains
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abandonné « le projet d’être à la ressemblance de
Dieu
». Pour eux, « la perte de la loi tonale équivaut à la mort de Dieu p
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« la perte de la loi tonale équivaut à la mort de
Dieu
pour la conscience musicale ». L’atonalité serait-elle la définition
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accusé de parler comme un athée, puisqu’il nie le
Dieu
personnel. Et toute une école d’aujourd’hui, pour des raisons d’aille
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découvrira les véritables proportions. w. « “Le
Dieu
immanent, qui s’annonce à leur cœur” », Journal de Genève, Genève, n°
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ns le Journal de Genève en octobre 1969 : « Entre
Dieu
et l’État », Journal de Genève, Genève, n° 231, 4-5 octobre 1969, p.