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nde majorité de nos contemporains ne croit pas en
Dieu
et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
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du singe, les autres croient qu’il a été créé par
Dieu
. Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
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ce à part, à côté de la race des hommes créés par
Dieu
, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
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, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par
Dieu
. Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
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ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de
Dieu
cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
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ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de
Dieu
, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
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ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré
Dieu
. 12. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
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une mission confiée à un homme, — une parole que
Dieu
lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
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s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que
Dieu
s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
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ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est
Dieu
qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
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yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son
Dieu
, pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
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, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le
Dieu
caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18
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ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un
Dieu
transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
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mais être dans la foi, c’est faire la volonté de
Dieu
, c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
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que cette transformation s’appelle le Royaume de
Dieu
, non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
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ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant
Dieu
) est au-dessus de la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le cr
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qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant
Dieu
. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
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ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à
Dieu
, d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
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Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non :
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
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ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
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re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un
Dieu
transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
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nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel
Dieu
fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
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faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce
Dieu
qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
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nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un
Dieu
qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
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doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer
Dieu
et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
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délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation,
Dieu
et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
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t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent,
Dieu
et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
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e premier temps de son action rénovatrice. Servir
Dieu
, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
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nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je
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maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de
Dieu
n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
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n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à
Dieu
. À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
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?30 Le jugement va commencer par la maison de
Dieu
. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le chr
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s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
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les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
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litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
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uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
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» (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
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dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
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tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 36. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
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royance au salut de l’homme par la seule force de
Dieu
, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
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Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que
Dieu
, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
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ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
Dieu
seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
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igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de
Dieu
sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
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naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour
Dieu
. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
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te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à
Dieu
des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
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es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de
Dieu
, si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
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à-dire de lutter pour devenir une personne devant
Dieu
. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
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Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à
Dieu
, mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
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t toujours purement symboliques de l’obéissance à
Dieu
, immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
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nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à
Dieu
ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
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valent que dans la mesure où ils sont faits pour
Dieu
, c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
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ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par
Dieu
. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
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impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
Dieu
. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
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Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par
Dieu
. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
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nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de
Dieu
, il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
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à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile.
Dieu
seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
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bien ordonnée que celle qui commence par rendre à
Dieu
ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donné
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celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à
Dieu
. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’étud
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nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser
Dieu
que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
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sait que le premier commandement, c’est de servir
Dieu
seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
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mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas
Dieu
et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
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ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et
Dieu
, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
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pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et
Dieu
, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
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et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
Dieu
. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
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éché majeur est celui qui consiste à se servir de
Dieu
en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
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in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que
Dieu
ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
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croient à l’argent et haïssent celui qui croit en
Dieu
. Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
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et les derniers les premiers — dans le Royaume de
Dieu
. Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
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Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de
Dieu
. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
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auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à
Dieu
; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui est le co