1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 du choix : « J’ai voulu cela ! » ou bien : « Que Dieu m’en garde ! » Je ne suis pas sûr que la conscience claire soit utile
2 ine. Celle-ci demande et obtient un « jugement de Dieu  » pour prouver son innocence. Grâce à un subterfuge, elle triomphe de
3 la reine coupable propose-t-elle un « jugement de Dieu  » ? Elle sait bien que cette épreuve doit la perdre. Elle n’en triomp
4 sée in extremis, et qui est donnée comme trompant Dieu lui-même, puisque le miracle s’opère9 ! Enfin, ce jugement étant acqu
5 si parle Tristan. Et Iseut après lui : Sire, por Dieu omnipotent, Il ne m’aime pas, ne je lui, Fors par un herbé dont je bu
6 résence de Marc, méfiance des barons, jugement de Dieu , etc.), Tristan bondit par-dessus l’obstacle (le saut d’un lit à l’au
7 qui s’emparaient de leur secret vouloir, mais le Dieu qui promet sa grâce, et la « vive flamme d’amour » éclose aux « déser
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
8 e procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu . Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport de l’âme,
9 encement était la Parole, et la Parole était avec Dieu , et la Parole était Dieu… En elle était la vie, et la vie était la lu
10 et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu … En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumi
11 , mais de la vie présente que l’Esprit ressaisit. Dieu — le vrai Dieu — s’est fait homme, et vrai homme. En la personne de J
12 e présente que l’Esprit ressaisit. Dieu — le vrai Dieu  — s’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ, le
13 ournait des créatures ignorées par son dieu. Mais Dieu ne s’est pas détourné. « Il nous a aimés le premier » dans notre form
14 , mais sans pécher et sans se diviser, l’Amour de Dieu nous a ouvert une voie radicalement nouvelle : celle de la sanctifica
15 hrétien est obéissance dans le présent. Car aimer Dieu , c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres
16 ce dans le présent. Car aimer Dieu, c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres. Que signifie : Aim
17 ’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu , mais un malheur recréateur et bienheureux dès cette vie pour le croy
18 triomphé qu’en Occident : celle qui pose qu’entre Dieu et l’homme, il existe un abîme essentiel, ou comme le dira Kierkegaar
19 pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie. «  Dieu est au ciel, et toi tu es sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas
20 Le péché n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu Dieu en devenant autonome. Or, nous ne trouverons pas Dieu par une élévati
21 en devenant autonome. Or, nous ne trouverons pas Dieu par une élévation indéfinie de notre désir. Nous aurons beau sublimer
22 la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que Dieu nous cherche. Et il nous trouve lorsque nous percevons sa voix, et qu
23 vons sa voix, et que nous répondons en obéissant. Dieu nous cherche et nous a trouvés par l’amour de son Fils abaissé jusqu’
24 plus pour lui seul. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu , et ton prochain comme toi-même. » C’est ainsi dans l’amour du procha
25 oint de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en Dieu . L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur
26 s grands traits le dogme de « l’Église d’Amour ». Dieu est amour. Mais le monde est mauvais. Donc Dieu ne saurait être l’aut
27 . Dieu est amour. Mais le monde est mauvais. Donc Dieu ne saurait être l’auteur du monde, de ses ténèbres, et du péché qui n
28 us tyrannique est la procréation. Mais le Fils de Dieu est venu pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Chris
29 phyte s’engageait solennellement à se consacrer à Dieu et à son Évangile, à ne jamais mentir ni jurer, à s’abstenir de tout
30 aration, le leitmotiv de tout l’amour courtois : Dieu  ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire ? Et v
31 : Roi glorieux, lumière et clarté vraie Puissant Dieu , Seigneur, s’il vous agrée À mon copain fidèle soit aide et bienvenue
32 inité en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité dont nous parlent la Gnose et Maître Eckhart ? Et
33 siècle, et de la confusion qu’elle favorise, de Dieu et de la Dame des pensées, il écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que f
34 fait que l’islam contestait que l’homme pût aimer Dieu (comme l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). Une créature fin
35 conventionnel de la femme aimée, et signifie ici Dieu . Or les troubadours nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom
36 grand Amant, puisqu’en exprimant le désir de voir Dieu , sur le Sinaï il exprima le désir de sa mort. Et l’on conçoit que le
37 re capital. 49. L’emploi du mot « vraie » devant Dieu , Lumière, Foi, Église, est un indice probable de catharisme chez un t
38 ses bras jusqu’à ce que le guetteur ait crié : «  Dieu  ! c’est l’aube. Qu’elle vient donc vite ! » Dans le Tristan de Wagner
39 , exactement comme les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs poèmes ! 52. Au moment de donner le bon à tirer de cet ou
40 ssignon (Passion de al-Hallaj, p. 161) : « Adorer Dieu par amour seulement est le crime des manichéens… (ceux-ci) adorent Di
41 nt est le crime des manichéens… (ceux-ci) adorent Dieu par amour physique, par l’attraction magnétique du fer pour le fer, e
3 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
42 ase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que Dieu et elle au monde ». A-t-on le droit d’opérer ce rapprochement entre u
43 en sorte qu’« elle se figure être persécutée par Dieu comme son ennemie. Cette impression provoque une souffrance si pénibl
44 ce si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par Dieu , qu’elle arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce cri : « Pour
45 es. On se souvient de la plainte du troubadour : Dieu  ! comment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire ? Jama
46 cellule. Rencontre de celui qui souffre pour son Dieu , et des amants qui souffrent pour un autre Amour… Ils se repentent (c
47 qu’exige la reine, ce sera sa vengeance contre le Dieu du roi, deux fois trompé. ⁂ Pour extérieures et formelles qu’elles so
48 . L’orthodoxe aboutit au « mariage spirituel » de Dieu et de l’âme, dès cette vie, tandis que l’hérétique espère l’union et
49 ables. Moi seul, je ramène toutes les créatures à Dieu . » C’est ce mouvement qui fait défaut, théoriquement, à toute mystiqu
50 vais pas, parce que tu étais en moi. » Il parle à Dieu , à l’amour éternel. Mais supposez qu’un troubadour ait exprimé la mêm
51 christocentriques » une propension à s’adresser à Dieu dans le langage des affections humaines : attrait sexuel, faim et soi
52 lonté. Exaltation en termes humains de l’amour de Dieu . Ainsi se dessinent deux grands courants que nous retrouverons dans l
53 épithalamique : il tend au mariage de l’âme et de Dieu , et suppose donc qu’une distinction d’essence est maintenue entre la
54 infiniment mouvante). Au contraire, Eckhart verra Dieu présent dans toutes les créatures, en tant que, par l’âme du croyant,
55 e l’écrit ailleurs Eckhart, l’âme reste l’âme, et Dieu reste Dieu95. L’acte d’amour spirituel est initial, et non final. Pou
56 n plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et de Dieu  : Et cette égalité de l’un dans l’un et avec l’un est source et ori
57 a bulle : Nous nous métamorphosons totalement en Dieu et nous nous convertissons en lui de la même manière que le pain dans
58 e fait être sien. Unité et non similitude. Par le Dieu vivant, il est vrai qu’il n’y a plus là aucune distinction. Cette th
59 et ses disciples — qui « s’imaginent qu’ils sont Dieu par nature ». « Quant à ces gens qui ne veulent pas seulement être le
60 ns qui ne veulent pas seulement être les égaux de Dieu , mais Dieu lui-même, ils sont plus méchants et plus maudits que Lucif
61 eulent pas seulement être les égaux de Dieu, mais Dieu lui-même, ils sont plus méchants et plus maudits que Lucifer et ses s
62 it nullement que toute distinction entre l’âme et Dieu puisse être abolie : l’âme ne peut se faire divine, mais seulement se
63 peut se faire divine, mais seulement semblable à Dieu . Elle contemple Dieu dans le miroir d’un esprit entièrement purifié.
64 , mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple Dieu dans le miroir d’un esprit entièrement purifié. « Nous contemplons ce
65 ion. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépare de Dieu est perçu de nous au lieu le plus secret de nous-mêmes. Il est la dis
66 n lumière. Si l’âme peut s’unir essentiellement à Dieu , l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux. On peut prévoir qu’
67 nir essentiellement à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux. On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exp
68 nverse, si l’âme ne peut s’unir essentiellement à Dieu , comme le soutient l’orthodoxie chrétienne, il en résulte que l’amour
69 rétienne, il en résulte que l’amour de l’âme pour Dieu est, dans ce sens précis, un amour réciproque malheureux. On peut alo
70 son père richement habillé, déclara que désormais Dieu seul serait son Père. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre
71 au. Les poèmes de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu  », les laudes de ses imitateurs, les lettres de sainte Catherine de S
72 uveaux (nuevas palabras) pour louer les œuvres de Dieu telles qu’ils les vivent dans leur âme. Et leurs silences furent plus
73 s personnes qu’elles évitaient de les entendre. Ô Dieu  ! que notre misère est grande ! Il nous arrive comme à ces animaux ve
74 pports « malheureux » entretenus par l’âme et son Dieu , qu’elle s’est plus complètement humanisée, c’est-à-dire détachée de
75 hérésie. Car l’hérésie posait l’union possible de Dieu et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur divin et le malheur de tout
76 uel, dit Jean de la Croix, l’âme parvient à aimer Dieu sans plus sentir son amour. C’est un état d’indifférence parfaite, cr
77 s, comme Icare est tombé. (Celui qui veut aller à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diabl
78 Mais ils ignorent que la Nuit, c’est la Colère de Dieu — répondant à notre révolte — et non pas l’œuvre d’un obscur démiurge
79 qui y insiste en toute occasion. « Pour plaire à Dieu , pour recevoir de lui de grandes grâces, il faut, et telle est sa vol
80 as d’autre distinction que celle-ci : Lui demeure Dieu et elle demeure âme. » (Trad. Mayrisch Saint-Hubert). Il faut bien di
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
81 hé. C’est lorsque la volonté humaine se sépare de Dieu pour être une volonté à soi, qu’elle suscite sa propre ardeur et brûl
82 cette faveur. Seule, Pitié prend notre parti, car Dieu dit, et c’est de ma Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores
83 ti Aimer une chose mortelle avec une foi Qui à Dieu seul est due et à lui seul convient… Tout le monde, et sur le moin
84 me : car voyant la fin chaque jour plus proche, à Dieu mille fois j’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortell
85 nt : aimer une chose mortelle, avec une foi qui à Dieu seul est due et à lui seul convient est plus interdit à qui plus dési
86 ce au mythe. Mais la confusion de la foi, « qui à Dieu seul est due et à lui seul convient », avec l’amour d’« une chose mor
87 ’était insurgé « contre la puissance créatrice de Dieu , contre les dogmes de la Trinité et de l’Incarnation… répudiant les d
88 u par ce mystique : si la cause extérieure est un Dieu auquel notre âme pourrait s’identifier139. Mais Spinoza néglige « l’o
89 i l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que Dieu me conserve cette douleur qui m’est indiciblement chère… Notre engage
90 nt un son proprement manichéen : On doit séparer Dieu et la Nature. Dieu n’a rien à faire avec la Nature, il est le but de
91 t manichéen : On doit séparer Dieu et la Nature. Dieu n’a rien à faire avec la Nature, il est le but de la Nature, l’élémen
92 r s’harmoniser. Nous sommes des esprits émanés de Dieu , des germes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lu
93 s et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que Dieu nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alors nous co
94 elle Alliance sera rompue ; Alors nous concevrons Dieu comme l’Esprit, Alors se célébrera l’Alliance éternelle. L’Esprit est
95 s se célébrera l’Alliance éternelle. L’Esprit est Dieu  ! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nu
96 ue celle d’une âme qui portée à cette hauteur par Dieu lui-même, considère toutes choses sans être enchaînée par aucune. 12
97 nuit, profondeur illimitée de la connaissance de Dieu , existence absolue. (Cf. Ricarda Huch, Les Romantiques allemands, p. 
5 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
98 qui avez combattu et tué tant d’hommes ennemis de Dieu dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois
99 gne. (Ce n’était plus d’ailleurs un « jugement de Dieu  », mais le triomphe d’une personnalité). On réprouvait l’usage des ar
100 e en même temps se « profane » : aux Jugements de Dieu , à la chevalerie sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succè
101 e plus grand que tout, aussi seul et puissant que Dieu . Elle veut (sans le savoir) qu’au-delà de cette gloire, sa mort soit
6 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
102 e saurait s’établir, tant que l’homme ne sera pas Dieu . Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir.
103 s proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que Dieu a uni ; soit enfin par des entretiens de Jésus ressuscité et de ses d
7 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
104 ssion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou Dieu — a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamenta
105 ariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est « essentiellement malheureux », et cette passion chrétienne est l
106 igneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de Dieu … Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lors
107 reçu de Dieu… Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usa
108 de tout ordre humain, qui s’appelle le Royaume de Dieu (« Il n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma vision et mon
109 n fausse la théologie en partant du « problème de Dieu  » — exactement comme si l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai
110 aine, d’une raison de foi, d’une promesse faite à Dieu , gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découv
111 on de foi, d’une promesse faite à Dieu, gagée par Dieu … (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découvre que la folie
112 ns le mariage chrétien témoigne que la volonté de Dieu , même quand elle ruine notre bonheur, est salutaire. L’amour de Trist
113 pas l’homme qui doit se délivrer lui-même, c’est Dieu qui l’a aimé le premier, et qui s’est approché de lui. Le salut n’est
114 que exige et crée l’égalité de ceux qui s’aiment. Dieu manifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’homme soit saint c
115 l’homme en exigeant que l’homme soit saint comme Dieu est saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une femme en la trai
116 que le christianisme a réveillée et orientée vers Dieu  »206. Il est plutôt le sous-produit de la religion manichéenne. Plus
117 ses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu  », dit Spinoza. Cette attitude, qui définit mon Occident, définit en
118 me fini et pécheur ne saurait entretenir avec son Dieu — qui est l’Éternel et le Saint — que des relations d’amour mortellem
119 des relations d’amour mortellement malheureux. «  Dieu crée tout ex nihilo » et celui que Dieu élit par son amour, « il comm
120 eureux. « Dieu crée tout ex nihilo » et celui que Dieu élit par son amour, « il commence par le réduire à néant ». Du point
121 Du point de vue du monde et de la vie naturelle, Dieu apparaît alors comme « mon ennemi mortel ». Nous nous heurtons ici à
122 tre chose qu’une « solution », pour qui croit que Dieu est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes, Kierkegaa
123 i est le salut ; mais l’acte de la grâce fait par Dieu . 209. Malgré les tentatives multiples d’explication « modernes » — ô
8 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
124 imitation des chœurs des anges autour du trône de Dieu . Le poète espagnol Juan Manuel l’appelle une espèce de sacrement, qu’
125 j’ai de l’affection pour elle ? Est-ce que j’aime Dieu ou est-ce que j’ai seulement envie de l’aimer ? Est-ce que j’aime cet
126 Bernard souhaiter d’être débarrassé de l’amour de Dieu . » Or les troubadours gémissent sous le joug de l’Amour. Donc cet amo
127 son dit fort bien, deux pages plus loin, que « si Dieu est immanent sans être transcendant, il n’y a pas de problème mystiqu
128 qu’ils ont à expérimenter… c’est l’immanence d’un Dieu qui est et reste transcendant ». Mais alors, lorsqu’une créature aime
129 ndant ». Mais alors, lorsqu’une créature aime son Dieu , l’obstacle de la transcendance introduit dans l’amour un malheur ess