1 1940, Mission ou démission de la Suisse. Avertissement
1 s l’obscurité et mets tes mains dans les mains de Dieu . Ce sera plus sûr pour toi qu’une lumière et qu’un chemin que tu conn
2 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
2 que voici : Pour les réformateurs, l’homme devant Dieu égale zéro. Pour les modernes, un protestant égale une personnalité.
3 dre ici. Comment passer du zéro de l’homme devant Dieu à la valeur infinie de la personnalité ? Comment passer de notre théo
4 auté absolue de tous les temps : l’incarnation de Dieu dans l’homme fondant une société absolument nouvelle : l’Église. Qu’e
5 terrestre : il s’est assis au Ciel à la droite de Dieu . Leurs ambitions non plus ne sont pas terrestres, car ce qu’elles att
6 restaurer la fidélité de l’Église à la Parole de Dieu . Jamais ils n’ont admis d’être présentés comme des novateurs. « Nous
7 ’exposition simple et fidèle de la pure Parole de Dieu . » Du point de vue qui nous intéresse ici, je dirai que l’œuvre de Ca
8 État. La personne chrétienne, ce sera le rôle que Dieu attribue à chaque homme dans Son plan. Notez bien que nous retrouvons
9 e, distincte et reliée à nouveau. Car le rôle que Dieu attribue à un homme distingue cet homme, l’isole, mais en même temps
10 t qu’il peut incarner une volonté particulière de Dieu . Et dès lors, cet homme n’a pas seulement le droit d’être respecté pa
11 par cela je ne sois nullement empêché de rendre à Dieu le service que je lui dois par ma vocation. » C’est à ma connaissance
12 garchies et républiques sont également voulues de Dieu et doivent être obéies comme telles. Une fois cependant il marque une
13 que la personnalité, si grande soit-elle, devant Dieu c’est zéro. Et si l’on se borne au point de vue social, il faut prévo
3 1940, Mission ou démission de la Suisse. La bataille de la culture
14 ’une gifle ne vaut rien pour la guerre. » Grâce à Dieu , nous sommes encore neutres, et nous avons encore le droit de ne pas
15 s, mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul. » 13. Conférence prononcée le 15 janvier 1940 au Rathaus de
4 1940, Mission ou démission de la Suisse. La Suisse que nous devons défendre
16 croyait volontiers que chaque État était voulu de Dieu , et qu’il jouissait par conséquent d’une légitimité indiscutable. La
17 e certains États modernes n’ont pas été créés par Dieu , mais par le traité de Versailles. Et c’est bien vrai. Elle dit aussi
18 que notre Confédération fut autrefois voulue par Dieu . Il nous faut nous demander maintenant si vraiment Dieu la veut encor
19 Il nous faut nous demander maintenant si vraiment Dieu la veut encore. Redoutable question, je le vois bien. Mais nous ne po
20 qu’elle a le droit et le devoir d’exister, devant Dieu . On n’a pas le droit de mourir pour quelque chose qui ne fournit pas
21 nieuses et magnifiques, pleines de la grandeur de Dieu . Je me suis retourné, me demandant à quel être supérieur et choisi la
22 libres ». Vinet entend évidemment : pour obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ceux qui ne savent pas que le but de toutes nos
23 uniquement de laisser à chacun le droit d’obéir à Dieu seul, plutôt qu’à soi-même ou aux autres, ceux-là penseront toujours,
24 st l’appel aux Prophètes dans l’Ancien Testament. Dieu leur donne toujours une tâche déterminée et immédiate : Lève-toi, et
25 ’hésitent pas, dans leurs discours, à invoquer le Dieu de nos pères, il semble parfois que c’est moins parce qu’ils croient
26 avantage le Gott mit uns de Guillaume II que le «  Dieu premier servi » de Jeanne d’Arc. Bref, l’intérêt qu’ils portent à la
27 ous serons mieux armés pour défendre la Suisse où Dieu nous veut à son service. 31. Conférence prononcée le 28 janvier 19
5 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
28 ublie qu’il est responsable de sa vocation devant Dieu et devant lui-même, il devient collectiviste37 ». Or l’individualisme
29 es, gardienne de l’idéal d’où renaîtra la paix si Dieu le veut, la Suisse tient les clefs de l’Europe, et c’est là sa vraie
6 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
30 raîne notre expulsion violente hors du Royaume de Dieu . « Je vous vomirai », dit le Christ. Si c’est vis-à-vis de la guerre
31 arèrent que leur alliance devait, s’il plaisait à Dieu , durer « éternellement ». C’était une manière d’affirmer qu’ils la co