1
artyrs sont nos meilleurs intercesseurs auprès de
Dieu
. Les pâtres de la Suisse alpestre sont des gens simples et réalistes.
2
temporaine. Même quand nous croyons « encore » en
Dieu
, nous croyons si peu au diable que l’on m’accusera certainement d’obs
3
re. Le premier tour du diable est son incognito.
Dieu
dit : « Je suis celui qui suis ». Mais le diable, qui a la manie de v
4
e ! », dit Rilke. Mais tout ange est bon, servant
Dieu
. Au sommet de leur hiérarchie sont les archanges. Un seul archange a
5
é » du Ciel, qui est le Royaume où l’intention de
Dieu
règne absolue. (Coupez la communication, le courant « tombe ».) Il es
6
aquelle ils sont destinés. Ayant refusé de servir
Dieu
, de servir à Dieu, il est devenu celui qui sert le Rien, ne sert à Ri
7
estinés. Ayant refusé de servir Dieu, de servir à
Dieu
, il est devenu celui qui sert le Rien, ne sert à Rien. Et tout ce qui
8
es choses, qui sont notre héritage d’« enfants de
Dieu
». C’est la seule chance du diable. Il ne la manquera pas… 5. Le T
9
rusé de tous les animaux des champs que l’Éternel
Dieu
avait fait. Il dit à la femme : — Dieu a-t-il réellement dit : vous n
10
l’Éternel Dieu avait fait. Il dit à la femme : —
Dieu
a-t-il réellement dit : vous ne mangerez pas de tous les arbres du ja
11
au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin,
Dieu
a dit : vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur
12
pent dit à la femme : vous ne mourrez point. Mais
Dieu
sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vo
13
onc sur la réalité elle-même et ses structures. «
Dieu
a-t-il réellement dit ?… » Sitôt que cette incertitude est insinuée d
14
n’ait mis en doute la réalité de l’ordonnance de
Dieu
. À l’origine de toute tentation, il y a l’occasion entrevue d’aller à
15
n imagine, et même un meilleur bien que celui que
Dieu
offre, un bien que l’on se figure « mieux fait pour soi ». Ève ne fut
16
, pour quelque raison littéralement fondamentale,
Dieu
n’aimait pas cette idée-là et l’excluait de sa réalité. Manger cette
17
anière convoiteuse, il se trouvait qu’aux yeux de
Dieu
c’était le mal… Ainsi la tentation est toujours utopie, — si l’utopie
18
sateur de nos frères, celui qui les accuse devant
Dieu
jour et nuit »3. C’est lui qui demandait la tête de Job devant le tri
19
s a pris il est le premier à nous dénoncer devant
Dieu
de la manière la plus impitoyable. Non par amour de la justice mais p
20
kantien et des routines bourgeoises, excluant le
Dieu
personnel, nous accuse et nous prive en même temps de tout recours à
21
trouve qu’aussitôt nous ne pouvons plus croire à
Dieu
ni à Satan ! S’il n’y a pas de ciel, comme nous le dit Satan, il n’y
22
ant un diable de ce genre, mais non pas croire en
Dieu
; ce qui revient à ne pas croire au diable. Cette mascarade anachroni
23
nous n’aurons plus d’autre intercesseur auprès de
Dieu
que Christ lui-même ! Mais l’homme auquel vous pensez n’est encore qu
24
nce comme il l’affirme, ou qu’il soit un fléau de
Dieu
(c’est une nuance !) son destin ne dépend plus des hommes, pas même d
25
r l’idée d’au-delà, de transcendance ; d’intégrer
Dieu
lui-même dans la Nation. Comprenons bien ce que signifie, dans cette
26
s ne savent ce qu’ils font ». 19. Le Fléau de
Dieu
S’ils ne savent pas ce qu’ils font, pitié pour eux, sans doute ? (
27
e, l’Attila de notre civilisation, — son Fléau de
Dieu
. Mais cette absence de pitié, justement, nous rappelle l’un des noms
28
iècles de nous faire comprendre que le Royaume de
Dieu
est en nous, que le Mal aussi est en nous, et que le champ de leur ba
29
» mais « Paix sur la terre, et bonne volonté (de
Dieu
) envers les hommes ». Ce qui est complètement différent. 5. Je ne pa
30
gnito divin, et c’est l’Incarnation, c’est-à-dire
Dieu
caché autant que révélé dans l’homme Jésus. Et quelques-uns seulement
31
oi révélée. Le diable nous empêche de reconnaître
Dieu
dans Jésus-Christ, mais à l’inverse, il nous empêche aussi de nous re
32
ation. Dès lors ils en étaient réduits à inventer
Dieu
. Mais on n’invente que ce que l’on est sans le savoir. Ils ont donc i
33
’on est sans le savoir. Ils ont donc inventé un «
Dieu
» qui était le moi conscient ou inconscient de ses croyants. Une imag
34
le Dieu du Succès pour les robustes puritains, le
Dieu
philanthrope pour les avares et les timides, etc. Tout ceci pour la b
35
Les suivants, nos contemporains, n’ont pas dit «
Dieu
», moins hypocrites. Mais ils ont dit Nation, ou Race, ou Classe. Dan
36
r avec la tentation luciférienne : se faire comme
Dieu
, se faire auteur, s’autoriser dans un monde autonome. Il est fatal qu
37
que d’ailleurs, une fois le coup réussi, on sera
Dieu
soi-même, donc maître de fixer le Bien et le Mal à sa guise. Alors
38
ise. Alors ils entendirent la voix de l’Éternel
Dieu
, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cac
39
a femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel
Dieu
, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel Dieu appela l’homme e
40
u, au milieu des arbres du jardin. Mais l’Éternel
Dieu
appela l’homme et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta
41
que je suis nu, et je me suis caché. Et l’Éternel
Dieu
dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre
42
donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Éternel
Dieu
dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le se
43
e romantique qu’il leur suggère : faire mieux que
Dieu
, « se faire un nom » à eux, monter au ciel par leurs propres moyens p
44
se cacher dans les arbres avec le sot espoir que
Dieu
nous y oublie, soit que l’on monte dans les nues ou qu’à l’inverse on
45
dividuel. En vous mariant devant la loi ou devant
Dieu
, vous prenez l’engagement d’être fidèle « dans les bons et les mauvai
46
e sommes pas des dieux, et que nous ne sommes pas
Dieu
. Car alors, tout ne dépend pas de nous ! Le principe et la fin de l’O
47
la sommation, le sens final, sont dans la main de
Dieu
, qui est le Bien. Si au contraire, tout était dans nos mains, comme l
48
qui veut dire : Quis sicut Deus ? « Qui est comme
Dieu
? » Et ce cri terrasse le diable, cette lance transperce le serpent q
49
rnel. Ton cœur s’est élevé et tu as dit : Je suis
Dieu
, Je suis assis sur le siège de Dieu au sein des mers ! Toi tu es homm
50
dit : Je suis Dieu, Je suis assis sur le siège de
Dieu
au sein des mers ! Toi tu es homme, et non Dieu. Par ta sagesse et pa
51
e Dieu au sein des mers ! Toi tu es homme, et non
Dieu
. Par ta sagesse et par ton intelligence Tu t’es acquis des richesses
52
ers. En face de ton meurtrier, diras-tu : Je suis
Dieu
? Tu seras homme, et non Dieu Sous la main de celui qui te tuera. En
53
ans la confusion de nos mœurs. À nous l’effort, à
Dieu
l’issue et le jugement. Si nous perdons toutes nos batailles, le dest
54
morale pure et désintéressée, serait un miracle.
Dieu
, qui ne doit de miracle à personne et qui n’en fait point d’inutiles,
55
utes les choses créées, et de notre dépendance de
Dieu
. Alors nous sommes entrés dans le monde de l’arbitraire, où l’Arbitre
56
tholicité fondamentale, déterminée et révélée par
Dieu
comme étant l’ordre de sa Création. Et nous avons à redécouvrir l’abs
57
u d’un bien et d’un mal déterminés et révélés par
Dieu
comme étant l’ordre de sa Volonté. Toute ma confiance repose dans la
58
e éternelle d’un accord qui sera le nom secret de
Dieu
. Ah ! nous pouvons mentir, tuer, et nous exclure, nous pouvons faire
59
ociété dont la maxime est le « chacun pour soi et
Dieu
pour tous » de ceux qui ne croient pas en Dieu. C’est ce que nous voy
60
et Dieu pour tous » de ceux qui ne croient pas en
Dieu
. C’est ce que nous voyons se produire dans les États atteints de giga
61
serait insuffisant de démasquer l’hypocrisie, et
Dieu
sait si les mots démocratie et liberté en sont une, pitoyable ou scan