1 1947, Doctrine fabuleuse. Don Juan
1 les ont vite cédé ! Il faudra donc s’en prendre à Dieu et à son Fils. Déjà « le Dieu moral est réfuté ». Que va dire l’Autre
2 donc s’en prendre à Dieu et à son Fils. Déjà « le Dieu moral est réfuté ». Que va dire l’Autre ? C’est, dans la vie du Don J
3 rités, l’heure de l’invitation au Commandeur ! Or Dieu se tait. Il ne relève pas le défi. Nietzsche attend dans la nuit dése
4 st encore l’aube de la terre. Personne n’a parlé. Dieu est mort ! De chaque idée, de chaque croyance, de chaque valeur, Niet
5 La Vérité est morte ! Revivra-t-elle ? Car si ce Dieu est mort, à tout jamais, il n’y a plus d’amour possible. Il faut inve
6 oire sur le temps… Mais dans le temps, disait-il, Dieu est mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra ét
7 Mais dans le temps, disait-il, Dieu est mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ains
8 mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ainsi Nietzsche devient le Tristan d’un Desti
2 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
9 s symphonies ? Je n’ose pas dire que je veux être Dieu . Ce serait là, pourtant, ma vérité, la vérité de mon mensonge. Est-ce
10 onge, et que c’est moi — qui ne suis rien. Ainsi Dieu est mon adversaire. C’est lui seul qui s’oppose à ma gloire, et qui m
11 e malgré moi de mon triomphe. Il n’y a qu’un seul Dieu , celui qui dit Je suis. Ce sera Dieu, ou ce sera moi. Si c’est moi, c
12 a qu’un seul Dieu, celui qui dit Je suis. Ce sera Dieu , ou ce sera moi. Si c’est moi, ce ne sera rien. Si c’est Dieu, je ne
13 sera moi. Si c’est moi, ce ne sera rien. Si c’est Dieu , je ne serai rien. Si Dieu me tue, il sera tout, et tout sera. Ainsi,
14 ne sera rien. Si c’est Dieu, je ne serai rien. Si Dieu me tue, il sera tout, et tout sera. Ainsi, ô Dieu, délivrez-moi de la
15 Dieu me tue, il sera tout, et tout sera. Ainsi, ô Dieu , délivrez-moi de la gloire ! Mais cette prière m’émeut encore comme l
3 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
16 ’elle invertit exactement le sacrifice du Fils de Dieu . Au lieu du Père livrant son Fils aux hommes pour qu’ils le tuent, ma
4 1947, Doctrine fabuleuse. La fin du monde
17 évit, se réfugie sur les hauteurs et découvre que Dieu y est plus dangereux encore, d’une autre sorte, fulgurante. Péripé