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du choix : « J’ai voulu cela ! » ou bien : « Que
Dieu
m’en garde ! » Je ne suis pas sûr que la conscience claire soit utile
2
ine. Celle-ci demande et obtient un « jugement de
Dieu
» pour prouver son innocence. Grâce à un subterfuge, elle triomphe de
3
la reine coupable propose-t-elle un « jugement de
Dieu
» ? Elle sait bien que cette épreuve doit la perdre. Elle n’en triomp
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sée in extremis, et qui est donnée comme trompant
Dieu
lui-même, puisque le miracle s’opère11 ! Enfin, ce jugement étant acq
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si parle Tristan. Et Iseut après lui : Sire, por
Dieu
omnipotent, Il ne m’aime pas, ne je lui, Fors par un herbé dont je bu
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résence de Marc, méfiance des barons, jugement de
Dieu
, etc.), Tristan bondit par-dessus l’obstacle (le saut d’un lit à l’au
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qui s’emparaient de leur secret vouloir, mais le
Dieu
qui promet sa grâce, et la « vive flamme d’amour » éclose aux « déser
8
e procède de la divinité et porte notre élan vers
Dieu
. Tel est l’amour platonicien : « délire divin », transport de l’âme,
9
encement était la Parole, et la Parole était avec
Dieu
, et la Parole était Dieu… en elle était la vie, et la vie était la lu
10
et la Parole était avec Dieu, et la Parole était
Dieu
… en elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumi
11
, mais de la vie présente que l’Esprit ressaisit.
Dieu
— le vrai Dieu — s’est fait homme, et vrai homme. En la personne de J
12
e présente que l’Esprit ressaisit. Dieu — le vrai
Dieu
— s’est fait homme, et vrai homme. En la personne de Jésus-Christ, le
13
nait des créatures ignorées par son dieu. Mais le
Dieu
des chrétiens — et lui seul, parmi tous les dieux que l’on connaît —
14
, mais sans pécher et sans se diviser, l’Amour de
Dieu
nous a ouvert une voie radicalement nouvelle : celle de la sanctifica
15
hrétien est obéissance dans le présent. Car aimer
Dieu
, c’est obéir à Dieu qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres
16
ce dans le présent. Car aimer Dieu, c’est obéir à
Dieu
qui nous ordonne de nous aimer les uns les autres. Que signifie : Aim
17
’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de
Dieu
, mais un malheur recréateur et bienheureux dès cette vie pour le croy
18
triomphé qu’en Occident : celle qui pose qu’entre
Dieu
et l’homme, il existe un abîme essentiel, ou comme le dira Kierkegaar
19
ou conversion, une descente de la Grâce venant de
Dieu
à l’homme. Ces deux extrêmes ainsi marqués, l’on n’aura pas de peine
20
pas l’union qui s’opérerait au-delà de la vie. «
Dieu
est au ciel, et toi tu es sur la terre. » Et ton sort se joue ici-bas
21
Le péché n’est pas d’être né, mais d’avoir perdu
Dieu
en devenant autonome. Or, nous ne trouverons pas Dieu par une élévati
22
en devenant autonome. Or, nous ne trouverons pas
Dieu
par une élévation indéfinie de notre désir. Nous aurons beau sublimer
23
la Bonne Nouvelle ; et cette nouvelle, c’est que
Dieu
nous cherche. Et il nous trouve lorsque nous percevons sa voix, et qu
24
vons sa voix, et que nous répondons en obéissant.
Dieu
nous cherche et nous a trouvés par l’amour de son Fils abaissé jusqu’
25
plus pour lui seul. « Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu
, et ton prochain comme toi-même. » C’est ainsi dans l’amour du procha
26
oint de fusion ni d’exaltée dissolution du moi en
Dieu
. L’Amour divin est l’origine d’une vie nouvelle, dont l’acte créateur
27
e de deux mondes et de deux créations. En effet :
Dieu
est Amour, mais le monde est mauvais. Donc Dieu ne saurait être l’aut
28
: Dieu est Amour, mais le monde est mauvais. Donc
Dieu
ne saurait être l’auteur du monde, de ses ténèbres et du péché qui no
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ourraient faire le mal et le bien, qu’en haut, où
Dieu
ne leur permettait que le bien40. » Pour mieux séduire les âmes, Luci
30
et s’engageaient solennellement à se consacrer à
Dieu
seul, à ne jamais mentir ni prêter serment, à ne tuer ni manger nul a
31
s » jusqu’à la mort volontaire, mort par amour de
Dieu
, consommation du détachement suprême de toute loi matérielle.) Le Con
32
si « Dame Louve, qui m’a si bien conquis que, par
Dieu
et ma foi ! ses doux ris restent dans mon cœur ! » Or nous savons que
33
aration, le leitmotiv de tout l’amour courtois :
Dieu
! comment se peut-il faire Que plus m’est loin, plus la désire ? Et
34
: Roi glorieux, lumière et clarté vraie Puissant
Dieu
, Seigneur, s’il vous agrée À mon copain fidèle soit aide et bienvenue
35
ns ses bras jusqu’à ce que le guetteur ait crié :
Dieu
! c’est l’aube. Qu’elle vient donc vite ! — Combien je voudrais, mon
36
amais le guetteur n’annonçât le lever de l’aube !
Dieu
! c’est l’aube. Qu’elle vient donc vite ! » Mais cette « belle qui to
37
irc à une Dame sans merci : Je ne désire pas que
Dieu
m’aide ni me donne joie ou bonheur, sinon par vous ! S’il ne s’agit
38
inité en soi des grands mystiques hétérodoxes, le
Dieu
d’avant la Trinité dont nous parlent la Gnose et Maître Eckhart, et p
39
et Maître Eckhart, et plus précisément encore, le
Dieu
« suressentiel » qui selon Bernard de Chartres (vers 1150 !) « réside
40
e siècle et de la confusion qu’elle favorise, de
Dieu
et de la Dame des pensées, il écrit : « Il n’y a là, dira-t-on, que f
41
fait que l’islam contestait que l’homme pût aimer
Dieu
(comme l’ordonne le sommaire évangélique de la Loi). Une créature fin
42
conventionnel de la femme aimée, et signifie ici
Dieu
. Or les troubadours nommaient aussi la Dame de leurs pensées d’un nom
43
grand Amant, puisqu’en exprimant le désir de voir
Dieu
sur le Sinaï, il exprima le désir de sa mort. Et l’on conçoit que le
44
ypte, soit enfin comme dans le manichéisme, en un
Dieu
bon qui est pur esprit et un Démiurge qui domine la matière et la cha
45
lors une participation à la puissance légitime du
Dieu
lumineux, un « endieusement », c’est-à-dire littéralement un enthousi
46
ivinisante — c’est-à-dire dressant l’homme contre
Dieu
— sitôt qu’on aura décidé de lui céder. (Ce paradoxe annonce l’amor f
47
e la légende sans auteur99. a) Le « jugement de
Dieu
» est une coutume barbare, mais l’Église l’admettait au xiie siècle
48
ions : l’extase finale n’aboutit point au jour de
Dieu
mais à la nuit de la passion, non point au salut de la personne mais
49
l ou le bien, aurait ainsi pour origine non point
Dieu
, mais le diable. 41. Ce chiffre est archétypique. Jésus est demeuré
50
re capital. 49. L’emploi du mot « vraie » devant
Dieu
, Lumière, Foi, Église, est un indice probable de catharisme chez un t
51
, exactement comme les mystiques soufis désignent
Dieu
dans leurs poèmes ! 52. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publ
52
ssignon (Passion de al-Hallaj, p. 161) : « Adorer
Dieu
par amour seulement est le crime des manichéens… (ceux-ci) adorent Di
53
nt est le crime des manichéens… (ceux-ci) adorent
Dieu
par amour physique, par l’attraction magnétique du fer pour le fer, e
54
’Église catholique d’avoir inverti le nom même du
Dieu
qui est Amour. 72. Ce qui n’empêchera pas l’Église de Rome, en la pe
55
ase, l’âme doit penser « comme s’il n’y avait que
Dieu
et elle au monde ». A-t-on le droit d’opérer ce rapprochement entre u
56
en sorte qu’« elle se figure être persécutée par
Dieu
comme son ennemie ». Cette impression provoque une souffrance si péni
57
ce si pénible, puisque l’âme se croit rejetée par
Dieu
, qu’elle arracha à Job soumis à une semblable épreuve ce cri : « Pour
58
es. On se souvient de la plainte du troubadour :
Dieu
! comment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire ? Jama
59
cellule. Rencontre de celui qui souffre pour son
Dieu
, et des amants qui souffrent pour un autre Amour… Ils se repentent (c
60
qu’exige la reine, ce sera sa vengeance contre le
Dieu
du roi, deux fois trompé. ⁂ Pour extérieures et formelles qu’elles so
61
. L’orthodoxe aboutit au « mariage spirituel » de
Dieu
et de l’âme, dès cette vie, tandis que l’hérétique espère l’union et
62
ables. Moi seul, je ramène toutes les créatures à
Dieu
. » C’est ce mouvement qui fait défaut, théoriquement, à toute mystiqu
63
vais pas, parce que tu étais en moi. » Il parle à
Dieu
, à l’amour éternel. Mais supposez qu’un troubadour ait exprimé la mêm
64
christocentriques » une propension à s’adresser à
Dieu
dans le langage des affections humaines : attrait sexuel, faim et soi
65
lonté. Exaltation en termes humains de l’amour de
Dieu
. Ainsi se dessinent deux grands courants que nous retrouverons dans l
66
épithalamique : il tend au mariage de l’âme et de
Dieu
, et suppose donc qu’une distinction d’essence est maintenue entre la
67
infiniment mouvante). Au contraire, Eckhart verra
Dieu
présent dans toutes les créatures, en tant que, par l’âme du croyant,
68
e l’écrit ailleurs Eckhart, l’âme reste l’âme, et
Dieu
reste Dieu113. L’acte d’amour spirituel est initial, et non final. Po
69
n plus d’union mais bien d’égalité de l’âme et de
Dieu
: Et cette égalité de l’un dans l’un et avec l’un est source et origi
70
bulle : « Nous nous métamorphosons totalement en
Dieu
et nous nous convertissons en lui de la même manière que le pain dans
71
e fait être sien. Unité et non similitude. Par le
Dieu
vivant, il est vrai qu’il n’y a plus là aucune distinction. » Cette t
72
et ses disciples — qui « s’imaginent qu’ils sont
Dieu
par nature ». « Quant à ces gens qui ne veulent pas seulement être le
73
ns qui ne veulent pas seulement être les égaux de
Dieu
, mais Dieu lui-même, ils sont plus méchants et plus maudits que Lucif
74
eulent pas seulement être les égaux de Dieu, mais
Dieu
lui-même, ils sont plus méchants et plus maudits que Lucifer et ses s
75
it nullement que toute distinction entre l’âme et
Dieu
puisse être abolie : l’âme ne peut se faire divine, mais seulement se
76
peut se faire divine, mais seulement semblable à
Dieu
. Elle contemple Dieu dans le miroir d’un esprit entièrement purifié.
77
, mais seulement semblable à Dieu. Elle contemple
Dieu
dans le miroir d’un esprit entièrement purifié. « Nous contemplons ce
78
ion. » Et ailleurs : « L’abîme qui nous sépare de
Dieu
est perçu de nous au lieu le plus secret de nous-mêmes. Il est la dis
79
n lumière. Si l’âme peut s’unir essentiellement à
Dieu
, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux. On peut prévoir qu’
80
nir essentiellement à Dieu, l’amour de l’âme pour
Dieu
est un amour heureux. On peut prévoir qu’il ne sera pas porté à s’exp
81
nverse, si l’âme ne peut s’unir essentiellement à
Dieu
, comme le soutient l’orthodoxie chrétienne, il en résulte que l’amour
82
rétienne, il en résulte que l’amour de l’âme pour
Dieu
est, dans ce sens précis, un amour réciproque malheureux. On peut alo
83
son père richement habillé, déclara que désormais
Dieu
seul serait son Père. « L’évêque lui jeta sur les épaules son propre
84
au. Les poèmes de Jacopone da Todi, « jongleur de
Dieu
», les laudes de ses imitateurs, les lettres de sainte Catherine de S
85
uveaux (nuevas palabras) pour louer les œuvres de
Dieu
telles qu’ils les vivent dans leur âme. Et leurs silences furent plus
86
s personnes qu’elles évitaient de les entendre. Ô
Dieu
! que notre misère est grande ! Il nous arrive comme à ces animaux ve
87
pports « malheureux » entretenus par l’âme et son
Dieu
, qu’elle s’est plus complètement humanisée, c’est-à-dire détachée de
88
hérésie. Car l’hérésie posait l’union possible de
Dieu
et de l’âme, ce qui entraînait le bonheur divin et le malheur de tout
89
uel, dit Jean de la Croix, l’âme parvient à aimer
Dieu
sans plus sentir son amour. C’est un état d’indifférence parfaite, cr
90
s, comme Icare est tombé. (Celui qui veut aller à
Dieu
sans passer par le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diabl
91
Mais ils ignorent que la Nuit, c’est la Colère de
Dieu
— répondant à notre révolte — et non pas l’œuvre d’un obscur démiurge
92
qui y insiste en toute occasion. « Pour plaire à
Dieu
, pour recevoir de lui de grandes grâces, il faut, et telle est sa vol
93
as d’autre distinction que celle-ci : Lui demeure
Dieu
et elle demeure âme. » (Trad. Mayrisch Saint-Hubert.) Il faut bien di
94
hé. C’est lorsque la volonté humaine se sépare de
Dieu
pour être une volonté à soi, qu’elle suscite sa propre ardeur et brûl
95
cette faveur. Seule, Pitié prend notre parti, car
Dieu
dit, et c’est de ma Dame qu’il entend parler : — Mes bien-aimés, ores
96
i Aimer une chose mortelle avec une foi Qui à
Dieu
seul est due et à lui seul convient… « Tout le monde, et sur le moi
97
me : car voyant la fin chaque jour plus proche, à
Dieu
mille fois j’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortell
98
nt : aimer une chose mortelle, avec une foi qui à
Dieu
seul est due et à lui seul convient est plus interdit à qui plus dési
99
ce au mythe. Mais la confusion de la foi, « qui à
Dieu
seul est due et à lui seul convient », avec l’amour d’« une chose mor
100
’était insurgé « contre la puissance créatrice de
Dieu
, contre les dogmes de la Trinité et de l’Incarnation… répudiant les d
101
u par ce mystique : si la cause extérieure est un
Dieu
auquel notre âme pourrait s’identifier157. Mais Spinoza néglige « l’o
102
i l’environne, et garder sa blessure ouverte. Que
Dieu
me conserve cette douleur qui m’est indiciblement chère… Notre engage
103
nt un son proprement manichéen : On doit séparer
Dieu
et la Nature, Dieu n’a rien à faire avec la Nature, il est le but de
104
t manichéen : On doit séparer Dieu et la Nature,
Dieu
n’a rien à faire avec la Nature, il est le but de la Nature, l’élémen
105
r s’harmoniser. Nous sommes des esprits émanés de
Dieu
, des germes divins. Un jour nous deviendrons ce que notre Père est lu
106
s et ses amis : Elle aussi, l’ère du Christ, que
Dieu
nous voile, Passera, la Nouvelle Alliance sera rompue ; Alors nous co
107
elle Alliance sera rompue ; Alors nous concevrons
Dieu
comme l’Esprit. Alors se célébrera l’Alliance éternelle. L’Esprit es
108
se célébrera l’Alliance éternelle. L’Esprit est
Dieu
! ce cri puissant retentira Comme un tonnerre de joie à travers la nu
109
ue celle d’une âme qui portée à cette hauteur par
Dieu
lui-même, considère toutes choses sans être enchaînée par aucune. »
110
nuit, profondeur illimitée de la connaissance de
Dieu
, existence absolue. (Cf. Ricarda Huch, les Romantiques allemands, p.
111
qui avez combattu et tué tant d’hommes ennemis de
Dieu
dans les armées et dans les villes ! Ô ! trop heureux encore une fois
112
gne. (Ce n’était plus d’ailleurs un « jugement de
Dieu
», mais le triomphe d’une personnalité.) On réprouvait l’usage des ar
113
en même temps se « profanise » : aux Jugements de
Dieu
, à la chevalerie sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succè
114
e plus grand que tout, aussi seul et puissant que
Dieu
. Elle veut (sans le savoir) qu’au-delà de cette gloire, sa mort soit
115
e saurait s’établir, tant que l’homme ne sera pas
Dieu
. Le bonheur est une Eurydice : on l’a perdu dès qu’on veut le saisir.
116
but de l’amour infini ne peut être que le divin :
Dieu
, notre idée de Dieu, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le mythe v
117
i ne peut être que le divin : Dieu, notre idée de
Dieu
, ou le Moi déifié. Mais pour celui que le mythe vient tourmenter sans
118
s proclame que l’homme ne doit pas séparer ce que
Dieu
a uni ; soit par des entretiens de Jésus ressuscité et de ses discipl
119
ssion, il n’y a pas une « erreur » sur l’homme ou
Dieu
— a fortiori pas une erreur « morale » — mais une décision fondamenta
120
ariage avec sa vertu. Car l’amour du pécheur pour
Dieu
est « essentiellement malheureux », et cette passion chrétienne est l
121
igneur lui a faite, selon l’appel qu’il a reçu de
Dieu
… Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’état où il était lors
122
reçu de Dieu… Que chacun, frères, demeure devant
Dieu
dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usa
123
de tout ordre humain, qui s’appelle le Royaume de
Dieu
: (« Il n’y aura plus ni hommes ni femmes »), je borne ma vision et m
124
n fausse la théologie en partant du « problème de
Dieu
» — exactement comme si l’on ne croyait pas — alors que le seul vrai
125
aine, d’une raison de foi, d’une promesse faite à
Dieu
, gagée par Dieu… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découv
126
on de foi, d’une promesse faite à Dieu, gagée par
Dieu
… (Et peut-être, plus tard, après coup, l’homme découvre que la folie
127
ement du Décalogue : « Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu
de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » ne saurait
128
’homme un état de sentiment. L’impératif : « Aime
Dieu
et ton prochain comme toi-même » crée des structures de relations act
129
pas l’homme qui doit se délivrer lui-même, c’est
Dieu
qui l’a aimé le premier, et qui s’est approché de lui. Le salut n’est
130
que exige et crée l’égalité de ceux qui s’aiment.
Dieu
manifeste son amour pour l’homme en exigeant que l’homme soit saint c
131
l’homme en exigeant que l’homme soit saint comme
Dieu
est saint. Et l’homme témoigne de son amour pour une femme en la trai
132
ses particulières, d’autant plus nous connaissons
Dieu
», dit Spinoza. Cette attitude, qui définit mon Occident, définit en
133
me fini et pécheur ne saurait entretenir avec son
Dieu
— qui est l’Éternel et le Saint — que des relations d’amour mortellem
134
des relations d’amour mortellement malheureux. «
Dieu
crée tout ex nihilo » et celui que Dieu élit par son amour, « il comm
135
eureux. « Dieu crée tout ex nihilo » et celui que
Dieu
élit par son amour, « il commence par le réduire à néant ». Du point
136
Du point de vue du monde et de la vie naturelle,
Dieu
apparaît alors comme « mon ennemi mortel ». Nous nous heurtons ici à
137
tre chose qu’une « solution », pour qui croit que
Dieu
est fidèle, et que l’amour ne trompe jamais l’aimé. Certes, Kierkegaa
138
i est le salut ; mais l’acte de la grâce fait par
Dieu
. 227. Faut-il aller encore plus loin que Kierkegaard dans le dépass