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nisme est la religion de l’Amour. — Religion d’un
Dieu
que l’Ancien Testament définissait comme l’Être originel, le Créateur
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ommes, et d’une manière radicalement nouvelle : «
Dieu
est Amour », répète saint Jean. Religion créée par un acte de l’amour
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t Jean. Religion créée par un acte de l’amour : «
Dieu
a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… » Religion dont t
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nique commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu
, et ton prochain comme toi-même.3 » Religion qui met au premier rang
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relations qu’il définit entre l’homme et « son »
Dieu
sont personnelles. Dieu est personnel. La Trinité est composée de tro
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entre l’homme et « son » Dieu sont personnelles.
Dieu
est personnel. La Trinité est composée de trois Personnes. Le modèle
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ine est donné par l’Incarnation du Christ fils de
Dieu
, en Jésus fils de Marie — Jésus-Christ étant à la fois « vrai Dieu et
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ls de Marie — Jésus-Christ étant à la fois « vrai
Dieu
et vrai homme » selon le Credo. D’où suit immédiatement que tout homm
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udrait être uni. Et pour que l’homme puisse aimer
Dieu
et tout d’abord en être aimé, il faut que Dieu soit personnel et qu’i
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er Dieu et tout d’abord en être aimé, il faut que
Dieu
soit personnel et qu’il soit « tout autre » que l’homme. Et enfin pou
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tie mystérieuse, étant « cachée avec le Christ en
Dieu
», mais elle se manifeste par des actes, dans l’amour du prochain com
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ble… 3. Cette religion de l’Amour total (amour de
Dieu
, de Soi et du Prochain) n’a pas de livres sacrés sur l’Amour. — Dans
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» Lévitique, XIX, 18. « Tu aimeras l’Éternel, ton
Dieu
, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Deutérono
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Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton
Dieu
, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est le p
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pitres non terminés, ajoute : L’homme qui tend à
Dieu
, selon Adler, est celui qui est privé de sens communautaire — selon S
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se Agathe) parce que je ne puis aimer les autres.
Dieu
et l’antisocial. Dès le début, son amour pour Ulrich a mobilisé son h
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de l’ancienne ébauche fût devenu le « Voyage vers
Dieu
» auquel font allusion plusieurs notes pour le livre. Au terme d’un p
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. De même qu’on ne saurait prouver l’existence de
Dieu
, on ne peut démontrer la nature transcendante d’une vocation. Devant
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’autre confessera : « C’est le Christ, le Fils de
Dieu
, la Deuxième Personne de la Trinité. » L’incertitude objective, telle
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foi et sa nécessité. On ne peut que « croire » en
Dieu
, et l’on ne peut que « croire » une vocation, celle d’un autre, mais
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. Car je me rendrais coupable de déloyauté envers
Dieu
si je prétendais avoir eu dès le début une vue d’ensemble de toute la
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nement essaierais-je de raconter les occasions où
Dieu
m’a fait sentir son secours. Une chose m’est bien souvent arrivée que
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la vraisemblance n’entre jamais en relation avec
Dieu
. » Si Abraham n’avait pas accepté l’invraisemblable, il ne serait jam
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les ont vite cédé ! Il faudra donc s’en prendre à
Dieu
et à son Fils. Déjà « le Dieu moral est réfuté ». Que va dire l’Autre
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donc s’en prendre à Dieu et à son Fils. Déjà « le
Dieu
moral est réfuté ». Que va dire l’Autre ? C’est dans la vie du Don Ju
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rités, l’heure de l’invitation au Commandeur ! Or
Dieu
se tait. Il ne relève pas le défi. Nietzsche attend dans la nuit dése
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st encore l’aube de la terre. Personne n’a parlé.
Dieu
est mort ! De chaque idée, de chaque croyance, de chaque valeur, Niet
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La Vérité est morte ! Revivra-t-elle ? Car si ce
Dieu
est mort, à tout jamais, il n’y a plus d’amour possible. Il faut inve
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oire sur le temps… Mais dans le temps, disait-il,
Dieu
est mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra ét
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Mais dans le temps, disait-il, Dieu est mort. Si
Dieu
est mort, c’est donc qu’il a vécu ? Dieu revivra éternellement ! Ains
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mort. Si Dieu est mort, c’est donc qu’il a vécu ?
Dieu
revivra éternellement ! Ainsi Nietzsche devient le Tristan d’un Desti
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sse sur « la différence qualitative infinie entre
Dieu
et l’homme », qui fait des relations entre l’homme et Dieu un amour e
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’homme », qui fait des relations entre l’homme et
Dieu
un amour essentiellement malheureux. Cet amour serait même impossible
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passion, un saut. Toute communication directe de
Dieu
à l’homme tuerait l’homme, c’est-à-dire tuerait en lui son pouvoir d’
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térogènes : — sa croyance en l’altérité totale de
Dieu
et en l’unicité de l’amour humain ; — la « mélancolie » qui l’accable
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« charnelle », mais dans l’égalité de tous devant
Dieu
. On s’étonne : cet amour général, impersonnel, et qu’on pourrait conf
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n’est pas impie, n’est pas démon, ne provoque ni
Dieu
ni les hommes. Il n’est pas révolutionnaire, et n’est pas non plus gr
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e l’amour, 1847. 31. Riens philosophiques, « Le
Dieu
comme maître et sauveur ». 32. Étapes, « Problèmes du mariage ». 3
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e dans les années où il doutait de l’existence de
Dieu
. Mais il croyait à l’homme individuel, et cette croyance est née de l
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n tant que le péché crée une tension entre lui et
Dieu
. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
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de l’Imagination. Et il poursuit : Le zen nie le
Dieu
personnel, il ne le nie pas au nom du rationalisme, oh ! pas du tout,
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utons, penser dans toutes les directions, jusqu’à
Dieu
; il fallait donc considérer comme un grand bonheur pour lui qu’il eû
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ait appeler Kierkegaard une géniale conception de
Dieu
… ou bien devrait-on le nommer l’Hamlet de l’idée du Dieu-Homme, l’Ham
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e vrai moi est l’homme nouveau, « appelé » par un
Dieu
personnel, donc créé par une vocation, et il ne tombe pas sous le sen
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r son amour (Agapè) et « cachée avec le Christ en
Dieu
». (Colossiens, III, 3.) Dès les Pères grecs et le latin Boèce, à tra
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le Christ », bien que « cachée avec le Christ en
Dieu
» jusqu’à l’avènement de l’Amour ? C’est l’Ange, répond l’Iran des sp
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Forme sous laquelle chacun des spirituels connaît
Dieu
est aussi la forme sous laquelle Dieu le connaît, parce qu’elle est l
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els connaît Dieu est aussi la forme sous laquelle
Dieu
le connaît, parce qu’elle est la forme sous laquelle Dieu se révèle à
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connaît, parce qu’elle est la forme sous laquelle
Dieu
se révèle à soi-même en lui… C’est la « part allotie » à chaque Spiri
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itiante de l’être renouvelé qui demeure cachée en
Dieu
selon le christianisme, mais encore, et d’une manière plus précise da
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au monde de Lumière a sa Fravarti » — Ohrmazd, le
Dieu
lumineux a lui-même la sienne97. La Terre physique et tous les êtres
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de disserter sur des notions abstruses telles que
Dieu
, la Vérité ; ce que zen demande au disciple, c’est de voir sa propre
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rai moi est toujours suscité par l’amour même : «
Dieu
nous a aimés le premier ». Pour le chrétien, c’est parce que Dieu, qu
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s le premier ». Pour le chrétien, c’est parce que
Dieu
, qui est Amour, est un Dieu personnel dans sa tri-unité, que l’amour
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tien, c’est parce que Dieu, qui est Amour, est un
Dieu
personnel dans sa tri-unité, que l’amour spirituel crée dans l’homme
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qui lui est propre. » Toute personne s’origine en
Dieu
, qui l’a créée afin d’être connu par elle et de devenir en elle l’obj
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l’objet de Sa propre connaissance. C’est donc en
Dieu
que tout amour peut reconnaître la personne de l’autre et l’aimer « c
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— comme étant née du même amour qui m’a créé. « (
Dieu
) est celui qui dans chaque être aimé se manifeste au regard de chaque
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us parfaits amants mystiques sont ceux qui aiment
Dieu
simultanément pour lui-même et pour eux-mêmes, parce que cette capaci
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sible terrestre, la structure des relations entre
Dieu
, le vrai moi et le prochain reste exactement comparable, comme le son
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problèmes de l’amour de soi-même et de l’amour de
Dieu
et du prochain : faute de protagonistes bien réels, ces problèmes ne
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ue ne connaît pas l’amour, — j’entends l’amour de
Dieu
, de soi et du prochain, l’amour-passion, et même l’amour matrimonial.
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iatribes d’un saint Paul annonçant la « colère de
Dieu
, révélée du Ciel » contre les « impudiques » et les « infâmes », cont
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m’avertira que le Soi de l’Inde n’est pas le vrai
Dieu
des chrétiens, qui est personnel. On connaît les définitions. Mais je
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r. Et tu sais bien que tu ne dois aimer que ton «
Dieu
» dans ses créatures, puisqu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mai
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puisqu’il est dit de Lui qu’il est amour. — Mais
Dieu
pour nous est une Personne, et nous crée comme personnes bien distinc
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À la consommation des temps, répond saint Paul, «
Dieu
sera tout en tous. » Depuis six millénaires, les sages de l’Asie n’on
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ite phrase de saint Paul au début de notre ère, «
Dieu
tout en tous », d’un seul trait fulgurant décrit cette fin. Dès lors,
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ères, dit Spinoza, d’autant plus nous connaissons
Dieu
. » La création tout entière, « soumise à la vanité » mais travaillée
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un ardent désir, attend la révélation des fils de
Dieu
» (Romains, 8). Et saint Justin, l’œcuménique du iie siècle, ose par
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it pas conçu, ni l’être. L’amour divin, venant de
Dieu
, retourne à Dieu, posant en son point de réflexion et de résonance da
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l’être. L’amour divin, venant de Dieu, retourne à
Dieu
, posant en son point de réflexion et de résonance dans la créature, u
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t en chacun de ceux qui le reçoivent « le Fils de
Dieu
», la part céleste, le répondant de l’Ange qui sera « notre effigie »
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être, et du devenir, et de toutes nos idées sur «
Dieu
», je n’ai jamais douté de l’amour même. J’ai pu douter jusqu’au vert
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nent en peu de pages. Les voici. Amour divin
Dieu
a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique… (Luc, III, 16). L
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mons-nous les uns les autres ; car l’amour est de
Dieu
, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime p
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l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de
Dieu
et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu es
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Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît
Dieu
. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. … Et c
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connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu
Dieu
, car Dieu est amour. … Et cet amour consiste non point en ce que nou
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ieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car
Dieu
est amour. … Et cet amour consiste non point en ce que nous avons ai
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mour consiste non point en ce que nous avons aimé
Dieu
, mais en ce qu’il nous a aimés le premier… Si Dieu nous a ainsi aimés
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ieu, mais en ce qu’il nous a aimés le premier… Si
Dieu
nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres.
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aimer les uns les autres. Personne n’a jamais vu
Dieu
; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous. L’amo
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vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres,
Dieu
demeure en nous. L’amour parfait bannit la crainte. Si quelqu’un dit
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fait bannit la crainte. Si quelqu’un dit : J’aime
Dieu
, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime p
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e pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer
Dieu
qu’il ne voit pas ? Amour du prochain Je vous donne ce commande
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? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu
, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le
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eule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que
Dieu
a joint (Matt., XIX, 3-6). Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne c
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nt semblables aux anges, et qu’ils seront fils de
Dieu
, étant fils de la Résurrection (Luc, XX, 34-36). Ses disciples lui di
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elle que Jésus dit alors cette phrase capitale :
Dieu
est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et
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à ceux qui aiment, « car quiconque aime est né de
Dieu
. » 3. Le passage sur les « eunuques… à cause du Royaume » ne cesserai
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ir la tête, puisqu’il est l’image de la gloire de
Dieu
, tandis que la femme est la gloire de l’homme. En effet, l’homme n’a
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s impudiques n’entreront point dans le Royaume de
Dieu
». Voilà qui est simple et clair. J’entends bien que ton explication
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impudique » au nom de l’Évangile et du Royaume de
Dieu
, l’oncle le rejetait à l’incroyance. André Gide jugea la lettre de so
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rs » : — « Heureux les pauvres, car le Royaume de
Dieu
est à eux » et : « Il est plus facile à un chameau de passer par le t
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iguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de
Dieu
. » Charles Gide était économiste. L’économie s’occupe de nos richesse
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ux, ni les ravisseurs, n’hériteront le Royaume de
Dieu
. » Les impudiques sont cités en premier, les voleurs viennent ensuite