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paternels, sans pudeur, je fais attendre Orcus. Ô
Dieu
(si quelqu’un des dieux entend mes paroles) fais que j’erre nue au mi
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urope signifie l’âme… Jupiter signifie le fils de
Dieu
qui pour sauver l’âme se mua en taureau, c’est-à-dire qu’il prit une
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que Canaan (fils de Cham) soit leur esclave ! Que
Dieu
étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem
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c les peuples de l’Europe se convertiront au vrai
Dieu
. Le mot sur lequel insistent tous ces exégètes est celui que nous avo
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térité de Sem a été plusieurs siècles alliée avec
Dieu
en la race d’Abraham, si a elle toutefois répudiée. Mais le mariage,
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um Europætenet. Saint Augustin, dans La Cité de
Dieu
, pense que le monde est partagé en deux moitiés, l’Asie occupant l’un
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qui loue Charles, en 775, d’avoir été choisi par
Dieu
pour être élevé au rang de « gloire de l’empire d’Europe » : quoi ip
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les de Rome (xiiie s.) le pape est à l’instar de
Dieu
, premier Moteur. Il est la source de l’ordre cosmique, du mouvement d
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l est le délégué du peuple romain, prédestiné par
Dieu
à régner sur le monde. Il commande souverainement aux corps et mène l
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ner une foule d’objets par les mêmes mots : ainsi
Dieu
, le ciel, l’amour, la mer, la terre, il est, il vit, il meurt, il aim
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acile de la discerner, parce que les jugements de
Dieu
sont cachés. Les champs ne sont pas moins fertiles aujourd’hui qu’aut
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que seize ? Il est peut-être certains péchés que
Dieu
veut punir, ainsi que nous lisons dans l’Ancien Testament que cela s’
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é à durer inébranlablement, à cause du respect de
Dieu
et du maintien de la foi, pour nous, nos héritiers et nos futurs succ
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nc implicite : Maintenant je ne demanderai pas à
Dieu
grâce plus grande que celle de faire de ces deux princes (Charles V e
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roi de France et moins encore de l’empereur. Que
Dieu
pardonne aux princes ou à leurs opposants ; mais il ne leur pardonner
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es choses, s’il se trouvait un prince semblable à
Dieu
; cependant, les mœurs des hommes étant ce qu’elles sont, les États d
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il extrême : et vous voulez vous quereller ! Quel
Dieu
vous protégera ?…88 Son ouvrage le plus connu porte un titre signif
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est possible, un seul prince… meilleure image du
Dieu
unique d’où procède l’ordre du monde. Un tel monarque universel ne s
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que leur fin principale reside en l’adoration de
Dieu
, qui demande plutost le cœur des hommes que le culte extérieur et les
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ités mondaines, je préfère néanmoins la gloire de
Dieu
, mon salut et la subsistance de la vraie religion que je professe, au
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se, et sinon je serais grandement coupable devant
Dieu
et devant les hommes. Mais je me vois aussi poussé à cette action par
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6 (le trois fois grand truchement des volontés de
Dieu
concernant les hommes, le suprême prophète, le suprême prêtre, le sup
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et à ce que tous les hommes soient instruits par
Dieu
. Ce qui veut dire que ce Conseil, en créant des occasions favorables,
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toute la terre dans sa plénitude soit consacrée à
Dieu
; qu’il n’y ait pas de scandale, ni d’écrits, ni de gravures, ni de p
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leurs frères, invoquant de toutes leurs forces le
Dieu
bon et miséricordieux pour le succès de leurs armes dans la destructi
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aison de Brunswick n’y a pas mal réussi, grâces à
Dieu
; la peste s’est arrêtée de mon tems à ses frontières. Un Souverain p
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ésuites : J’insinue qu’il serait de la gloire de
Dieu
et de l’honneur des protestants de prendre part à cette grande aventu
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de affaire de notre temps, tant pour la gloire de
Dieu
et la propagation de la religion chrétienne, que pour le bien général
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ne extrême gratitude. Fondé sur la croyance en un
Dieu
infiniment pur et parfait, le christianisme qui fait de la charité un
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qui inventeront les arts (qui est un grand don de
Dieu
), ceux qui proposeront des lois (ce qui est infiniment plus aisé), se
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uvoir que de leur épée, et qui ne font mention de
Dieu
même que parce qu’il est au ciel ? Les souverains se soumettront-ils
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ce qu’on dit, il y a plus de douze mille ans ; et
Dieu
sait combien de temps auparavant on n’avait fait que de vains efforts
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qui soit digne de la haute destinée pour laquelle
Dieu
l’a créée ?135 122. B. de Fontenelle : Entretiens sur la plural
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la poésie ; enfin, ils sont vraiment le peuple de
Dieu
, ces hommes qui ne désespèrent pas encore de la racine humaine, et ve
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d’une République européenne au pied des autels du
Dieu
inconnu. » Il annonce en même temps la grandeur allemande : si ce peu
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e pouvons le dire. Mais quand cette période sera,
Dieu
aussi sera. On ne saurait donc envisager l’existence durable d’une co
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sage, et mystérieuse en même temps, par laquelle
Dieu
dirige et gouverne le genre humain. Si la civilisation catholique ava
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re aurait fini par être le paradis de l’homme, et
Dieu
a voulu que la terre fût une vallée de larmes. Dieu aurait été social
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eu a voulu que la terre fût une vallée de larmes.
Dieu
aurait été socialiste. Alors qu’eût été Proudhon ? Chacun est bien où
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qu’eût été Proudhon ? Chacun est bien où il est :
Dieu
dans le ciel, et Proudhon sur la terre ; Proudhon cherchant toujours,
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jamais, un paradis dans une vallée de larmes, et
Dieu
plaçant cette vallée de larmes entre deux paradis, pour que l’homme p
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oyens, forts de notre conscience et du mandat que
Dieu
et l’Humanité confient à ceux qui veulent consacrer leurs bras, leur
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la Vie et de sa mission. Elle est dans l’oubli de
Dieu
, de sa loi d’amour, de dévouement et de progrès moral de la grande tr
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’orage ; mais au-delà est le soleil, le soleil de
Dieu
, brillant, éternel. Ils peuvent, pendant quelque temps, l’obscurcir,
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ir, le voiler au regard ; mais l’effacer… jamais.
Dieu
merci, l’Europe est émancipée ; elle l’est depuis Marathon. Ce jour-l
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nies, la fraternité des hommes et la puissance de
Dieu
! En 1872, Hugo ne paraît pas au Congrès de la paix qui se tient cet
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conscience sans le joug, la vérité sans le dogme,
Dieu
sans le prêtre, le ciel sans l’enfer, l’amour sans la haine. Quelque
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sa Voix, pareille au tonnerre, la grande voix de
Dieu
. Autant il se sent innombrable, irrésistible, immense, autant il a ho
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les, ils n’ont eu qu’un seul idiome pour parler à
Dieu
, qu’une seule autorité morale, qu’une seule conviction. Songez que, p
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a main de Pierre le Grand, est déchirée : grâce à
Dieu
, nous ne sommes plus de l’Europe ; dès ce jour donc notre mission uni
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bles souffrances, avant d’atteindre au Royaume de
Dieu
. Finis Europæ… Dans les Frères Karamazov, Ivan parle en ces termes
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intrinsèque : « Chaque génération est immédiate à
Dieu
», écrit-il en une formule célèbre. Une nation ou une société, selon
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ns de la justice, et de l’héroïsme, en retrouvant
Dieu
. Au crépuscule du soir où nous sommes, quelques signes donnent à pens
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ui demander s’il connaissait les commandements de
Dieu
. À quoi le Gitan répondit : « Voilà, mon père, j’allais me mettre à l
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pur latin de belles hymnes à la gloire du fils de
Dieu
qui est né juif et sujet d’Hérode. Voici déjà un Européen presque ach
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thèse a le sens suivant : Le monde étant créé par
Dieu
doit être bon dans son essence. C’est, pourquoi tout ce qui est mérit
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de l’être, une autre impulsion est agissante ici.
Dieu
ayant créé le monde paraît responsable de ce qu’il est. La connaissan
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l est. La connaissance devient une attaque contre
Dieu
. Mais, d’autre part, une telle connaissance répond à l’exigence de Di
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rt, une telle connaissance répond à l’exigence de
Dieu
qui veut une véracité absolue. Ainsi se développe, à la source de la
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à la source de la science, le besoin d’interroger
Dieu
contre Dieu. Cette impulsion, partie du livre de Job, traverse toute
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de la science, le besoin d’interroger Dieu contre
Dieu
. Cette impulsion, partie du livre de Job, traverse toute la pensée eu
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, liée à l’amour pour tout ce qui est création de
Dieu
, a donné naissance à la science européenne — cette science qui, dès l
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our mesure de toutes choses non pas l’homme, mais
Dieu
[…] Que les dieux soient la mesure de toutes choses, signifie pour le
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t au fond de la détresse, séparé des hommes et de
Dieu
. Le sentiment de la misère humaine leur donne cet accent de simplicit
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resse du monde, les seconds par la faveur de leur
Dieu
et dans la mesure exacte où ils lui obéissaient. Les Romains méprisai
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nt leurs ennemis vaincus comme étant en horreur à
Dieu
même et condamnés à expier des crimes, ce qui rendait la cruauté perm
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er qui fût riche en contenu spirituel. L’amour de
Dieu
est un feu dangereux dont le contact pouvait être funeste à leur misé
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trie romaine a tout souillé… Si un chrétien adore
Dieu
avec un cœur disposé comme le cœur d’un païen de Rome dans l’hommage
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cendit du rang de dieu au rang de représentant de
Dieu
. Constantin se montra humble vis-à-vis de l’Église, mais ses successe
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eur droit à l’absolutisme et au césaropapisme. Le
Dieu
des ariens, unique et monolithique, s’hypostasia dans l’empereur tout
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un des buts que se proposa l’auteur de La Cité de
Dieu
, ce bréviaire de Charlemagne. Dans cet ouvrage qui eut, durant des si
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empereurs médiévaux et les rois « par la grâce de
Dieu
» de France et d’Espagne, dans l’évolution commune d’un phénomène his
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est votre religion ? répondait : « Je suis athée,
Dieu
merci ! » À côté de cette tradition puissante qui a renforcé de son e
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st pas causa sui. Si elle l’était, l’homme serait
Dieu
. Ici l’Européen se tient à sa limite extrême. Subjectivement, comme i
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ieux rêve de l’alchimie : parfaire la Création de
Dieu
et coopérer à sa rédemption. Mais d’où viennent encore un coup ces pa
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erniser. Des plus hautes solitudes, même celle en
Dieu
, nous avons fait des moissons : qui donc sur la terre, sinon nous, a
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uelle sur terre, nous ne serions pas les mains de
Dieu
, si chez nous l’accent significatif ne reposait pas exclusivement sur
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portera le processus à son terme, elle peut être
Dieu
sait quoi ! la natte d’un Chinois émergeant de derrière les Ourals ou