1
ports justes ou faux une fois pour toutes avec un
Dieu
qui ne change pas. Il y a des hommes, et qui évoluent beaucoup. Il y
2
par avance tout ce qui peut vivre hors d’elles en
Dieu
. Ce correctif posé, il me faut ajouter que, quelle que soit l’évolu
3
1. Une fausse nouvelle : «
Dieu
est mort »b Le thème de la mort de Dieu a constitué depuis la fin
4
le : « Dieu est mort »b Le thème de la mort de
Dieu
a constitué depuis la fin de la guerre la hantise d’une partie assez
5
hrétiens, qui devraient savoir que l’existence de
Dieu
n’est pas affectée par une polémique locale dans le temps et dans l’e
6
es agnostiques. Déjà l’on parle de mystiques sans
Dieu
, des saints sans Dieu. Malraux se demande si la mort de Dieu n’entraî
7
’on parle de mystiques sans Dieu, des saints sans
Dieu
. Malraux se demande si la mort de Dieu n’entraîne pas celle de l’homm
8
aints sans Dieu. Malraux se demande si la mort de
Dieu
n’entraîne pas celle de l’homme, — pensée difficile à comprendre. De
9
De jeunes romanciers s’autorisent de la « mort de
Dieu
» pour s’abandonner au plaisir masochiste de décrire un monde « absur
10
Mais a-t-on jamais demandé à ceux qui disent que
Dieu
est mort, ce qu’ils entendent exactement par là ? De quel Dieu s’agit
11
, ce qu’ils entendent exactement par là ? De quel
Dieu
s’agit-il, en somme ? De celui qu’ils imaginent ou de celui que beauc
12
ode ou de la première Personne de la Trinité ? Du
Dieu
des philosophes ou du Dieu des Prophètes ? D’une attitude psychologiq
13
nne de la Trinité ? Du Dieu des philosophes ou du
Dieu
des Prophètes ? D’une attitude psychologique ou d’une réalité ontolog
14
oulu dire simplement : « Pour ce qui me concerne,
Dieu
n’existe plus », car il n’y aurait là rien de nouveau : on retomberai
15
velle, la mauvaise nouvelle de la mort récente de
Dieu
, c’est-à-dire un anti-évangile (evangelos : la bonne nouvelle). Nous
16
age en écrivant un jour ceci : « La réfutation de
Dieu
: ce n’est que le Dieu moral qui est réfuté. » (Œuvres posthumes.) To
17
ceci : « La réfutation de Dieu : ce n’est que le
Dieu
moral qui est réfuté. » (Œuvres posthumes.) Tout autre est le cas de
18
ophe ne porte pas, bien entendu, sur l’essence de
Dieu
et du diable, mais sur leur existence qui, selon lui, diminuerait ou
19
e question d’existence réelle. Il ne faut pas que
Dieu
et le diable existent, car alors la responsabilité de l’homme en pâti
20
t. La vérité n’est peut-être pas existentialiste.
Dieu
limite peut-être fortement la responsabilité — cependant réelle — de
21
de l’homme. Il suffit pour que Sartre décrète que
Dieu
n’existe pas, et bien plus, qu’il est mort. D’où peut lui venir cette
22
ble de répondre » (de ses actes et pensées devant
Dieu
ou devant autrui), mais au sens de « capable de décider » (de ce qu’o
23
de position peu compliquées. Sartre annonçant que
Dieu
est mort nous dit seulement que l’homme doit refuser Dieu tel que Sar
24
mort nous dit seulement que l’homme doit refuser
Dieu
tel que Sartre l’imagine : gênant pour l’homme. Il n’en résulte pas q
25
ne : gênant pour l’homme. Il n’en résulte pas que
Dieu
ait cessé d’exister, d’aider l’homme ou de le juger. Et dans le fait,
26
qu’aujourd’hui pour affirmer qu’ils croient leur
Dieu
vivant. (Cf. les statistiques du christianisme, de l’islam et de bien
27
icléricale, littéralement et logique, la phrase «
Dieu
est mort » est un non-sens. Car où bien « Dieu » ne signifie rien — e
28
« Dieu est mort » est un non-sens. Car où bien «
Dieu
» ne signifie rien — et dans ce cas il ne peut pas mourir ; ou bien i
29
Si l’on tient pour problématique la révélation du
Dieu
vivant par l’Évangile, que dire de la révélation inverse que nous app
30
é de la nouvelle est nulle. Reste le fait que le
Dieu
du christianisme, du judaïsme et de l’islam, le Dieu qui s’intéresse
31
u du christianisme, du judaïsme et de l’islam, le
Dieu
qui s’intéresse à chaque homme (et même à chaque passereau dit l’Évan
32
ile), et cela dans le détail intime de sa vie, le
Dieu
que tant de milliards d’humains souffrants ou méditants, génies ou pa
33
lement dans leurs grandes et petites épreuves, le
Dieu
personnel en un mot, omniscient et omniprésent apparaît à beaucoup de
34
as surprenant. C’est même aisément explicable. Un
Dieu
personnel est incroyable et absurde, en effet, dans une vue statistiq
35
ter les cheveux de sa tête ! Mais à l’inverse, le
Dieu
personnel redevient non seulement croyable mais indiscutable au sens
36
ecret de son cœur, dans le noyau de son esprit. «
Dieu
sensible au cœur », disait Pascal. Et de même, l’énergie fondamentale
37
imaginable. De même, il est absurde de « chercher
Dieu
dans la nature » ou dans l’Histoire, ou encore dans nos préoccupation
38
en réelle et distincte. Il est donc normal que le
Dieu
personnel reste l’Absurde, en dehors d’une rencontre qui ne peut avoi
39
Jaspers : Nietzsche et le christianisme. 2. Car
Dieu
, même si quelqu’un croit qu’il n’est pas, reste en tout cas une réali
40
lement paru en français (« Une fausse nouvelle : “
Dieu
est mort” », Liberté de l’esprit, Paris, n° 41, juin-juillet 1953, p.
41
polémiques, au moins conscients. Cette « mort de
Dieu
», en tant que phénomène psychologique et non ontologique, pose des q
42
ces gens autour de nous qui ont décidé que le mot
Dieu
n’a plus de sens ? Et qui semblent persuadés que les mots Église, sal
43
e solennel rappelant les ordalies ou jugements de
Dieu
. L’agriculture en se mécanisant perd ses caractères magiques et symbo
44
-dire de l’éternité, de la transcendance, donc de
Dieu
dans sa royautéj. L’homme est devenu le seul but de l’homme, la vie l
45
xxe siècle proclame à la suite de Nietzsche que «
Dieu
est mort ». Il semble bien que ce soit là le thème central (plus cent
46
même éprouver le besoin de formuler cette mort de
Dieu
, — comme si pour eux, vraiment, la question ne s’était jamais posée,
47
discutent dans les cafés à partir de la « mort de
Dieu
», considérée comme un dogme indiscutable, qu’il s’agisse des existen
48
x éthiques engagent toute l’humanité. L’homme, si
Dieu
n’existe pas, est entièrement délaissé, c’est-à-dire abandonné au ris
49
dans ce titre de Pascal : Misère de l’homme sans
Dieu
. » À quoi il me répondit : « D’accord mais avec cette seule différenc
50
cette seule différence : c’est qu’il n’y a pas de
Dieu
. » On ne saurait mieux résumer la situation séculariste, considérée s
51
Mais en même temps, du fait qu’il ne croit pas en
Dieu
et à Sa transcendance, l’existentialisme déforme et vide de leur sens
52
la n’affecte pas la vérité : celle-ci subsiste en
Dieu
, intacte et souveraine. Tandis que si l’homme athée choisit mal, alor
53
n. Son angoisse a un sens : elle est dirigée vers
Dieu
et vers son ordre, comme un appel. Elle ne reste pas béante sur le né
54
hrétien. Car le chrétien doit vraiment répondre à
Dieu
, répondre de ses actes devant Dieu. Mais l’athée, devant qui sera-t-i
55
ent répondre à Dieu, répondre de ses actes devant
Dieu
. Mais l’athée, devant qui sera-t-il responsable ? À qui doit-il rendr
56
nt leur réalité dès l’instant où l’on déclare que
Dieu
n’existe pas ici et maintenant. Car alors, l’engagement n’est plus un
57
ésultats concrets de cette notion de l’homme sans
Dieu
, de l’homme privé de la notion de transcendance. La politique des rég
58
ormale de l’ici-bas, s’il n’y a pas d’au-delà. Si
Dieu
n’existe pas, où est la vérité ? Elle est dans l’idéal ou dans le sys
59
citoyen pouvait se révolter contre eux au nom de
Dieu
, supérieur aux rois et aux États. Mais s’il n’y a pas de Dieu, la rév
60
eur aux rois et aux États. Mais s’il n’y a pas de
Dieu
, la révolte individuelle est une pure et simple sottise, qui mérite d
61
que et religieuse. Le dilemme est très simple. Si
Dieu
n’existe pas, s’il n’y a pas de transcendance, si l’ici-bas est toute
62
us donnent une description exacte de l’homme sans
Dieu
, les totalitaires nous donnent une application exacte de la politique
63
nnent une application exacte de la politique sans
Dieu
. Et ici encore, je le répète, c’est un progrès. Car désormais tout es
64
du siècle et les prétextes pieux ont disparu. Si
Dieu
n’est pas, tout m’est permis, dit l’existentialiste. Si Dieu n’est pa
65
pas, tout m’est permis, dit l’existentialiste. Si
Dieu
n’est pas, l’État est tout, dit le totalitaire. Que vont répondre les
66
prétentions sont abusives, parce que tout de même
Dieu
existe. Mais on leur demandera de le démontrer. Et comme Dieu n’est p
67
Mais on leur demandera de le démontrer. Et comme
Dieu
n’est pas démontrable, on leur demandera de donner au moins la preuve
68
up de chrétiens actuels : ils n’ont pas besoin de
Dieu
, puisqu’ils ont la morale. Mais cette morale est celle du siècle, en
69
et en se prévalant de l’autorité de la Parole de
Dieu
, qui semble couvrir et garantir cette marchandise de pacotille petite
70
s contribuent aussi à faire croire à beaucoup que
Dieu
n’est pas l’Unique Réalité, mais seulement un complément nécessaire,
71
, car « le Jugement va commencer par la maison de
Dieu
», écrit l’apôtre Pierre. De plus, si nous voulons agir sur le siècle
72
ou sur la place, dans le siècle qui nie qu’aucun
Dieu
ne le juge, qui nie qu’aucun Dieu ne le sauve, qui nous met au défi d
73
ui nie qu’aucun Dieu ne le juge, qui nie qu’aucun
Dieu
ne le sauve, qui nous met au défi d’y croire et qui attend avec une c
74
e, c’est-à-dire là où il s’agit non plus d’adorer
Dieu
mais d’informer et de convaincre des hommes, peut revêtir deux formes
75
ailleurs, la preuve que je crois à l’existence de
Dieu
, c’est justement que je n’éprouve pas le besoin de faire de la propag
76
é l’autonomie totale de cette Terre et la mort de
Dieu
, voici qu’ils trouvent le moyen de provoquer la destruction totale de
77
et conduire le monde moderne vers un paradis sans
Dieu
, a démontré son impuissance réelle devant l’assaut de dictatures bar
78
ques » contre la Genèse, la Création du monde par
Dieu
, sa Fin, l’existence de l’esprit, etc., paraît close pour longtemps.
79
t par des petits groupes ; par quelques « fous de
Dieu
» comme saint François d’Assise ; par des gens de peu réunis dans une
80
: « l’incomparable, l’unique, celui qui a reçu de
Dieu
une vocation précise », et il ajoute : « toute vocation est sans préc
81
ême corps, beaucoup de maisons dans le Royaume de
Dieu
. Un ordre social ne peut être qualifié de chrétien à moins qu’il ne s
82
leur sens total, immédiat et concret. (La paix de
Dieu
qui surpasse toute connaissance, allez en paix, deliver us from evil,
83
portée de son message puisque c’est le message de
Dieu
. Jérémie n’eût été qu’un berger bègue si l’Éternel n’avait parlé par
84
raël n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que
Dieu
fit à Abraham. Cette tribu « se lève et tombe » avec la mission qu’el
85
ci un sens nouveau — c’est la suite des gestes de
Dieu
dont ils ne furent que les instruments. Mais les instruments indocile
86
accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à
Dieu
, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache, malgré eux, à ce destin
87
s « fin » dans le désert, sans but jusqu’à ce que
Dieu
l’élise. Désormais sa voie est fixée, mais ce n’est plus sa « propre
88
ais ce n’est plus sa « propre » voie. Il vient de
Dieu
, il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui l’y conduit. C’est pour
89
sa « propre » voie. Il vient de Dieu, il va vers
Dieu
, et c’est la loi de Dieu qui l’y conduit. C’est pourquoi son télos (s
90
ient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la loi de
Dieu
qui l’y conduit. C’est pourquoi son télos (sa fin dernière), est tran
91
n dernière), est transcendant et mystérieux comme
Dieu
, unique en son essence, comme Dieu, et comme Dieu objet de la foi seu
92
stérieux comme Dieu, unique en son essence, comme
Dieu
, et comme Dieu objet de la foi seule. De la foi, et non de la vue ! C
93
Dieu, unique en son essence, comme Dieu, et comme
Dieu
objet de la foi seule. De la foi, et non de la vue ! Catégories absol
94
tution égare Et ils se prostituent loin de leur
Dieu
! (Osée, 4, 12) Cet « esprit de prostitution », cette idolâtrie qui
95
témoignage, parce qu’elle atteste les volontés de
Dieu
, les conditions de son alliance. La mesureax Dans l’Arche sont
96
en tant qu’il est un « nouveau » peuple, élu par
Dieu
et « mis à part »8. C’est à elle que tout acte se réfère, et non seul
97
de la fin assignée à toute la nation : l’Éternel
Dieu
et son service. Ainsi l’Arche de l’Alliance nous apparaît comme l’exe
98
es en ce qu’elle est une vocation adressée par un
Dieu
personnel, unique, éternel, transcendant. Elle n’est pas le produit n
99
face de l’Éternel ». Parce qu’elle est la loi de
Dieu
, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peu
100
el ». Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce
Dieu
est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et p
101
du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de
Dieu
— qui définit la vérité —, elle porte en elle la règle permanente de
102
es civiles : c’est que la mesure est indivisible.
Dieu
est au ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour vei
103
t immémorial et bien connu, s’ils oublient que le
Dieu
qu’ils servent est un Dieu qui se nomme « jaloux », les Prophètes se
104
s’ils oublient que le Dieu qu’ils servent est un
Dieu
qui se nomme « jaloux », les Prophètes se lèvent contre eux et dénonc
105
ue d’avoir les mêmes sentiments de la grandeur de
Dieu
, et d’être élevés dans une même manière de vivre, et dans les mêmes c
106
n n’entend point parmi nous parler diversement de
Dieu
, comme il arrive parmi les autres peuples, non seulement entre les pe
107
it ; mais entre les philosophes… Nous croyons que
Dieu
voit tout ce qui se passe dans le monde. Nos femmes et nos serviteurs
108
nos actions doivent avoir pour objet de plaire à
Dieu
.11 Une culture pauvre, mais fidèle Un homme du xixe siècle n
109
se voit assimilée à une révolte d’orgueil contre
Dieu
. La culture d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvr
110
actions : c’est que le culte qu’il faut rendre au
Dieu
vivant est une obéissance directe « en esprit et en vérité ». Or abst
111
Ainsi, comme nous ne doutons point que ce ne soit
Dieu
qui nous a donné ces lois par l’entremise de Moïse, pourrions-nous, s
112
e, et quels plus grands honneurs peut-on rendre à
Dieu
, puisque nous sommes toujours préparés à nous acquitter du culte que
113
me suspendue à la promesse messianique donnée par
Dieu
dès les temps primitifs14. Mais cette promesse, enfin, s’est incarnée
114
sraël, l’héritière du Royaume promis au Peuple de
Dieu
. Aussi conserva-t-elle à l’égard du monde des gentils cette attitude
115
, dans un monde incrédule et rebelle, de ceux que
Dieu
s’est « choisis » pour témoins, en tant que collectivité, peuple ou É
116
rgés d’une mission au sein d’un monde pécheur que
Dieu
n’abandonne pas. De même que la loi de Moïse maintenait le peuple jui
117
c capable de modifier un arrêt éternel, alors que
Dieu
prédestine tout homme dès avant sa naissance et ses œuvres ? Ce probl
118
stère dernier d’Israël. « Je demande maintenant :
Dieu
a-t-il rejeté son peuple ? Non certes, car je suis moi-même israélite
119
la postérité d’Abraham, de la tribu de Benjamin.
Dieu
n’a point rejeté son peuple qu’il a connu d’avance » (c’est-à-dire pr
120
sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de
Dieu
sont irrévocables » (v. 29). Hoc est verbum praeclarum ! Voilà une p
121
te même se trouve servir les desseins éternels de
Dieu
. Elle étend à l’humanité entière le bénéfice de la Promesse qu’il a r
122
demeure entre les mains du plus secret conseil de
Dieu
. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’Israël à tout le peup
123
vin, j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de
Dieu
, en ce sens, après que les gentils seront entrés dedans (l’Église), l
124
eu, comme étant les enfants aînés en la maison de
Dieu
. » (Commentaires, sur Rom. II, 26.) Le sort du monde, et l’on pourrai
125
éternellement lié au sien en vertu d’un décret de
Dieu
, mais encore qu’elle se doit de juger Israël autrement que ne fait «
126
rs ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai
Dieu
— contre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ceux qui dénonc
127
eci de toute vocation, mais de celle par laquelle
Dieu
a adopté en son alliance la postérité d’Abraham : vu que le propos ét
128
ittérature qui doit prêter secours à la Parole de
Dieu
, mais c’est le contraire. S’il arrive qu’un pasteur ou un prêtre juge
129
étiens » ou « religieux » que ceux qui parlent de
Dieu
et traitent de sujets religieux. Ici encore, « ce ne sont pas ceux qu
130
us devons prendre au sérieux. Faire la volonté de
Dieu
, en écrivant, ce n’est pas simplement parler de Dieu et de sa volonté
131
u, en écrivant, ce n’est pas simplement parler de
Dieu
et de sa volonté, ni même en parler avec cette simplicité trop aiséme
132
c l’affaiblissement ou la perte de la croyance au
Dieu
créateur dans l’époque moderne. Je ne suis pas sûr du tout que l’homm
133
peu ou point de beauté. Elle ne nous dit pas que
Dieu
est beauté, nais que Dieu est amour. Le Christ ne dit pas non plus qu
134
lle ne nous dit pas que Dieu est beauté, nais que
Dieu
est amour. Le Christ ne dit pas non plus qu’il est la beauté, mais qu
135
était pas. L’homme ne peut que ré-arranger ce que
Dieu
a créé ex nihilo. Mais dans l’amour de l’artiste pour l’œuvre qu’il d
136
mer la création comme le Père l’a aimée. Pourquoi
Dieu
a-t-il séparé de lui-même le monde ? Pourquoi et comment l’aime-t-il
137
tout l’être humain non point pour rivaliser avec
Dieu
, mais pour mieux coïncider avec l’ordre de la Création, pour mieux l’
138
afin que vous discerniez quelle est la volonté de
Dieu
, ce qui est bon, agréable et parfait. Dans les deux cas, il s’agit d
139
soit la foi, par une réalisation des volontés de
Dieu
, contrariant celles du siècle, — soit la pensée, par une action26 qui
140
mission présente. Le chrétien sait qu’il vient de
Dieu
, le Créateur ; qu’il va vers le Royaume de Dieu, le Réconciliateur ;
141
e Dieu, le Créateur ; qu’il va vers le Royaume de
Dieu
, le Réconciliateur ; et qu’il a pour mission actuelle d’obéir à une P
142
ique le mot conversion. Obéissant à la Parole que
Dieu
lui adresse, il reconnaît du même coup l’origine et le but de sa vie
143
ent, sans l’autre. « Toute droite connaissance de
Dieu
naît de l’obéissance », écrit Calvin. Et que serait une obéissance qu
144
sordre établi. J’agirai par reconnaissance envers
Dieu
qui m’a transformé. Si je n’avais pas cette reconnaissance, ce serait
145
4. Le problème des fins dernières : Royaume de
Dieu
ou paradis terrestre ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque g
146
sme prépare un Royaume éternel, qui sera celui de
Dieu
, non de la Terre. Tous deux sont eschatologiques, en ce sens qu’ils r
147
fédératif, respectant les diversités, voulues par
Dieu
, dans l’unité spirituelle. Et les suites de cette création sont encor
148
Église qu’il appartienne. Nous avons tous reçu de
Dieu
un appel strictement personnel, un « charisme » dont nous sommes resp
149
hrétien, vers une économie sauvée : le Royaume où
Dieu
est « tout en tous ». Si les Églises chrétiennes ont à souffrir demai
150
ne, coupée des liens vivants qui l’attachaient en
Dieu
à ses fins et à ses origines. Mais nous devons proclamer la vérité pa
151
ciété sans classes » de Marx, que le « Royaume de
Dieu
» chrétien. 26. « Dans la pratique, l’homme doit prouver la vérité d
152
un acte d’humilité ; car toute parole humaine sur
Dieu
est nécessairement inadéquate en soi, et ne peut être qu’un renvoi à
153
s lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de
Dieu
, Jésus leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à f
154
aume de Dieu, Jésus leur répondit : Le Royaume de
Dieu
ne vient pas de manière à frapper les regards et l’on ne dira pas : i
155
ou bien : il est là ! Car voici que le Royaume de
Dieu
est au-dedans de vous ! » (Luc, 17, 20-25.) 38. Je parle ici, l’on m
156
n’acceptons pas de tout soumettre aux volontés de
Dieu
. Nous réservons certaines activités, celles-là précisément dont le ma
157
— Que veux-tu donc ? et elle dit enfin : Je veux
Dieu
. » Cette légende marque le but extrême de toute la recherche des homm
158
ef de l’Église, lequel est au ciel à la droite de
Dieu
, et non pas sur la terre, dans telle ville, ou dans tels écrits, ou d
159
e Église ou secte n’a jamais été capable, grâce à
Dieu
, de se fermer totalement aux inspirations du Saint-Esprit. Aucune Égl
160
il court le risque d’obéir aux hommes plutôt qu’à
Dieu
. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Église qu’il fondera peut-être
161
leur chef : il s’est assis au ciel à la droite de
Dieu
. Leur ambition non plus n’est pas terrestre : elles attendent la fin
162
voirs vis-à-vis de la collectivité. C’est le même
Dieu
qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue cet homme de t
163
dont il croyait pouvoir disposer, mais de ce que
Dieu
voulait qu’il fît. C’est toujours une utopie apparente ; en réalité,
164
i nous admettons que le phénomène de la « mort de
Dieu
» reste localisé dans certains milieux très restreints quoiqu’intelle
165
à me répondre : le christianisme étant parole de
Dieu
aux hommes, son avenir ne dépend que de Dieu, et ne mérite pas de pré
166
e de Dieu aux hommes, son avenir ne dépend que de
Dieu
, et ne mérite pas de préoccuper l’Église. Et plus d’un fidèle invoque
167
sa loi dans le commandement de l’Amour — amour de
Dieu
, amour de soi et du prochain, indissolubles — et telle est à mes yeux