1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Introduction
1 ne cessons d’ajuster, et qui marche à la grâce de Dieu malgré la confusion des hommes, — et mieux qu’une autre, en fin de co
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « L’histoire suisse commence avec Guillaume Tell »
2 se noue le premier germe de ce qui deviendra, si Dieu lui prête vie, la Suisse actuelle, il y a eu déjà plusieurs siècles d
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Le pacte de 1291 a fondé la Suisse »
3 les, d’ailleurs jurée comme « devant s’il plaît à Dieu durer à perpétuité », a subsisté sans variations et sans rupture jusq
4 atué pour l’utilité commune, devant, s’il plaît à Dieu , durer à perpétuité. En foi de quoi le présent acte a été dressé, à l
5 ards. Il s’agit d’un acte sacré, engageant devant Dieu et leur peuple, des responsables disposant des sceaux et rompus à l’u
6 fédérés ». Cela dit — ou plutôt, cela juré devant Dieu —, pourquoi ne pas admettre qu’il y ait des différences, des droits l
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
7 histoire de Genève ! Cette variété dans l’unité —  Dieu veuille nous la conserver ! — voilà la véritable école de l’amitié !
5 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
8 as Gotthelf (Jérémie : le prophète ; Gotthelf : «  Dieu aide ! »), publia coup sur coup une quinzaine de romans tragiques, éd
9 ant sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire de Dieu  ». Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un peu tous les
10 ait exactement ce que vaut une vie d’homme devant Dieu . ⁂ Conrad Witz peint un Christ vêtu de rouge marchant sur les eaux v
11 re en soi, mais seulement sur les relations entre Dieu et l’individu, entre l’individu et la communauté, entre les hommes, e
12 i du péché radical détruisant toute « analogie de Dieu  » en l’homme, calviniste par son sens civique et communautaire, mais
13 ire, mais kierkegaardien par son affirmation d’un Dieu totaliter aliter et sans commune mesure avec les intérêts de la tribu
14 Alors que Barth veut définir ce qui est vrai « en Dieu  » selon la Parole de Dieu, Jung recherche ce qui se passe en l’homme,
15 ir ce qui est vrai « en Dieu » selon la Parole de Dieu , Jung recherche ce qui se passe en l’homme, selon les mythes universe
16 ls. L’un veut amener l’individu à l’obéissance au Dieu biblique et transcendant du dogme, l’autre à l’appropriation personne
17 nel féminin des mystiques hérétiques. Pour Barth, Dieu est le vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est une r
18 e vis-à-vis de l’homme, le Tout Autre. Pour Jung, Dieu est une réalité psychique. Le théologien n’a que faire de la psycholo
19 u’objet soumis à la détermination de la Parole de Dieu  »106. En revanche, le psychologue n’a que faire des dogmes, sauf s’il
20 intérieure : c’est ainsi que la secte des Amis de Dieu , dont le centre était à Strasbourg, comptait beaucoup de disciples ch
21 nts qu’annoncent les meilleurs restaurants. Mais, Dieu merci, la religion des Suisses ne saurait être mesurée à ces manifest
22 e, des pharisiens de la politique, qui remercient Dieu de ce qu’ils ne sont pas comme les autres. Le Suisse est assis dans s
23 t dans la conscience nationale que le jugement de Dieu qui pèse sur le monde nous devient clair. Ceci ne nous dispense nulle