1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
1 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
2 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
3 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
4 s. Ici tout est sans voile, dans sa nudité devant Dieu . Ici plus de dérangements domestiques, plus aucun de ces subterfuges
5 (solitude), et Gottgemeinsamkeit (communion avec Dieu ). Leur rapprochement exprime le sens profond de la lande, son sens és
6 mouvement de l’être. Celui qui « se tient devant Dieu  » est seul. Il se trouve placé dans un rapport strictement personnel,
7 définition. Mais aussitôt qu’il communie avec son Dieu , il se voit uni à ses semblables par un lien de responsabilité. Sépar
8 us d’une aultre robe, pour l’usage de l’eschole : Dieu leur doint bien faire ! Si i’estoy du mestier, ie naturalizeroy l’art
9 ses particulières, d’autant plus nous connaissons Dieu  » (Spinoza). « Tout l’univers s’adresse à l’homme dans un langage ine
10 oir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu . Or nous savons que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire
11 chose qui prouve certainement quelque chose, mais Dieu sait quoi. Pour moi, je sais seulement que je suis content. Hier soi
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
12 que les autres, mais c’est qu’ils se confient en Dieu , et qu’ils n’attendent des ordres que de lui. À la fin, un des commun
13 t : « En somme, dit-il, si nous ne croyons pas en Dieu , nous autres, ce serait que nous sommes trop orgueilleux ? » En génér
14 n ont peur. Or, ils devraient n’avoir peur que de Dieu , et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse.
15 et des vocations bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique profond, lugubre et déprimant que celu
16 mmes ; et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu , mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’
17 Noël 1934 C’est dans la pauvreté totale que Dieu est né. Il n’y avait donc plus d’autre espoir. Voilà la limite impens
18 pour nous le révéler en nous montrant sa fin, que Dieu est né, mort, ressuscité. Palavas-les-Flots, 6 janvier 1935 Deu
19 our des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique, l’hiver est « pourri », la « p
20 . « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu , s’écriait l’orateur, et ils adorent la Trinité ! Ils disent que le P
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — L’été parisien
21 haque homme sa propre vie, dès que la question de Dieu s’y pose. L’observation des sociologues a pour effet systématique d’a
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
22 ertus germaniques s’écrie : « Je ne crois qu’à un Dieu qui sauve l’honneur de mon peuple ! » Le village enfin délivré de la
23 r les ruines fumantes du temple57 et prient : « Ô Dieu , qui nous a faits libres et forts, reste avec nous, Amen ! » C’est la
24 céder à ce César sans rien céder de ce qui est à Dieu  ? Tragique révision des valeurs, qui nous oblige à dépouiller enfin t
25 nce comme il l’affirme, ou qu’il soit un fléau de Dieu (c’est une nuance), son destin ne dépend plus des hommes, pas même de
26 ant de l’histoire et le confronte à la justice de Dieu . Non pas l’avenir, mais l’éternel Présent, ou la présence de l’Éterne
27 ées ». Il faut créer « une religion d’hommes sans Dieu  », disait Naigeon ; « une foi concrète et patriotique », disait l’abb
28 la « foi allemande » de Rosenberg. On rejette le Dieu personnel parce qu’il est le Dieu des personnes, et l’on adore un Die
29 . On rejette le Dieu personnel parce qu’il est le Dieu des personnes, et l’on adore un Dieu cosmique, non révélé, non incarn
30 qu’il est le Dieu des personnes, et l’on adore un Dieu cosmique, non révélé, non incarné, qui est l’instinct sublimé de la m
31 ut le moi jadis pécheur et responsable. Liquidons Dieu et gardons le fanatisme : voilà ce qu’il faut pour une Inquisition. P
32 justement qui est sérieux ! Le témoignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les hommes l’interdisent, ah ! ce n’est pas
33 ui est sérieux ! Le témoignage rendu à Dieu quand Dieu le veut et que les hommes l’interdisent, ah ! ce n’est pas un choix d
34 e sait plus gouverner s’il n’usurpe les droits de Dieu . Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, cela s’appelle alors du sabotage, e
35 verner s’il n’usurpe les droits de Dieu. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu, cela s’appelle alors du sabotage, et cela conduit
36 pe les droits de Dieu. Rendre à Dieu ce qui est à Dieu , cela s’appelle alors du sabotage, et cela conduit au camp de concent
37 dans ce lieu où le néant de l’homme est déclaré, Dieu n’ait retrouvé des humains. 21 juin 1936, nuit Fête du solstic
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
38 ses espérées », du culte des morts et de celui du Dieu vivant. L’ère des religions s’ouvre à nous, chargée de promesses équi
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
39  ! Il y a la joie, qui est la plus forte ! Il y a Dieu  ! Il y a Dieu qui est le plus fort ! » C’était l’invincible évidence,
40 oie, qui est la plus forte ! Il y a Dieu ! Il y a Dieu qui est le plus fort ! » C’était l’invincible évidence, la délivrance
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
41 nt sceau des poèmes qu’il dédie « à la louange de Dieu  ». ⁂ Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un peu tous l
42 ait exactement ce que vaut une vie d’homme devant Dieu . 9 mars 1940 Il nous est né hier une fille que nous avons nommé
43 e chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant ! » ⁂ Pourquoi l’époque présente est-elle une basse époque spi
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
44 artyrs sont nos meilleurs intercesseurs auprès de Dieu . Les pâtres de la Suisse alpestre étaient des gens simples et réalist
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
45 oi-même, quand on ne peut plus se retrouver qu’en Dieu . (Quand on est rapporté à l’Éternel.) ⁂ Sur un horizon d’incendie, ce
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
46 utenable. C’est un mythe dont on a tiré l’idée de Dieu , considéré comme modèle de toute cause. Si l’on ne croit pas en Dieu,
47 me modèle de toute cause. Si l’on ne croit pas en Dieu , l’idée de cause n’a plus de sens. Je m’excuse, je crois que vous cro
48 de sens. Je m’excuse, je crois que vous croyez en Dieu … Remarquez l’ambiguïté du mot croire, dans cette phrase. — Je crois e
49 é du mot croire, dans cette phrase. — Je crois en Dieu , mais je le considère comme l’origine, non comme l’effet de notre idé
50 ment… D’ailleurs, ce n’est pas cela. Je crois que Dieu est fou selon nos normes rationnelles, infiniment plus fou que tout c
51 mplement : « Paix sur la terre, bonne volonté (de Dieu ) envers les hommes. » Est-il besoin de la bombe, et des grèves, et de