1 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Le problème de la culture
1 t de suite à un exemple extrême. Pour le croyant, Dieu n’est pas un problème, ni la solution d’un problème, mais il est la p
2 C’est lorsque la foi disparaît que le problème de Dieu se pose — éternellement insoluble. Ou bien Dieu est présent, et c’est
3 e Dieu se pose — éternellement insoluble. Ou bien Dieu est présent, et c’est un ordre souverain ; ou bien il se retire, et d
4 l se pose à nous à partir du moment où son objet ( Dieu , la culture, l’amour, la nation, le travail, etc.) s’éloigne ou s’aff
2 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Hegel, Comte, Marx, ou la rationalisation
5 dans l’absolu, comme un idéal religieux, comme un Dieu , mais un dieu vérifiable, comme une Providence plus rigoureuse que l’
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
6 leur « histoire », c’est l’histoire des gestes de Dieu , dont les Hébreux ne furent que les instruments. C’est l’histoire des
7 celle que lui prêchent ses prophètes. Il vient de Dieu , il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui le conduit. C’est pourq
8 chent ses prophètes. Il vient de Dieu, il va vers Dieu , et c’est la loi de Dieu qui le conduit. C’est pourquoi son télos est
9 ient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la loi de Dieu qui le conduit. C’est pourquoi son télos est transcendant comme Dieu,
10 . C’est pourquoi son télos est transcendant comme Dieu , unique en son essence comme Dieu, et comme Dieu objet de la foi seul
11 nscendant comme Dieu, unique en son essence comme Dieu , et comme Dieu objet de la foi seule. Mais il est invisible aux morte
12 Dieu, unique en son essence comme Dieu, et comme Dieu objet de la foi seule. Mais il est invisible aux mortels, et c’est po
13 titution égare Et ils se prostituent loin de leur Dieu . (Osée, 4, 12) Cet « esprit de prostitution », cette idolâtrie qui r
14 lte du destin profane contre la libre vocation de Dieu . Et de même que cette révolte est symbolisée au concret par les statu
15 la fois l’origine et la fin du peuple : l’Éternel Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est
16 Dieu et son service. Parce qu’elle est la loi de Dieu , et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peu
17 vice. Parce qu’elle est la loi de Dieu, et que ce Dieu est l’Éternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu. Et p
18 du peuple hébreu. Et parce qu’elle est la loi de Dieu , elle porte en elle la règle permanente de toute action et de toute p
19 es civiles : c’est que la mesure est indivisible. Dieu est au ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour vei
20 que ce soit leur métier —, s’ils oublient que le Dieu qu’ils servent est un Dieu qui se nomme « jaloux », les prophètes se
21 s’ils oublient que le Dieu qu’ils servent est un Dieu qui se nomme « jaloux », les prophètes se lèvent contre eux et dénonc
22 ntreprise de Babel : une révolte d’orgueil contre Dieu . La culture d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvr
23 actions : c’est que le culte qu’il faut rendre au Dieu vivant est une obéissance directe « en esprit et en vérité ». Or abst
24 t tombe avec sa mission. » (Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine.) 19. Au sens hégélien du mot « histoire », que j
25 rs ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai Dieu , mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. Car la pire de
4 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
26 ublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu , il perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire : « Il pr
27 tte faim et cette soif. Au païen ignorant du vrai Dieu , les prêtres donnent des idoles faites à l’image des terreurs de l’ho
5 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
28 viétique des sans-Dieu, on ne saurait nier que le Dieu qu’il sert est immanent aux intérêts du Volkstum, et doit se confondr
6 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
29 ifférentes. Et qu’il advienne de la Russie ce que Dieu voudra ! Nous avons bien assez de notre sort pour en être aujourd’hui
7 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
30 e pétrirai selon la loi nouvelle. Advienne ce que Dieu voudra ! J’aurai du moins gagné ma mort. J’aurai vécu. Le sort du mon
8 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
31 l entendre qu’elle relève de la seule patience de Dieu . Je crois cela. Mais cette longanimité agit aussi par nos mains d’hom
32 oir en face, pour l’accepter ou pour le refuser : Dieu , mal, souffrance, responsabilité de la pensée, but de la littérature,
33 il est admirable de l’aimer. Et la pensée même de Dieu ne s’est point soustraite à cette loi, c’est-à-dire à ce choix souver
34 à cette loi, c’est-à-dire à ce choix souverain de Dieu . C’est en s’y soumettant qu’elle se révèle à l’homme, lorsqu’elle s’i
35 vision de l’homme, la forme de son corps tel que Dieu le forma. Ainsi l’acte nous réincarne. La primauté du spirituel, c’es
36 et acte, en mourant sur la croix. Mais Christ est Dieu . Le caractère humain de l’acte est d’aller contre quelque chose — Die
37 main de l’acte est d’aller contre quelque chose —  Dieu seul agit et crée de rien — mais de n’aller pas jusqu’au bout. Et c’e
38 é est défini par cette contradiction. Aux yeux de Dieu , notre acte est seulement restaurateur. À la mesure de sa violence, i
39 le faux dieu du moi pur, pour ressusciter le vrai Dieu . C’est pourquoi dans le temps tout se renverse. Chacun des actes que
40 le l’homme perdit jusqu’au souvenir de l’image de Dieu qu’il était. L’homme créateur n’est pas le démiurge isolé d’un idéali