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Idéologie commune à ces trois écoles : la mort de
Dieu
. Dès 1880, Nietzsche avait annoncé la mort de Dieu : c’était pour lui
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ieu. Dès 1880, Nietzsche avait annoncé la mort de
Dieu
: c’était pour lui un événement ontologique, essentiellement tragique
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ins ont cru pouvoir en tirer la conclusion que si
Dieu
est mort, l’homme aussi. Mais qu’est-ce à dire ? Si c’était vrai, qui
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ement évacué. Il n’y a donc plus rien du tout, ni
Dieu
, ni homme, ni sujet, ni drame, il n’y a plus que des livres — mais po
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és ? Ce qui prouve que le phénomène de la mort de
Dieu
et de l’homme n’est en fait qu’une manière de parler, ou plus exactem
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rinité : comment définir et distinguer en un seul
Dieu
, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, c’est-à-dire les trois relation
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ant qu’ils confessaient Jésus-Christ comme « vrai
Dieu
et vrai homme » à la fois, les Pères du concile de Chalcédoine ont po
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notion théomorphe de l’homme et anthropomorphe de
Dieu
. Voilà pour l’origine, « technique » en quelque sorte, de la notion,
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equel estime que l’homme, étant fait à l’image de
Dieu
, est lui aussi une personne ; puis par Boèce, philosophe non chrétien
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mmenté par tout le Moyen Âge. Homologue du « vrai
Dieu
et vrai homme », de la Deuxième Personne divine, la personne humaine
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iculier vers le But qui l’appelle, qu’il le nomme
Dieu
ou l’Absolu, la Vérité ou le Bonheur. Le But suprême est le même pour
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nt ont commencé par répéter, après Nietzsche, que
Dieu
est mort, et que cela signifiait la « mort de l’homme », et donc de t
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l’espèce humaine. Car l’homme ne peut rien contre
Dieu
, tout contre l’homme. Quand on nie Dieu, comme la plupart des écoles
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en contre Dieu, tout contre l’homme. Quand on nie
Dieu
, comme la plupart des écoles de pensée modernes, existentialistes, fr
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omme Adam court se cacher dans les buissons quand
Dieu
l’interpelle en Eden. On peut très bien ne pas croire à la personne.