1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 oute la morale, et les qualités indispensables au bon équipier deviennent les qualités du parfait citoyen : juste vision de
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Almanach 1925 (septembre 1925)
2 rsaire. Les révolutionnaires y faisaient pourtant bon ménage avec les derniers champions du naturalisme puisqu’au début Fis
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Otto Flake, Der Gute Weg (septembre 1925)
3 le désordre de son pays, suivra obstinément le «  bon chemin » de la santé et de la raison. C’est à lui que va la sympathie
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 siècles. Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
5 stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu . La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
6 révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu  », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
7 moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu . Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
8 is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
9 des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu , mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
10 ictoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si bonne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On voit
11 t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu . » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
6 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
12 conférences, les Objections des intellectuels au Dieu chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
13 (mai 1926)s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
8 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
14 solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de Dieu , à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
15 légitimes chez d’autres, même celles que je juge bon d’éliminer de moi. Chacun son équilibre, ou plutôt, son « mouvement n
9 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
16 x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu . Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
10 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
17 pour un moment. « L’art est un mensonge, mais un bon artiste n’est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’est avo
18 ans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux mais bon , nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’y prêt
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
19 véritables qui connaissent les signes Sont moins bons acrobates… (etc.)… Cocteau s’est trop exercé avant de se lancer sur
20 ée, sinon peut-être cette indispensable « part de Dieu  » — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
12 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Entr’acte de René Clair, ou L’éloge du Miracle (mars 1927)
21 êtes de poupées, à la conclusion. Ce n’est pas le bon rire de cinéma. Quand la danseuse paraît, ils n’attendent que le mome
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
22 goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu  : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
23 de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu , il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
24 vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Dieu . Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
25 Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu , répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
26 ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu . Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
27 i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
28 us-même, pas moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon , bon, c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez
29 me, pas moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon, bon , c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas q
30 des souvenirs, quand nous allions tous deux, ces bonnes farces, et aussi pourtant des histoires de copains qui ont mal tourné
15 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
31 tres. — Vous suivez la même route que nous ? À la bonne heure ! ». Et l’on repart bras dessus, bras dessous. Et l’on apprend
32 ste pour changer en instruments métaphysiques ces bonnes montres de précision de La Chaux-de-Fonds… Avant de quitter les peint
16 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
33 c l’ascension de Jacob et ses luttes. On pardonne bon nombre de platitudes et de vulgarités pour les derniers chapitres, de
17 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
34 nourri, blanchi, mais non point diverti. J’étais bon , Monsieur, normalement bon. L’idée, par exemple, d’étrangler un chat
35 point diverti. J’étais bon, Monsieur, normalement bon . L’idée, par exemple, d’étrangler un chat pour le plaisir me répugnai
18 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Adieu au lecteur (juillet 1927)
36 s. Aucun remord non plus d’avoir troublé quelques bonnes petites somnolences par des cris intempestifs. Il y a des gens qui n’
19 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
37 nde et constante ambition a été de construire une bonne machine routière. » Les étapes de sa jeunesse sont : la construction
38 é l’œuvre de la Création », comme dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce jeu du chat et de l
39 le grâce ? un peu de cette connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
40 ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
20 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
41 venture qui en a bien d’autres, d’aspects. Il est bon que le lecteur dérisoirement troublé par la crainte de n’avoir pas sa
21 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 2. Description du monstre
42 is sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre il n’y a pas de solution
22 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 3. Anatomie du monstre
43 nstrument le plus parfait s’appelle le manuel. Un bon manuel est un résumé clair et portatif des résultats actuels d’une sc
44 s délicats par les plus vulgaires ? L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait ut
45 idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite s
46 t de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mieux le traitement scolaire ; celui
47 que je ne puis m’empêcher de trouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux par
48 trouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tou
49 bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonogr
50 dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeu
51 . Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diverses classes d’un collège ont été frappés de constater
23 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 4. L’illusion réformiste
52 u’ici sont en général judicieuses, dictées par le bon sens7 et retouchées par le pédantisme inhérent à toute science. On a
24 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
53 ait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puissance c
54 oujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon . Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce
25 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. Appendice. Utopie
55 s étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture s
26 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
56 hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu , — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
27 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
57 connaît Hölderlin ? — questionne-t-il, méfiant — bon , bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
58 aît Hölderlin ? — questionne-t-il, méfiant — bon, bon , parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
59 que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
60 mps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
28 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
61 e de Rimbaud — est une de ces évidences qu’il est bon de proposer à la réflexion de notre temps, ne fût-ce que pour faite h
29 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Julien Benda, La Fin de l’Éternel (novembre 1929)
62 e qui paraît anarchique dans un monde où tout est bon à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que relativement à
30 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
63 vous proposez à notre bonne volonté gémissante ! Dieu , dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
64 ’une solution fort simple qui d’ailleurs était la bonne , car le grand Remède, c’est un Simple. Des hurlements de rage ne tard
31 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 2. Description du monstre
65 is sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un bon élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre, il n’y a pas de solution
32 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 3. Anatomie du monstre
66 nstrument le plus parfait s’appelle le manuel. Un bon manuel est un résumé clair et portatif des résultats actuels d’une sc
67 icats par les plus vulgaires ? 3.g. L’idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait ut
68 idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite s
69 t de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que le bon élève soit celui qui supporte le mieux le traitement scolaire ; celui
70 ue je ne puis m’empêcher de trouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux par
71 rouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tou
72 bon élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonogr
73 e de ceux qui voient avec leurs yeux d’élèves. Le bon élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeu
74 . Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les bons élèves de diverses classes d’un collège ont été frappés de constater
33 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
75 ait de farces, vous allez feindre de trouver bien bonne celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puissance c
76 oujours assez pour allumer des feux de joie, etc. Bon . Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce
34 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). Appendice. Utopie
77 s étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit bon que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture s
35 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
78 de confection voici le Citoyen du Monde, voici le Bon Européen, voici l’Américain à rendement maximum. Et comptez que l’on
79 emander de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu . Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
36 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
80 sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
37 1930, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Le Grand Testament de Villon, illustré par Marcel North (juin 1930)
81 positions parmi les allégories barbares d’un ciel bon enfant, et dans ce truculent petit monde, Marcel North et l’escholier
38 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
82 e essayer, au hasard, des incantations tout juste bonnes à évoquer la basse pègre du monde spirituel. Ce n’est pas en détraqua
39 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
83 Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
84 s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
85 du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu  », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
40 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
86 tales plus que documentaires, peut-être serait-il bon que je parsème ce texte de quelques noms impossibles et de beaucoup d
87 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
88 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
89 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
90 et la basilique sur son rocher. Fraîches, sentant bon , avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
41 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
91 un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
92 oût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
42 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
93 te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans Dieu , qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
94 dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «  Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
43 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
95 sme, plus-value. — Qui donc nous aurait révélé de bonnes raisons brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’
96 nous aurait révélé de bonnes raisons brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay,
97 « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
44 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
98 mots « forme », « couleur », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
45 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
99 aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
100 ous. Naturellement, nous nous sommes montrés très bons à son égard… » L’on conçoit que Blanche malheureuse, isolée, cherchan
101 cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
102 vre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
46 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
103 ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu  ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
47 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
104 i l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui, après lui, feront i
105 érature qui transforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
48 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
106 ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
49 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
107 vangile n’a de sens que par le jaillissement vers Dieu . Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
108 pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de Dieu . Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
109 s témoignages de responsabilités acceptées devant Dieu , avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
50 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
110 n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
111 , loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de Dieu . Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
112 littérature. L’ouverture s’est faite, mais non du bon côté ; l’âme, que tourmente un suprême besoin d’épanchement, s’est dé
113 mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en Dieu , p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
51 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
114 n tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu . Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
52 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
115 uelques-uns des plus significatifs de ces récits ( Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
116 voltairien, l’élégance trop rapide. Il n’est pas bon qu’un conteur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses personna
53 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
117 vous n’avez jamais cherché ce que doit être le «  bon  » temps, ni si les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous pens
118 adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
54 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
119 droits où la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
120 romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
121 forme, besoin minoritaire de trouver des alliés à bon compte sur un terrain où la compromission semblait pratiquement accep
122 e la nature humaine, qui, selon cette vue, serait bonne , ou du moins meilleure, si on la « préservait » du mal. Ainsi Roussea
123 r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu , — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
124 andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu . Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
55 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Signes parmi nous, par C. F. Ramuz (janvier 1932)
125 cines, fortement : mais il a vu qu’elles tenaient bon , qu’elles tenaient trop de terre embrassée et par elle tout un pays e
56 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
126 ce monde condamné tient encore debout, il serait bon d’examiner rapidement les principes qui lui permirent de durer malgré
127 sinon concertée, de la bâtisse, et seront encore bons pour construire, si demain nous laisse construire autre chose que des
128 nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
57 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le silence de Goethe (mars 1932)
129 ans la divergence des réalisations littéraires. «  Bon esprit, prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi ».
130 urs. Ce critère du salut, cette transcendance, en bonne dialectique autoriserait à des jugements de valeurs humaines. Mais il
58 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
131 normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
132 rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
133 à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intempérance de
134 ens, affirmons que nous ne savons presque rien de Dieu , ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
135 ilité de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
136 , orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
137 omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
138 nterdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
139 passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
140 . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
141 Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
142 n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
143 doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans Dieu . Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
59 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
144 e, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
60 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
145 ur des hommes. Ce n’est pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut. Ce n’est pas son pessimisme que je reproche à
146 onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
147 litant, nous n’avons plus à prouver vainement que Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
148 leur appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
61 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
149 t encore moins celui du xixe , resté celui de nos bons maîtres. Il ne s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’homme
150 plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu , ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
62 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
151 veau ; petits purs, ceux qui trouvent toujours de bonnes raisons pour nous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petit
152 is du fait qu’ils se disent révolutionnaires, ces bons petits intellectuels deviennent un danger pour la Révolution ou pour
153 les trois quarts du genre humain, à commencer par bon nombre de révolutionnaires qui ne paraissent « pas très comme il faut
63 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
154 e ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr
64 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
155 plans, celui de la guerre y compris. Mais il est bon de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Allemand, dit-on, e
65 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Une « tasse de thé » au Palais C…
156 Richard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de
66 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
157 tales plus que documentaires, peut-être serait-il bon que je parsème ce texte de quelques noms impossibles et de beaucoup d
158 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
159 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
160 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
161 et la Basilique sur son rocher. Fraîches, sentant bon , avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
162 un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
163 ar goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
67 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
164 ur connaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant —  bon , bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
165 nnaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant — bon, bon , parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
166 que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
167 emps même qu’il nous entrouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
68 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
168 il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comm
169 uillet 1929 Le père Reinecke me félicite de ma bonne mine, résultat selon lui de l’excellente cuisine que nous sert la Gnä
170 a Gnädige. Je n’aurais plus l’air citadin. Allons bon , félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit bel et bien d’une question
171 et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon , si l’expression veut qu’il figure le contraire du « mauvais ». Les j
172 stilité, comment accueillir avec un cœur viril et bon le spectacle de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon co
173 de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon comme celui d’Andersen, un tel cœur ne se fermerait pas devant la hai
69 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
174 l’approbation que je pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des villes, toujours inquiets, toujours doutant de leur
175 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
70 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
176 et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
177 a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
71 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
178 que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de Dieu . En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
179 , du salut par la foi, par l’abandon aux mains du Dieu vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
72 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
180 re 1932)c …que nous faisons du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
181 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
182 s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
183 e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
184 des sacrifices humains. Le dieu-nation respire la bonne odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa gloire. M
185 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
73 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). À prendre ou à tuer (décembre 1932)
186 20. La seule révolution qu’elle légitimerait, en bonne logique, serait une révolution contre la construction entreprise par
74 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
187 plans, celui de la guerre y compris. Mais il est bon de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Allemand, dit-on, e
75 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Une « tasse de thé » au palais C…
188 Richard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son bon visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de
76 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
189 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
190 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
191 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
192 et la Basilique sur son rocher. Fraîches, sentant bon , avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
193 un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les bonnes manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
194 ar goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une bonne ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
77 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
195 l’approbation que je pourrais leur en témoigner. Bon pour les gens des villes, toujours inquiets, toujours doutant de leur
196 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
78 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — La tour de Hölderlin
197 ur connaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant —  bon , bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
198 nnaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant — bon, bon , parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
199 que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
200 mps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est bon qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
79 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
201 il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus bonne qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comm
202 avais qui allait m’écrire, et que j’avais d’assez bonnes chances de deviner juste. Mais je n’ai rien deviné du tout, puisque j
203 illet 1929 Le père Reinecke me félicite sur ma bonne mine, résultat selon lui de l’excellente cuisine que nous sert la Gnä
204 a Gnädige. Je n’aurais plus l’air citadin. Allons bon , félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit bel et bien d’une question
205 et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le bon , si l’expression veut qu’il figure le contraire du « mauvais ». Les j
206 stilité, comment accueillir avec un cœur viril et bon le spectacle de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon co
207 de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon comme celui d’Andersen, un tel cœur ne se fermerait pas devant la hai
80 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
208 tacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un bon vin. Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se demande quels
209 . L’ennui n’est pas non plus que le matériel soit bon , l’or abondant, les enfants bien nourris. Ni même qu’on dise merci to
81 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
210 trois-mille habitants, un pays de quarante mille bons et fidèles sujets… « En 1818 déjà — écrit M. Arthur Piaget dans sa re
211 t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de
82 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
212 oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance
213 n que tes jours soient prolongés dans le pays que Dieu te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
214 ée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».
83 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
215 de culture, pour tant de livres lus, relus, et de bon choix, accumulés depuis des siècles dans les maisons publiques et pri
216 qu’à pas feutrés. Certains d’ailleurs avaient de bonnes raisons de ne point publier leur séjour. Benjamin Constant s’enfermai
84 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
217 t à rejeter toutes les assurances humaines contre Dieu , tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la
85 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
218 E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen
86 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
219 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
220 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
221 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
222 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
223 (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
224 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
225 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
87 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
226 ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
227 ante ? Oui, pour ceux qui cherchent des espoirs à bon compte, hors de la réalité certainement désespérante. Mais il y a la
228 t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu , seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
229 alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Dieu et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
230 in lui apparaît précisément comme la question que Dieu lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
231 ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de Dieu  : parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui 
88 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
232 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
233 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
234 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
235 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
236 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
237 rlant des autres ou parlant en général : ceci est bon , moral, cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’humaniste, m
238 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
239 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
240 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
89 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
241 inien. Nous nous étonnerons alors des craintes du bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « ré
90 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
242 nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
243 ème absolument insoluble, puisque notre rapport à Dieu , depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
244 ’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu , notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
245 que est formulée dans ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
246 s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu ) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
247 ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu . Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
248 ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en Dieu , et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
249 ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
250 plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu  : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
251 a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
91 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
252 fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec Dieu des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso
92 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Deuxième Jour de la Création, par Ilya Ehrenbourg (décembre 1933)
253 ut cela est propre. Le jeune Kolka, prolétaire de bonne souche, part pour la Construction où il ne tarde pas à se distinguer
93 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
254 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a b La théolog
255 erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne
256 ligion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu . Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan
257 très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu  ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re
258 eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans Dieu , la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i
259 e devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu , son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter
260 n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu  ? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e
261 . Si donc la tâche du théologien est de parler de Dieu , il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu
262 ’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
263 toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu , la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot
264 n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu , dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for
265 mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu . Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,
266 de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro
267 tion radicale et intime de notre existence devant Dieu . À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’
268 de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu . Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai
269 barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S
270 it son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth
271 et avant tout cela une théologie de la parole de Dieu . Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du
272 i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine
273 on radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu , et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét
274 oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que
275 u à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là
276 Denis de, « [Compte rendu] Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1
94 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
277 ard, « une différence qualitative infinie » entre Dieu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
278 eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu . C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
279 gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
95 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
280 i confère à tout homme son être véritable, devant Dieu . 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
96 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
281 mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de Dieu , aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
97 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
282 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
283 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
284 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett
285 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at
286 tre dans l’esprit de quelques-uns. Je sais que le bon ton, dans certains milieux bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne
287 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
288 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
289 al… Jésus lui répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute
290 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte
98 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
291 t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le
292 mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme
99 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
293 re à la Nature : il est lui-même une question que Dieu ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
294 e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de Dieu . Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
295 e l’Homme — peut être caractérisé dans ses effets bons et mauvais par le mot de séparation. D’une part, il constitue le ress
296 tion des choses en même temps qu’à la question de Dieu . Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
297 qui ne peut plus rien faire ici-bas d’utile et de bon pour autrui ni pour soi ». Enfin, il précise qu’on y atteint le mieux
100 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
298 apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a
299 s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu . La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa