1
oute la morale, et les qualités indispensables au
bon
équipier deviennent les qualités du parfait citoyen : juste vision de
2
rsaire. Les révolutionnaires y faisaient pourtant
bon
ménage avec les derniers champions du naturalisme puisqu’au début Fis
3
le désordre de son pays, suivra obstinément le «
bon
chemin » de la santé et de la raison. C’est à lui que va la sympathie
4
siècles. Primitivement, le Saint est un homme que
Dieu
a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
5
stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de
Dieu
. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
6
révolte des autres et quelles prières cela fait à
Dieu
», disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
7
moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à
Dieu
. Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
8
is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du
Dieu
perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
9
des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de
Dieu
, mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
10
ictoire — n’est pas si douce encore, n’est pas si
bonne
que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu sans bataille. On voit
11
t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de
Dieu
. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
12
conférences, les Objections des intellectuels au
Dieu
chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
13
(mai 1926)s C’est le récit de la découverte de
Dieu
par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
14
solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de
Dieu
, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
15
légitimes chez d’autres, même celles que je juge
bon
d’éliminer de moi. Chacun son équilibre, ou plutôt, son « mouvement n
16
x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de
Dieu
. Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
17
pour un moment. « L’art est un mensonge, mais un
bon
artiste n’est pas menteur », dit Max Jacob. « Être sincère, c’est avo
18
ans cet état. Ce « mensonge », ce choix faux mais
bon
, nécessaire à la vie, n’est-ce pas être sincère aussi que de s’y prêt
19
véritables qui connaissent les signes Sont moins
bons
acrobates… (etc.)… Cocteau s’est trop exercé avant de se lancer sur
20
ée, sinon peut-être cette indispensable « part de
Dieu
» — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
21
êtes de poupées, à la conclusion. Ce n’est pas le
bon
rire de cinéma. Quand la danseuse paraît, ils n’attendent que le mome
22
goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de
Dieu
: la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
23
de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé
Dieu
, il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
24
vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre
Dieu
. Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
25
Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de
Dieu
, répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
26
ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un
Dieu
. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
27
i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre
Dieu
ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
28
us-même, pas moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?…
Bon
, bon, c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez
29
me, pas moyen de causer aujourd’hui… Quoi ?… Bon,
bon
, c’est entendu, on ne peut rien faire sans vous. Mais n’oubliez pas q
30
des souvenirs, quand nous allions tous deux, ces
bonnes
farces, et aussi pourtant des histoires de copains qui ont mal tourné
31
tres. — Vous suivez la même route que nous ? À la
bonne
heure ! ». Et l’on repart bras dessus, bras dessous. Et l’on apprend
32
ste pour changer en instruments métaphysiques ces
bonnes
montres de précision de La Chaux-de-Fonds… Avant de quitter les peint
33
c l’ascension de Jacob et ses luttes. On pardonne
bon
nombre de platitudes et de vulgarités pour les derniers chapitres, de
34
nourri, blanchi, mais non point diverti. J’étais
bon
, Monsieur, normalement bon. L’idée, par exemple, d’étrangler un chat
35
point diverti. J’étais bon, Monsieur, normalement
bon
. L’idée, par exemple, d’étrangler un chat pour le plaisir me répugnai
36
s. Aucun remord non plus d’avoir troublé quelques
bonnes
petites somnolences par des cris intempestifs. Il y a des gens qui n’
37
nde et constante ambition a été de construire une
bonne
machine routière. » Les étapes de sa jeunesse sont : la construction
38
é l’œuvre de la Création », comme dit Ferrero. Le
bon
peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce jeu du chat et de l
39
le grâce ? un peu de cette connaissance active de
Dieu
que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
40
ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir
Dieu
et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
41
venture qui en a bien d’autres, d’aspects. Il est
bon
que le lecteur dérisoirement troublé par la crainte de n’avoir pas sa
42
is sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un
bon
élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre il n’y a pas de solution
43
nstrument le plus parfait s’appelle le manuel. Un
bon
manuel est un résumé clair et portatif des résultats actuels d’une sc
44
s délicats par les plus vulgaires ? L’idéal du
bon
élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait ut
45
idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le
bon
élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite s
46
t de poche, ni plus ni moins.) Ou encore : que le
bon
élève soit celui qui supporte le mieux le traitement scolaire ; celui
47
que je ne puis m’empêcher de trouver suspecte. Le
bon
élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux par
48
trouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de
bons
points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tou
49
bon élève est celui qui a de bons points. Or les
bons
points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonogr
50
dangereuse de ceux qui voient avec leurs yeux. Le
bon
élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeu
51
. Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les
bons
élèves de diverses classes d’un collège ont été frappés de constater
52
u’ici sont en général judicieuses, dictées par le
bon
sens7 et retouchées par le pédantisme inhérent à toute science. On a
53
ait de farces, vous allez feindre de trouver bien
bonne
celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puissance c
54
oujours assez pour allumer des feux de joie, etc.
Bon
. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce
55
s étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit
bon
que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture s
56
hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de
Dieu
, — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
57
connaît Hölderlin ? — questionne-t-il, méfiant —
bon
, bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
58
aît Hölderlin ? — questionne-t-il, méfiant — bon,
bon
, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
59
que tout cela existe dans le même monde ? (Il est
bon
de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
60
mps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est
bon
qu’il y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
61
e de Rimbaud — est une de ces évidences qu’il est
bon
de proposer à la réflexion de notre temps, ne fût-ce que pour faite h
62
e qui paraît anarchique dans un monde où tout est
bon
à quelque chose, où rien plus n’est tenu pour vrai que relativement à
63
vous proposez à notre bonne volonté gémissante !
Dieu
, dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
64
’une solution fort simple qui d’ailleurs était la
bonne
, car le grand Remède, c’est un Simple. Des hurlements de rage ne tard
65
is sortis de l’école. Rien ne ressemble plus à un
bon
élève qu’un instituteur : de l’un à l’autre, il n’y a pas de solution
66
nstrument le plus parfait s’appelle le manuel. Un
bon
manuel est un résumé clair et portatif des résultats actuels d’une sc
67
icats par les plus vulgaires ? 3.g. L’idéal du
bon
élève Le bon sens voudrait que le bon élève soit celui qui sait ut
68
idéal du bon élève Le bon sens voudrait que le
bon
élève soit celui qui sait utiliser pour son profit humain la petite s
69
t de poche, ni plus ni moins). Ou encore : que le
bon
élève soit celui qui supporte le mieux le traitement scolaire ; celui
70
ue je ne puis m’empêcher de trouver suspecte. Le
bon
élève est celui qui a de bons points. Or les bons points vont aux par
71
rouver suspecte. Le bon élève est celui qui a de
bons
points. Or les bons points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tou
72
bon élève est celui qui a de bons points. Or les
bons
points vont aux parfaits imitateurs. Oyez-moi tous ces petits phonogr
73
e de ceux qui voient avec leurs yeux d’élèves. Le
bon
élève est aussi l’élève discipliné. L’école veut que partout la valeu
74
. Tous ceux qui ont eu l’occasion de comparer les
bons
élèves de diverses classes d’un collège ont été frappés de constater
75
ait de farces, vous allez feindre de trouver bien
bonne
celle-ci : je prétends que l’instruction publique est une puissance c
76
oujours assez pour allumer des feux de joie, etc.
Bon
. Supposons tout cela fait. Respirons. Mais déjà vous m’attendez à ce
77
s étouffer. Cependant, je ne crois pas qu’il soit
bon
que tous progressent de la même manière. Dans un système de culture s
78
de confection voici le Citoyen du Monde, voici le
Bon
Européen, voici l’Américain à rendement maximum. Et comptez que l’on
79
emander de plus, s’il laisse en blanc la place de
Dieu
. Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
80
sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en
Dieu
— et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
81
positions parmi les allégories barbares d’un ciel
bon
enfant, et dans ce truculent petit monde, Marcel North et l’escholier
82
e essayer, au hasard, des incantations tout juste
bonnes
à évoquer la basse pègre du monde spirituel. Ce n’est pas en détraqua
83
Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
(septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
84
s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un
Dieu
pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
85
du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
», Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
86
tales plus que documentaires, peut-être serait-il
bon
que je parsème ce texte de quelques noms impossibles et de beaucoup d
87
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
88
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
89
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
90
et la basilique sur son rocher. Fraîches, sentant
bon
, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
91
un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les
bonnes
manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
92
oût d’en bien parler. Les Suisses aiment avec une
bonne
ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
93
te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans
Dieu
, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
94
dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «
Dieu
n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
95
sme, plus-value. — Qui donc nous aurait révélé de
bonnes
raisons brutales, de bonnes raisons humaines, de nous intéresser à l’
96
nous aurait révélé de bonnes raisons brutales, de
bonnes
raisons humaines, de nous intéresser à l’Asie : les grèves à Bombay,
97
« se séculariser, pour se constituer en dehors de
Dieu
sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
98
mots « forme », « couleur », « architecture ». Et
Dieu
avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
99
aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de
Dieu
qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
100
ous. Naturellement, nous nous sommes montrés très
bons
à son égard… » L’on conçoit que Blanche malheureuse, isolée, cherchan
101
cette œuvre où l’on parle le plus directement de
Dieu
que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
102
vre où l’on parle le plus directement de Dieu que
Dieu
est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
103
ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de
Dieu
». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
104
i l’on ose dire, — où il fait vivre d’imaginaires
bons
sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui, après lui, feront i
105
érature qui transforme les sommets en images d’un
Dieu
vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
106
ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria
Dieu
de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
107
vangile n’a de sens que par le jaillissement vers
Dieu
. Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
108
pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de
Dieu
. Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
109
s témoignages de responsabilités acceptées devant
Dieu
, avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
110
n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en
Dieu
et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
111
, loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de
Dieu
. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
112
littérature. L’ouverture s’est faite, mais non du
bon
côté ; l’âme, que tourmente un suprême besoin d’épanchement, s’est dé
113
mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en
Dieu
, p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
114
n tant que le péché crée une tension entre lui et
Dieu
. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
115
uelques-uns des plus significatifs de ces récits (
Dieu
et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
116
voltairien, l’élégance trop rapide. Il n’est pas
bon
qu’un conteur laisse voir la moindre ironie vis-à-vis de ses personna
117
vous n’avez jamais cherché ce que doit être le «
bon
» temps, ni si les tempêtes sont « belles ». C’est pourquoi vous pens
118
adoriez la lumière, le beau temps vous serait un
Dieu
rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
119
droits où la vraisemblance voudrait que le nom de
Dieu
fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
120
romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral,
Dieu
est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
121
forme, besoin minoritaire de trouver des alliés à
bon
compte sur un terrain où la compromission semblait pratiquement accep
122
e la nature humaine, qui, selon cette vue, serait
bonne
, ou du moins meilleure, si on la « préservait » du mal. Ainsi Roussea
123
r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de
Dieu
, — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
124
andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de
Dieu
. Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
125
cines, fortement : mais il a vu qu’elles tenaient
bon
, qu’elles tenaient trop de terre embrassée et par elle tout un pays e
126
ce monde condamné tient encore debout, il serait
bon
d’examiner rapidement les principes qui lui permirent de durer malgré
127
sinon concertée, de la bâtisse, et seront encore
bons
pour construire, si demain nous laisse construire autre chose que des
128
nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de
Dieu
n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
129
ans la divergence des réalisations littéraires. «
Bon
esprit, prends garde ! Pas de partis de salut violents. Exerce-toi ».
130
urs. Ce critère du salut, cette transcendance, en
bonne
dialectique autoriserait à des jugements de valeurs humaines. Mais il
131
normales de l’esprit humain. La transcendance de
Dieu
est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
132
rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que
Dieu
jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
133
à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea
bon
de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intempérance de
134
ens, affirmons que nous ne savons presque rien de
Dieu
, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
135
ilité de la raison devant l’insondable mystère de
Dieu
devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
136
, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si
Dieu
n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
137
omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si
Dieu
n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
138
nterdit à la pensée la plus probe de se passer de
Dieu
quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
139
passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
Dieu
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
140
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de
Dieu
doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
141
Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de
Dieu
— à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
142
n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que
Dieu
seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
143
doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans
Dieu
. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
144
e, de cette abrutissante musique, parfois coupée,
Dieu
merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
145
ur des hommes. Ce n’est pas une férule : c’est un
bon
outil qu’il nous faut. Ce n’est pas son pessimisme que je reproche à
146
onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de
Dieu
désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
147
litant, nous n’avons plus à prouver vainement que
Dieu
est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
148
leur appareil d’assurance dans le monde et contre
Dieu
—, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
149
t encore moins celui du xixe , resté celui de nos
bons
maîtres. Il ne s’agit non plus d’un humanisme qui dresserait l’homme
150
plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre
Dieu
, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
151
veau ; petits purs, ceux qui trouvent toujours de
bonnes
raisons pour nous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petit
152
is du fait qu’ils se disent révolutionnaires, ces
bons
petits intellectuels deviennent un danger pour la Révolution ou pour
153
les trois quarts du genre humain, à commencer par
bon
nombre de révolutionnaires qui ne paraissent « pas très comme il faut
154
e ses mesures morales, en donne la référence : ce
Dieu
terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr
155
plans, celui de la guerre y compris. Mais il est
bon
de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Allemand, dit-on, e
156
Richard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son
bon
visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de
157
tales plus que documentaires, peut-être serait-il
bon
que je parsème ce texte de quelques noms impossibles et de beaucoup d
158
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
159
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
160
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
161
et la Basilique sur son rocher. Fraîches, sentant
bon
, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
162
un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les
bonnes
manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
163
ar goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une
bonne
ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
164
ur connaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant —
bon
, bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
165
nnaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant — bon,
bon
, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
166
que tout cela existe dans le même monde ? (Il est
bon
de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
167
emps même qu’il nous entrouvre le ciel, qu’il est
bon
qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
168
il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus
bonne
qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comm
169
uillet 1929 Le père Reinecke me félicite de ma
bonne
mine, résultat selon lui de l’excellente cuisine que nous sert la Gnä
170
a Gnädige. Je n’aurais plus l’air citadin. Allons
bon
, félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit bel et bien d’une question
171
et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le
bon
, si l’expression veut qu’il figure le contraire du « mauvais ». Les j
172
stilité, comment accueillir avec un cœur viril et
bon
le spectacle de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon co
173
de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et
bon
comme celui d’Andersen, un tel cœur ne se fermerait pas devant la hai
174
l’approbation que je pourrais leur en témoigner.
Bon
pour les gens des villes, toujours inquiets, toujours doutant de leur
175
st encore à dire : du droit des choses telles que
Dieu
les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
176
et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de
Dieu
s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
177
a donné par son acte la preuve d’une obéissance à
Dieu
qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
178
que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de
Dieu
. En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
179
, du salut par la foi, par l’abandon aux mains du
Dieu
vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
180
re 1932)c …que nous faisons du paradoxe ? Non.
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
181
ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
182
s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de
Dieu
qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
183
e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un
Dieu
transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
184
des sacrifices humains. Le dieu-nation respire la
bonne
odeur d’onze millions de morts sacrifiés en quatre ans à sa gloire. M
185
nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
186
20. La seule révolution qu’elle légitimerait, en
bonne
logique, serait une révolution contre la construction entreprise par
187
plans, celui de la guerre y compris. Mais il est
bon
de préciser, fût-ce à l’aide d’un seul exemple. L’Allemand, dit-on, e
188
Richard Strauss a levé la tête, il reçoit sur son
bon
visage où cette rosée divine fait perler une larme, la bénédiction de
189
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
190
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
191
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
192
et la Basilique sur son rocher. Fraîches, sentant
bon
, avec des livres sur des divans aux riches couleurs, des boissons pré
193
un lyrisme distingué ? Il faut choisir entre les
bonnes
manières et les belles manières. Et quant à ceux qui n’ont pas le pou
194
ar goût du bavardage. Les Suisses aiment avec une
bonne
ou une mauvaise conscience. À Vienne on voit des couples qui savent ê
195
l’approbation que je pourrais leur en témoigner.
Bon
pour les gens des villes, toujours inquiets, toujours doutant de leur
196
st encore à dire : du droit des choses telles que
Dieu
les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
197
ur connaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant —
bon
, bon, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pa
198
nnaît Hölderlin ? questionne-t-il, méfiant — bon,
bon
, parce qu’il y en a qui viennent, n’est-ce pas, ils ne savent pas tro
199
que tout cela existe dans le même monde ? (Il est
bon
de poser parfois de ces grandes questions naïves.) Lui aussi a vécu d
200
mps même qu’il nous entr’ouvre le ciel, qu’il est
bon
qu’il y ait la terre… Mais que cette musique vulgaire, par quel hasar
201
il eût fallu vivre tout entière et qui n’est plus
bonne
qu’à dormir… Alors j’ai eu ce regard étrangement oblique, glissé comm
202
avais qui allait m’écrire, et que j’avais d’assez
bonnes
chances de deviner juste. Mais je n’ai rien deviné du tout, puisque j
203
illet 1929 Le père Reinecke me félicite sur ma
bonne
mine, résultat selon lui de l’excellente cuisine que nous sert la Gnä
204
a Gnädige. Je n’aurais plus l’air citadin. Allons
bon
, félicitons l’hôtesse. Au reste il s’agit bel et bien d’une question
205
et traînants. Le beau temps n’est pas toujours le
bon
, si l’expression veut qu’il figure le contraire du « mauvais ». Les j
206
stilité, comment accueillir avec un cœur viril et
bon
le spectacle de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et bon co
207
de ces corps amaigris, énervés ? Un cœur viril et
bon
comme celui d’Andersen, un tel cœur ne se fermerait pas devant la hai
208
tacts, et dont l’amitié seule avait mûri comme un
bon
vin. Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se demande quels
209
. L’ennui n’est pas non plus que le matériel soit
bon
, l’or abondant, les enfants bien nourris. Ni même qu’on dise merci to
210
trois-mille habitants, un pays de quarante mille
bons
et fidèles sujets… « En 1818 déjà — écrit M. Arthur Piaget dans sa re
211
t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel.
Dieu
nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de
212
oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en
Dieu
plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance
213
n que tes jours soient prolongés dans le pays que
Dieu
te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
215
de culture, pour tant de livres lus, relus, et de
bon
choix, accumulés depuis des siècles dans les maisons publiques et pri
216
qu’à pas feutrés. Certains d’ailleurs avaient de
bonnes
raisons de ne point publier leur séjour. Benjamin Constant s’enfermai
217
t à rejeter toutes les assurances humaines contre
Dieu
, tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la
218
E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le
Dieu
est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen
219
s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
220
les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
221
litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
222
uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
223
(Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
224
dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
225
tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
226
ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant
Dieu
et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
227
ante ? Oui, pour ceux qui cherchent des espoirs à
bon
compte, hors de la réalité certainement désespérante. Mais il y a la
228
t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est
Dieu
, seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
229
alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant
Dieu
et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
230
in lui apparaît précisément comme la question que
Dieu
lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
231
ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de
Dieu
: parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui
232
royance au salut de l’homme par la seule force de
Dieu
, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
233
Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que
Dieu
, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
234
ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
Dieu
seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
235
igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de
Dieu
sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
236
naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour
Dieu
. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
237
rlant des autres ou parlant en général : ceci est
bon
, moral, cela est mauvais, immoral, — porte un jugement d’humaniste, m
238
te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à
Dieu
des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
239
es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de
Dieu
, si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
240
à-dire de lutter pour devenir une personne devant
Dieu
. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
241
inien. Nous nous étonnerons alors des craintes du
bon
père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « ré
242
nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de
Dieu
telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
243
ème absolument insoluble, puisque notre rapport à
Dieu
, depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
244
’est pas dans la situation même de l’homme devant
Dieu
, notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
245
que est formulée dans ce passage de Barth : « Que
Dieu
(mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
246
s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment
Dieu
) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
247
ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur
Dieu
. Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
248
ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en
Dieu
, et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
249
ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité.
Dieu
dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
250
plus ici d’opération réelle que par la Parole de
Dieu
: acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
251
a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc :
Dieu
premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
252
fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec
Dieu
des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso
253
ut cela est propre. Le jeune Kolka, prolétaire de
bonne
souche, part pour la Construction où il ne tarde pas à se distinguer
255
erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de
Dieu
et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne
256
ligion, piété, expérience religieuse, problème de
Dieu
. Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan
257
très pieux prétextes, les ordres de la Parole de
Dieu
? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re
258
eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans
Dieu
, la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i
259
e devient plus aigu. Le théologien doit parler de
Dieu
, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter
260
n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel
Dieu
? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e
261
. Si donc la tâche du théologien est de parler de
Dieu
, il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu
262
’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de
Dieu
voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
263
toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
Dieu
, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot
264
n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de
Dieu
, dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for
265
mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de
Dieu
. Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,
266
de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que
Dieu
fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro
267
tion radicale et intime de notre existence devant
Dieu
. À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’
268
de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de
Dieu
. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai
269
barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu.
Dieu
n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S
270
it son existence véritable que dans la parole que
Dieu
lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth
271
et avant tout cela une théologie de la parole de
Dieu
. Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du
272
i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du
Dieu
« tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine
273
on radicale entre toutes les paroles humaines sur
Dieu
, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét
274
oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de
Dieu
à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que
275
u à l’homme. Universalité du rapport établi entre
Dieu
et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là
276
Denis de, « [Compte rendu] Karl Barth, Parole de
Dieu
et parole humaine », Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1
277
ard, « une différence qualitative infinie » entre
Dieu
et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
278
eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de
Dieu
. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
279
gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à
Dieu
et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
280
i confère à tout homme son être véritable, devant
Dieu
. 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
281
mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de
Dieu
, aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
282
nde majorité de nos contemporains ne croit pas en
Dieu
et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
283
du singe, les autres croient qu’il a été créé par
Dieu
. Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
284
ce à part, à côté de la race des hommes créés par
Dieu
, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett
285
, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par
Dieu
. » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at
286
tre dans l’esprit de quelques-uns. Je sais que le
bon
ton, dans certains milieux bien-pensants, veut qu’on dénonce le règne
287
ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de
Dieu
cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
288
ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de
Dieu
, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
289
al… Jésus lui répondit par une parabole, celle du
Bon
Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit cette vérité que toute
290
ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré
Dieu
. 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte
291
t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de
Dieu
pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le
292
mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est
Dieu
qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme
293
re à la Nature : il est lui-même une question que
Dieu
ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
294
e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de
Dieu
. Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
295
e l’Homme — peut être caractérisé dans ses effets
bons
et mauvais par le mot de séparation. D’une part, il constitue le ress
296
tion des choses en même temps qu’à la question de
Dieu
. Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
297
qui ne peut plus rien faire ici-bas d’utile et de
bon
pour autrui ni pour soi ». Enfin, il précise qu’on y atteint le mieux
298
apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour
Dieu
ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a
299
s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre
Dieu
. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa