1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
1 ette chose haute à la voix grave qu’on appelle un père dans les maisons. » Comme Valéry, ce poète sait « des complicités étr
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
2 siècles. Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
3 stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu . La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
4 révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu  », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
5 moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu . Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
6 is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
7 des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu , mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
8 t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu . » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
9 conférences, les Objections des intellectuels au Dieu chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
10 (mai 1926)s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
11 solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de Dieu , à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
12 x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu . Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
8 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
13 ée, sinon peut-être cette indispensable « part de Dieu  » — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
9 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
14 « Les enfants seront du moins catholiques, si les pères sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit
10 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
15 goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu  : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
16 de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu , il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
11 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
17 vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Dieu . Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
18 Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu , répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
19 ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu . Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
20 i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
12 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
21 dire qu’on n’attendait pas moins du fils d’un tel père . « Voilà le train du monde… » Je ne pense pas qu’il en faille gémir.
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Lecache, Jacob (mai 1927)
22 ène profond. Une famille juive dans le Marais. Le père est un tailleur, biblique, austère et probe, qui n’a d’ambition que p
23 u peu cynique reniement de ses origines. Le vieux père s’effondre de honte et de douleur. « On vend de l’étoffe… eux ils se
24 s, non leurs ambitions. Surmontant son dégoût, le père ajoute : « Notre sang sera vainqueur… Qu’ils m’oublient, qu’ils me mé
14 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Récit du pickpocket (fragment) (mai 1927)
25 ance dans le bonheur de la saison. — Au soir, mon père savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres sans une parole quan
26 osses lettres : c’était l’annonce du décès de mon père . » J’étais assis à la terrasse ensoleillée d’un café ; une brise pass
15 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
27 le grâce ? un peu de cette connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
28 ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
16 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
29 Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)ax Le critique se sent dé
30 Denis de, « [Compte rendu] Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme  », Bibliothèque universelle et Revue de G
17 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 1. Mes prisons
31 ou bien ces promenades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenir
18 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
32 hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu , — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
19 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
33 vous proposez à notre bonne volonté gémissante ! Dieu , dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
20 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 1. Mes prisons
34 en dans ces promenades en tenant la forte main du père qui fait de longs pas réguliers… L’École, dans ce concert de souvenir
21 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
35 emander de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu . Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
22 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
36 sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
37 Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
38 s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
39 du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu  », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
24 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
40 erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le Père des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
41 ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le Père des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson s
42 incières sur le bouchon du radiateur — les voici, pères et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
43 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
44 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
45 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
46 te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans Dieu , qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
47 dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «  Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
26 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
48 « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
27 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
49 mots « forme », « couleur », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
28 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
50 aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
51 lique…, puis Edmund Lely, cousin germain de votre père , qui est devenu moine, et qui marche pieds nus, à l’étranger lui auss
52 cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
53 vre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
29 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
54 d lui-même avait aimé et honoré, comme ami de son père . Martensen, le successeur présumé de Mynster, prononçant un discours
55 ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu  ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
30 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
56 érature qui transforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
31 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
57 r au foyer provoque des scènes terribles avec son père , riche commerçant que l’on accuse de malhonnêteté, caractère impérieu
58 age comme manœuvre dans les docks. La mort de son père l’oblige à en sortir, mais en même temps décide de l’orientation de s
59 ouvrier, et il ne pensait pas que la mort de son père fût particulièrement importante. Il avait appris qu’il faut avoir une
60 procession funèbre, toutes ses relations avec son père se déroulèrent comme un panorama devant ses yeux. Au-delà des sentime
61 norme asile de fous dont Eiichi avait parlé à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’emprise du militarisme et du cap
62 ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
32 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
63 es dans ce recueil en savent quelque chose, et le Père jésuite qui tenta de soutenir la controverse prit une leçon de distin
64 ent ironique. Je ne tiens pas du tout à imiter ce Père . Nul besoin de citer à la barre d’un jugement dernier anticipé un esp
65 vangile n’a de sens que par le jaillissement vers Dieu . Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
66 pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de Dieu . Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
67 s témoignages de responsabilités acceptées devant Dieu , avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
33 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
68 n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
69 , loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de Dieu . Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
70 mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en Dieu , p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
34 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
71 n tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu . Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
35 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
72 uelques-uns des plus significatifs de ces récits ( Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
36 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
73 adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
37 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
74 droits où la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
75 romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
76 formes de pensée ou d’action dans lesquelles nos pères crurent trouver des appuis, mais dont nous souffrons d’autant plus vi
77 r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu , — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
78 andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu . Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
79 e saurait être qu’en révolte contre la foi de ses pères . Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son œuvre des traces qui
38 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
80 nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
39 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
81 normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
82 rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
83 ens, affirmons que nous ne savons presque rien de Dieu , ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
84 ilité de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
85 , orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
86 omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
87 nterdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
88 passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
89 . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
90 Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
91 n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
92 doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans Dieu . Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
40 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
93 e, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
41 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
94 onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
95 litant, nous n’avons plus à prouver vainement que Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
96 purifiera. « Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. » Et c’est en quoi, du point de vue chrétien,
97 leur appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
42 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
98 plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu , ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
43 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
99 e ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr
44 1932, Le Paysan du Danube. Le sentiment de l’Europe centrale
100 a y avoir une averse. Cours à la rencontre de ton père et donne-lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscur
45 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
101 erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le Père des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
102 ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le Père des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses Crimson s
103 incières sur le bouchon du radiateur — les voici, pères et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
104 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
105 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
106 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
46 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
107 leur petite maison couverte de roses Crimson. Le père est un colonel en retraite qui déteste les Franzosen. On ne me permet
47 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
108 de Novalis, des mélodies de Bach. Après le Notre Père , chacun s’en va, sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se pass
109 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
48 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
110 et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
111 a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
49 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
112 que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de Dieu . En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
113 , du salut par la foi, par l’abandon aux mains du Dieu vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
50 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
114 re 1932)c …que nous faisons du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
115 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
116 s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
117 e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
118 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
51 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Introduction. Le sentiment de l’Europe centrale
119 a y avoir une averse. Cours à la rencontre de ton père et donne-lui cette pèlerine. » Et quand je le rejoignis dans l’obscur
52 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
120 erreur, en ont fait Gül Baba, ce qui signifie le Père des roses. Moyennant cette naturalisation il continue de protéger la
121 ais bien que ce n’est pas l’heure de visiter : le Père des roses est peut-être allé se promener. Dehors, les roses crimson s
122 incières sur le bouchon du radiateur — les voici, pères et fils, revêtus des couleurs familiales. Ils se tiennent très droits
123 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
124 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
125 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
53 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
126 de Novalis, des mélodies de Bach. Après le Notre Père , chacun s’en va, sérieux, de son côté. Le reste de la matinée se pass
127 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
54 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Petit journal de Souabe
128 leur petite maison couverte de roses Crimson. Le père est un colonel en retraite qui déteste les Franzosen. On ne me permet
55 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — II
129 , cette inertie.) Dix jours plus tard mourait mon père . Et tout en moi se tourne vers ses origines, au-delà de ma propre mém
56 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
130 t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de
57 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
131 nt cinq siècles. Dans l’ascendance directe de mon père , je trouve d’abord, dès la Réforme, deux « ministres du saint Évangil
132 t mon grand-père, professeur de théologie, et mon père , pasteur. Cela fait, au début et à la fin, pas mal de robes et de rab
133 e ma famille. Sur les trente-deux ancêtres de mon père à la cinquième génération, je compte quatorze Neuchâtelois, un Hollan
134 taires parmi les ascendants directs du nom de mon père . Par les femmes, on en trouve davantage, mais là encore les tradition
135 du rôle social tenu pendant des siècles ? Si mon père incarnait à mes yeux, jusque dans ses fonctions ecclésiastiques, l’id
136 nsidération sur ce sujet semblait aux yeux de mon père indigne d’une pensée. Et certes, il n’en parlait jamais. Le peu que j
137 oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance
138 isques et les déboires d’un témoignage vigilant ; père , citoyen, pasteur de ses troupeaux, et vibrant défenseur de l’honneur
139 civisme des protestants, c’est à l’exemple de mon père que j’ai pensé ; et ce mot d’engagement, dont on abuse, d’où l’aurais
140 Au-delà de l’exemple vivant du destin vécu de mon père , qu’irais-je encore chercher dans le passé ? Si j’y suis remonté, c’é
141 r : « Aller de l’avant ! ») L’honneur à rendre au père , selon le Décalogue, n’est pas un culte des ancêtres. Et pourtant, qu
142 n que tes jours soient prolongés dans le pays que Dieu te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
143 ée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».
58 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
144 magination ? Il y a la petite patrie, la terre du père , celle qu’on peut parcourir en une journée et chaque jour de la vie s
59 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VI
145 lut sa dernière réponse : — L’originalité de mon père . Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu devenait bien pers
60 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — VIII
146 , celui qu’ils ont pris de nos jours et que leurs pères n’ont pas connu, l’accent le plus navrant de tout le domaine français
61 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
147 t à rejeter toutes les assurances humaines contre Dieu , tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la
62 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
148 E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen
63 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
149 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
150 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
151 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
152 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
153 (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
154 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
155 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
64 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
156 ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
157 t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu , seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
158 alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Dieu et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
159 in lui apparaît précisément comme la question que Dieu lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
160 ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de Dieu  : parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui 
65 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
161 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
162 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
163 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
164 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
165 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
166 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
167 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
168 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
66 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
169 n. Nous nous étonnerons alors des craintes du bon père  : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolut
67 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
170 nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
171 ème absolument insoluble, puisque notre rapport à Dieu , depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
172 ’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu , notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
173 que est formulée dans ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
174 s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu ) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
175 ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu . Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
176 ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en Dieu , et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
177 ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
178 plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu  : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
179 a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
68 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
180 fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec Dieu des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso
69 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
181 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a b La théolog
182 erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne
183 ligion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu . Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan
184 très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu  ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re
185 eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans Dieu , la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i
186 e devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu , son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter
187 n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu  ? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e
188 . Si donc la tâche du théologien est de parler de Dieu , il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu
189 ’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
190 toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu , la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot
191 n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu , dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for
192 mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu . Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,
193 de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro
194 tion radicale et intime de notre existence devant Dieu . À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’
195 de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu . Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai
196 barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S
197 it son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth
198 et avant tout cela une théologie de la parole de Dieu . Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du
199 i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine
200 on radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu , et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét
201 oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que
202 u à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là
203 Denis de, « [Compte rendu] Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1
70 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
204 ard, « une différence qualitative infinie » entre Dieu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
205 eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu . C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
206 gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
71 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
207 i confère à tout homme son être véritable, devant Dieu . 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
72 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
208 mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de Dieu , aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
73 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). D’un humour romand (24 février 1934)
209 e ne songe pas tant aux traditionnelles farces de père de famille en liberté dont il assaisonnait ses Voyages en zigzag pour
74 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
210 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
211 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
212 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett
213 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at
214 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
215 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
216 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte
75 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
217 t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le
218 mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme
76 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
219 re à la Nature : il est lui-même une question que Dieu ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
220 e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de Dieu . Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
221 tion des choses en même temps qu’à la question de Dieu . Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
77 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
222 apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a
223 s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu . La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa
78 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
224 qu’il ordonne cette soumission : ils l’appellent Dieu ). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâc
225 haine des hommes ; bien plus : une révolte contre Dieu . L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeoi
79 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
226 ut cela, ce n’est pas la « misère de l’homme sans Dieu  », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, pa
227 sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne
228 qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne vient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ;
229 ient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible.
230 . C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père  ; mais alors, l’acquittement est possible. « Je suis le chemin » — ma
80 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
231 révolte de l’homme contre sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du dé
232 duisent à des impasses tragiques ; mais voici que Dieu intervient, avec la réponse terrible faite à Job. Et ce sont alors d’
233 agnifiques lettres sur la détresse humaine devant Dieu , que le héros adresse à « son muet confident », l’auteur. Peut-être a
234 ed à un homme ? Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonn
235 digne de foi, de première source, une réponse de Dieu , qui, même si elle foudroie, est plus magnifique que les commérages e
81 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
236 le fidèle d’aujourd’hui n’a-t-il plus, comme ses pères , la crainte païenne de se présenter à la table sainte dans un état « 
82 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
237 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
238 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
239 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croy
240 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
241 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante que l’Év
83 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
242 eur vient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu leur dit d’aller. La chronique des rencontres miraculeuses qu’ils ont
243 leur vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet em
244 ce au crime. Elle est devenue folle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalisme, qui
84 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
245 t monté sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu tout-puissant qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit
246 st ainsi que Kierkegaard reçut en héritage de son père , après une sévère éducation piétiste, un secret terrifiant et une bel
247 it pas en assumer l’entière responsabilité devant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit
248 « Il y a une différence qualitative infinie entre Dieu et l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans
85 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
249 seul est plus forte, dans son humilité et devant Dieu , — car c’est la foi, — que les discours des réalistes et l’enthousias
250 chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire de lui, d
251 onde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le veut. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où
252 age, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités qui font v
253 és qui font vivre, cette solitude première devant Dieu , est-ce bien cela que revendiquent les défenseurs du primat de l’espr
254 i à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant Dieu . ⁂ Søren Kierkegaard est sans doute le penseur capital de notre époq
255 x qu’aucun autre le message du « solitaire devant Dieu  ». L’ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe, à trave
256 ant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu , dans l’abîme infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce série
257 c émotion sur ce texte qu’il a choisi lui-même : “ Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit !
258 mitent, et n’agissent jamais seuls. » Mais ce que Dieu exige, c’est précisément le contraire : il veut l’originalité. « Voil
259 veut l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de Dieu est telle qu’on y trouve quelque passage qui dise le contraire d’un a
260 ierkegaard appelle, c’est l’homme seul devant son Dieu . Mais comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut
261 eut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’es
262 exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romant
263 de est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de Dieu , qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer
264 tien est position, obéissance. Si donc l’appel de Dieu isole du monde un homme, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’
265 , dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que Dieu l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’Esprit, s’oppose à
266 ransformés », dit saint Paul. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui se tient à l’origine de sa réalité. Celui-là seul co
267 rait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu  ? Mais qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut
268 as d’autre pouvoir que mon refus d’exister devant Dieu et d’exercer le pouvoir que je suis. Elle n’est que ma dégradation. E
269 ait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu  », comme disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même possible
270 e la masse, où nous vivons, le « solitaire devant Dieu  » est aussi l’homme le plus réel, le plus présent. Parce qu’il sait q
271 eut-être aussi tout formel, de l’isolement devant Dieu . Et, d’autre part, l’acte du « solitaire » n’est pas de ceux dont nou
272 conséquences. Ou bien il est, et c’est l’acte de Dieu , ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui pressent, dans
273 l’époque ne provient pas de ce qu’elle est « sans Dieu  », car nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutô
86 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
274 cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont
87 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
275 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
276 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
277 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
278 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
279 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
280 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
281 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 12. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
88 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
282 une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
283 s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
284 ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
285 yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu , pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
286 , nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18
89 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
287 ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
90 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — IV. Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
288 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
289 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
290 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le cr
291 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
292 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
91 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
293 Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
294 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
295 re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un Dieu transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
296 nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
297 faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
298 nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
299 doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
300 délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
301 t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
302 e premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu , c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
303 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je
92 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
304 maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
305 n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à Dieu . À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
93 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
306 ?30 Le jugement va commencer par la maison de Dieu . I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le chr
307 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
308 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
309 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
310 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
311  » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
312 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
313 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 36. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
94 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VIII. Humanisme et christianisme
314 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
315 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
316 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
317 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
318 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
319 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
320 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
321 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
95 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
322 Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu , mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
323 t toujours purement symboliques de l’obéissance à Dieu , immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
324 nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
325 valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu , c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
326 ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu . Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
327 impossible, est une pure hypocrisie en dehors de Dieu . Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
328 Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu . Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
329 nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de Dieu , il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
330 à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
331 bien ordonnée que celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donné
332 celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu . Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’étud
96 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
333 nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
334 sait que le premier commandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
335 mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
336 ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu , la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
337 pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu , l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
338 et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu . Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
339 éché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
97 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
340 in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
341 croient à l’argent et haïssent celui qui croit en Dieu . Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
342 et les derniers les premiers — dans le Royaume de Dieu . Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
343 Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de Dieu . Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
344 auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à Dieu  ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui est le co
98 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
345 rédacteurs des évangiles, enfin chez les premiers pères , M. Goguel met en lumière une évolution constante dans le sens prévu
346 imilation de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a
347 puyer ; car l’œuvre de la chair, c’est de refuser Dieu , même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les morts
99 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Au sujet d’un roman : Sara Alelia (3 novembre 1934)
348 aloches trop grandes, dans le taudis où son vieux père se saoule et sacre, dix autres scènes enfantines : c’est Andersen, en
100 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
349 estait l’acte historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite attei
350 réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion provient d’un
351 rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est ri
352 Seigneur !… mais celui qui fait la volonté de mon Père  » — c’est-à-dire celui — opposé à l’impersonnel ceux — qui agit sa vo