1
a pourtant fallu la justifier, ce qui n’a pas été
sans
quelques tours de passe-passe de logique, admirablement masqués d’ail
2
t : « Quand les livres se liront-ils d’eux-mêmes,
sans
le secours des lecteurs ? Quand les hommes se comprendront-ils indivi
3
e au moins deux grands artistes : Aragon, Éluard.
Sans
oublier Breton, enchanteur des images qui peuplent les ténèbres. b.
4
d’une œuvre de pur génie. Vincent Van Gogh, génie
sans
talent. c. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Paul Colin, Van Go
5
t moins. On n’écrit pas un roman en trois volumes
sans
y laisser des maladresses et des négligences. Mais on ne demande pas
6
er les nombreuses péripéties de son dernier roman
sans
exposer et discuter toutes les idées qu’elles illustrent. Les personn
7
tout son mysticisme protestant. Et cela n’est pas
sans
gêner M. Seillière. C’est peut-être pourquoi il insiste sur le fait q
8
sur le fait que Vinet se déclarait « un chrétien
sans
épithète ». Croit-il éluder ainsi le protestantisme de Vinet ? Ne voi
9
tourmentée dans sa profondeur, mais qui se penche
sans
vertige sur ses abîmes. Simplicité de notre temps ! Au-dessus de la t
10
d’hui un roman bien différent, a vu la Révolution
sans
romantisme, dans le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand
11
sur le sol, les yeux grands ouverts dans le vide,
sans
rien voir. Ainsi le moujik devant le bolchévique violant sa patrie.
12
siècles. Primitivement, le Saint est un homme que
Dieu
a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
13
stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de
Dieu
. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
14
, dans un progrès mal défini, et l’on court après
sans
fin. Même ceux qui ont perdu la croyance en un bonheur possible ou dé
15
qu’ils battent la mesure devant un orchestre qui,
sans
eux, jouerait aussi bien, aussi mal. Quant aux meneurs de l’opinion p
16
l’on songe aux bataillons de pâles opportunistes
sans
culture qui se chargent de gaver les masses du pain quotidien de la b
17
révolte des autres et quelles prières cela fait à
Dieu
», disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
18
moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à
Dieu
. Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
19
a guerre — c’est le même désenchantement précoce,
sans
la brusquerie de ses aînés. Encore un qui s’est complu dans son dégoû
20
is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du
Dieu
perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
21
des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de
Dieu
, mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
22
Aragon nous montrent le même personnage : un être
sans
foi, à qui une sorte de « sincérité » interdit de commettre aucun act
23
nne que de céder à vous, désirs, et d’être vaincu
sans
bataille. On voit assez à quel genre de sophismes conduit ce mouvemen
24
l faut des armes et ne méprisent pas la culture ;
sans
autre parti pris que celui de vivre, c’est-à-dire de construire ; sob
25
t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de
Dieu
. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
26
notations lyriques suivant le rythme d’un songe,
sans
cesse brisé par les élans alternés ou confondus du désir et de la pri
27
e. Pourtant, malgré des longueurs, on ne lira pas
sans
plaisir ce livre où l’on voit un homme appeler en vain le vent du lar
28
conférences, les Objections des intellectuels au
Dieu
chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
29
r avant pour les milieux d’ouvriers noirs au Cap.
Sans
toucher à des questions de partis, avec une passion contenue d’hommes
30
oral comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense
sans
se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’usage d
31
(mai 1926)s C’est le récit de la découverte de
Dieu
par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
32
le style volontairement sec permettent de suivre
sans
passion ni fatigue le développement un peu théorique mais intelligent
33
oreuse. Mais ses fleurs de cristal, si elles sont
sans
parfum, ne se faneront pas. t. Rougemont Denis de, « [Compte rendu
34
art, et pas encore la vérité pure — Crevel décrit
sans
aucune transposition romanesque le trouble caractéristique de sa géné
35
oi, c’est se refuser à l’élan vital qui nous crée
sans
cesse : l’analyse de sa solitude le laisse en face de quelques réacti
36
t le courage de contempler nos corps et nos cœurs
sans
dégoût implorait Baudelaire. Encore avait-il le courage de prier…
37
ormule même de tant d’aspirations modernes. Voici
sans
aucun doute un des livres les plus représentatifs de l’époque de Léni
38
solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de
Dieu
, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
39
s limites. Ma liberté est de les porter plus loin
sans
cesse, de battre mes propres records. De ce lent effort naît une mode
40
le débat de ma vie : comment surmonter un malaise
sans
cesse renaissant, comment m’adapter à l’existence que m’imposent mon
41
herches, il ne les condamne pas d’un « Jugement »
sans
issue sinon vers le passé catholique ; mais tenant compte de leur eff
42
s lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque
sans
intrigue, sans cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse
43
œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue,
sans
cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse du Songe, mais
44
ent. À l’inverse de tant d’autres qui s’analysent
sans
fin, avant que d’être, Montherlant impose un tempérament lyrique d’un
45
x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de
Dieu
. Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
46
de se placer en face des choses, tout près, mais
sans
jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité pe
47
e pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais
sans
bancs pour notre lassitude. Florence s’éloignait derrière nous qui su
48
, ô mélodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement.
Sans
pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’
49
ière nous, les arbres se brouillent dans une buée
sans
couleurs, nous quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’homme
50
e volupté de sentir l’esprit se défaire et couler
sans
fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve, un sommeil de plante va
51
— pour infuser dans nos corps charmés d’un repos
sans
rêves une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons
52
es hommes-qui-font-des-gestes. Les autos répètent
sans
fin les notes mêlées d’une symphonie qui va peut-être composer tous l
53
e avec un mépris tranquille ; le Français riposte
sans
conviction, et sous sa défense on devine une détresse. C’est encore u
54
érir non le monde, mais son ordre. Nous humilions
sans
trêve notre sensibilité au profit de ce « mythe cohérent » vers quoi
55
nous comprendre et de nous accorder une confiance
sans
laquelle nous ne saurions aller, et qui, nous voulons l’espérer, ne s
56
ller, et qui, nous voulons l’espérer, ne sera pas
sans
leur donner quelque bénéfice en retour. Certes, nous ne demandons pas
57
u’un dégoût. J’ai cru que je pourrais me regarder
sans
rien toucher en moi. En réalité, je n’assiste pas à moi-même, mais à
58
s l’élan qui échappe à toute analyse préalable et
sans
quoi le saut paraît impossible, absurde.) Enfin, désagrégation de la
59
puis s’avança lentement vers la mienne et s’assit
sans
paraître me voir. Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs.
60
ainquit ma timidité, je pris les dés et les jetai
sans
hésiter. Il compta de nouveau, puis avec une légère exaltation : — Vo
61
plissaient d’une joie inconnue. Et je me refusais
sans
cesse aux questions qu’en moi-même posait ma raison effarée. L’étrang
62
emercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre
sans
cesse à ta course aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec
63
faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige
sans
prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’épargne, monument
64
e, soudain plein de mépris et de désespoir, ô vie
sans
faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je u
65
de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie
sans
joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désire
66
ls m’ont suivi, les imbéciles », ricane-t-il ; et
sans
rire : « À mort ceux qui paraphrasent ce que je dis ». Il y a chez Ar
67
suite de promenades dont la composition n’est pas
sans
rappeler celle des Nuits d’octobre de Nerval ; forme qui permet à l’a
68
Rousseau, Nerval Musset : mais voyez un Rousseau
sans
tendresse, un Nerval sans pudeur, un Musset ivre non plus de vin de F
69
mais voyez un Rousseau sans tendresse, un Nerval
sans
pudeur, un Musset ivre non plus de vin de France, mais d’alcools plei
70
le commutateur des étoiles… l’une, se décrochant
sans
plus d’hésitation, se mit à pérégriner dans les régions de chasse gar
71
solées où ils se développent. Paysages tristes et
sans
violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’autant plus crue
72
sait « qu’entre les êtres, le bonheur est un lien
sans
durée. Seules la souffrance ou de secrètes anomalies ont un pouvoir d
73
s géantes aux pensées, le ciel trop bas d’un rêve
sans
issue, pesant comme l’envie d’un sommeil sans fin… J’avais soif, mais
74
êve sans issue, pesant comme l’envie d’un sommeil
sans
fin… J’avais soif, mais la seule vue d’un liquide me soulevait le cœu
75
a Place Saint-Michel, elle sortit, en me frôlant,
sans
me regarder. Je descendis derrière elle. Mais tout de suite des parap
76
et les personnages des affiches, tout en marchant
sans
fin dans les couloirs implacablement brillants, je me pris à parler à
77
t. Mon Dieu, il n’y a plus qu’un glissement gris,
sans
fin… Il faudrait que je dorme : il n’y aurait plus rien. 4. Encore
79
hée sans charme (février 1927)k « Cet âge est
sans
pitié. » « Le véritable symbole n’est jamais prévu par l’auteur », é
80
es au moins ; de ne pouvoir m’empêcher d’y songer
sans
cesse en lisant cette « tragédie » ; de ne pouvoir m’empêcher non plu
81
raide. Je suis sûr qu’il ne tombera pas. J’admire
sans
émoi. ⁂ Certes, les qualités scéniques de cette pièce sont grandes. J
82
e guère : je sais qu’elle le conduira où il veut,
sans
surprises. « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’
83
ée, sinon peut-être cette indispensable « part de
Dieu
» — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
84
s que l’essence obtenue, si elle est de rose, est
sans
parfum. (Tout de même, Cocteau est un poète : j’en verrais une preu
85
dions pas tant… k. Rougemont Denis de, « Orphée
sans
charme », Revue de Belles-Lettres, Lausanne-Neuchâtel-Genève-Fribourg
86
leuse obsession. Il lui écrit de longues lettres,
sans
les envoyer. Il apprend sa mort, et qu’elle l’aurait peut-être aimé.
87
l’orange et l’ananas… »). Une telle œuvre, dense,
sans
obscurité, riche et décantée, profonde et délicieuse, gagnera à son a
88
et se suffit. Mais comme pour le film 1905, on a
sans
cesse envie de crier : « Trop de gestes ! » C’est une question d’épur
89
i de lucidité. Séduit par Gide ; admirant Maurras
sans
l’aimer ; saluant en Valéry une réussite unique mais presque inhumain
90
goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de
Dieu
: la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
91
hoix presque impossible, notre incertitude paraît
sans
remède. Mais, ici, M. Daniel-Rops n’a-t-il pas cédé à la tentation de
92
l’inquiétude autant que de la grâce, et régénère
sans
cesse l’inquiétude autant que la sérénité… Au reste, n’est-elle pas d
93
de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé
Dieu
, il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
94
vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre
Dieu
. Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
95
au prix d’un martyre… Nos jugements se rendaient
sans
cesse à l’échelle de l’infini, et cet infini nous écrasait. Comment a
96
Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de
Dieu
, répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
97
ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un
Dieu
. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
98
i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre
Dieu
ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
99
Montherlant qui pourrait l’oser dire comme Aragon
sans
ridicule. Et ce que je prenais pour le ton prophétique, ne serait-ce
100
est point façon de parler. Son « nulle part » est
sans
dérobade possible par sous-entendu. Pas plus « ailleurs » que sur ce
101
?… Bon, bon, c’est entendu, on ne peut rien faire
sans
vous. Mais n’oubliez pas que « l’artiste serait peu de chose s’il ne
102
» les thèses rassurantes de la « saine raison »,
sans
se demander jamais si cela ne condamne pas et la santé et la raison.
103
puise vainement une dialectique dont l’objet fuit
sans
cesse par la quatrième dimension. Aragon et les surréalistes auront r
104
urait odieusement une sympathie humaine pour nous
sans
prix ? Mais nous avions besoin de révolution pour vivre, pour nous pe
105
phère toute chargée d’éclairs qui nous atteignent
sans
cesse au cœur et nous revêtent miraculeusement d’aigrettes de folies
106
t que ce n’était pas lui. L’enterrement aura lieu
sans
suite. Suicide du Marquis Salomon le danseur triste baisa cette
107
ù je préférais — et lui aussi — me rendre seul et
sans
argent. Je ne voulais pas le retenir, Je ne pouvais pas le suivre. On
108
s plans ne tue pas un certain mystère. Cette cour
sans
issue, cette tulipe bizarre, cette tête prisonnière qui regarde aille
109
ttendre de ce tempérament qui fait jaillir en lui
sans
cesse des possibilités imprévues. Il y a un côté « homme de la Renais
110
. Celui-ci s’était égaré en avant, très en avant,
sans
s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin s
111
eut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin
sans
se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contempor
112
e souvenir de Charles Harder, qui est mort jeune,
sans
avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’u
113
ache, Jacob (mai 1927)ah Voici un livre dur et
sans
grâces, qui ne manque pas d’une beauté assez brutale, pour nous choqu
114
, méprisant : « Mais oui, je ne nie rien, je suis
sans
scrupules, on connaît mon orgueil : osez donc me condamner d’être plu
115
rer une œuvre d’art. La sincérité audacieuse mais
sans
bravade qui donne à ce livre sa valeur de document humain, nuit à sa
116
confiance, voici un homme d’aujourd’hui, presque
sans
pose, et décidé à mépriser le bluff. al. Rougemont Denis de, « [Co
117
savait tout. Il effleura mon front de ses lèvres
sans
une parole quand je vins lui souhaiter le bonsoir. Le lendemain, ses
118
me regarda un instant, si doucement… Je me levai
sans
payer, je partis par les rues, une joie violente commençait à m’envah
119
rveaux bourgeois incapables de concevoir un monde
sans
vieilles filles, sans capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce
120
ables de concevoir un monde sans vieilles filles,
sans
capitalistes et sans gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : L
121
monde sans vieilles filles, sans capitalistes et
sans
gendarmes. Je sais bien ce que vous me direz : Les millions que je po
122
t l’extraordinaire netteté de votre vie. Elle est
sans
bavures, sans réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement pe
123
aire netteté de votre vie. Elle est sans bavures,
sans
réticences ; elle m’apparaît comme un divertissement perpétuel et dén
124
erpétuel et dénué d’inquiétude. Et cela n’est pas
sans
me charmer, croyez-moi. Car, enfin, si je suis ici à vous écouter, c’
125
bes des femmes », dit-il, pour vous apprendre ! —
sans
se douter que rien ne saurait vous ravir autant que ses impertinences
126
s au fait, si vous n’aviez pas lu ce livre ? Ah !
sans
hésiter, je vous ferais un devoir de ce plaisir. Un devoir !… Car hél
127
afés. Et puis, c’est égal, ce soir, tout cela est
sans
importance, car voici « l’heure des petits arbres pourpres, l’heure o
128
u un goût étrange. L’eau est incolore, inodore et
sans
saveur. Mais fraîche. Ainsi, jusque dans votre mépris pour le pittore
129
phiquement dans l’infini de la seconde. Des peurs
sans
cause, plus vides que la mort. Toutes ces choses mystiques, c’est-à-d
130
guérirez. Au contraire, il s’agit de l’envisager
sans
fièvre, pour en circonscrire les effets. J’avoue prendre à cette étud
131
avec une Muse qu’ils n’ont pas coutume d’aborder
sans
le mot de passe de la dernière mode ou de savantes séductions. On sai
132
Elle nous permet donc de considérer la situation
sans
fièvre, sans lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fou
133
rmet donc de considérer la situation sans fièvre,
sans
lamentations d’adieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou sa
134
ieu. On nous a parfois traités de fous (avec ou
sans
sourire). Nous sommes à l’âge de nous en réjouir. On s’est beaucoup é
135
subtile convenance avec son objet qu’il en saisit
sans
mièvrerie ni vulgarité la grâce un peu trouble et l’insidieuse mélanc
136
ucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succès
sans
précédent le met à l’abri de toutes les attaques, du point de vue tec
137
nd public, de l’humour américain, l’on comprendra
sans
peine la popularité mondiale des « idées » d’Henry Ford et des livres
138
ire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux
sans
auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre cours
139
cs en achetant 5 francs moins chers un objet que,
sans
cette baisse, il n’eût pas acheté du tout. Autrement dit, il est trom
140
rs, dans une Europe « chrétienne », applaudissent
sans
réserve aux thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialist
141
nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter
sans
lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons cherché le b
142
pense que les formes de la morale peuvent exister
sans
leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme
143
son travail aux lois d’une offre et d’une demande
sans
rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstrait
144
et commerciale nécessité. Ennui, fatigue, sommeil
sans
prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un membre
145
le grâce ? un peu de cette connaissance active de
Dieu
que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
146
légiées de l’esprit : fortunes oisives ou misères
sans
espoir. On en rencontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour o
147
ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir
Dieu
et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
148
ous sortîmes de l’Opéra, Gérard de Nerval et moi,
sans
nous être rien dit d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis
149
le illusoire est la plus douce à mes vagabondages
sans
but. Vous savez, je lance mes filets dans l’eau des nuits, et quelque
150
nous arrêtâmes. Au léger sifflement du bec de gaz
sans
manchon qui éclairait la boutique, et que le vent menaçait d’éteindre
151
lais, descendaient les invités du bal. Des femmes
sans
chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient pour de
152
t, par exemple, plus efficace. Aragon se retourne
sans
cesse pour crier : Lâches, vous refusez d’avancer ! Mais il reste à p
153
’une angoisse que le nihilisme de M. Malraux veut
sans
issues : l’angoisse que fait naître au cœur du monde contemporain l’a
154
ction, il se dégage de ce roman un désespoir sec,
sans
grimace. Cette intelligence et cette sensibilité ont quelque chose de
155
érite est d’être simple et précise dans l’exposé,
sans
rien simplifier ni préciser à l’excès dans le caractère. Daniel-Rops
156
vérité trop évidente » ; alors qu’il la faudrait,
sans
rien fausser, transcender… aw. Rougemont Denis de, « [Compte rendu
157
de le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt.
Sans
conditions. Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politiq
158
nements. Pour moi qui cherche à démêler la vérité
sans
égard aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de p
159
u monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant,
sans
cesse en garde contre moi-même à cause des autres desquels il ne fall
160
quel on verse les matières les plus hétéroclites,
sans
égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 com
161
10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent
sans
transition, dans un ordre absolument fortuit, de manière à prévenir t
162
c, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler
sans
cesse des vérités aussi élémentaires. L’égalitarisme des connaissa
163
son commun dénominateur4. Nos bourgeois assistent
sans
honte à ce crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières e
164
eux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier
sans
hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » La pr
165
s tentent la gageure de réformer l’école primaire
sans
toucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils on
166
peut-être l’humanité… Je songe à un enseignement
sans
école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un en
167
fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie
sans
l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je demande
168
érités tellement évidentes — que cela n’irait pas
sans
quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compte
169
u sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
sans
avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la
170
urs idéalistes, la famille des valeurs réalistes,
sans
lesquelles le monde s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissemen
171
aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle
sans
cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable
172
l’instruction helvétique sont capables d’absorber
sans
fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne
173
de régimes anciens peut nous amener à constater,
sans
plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humai
174
à l’endroit de la forme sociale que nous appelons
sans
la connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et ce s
176
enir compte du réel ne signifie pas s’y soumettre
sans
combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun état de choses
177
ses. Il est pour le « mieux » contre le « bien ».
Sans
lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’ordre qu’e
178
je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer
sans
trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit po
179
voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera
sans
vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories
180
e notre force de pensée nous rendrait une liberté
sans
laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvelle at
181
hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de
Dieu
, — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
182
t’envoler, laissant des parents inconsolables, ô
sans
cœur, ô pervers, ô disciple de Nietzsche ! » — Sous le poids de cette
183
vous proposez à notre bonne volonté gémissante !
Dieu
, dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
184
nnait un film voluptueux. Il aima l’héroïne, mais
sans
espoir. Il lui écrivit, en sortant de là, dans une crèmerie pleine de
185
bre pour attirer l’attention de la femme blonde —
sans
résultat —, il écrivit une adresse réelle, et mit la lettre dans la p
186
de le droit de démolir. Et me l’accorde aussitôt.
Sans
conditions. Mon rôle n’est pas de proposer une nouvelle forme politiq
187
nements. Pour moi qui cherche à démêler la vérité
sans
égards aux dérangements, même violents, que cela ne manque jamais de
188
u monde, vers l’âge de 18 ans, crispé et méfiant,
sans
cesse en garde contre moi-même à cause des autres desquels il ne fall
189
quel on verse les matières les plus hétéroclites,
sans
égard à leurs qualités propres. De 8 à 9 arithmétique ; de 9 à 10 com
190
10 composition, etc. Ces disciplines se succèdent
sans
transition, dans un ordre absolument fortuit, de manière à prévenir t
191
c, — n’avez-vous pas honte de vous faire rappeler
sans
cesse des vérités aussi élémentaires. 3.c. L’égalitarisme des conn
192
on commun dénominateur 4. Nos bourgeois assistent
sans
honte à ce crime quotidien, et se félicitent du régime des lumières e
193
eux qui tombent du ciel sur notre sol de s’écrier
sans
hésiter : « Liberté, liberté chérie, voilà bien ta patrie. » 3.f.
194
s tentent la gageure de réformer l’école primaire
sans
toucher au principe de l’instruction publique. Les réformes qu’ils on
195
peut-être l’humanité… Je songe à un enseignement
sans
école. Je songe au maître antique, dont toute la personne était un en
196
fait simple, par exemple, c’est que la Démocratie
sans
l’instruction publique est pratiquement irréalisable. Ici, je demande
197
érités tellement évidentes — que cela n’irait pas
sans
quelque indécence. Et d’abord, il faut pouvoir lire, écrire et compte
198
u sens enivrant, 100 %. Beaucoup de gens mourront
sans
avoir jamais soupçonné ce que cela représente. 10. Voir note A à la
199
urs idéalistes, la famille des valeurs réalistes,
sans
lesquelles le monde s’enfonce de son propre poids dans l’abrutissemen
200
aux besoins de l’époque. Pauvre époque ! On parle
sans
cesse de ses besoins. Il est vrai qu’elle est anormalement insatiable
201
l’instruction helvétique sont capables d’absorber
sans
fou rire les discours de tirs fédéraux. On a comparé le monde moderne
202
de régimes anciens peut nous amener à constater,
sans
plus, que notre soi-disant progrès social correspond à un recul humai
203
à l’endroit de la forme sociale que nous appelons
sans
la connaître et qui s’élabore déjà secrètement, que ce mépris et ce s
205
enir compte du réel ne signifie pas s’y soumettre
sans
combat. L’utopiste est celui qui ne se résigne à aucun état des chose
206
ses. Il est pour le « mieux » contre le « bien ».
Sans
lui l’humanité s’avachirait totalement. Mais il est dans l’ordre qu’e
207
je propose-là. Et c’est ainsi qu’on peut imaginer
sans
trop d’invraisemblance de petites réformes. Mais j’en ai assez dit po
208
voudrais secrète. Vous verrez bien. Cela se fera
sans
vous. Déjà revient le temps des mages : ils comprennent les théories
209
e notre force de pensée nous rendrait une liberté
sans
laquelle nos efforts resteront vains pour instaurer cette nouvelle at
210
emander de plus, s’il laisse en blanc la place de
Dieu
. Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
211
nnant franchement dans ses propriétés, y découvre
sans
cesse de nouvelles sources. Il défriche et il fabrique, soit qu’il se
212
nt je suis seul à redescendre au jour dans l’aube
sans
refuges… VI Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange prison
213
st au 53 rue de Rennes ; je ne vous le confie pas
sans
un secret tremblement. Nous embarquons Jean Cassou, et le fantôme se
214
her pour mieux croquer. Pourquoi ne pas se perdre
sans
arrière-pensée ? S’il me reste un espoir au sein de mes erreurs les m
215
Est-ce ici ? Je regarde autour de moi : des murs
sans
yeux dominent des baraques éparses dans une brousse où s’engage délib
216
où s’engage délibérément notre fantôme. Il avance
sans
bouger les jambes. Nous suivons à tâtons. Ce que je pressentais ne ta
217
urant et prétentieux. Je suis de ceux qui mangent
sans
faire d’histoires. Je remarque simplement qu’on n’est jamais mieux po
218
comme dit M. Charly Clerc ; des révolutionnaires
sans
idéal et sans puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni gra
219
Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et
sans
puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni grandeur ; (Je me
220
éal et sans puissances de mythe ; des philosophes
sans
pente ni grandeur ; (Je mets au concours ce problème, d’ailleurs inso
221
es certains sophismes et ce « badinage mystique »
sans
l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne saurait accep
222
sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en
Dieu
— et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
223
Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
(septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
224
s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un
Dieu
pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
225
du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
», Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
226
e, — juste de quoi s’étendre, et regarder jaillir
sans
fin contre soi l’eau de ce beau Danube jaune qui est le plus inodore
227
aune qui est le plus inodore des fleuves. Dormir.
Sans
avoir pu retrouver cette mélodie descendue d’un balcon où chantait la
228
e descendue d’un balcon où chantait la Schumann ;
sans
avoir pu retrouver le nom de qui l’on a reconduit à sa villa, vers ci
229
s ces quartiers si clairs, arbres et jets d’eau ;
sans
avoir pu retrouver, des conversations de ce bal, autre chose que la p
230
l’adoration comblée, j’en sortirais de ces objets
sans
nom, inutilisables, bouleversants de perfection, gages d’un monde que
231
ges d’un monde que les poètes essaient de décrire
sans
l’avoir jamais vu, et dont nous savons seulement que tout y a son éch
232
ais moi qui cherche un Objet Inconnu ! — Ô Destin
sans
repos et qui me voue à toutes les magies ! Les désirs les plus incomp
233
en reste. Sur quoi l’on m’entraîna dans un musée
sans
sièges. Le Musée de Budapest enferme quelques paysages romantiques au
234
ons dont on ne saurait à la légère se débarrasser
sans
courir les risques12 les plus graves et provoquer une crise, bref, sa
235
s12 les plus graves et provoquer une crise, bref,
sans
le payer cher. Tout cela est langage de bourse. Pour moi, je poursuiv
236
ie est un devoir de politesse. Comment la mesurer
sans
mauvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Di
237
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
238
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
239
sement des rôles, l’oppresseur devenant l’opprimé
sans
y perdre le sentiment de sa supériorité de race — sa véritable légiti
240
s méritoire, mais plus symbolique qu’efficace. Et
sans
lendemain. Ce mélange, en toutes choses, d’enfantillage et de grandeu
241
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
242
terre brûlante, aux maisons jaunes basses, ville
sans
ombre, sans arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un c
243
nte, aux maisons jaunes basses, ville sans ombre,
sans
arbres, et nous montons vers la maison du poète, sur un coteau. Trois
244
ie d’où l’on voit le Danube gris-jaune, brillant,
sans
rides, la petite ville juste au-dessous de soi, et la basilique sur s
245
panouit dans un monde rythmé, fusant, tournoyant,
sans
frontières. Eux : leurs petites moustaches militaires, leurs joues ro
246
désir ? Rejoindre ! Mais vous, derrière ma tête,
Sans
Noms, ça ne sera pas encore pour cette fois. 13. Chansons hongrois
247
envierais presque. Celui qui part pour la Hongrie
sans
talisman, s’il a du cœur, n’en revient plus. 15. La plaine et la m
248
ci, peut-être, mais invisible. Lève-toi, pars, et
sans
vider ton verre — il n’y a pure ivresse que de l’abandon —, car voici
249
ire suffirait à l’indiquer. Mais ce qui l’établit
sans
conteste dans une classe internationale — comme on dirait en style sp
250
avec une intelligence et une autorité aujourd’hui
sans
secondes : le sens de la responsabilité de l’écrivain. bk. Rougemo
251
appante d’un certain « homme moderne », — l’homme
sans
Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même,
252
te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans
Dieu
, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
253
dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «
Dieu
n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
254
; plutôt érotique qu’amoureux ; voué à un orgueil
sans
issue, puisque pour lui n’existe aucune transcendance où s’abîmer, d’
255
« se séculariser, pour se constituer en dehors de
Dieu
sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
256
mots « forme », « couleur », « architecture ». Et
Dieu
avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
257
finition nette de notre foi : il faut qu’on sache
sans
équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher de ce
258
l’élaboration d’une œuvre. Pas de style religieux
sans
doctrine. Et plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’art mo
259
aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de
Dieu
qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
260
t aussi de résoudre certains conflits apparemment
sans
issues : les acteurs du drame n’hésitent pas à louer une villa à Heid
261
ellence du sentiment, parce qu’elle le transforme
sans
cesse, alors que nous sommes attachés surtout à des instants parfaits
262
l’on découvre soudain que cette femme, qui a subi
sans
les mettre jamais en question les exigences les plus terribles de la
263
et a ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement
sans
jamais aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Églis
264
n naturelle de traiter les questions religieuses,
sans
fausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques, son mari et sa tyranni
265
cette œuvre où l’on parle le plus directement de
Dieu
que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
266
vre où l’on parle le plus directement de Dieu que
Dieu
est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
267
rofonde sur l’état d’âme d’un de ses héros, comme
sans
le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église c
268
ligieuse. Celui de La Princesse Blanche 20 donne
sans
aucun doute l’accord le plus profond de l’œuvre de Baring. En voici l
269
ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de
Dieu
». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
270
érature qui transforme les sommets en images d’un
Dieu
vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
271
elle poursuit une grandiose existence géologique
sans
rapport avec la nôtre. Les atomes que nous sommes peuvent trouver sur
272
me nous fait sentir combien nous sommes mesquins,
sans
exigences véritables et sans grandeur. Peut-être, se dit-on en le fer
273
ous sommes mesquins, sans exigences véritables et
sans
grandeur. Peut-être, se dit-on en le fermant, est-il réellement impos
274
ntale), et avec sa foi chrétienne. Il peut livrer
sans
crainte le secret d’une telle action ; sans crainte et sans vanité no
275
ivrer sans crainte le secret d’une telle action ;
sans
crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu
276
te le secret d’une telle action ; sans crainte et
sans
vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu’un moyen de ser
277
e qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme
sans
partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues fran
278
servir et d’agir. C’est un homme sans partage et
sans
failles. Quelques articles parus dans des revues françaises ou suisse
279
ographie en particulier avait atteint des tirages
sans
précédent dans son pays. Il nous restait à entrer en contact personne
280
un asile de fous qui s’étend sur toute la terre.
Sans
se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi d
281
’il n’ait aucune peine à se juger impartialement,
sans
exagérer sa critique et sans nulle complaisance. Il n’a pas de terrib
282
uger impartialement, sans exagérer sa critique et
sans
nulle complaisance. Il n’a pas de terribles remords, il a des remords
283
sur ses belles actions. Il les note, simplement,
sans
oublier d’indiquer ses hésitations, les traverses souvent fortuites q
284
ur la route, criant à son corps : “Meurs !”, mais
sans
résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’amour d
285
ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria
Dieu
de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
286
fait de la misère humaine, — cela ne saurait être
sans
fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme
287
nt habile qu’on vote l’acquittement à main levée,
sans
examen des preuves. Non seulement Gide a presque toujours raison de s
288
vangile n’a de sens que par le jaillissement vers
Dieu
. Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
289
et puis, soudain, l’on s’impatiente d’être ramené
sans
cesse dans un cercle de paradoxes et de malentendus où il semble qu’u
290
« Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe
sans
cesse de faire entendre qu’il « pourrait autrement ». Que rien de ce
291
ent, exquis, mais, pour tout dire, complaisant et
sans
vénération. Complaisant à sa propre modestie. Et, par là même, d’une
292
pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de
Dieu
. Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
293
s témoignages de responsabilités acceptées devant
Dieu
, avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
294
te ne la dirige plus et qu’elle flotte au hasard,
sans
but et sans attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jo
295
ige plus et qu’elle flotte au hasard, sans but et
sans
attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jouissance pré
296
n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en
Dieu
et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
297
, loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de
Dieu
. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
298
tait sur les choses invisibles. La vie, désormais
sans
au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le
299
hoses invisibles. La vie, désormais sans au-delà,
sans
relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le sentiment con
300
s moderne les confirme et les répète bien souvent
sans
les connaître. Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire protes
301
mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en
Dieu
, p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
302
n tant que le péché crée une tension entre lui et
Dieu
. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
303
l’on considère en effet l’homme moderne, l’homme
sans
mesure naturelle : s’il ne retrouve pas de loi interne et de tension
304
de tension par le péché, il n’est plus qu’un être
sans
destinée, un « indiscret ». « Sa substance interne est crevassée et d
305
divisée. Son œuvre souvent pleine de charme mais
sans
forme et sans but, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine ja
306
œuvre souvent pleine de charme mais sans forme et
sans
but, peut bien nous stimuler, mais ne nous détermine jamais. Cet homm
307
l’intérieur. Il ne peut jamais sortir de son moi
sans
trahison et chaque manifestation de son essence intime ressemble par
308
e à ce seul philosophe le privilège d’avoir parlé
sans
complicité de ce qui nous détruit : Rudolf Kassner donne la sensation
309
ns un certain style. Car il n’est point de vérité
sans
forme. Quelques pages étranges et puissantes sur les chimères de Notr
310
t aux indiscrets de comprendre intellectuellement
sans
« réaliser ». Il faut que les pensées créées ne soient concevables qu
311
humaine, une retenue presque solennelle mais qui
sans
cesse frôle l’humour, et parfois tourne en sournoise malice. On ne pe
312
uelques-uns des plus significatifs de ces récits (
Dieu
et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
313
adoriez la lumière, le beau temps vous serait un
Dieu
rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
314
a grandeur — et toute la misère — des protestants
sans
foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse des tro
315
droits où la vraisemblance voudrait que le nom de
Dieu
fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
316
romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral,
Dieu
est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
317
, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être
sans
renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le moralisme se
318
r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de
Dieu
, — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
319
andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de
Dieu
. Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
320
ein d’une nature hostile, de sorte qu’il lui faut
sans
cesse s’efforcer, ne connaissant que peu de repos de son adolescence
321
omment Ramuz croirait-il à l’être collectif, être
sans
racines, mythe cérébral. « Je ne distingue l’être qu’aux racines de l
322
e invention, que l’on pourrait baptiser la pensée
sans
douleur, et qui comblait si doucement la débilité morale du siècle !
323
14, il apparaît que la question peut être reprise
sans
trop de mauvais goût par une jeunesse qu’on dit outrecuidante, — qui
324
ique que nous devons de pouvoir trancher le débat
sans
risquer le poteau. L’on s’en rend compte en écrivant ces lignes, et q
325
nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de
Dieu
n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
326
ouvent rien de plus que leur propre rationalisme,
sans
tension ni grandeur : ils ne savent pas voir dans la sagesse faustien
327
u long de l’œuvre, prouve que la question se pose
sans
cesse à nouveau et que sous l’apparence de plus en plus sereine, la t
328
ésie. Le drame s’ouvre sur un réveil : l’exercice
sans
frein des arts occultes laisse l’esprit de Faust béant sur le vide :
329
. Si Faust est le drame d’une formidable patience
sans
cesse remise en question, la Saison en enfer est le drame d’une puret
330
e puissante circonspection, pendant soixante ans,
sans
jamais s’abandonner aux bienheureuses violences de l’orage, au repos
331
aute menace, invisible à tout autre, l’accompagne
sans
trêve, et c’est d’elle qu’il tire ses forces, toujours renouvelées. M
332
cotte d’invisible silence. Vous pouvez lui parler
sans
le troubler : les mots n’atteignent plus son rêve profond. Et le céré
333
aculer le réel. Au contraire l’on peut considérer
sans
paradoxe que la littérature de Goethe est un des moyens de silence do
334
s mystères, et par là même l’occasion de réaliser
sans
cesse à nouveau l’exigence dernière de la magie : son reniement au pr
335
nouent leur effroi je t’appelle à grande voix
sans
un son sans un écho le silence autour de toi déroule ses lents dr
336
effroi je t’appelle à grande voix sans un son
sans
un écho le silence autour de toi déroule ses lents drapeaux dan
337
toi déroule ses lents drapeaux dans une aube
sans
frontières nos corps sont dans l’autre nuit mais c’est ici que
338
normales de l’esprit humain. La transcendance de
Dieu
est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
339
rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que
Dieu
jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
340
ens, affirmons que nous ne savons presque rien de
Dieu
, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
341
ilité de la raison devant l’insondable mystère de
Dieu
devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
342
, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si
Dieu
n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
343
omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si
Dieu
n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
344
nterdit à la pensée la plus probe de se passer de
Dieu
quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
345
passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
Dieu
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
346
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de
Dieu
doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
347
Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de
Dieu
— à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
348
grâce. Et c’est en quoi la transcendance divine,
sans
cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sagesses
349
n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que
Dieu
seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
350
leurs doctrinales les plus gênantes pour ce monde
sans
Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de G
351
doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans
Dieu
. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
352
ture enfin garde ses droits. Aussi n’est-ce point
sans
une gêne grandissante que l’on poursuit la lecture de ces pages où ma
353
e, de cette abrutissante musique, parfois coupée,
Dieu
merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
354
», réservons-le à ceux qui reconnaissent (avec ou
sans
dégoût) leur crapulerie naturelle (lâchetés, compromissions, égoïsmes
355
on assez voisine de celle de MM. Aron et Dandieu,
sans
aller jusqu’à prôner comme ils le font « la révolution nécessaire ».
356
sent trois ou quatre fois de suite la même chose,
sans
ajouter aucune clarté au dessein général. Mais celui-ci, par bonheur,
357
voirs ; on ne voit pas à quoi mène la philosophie
sans
matière, la philosophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune rai
358
mène la philosophie sans matière, la philosophie
sans
rime ni raison » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de que
359
onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de
Dieu
désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
360
litant, nous n’avons plus à prouver vainement que
Dieu
est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
361
leur appareil d’assurance dans le monde et contre
Dieu
—, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
362
ans la peau ; c’est aujourd’hui en disant vite et
sans
calcul ce qui nous presse qu’on la dira le moins imparfaitement. Je n
363
ntre le malthusianisme des virtuoses de la pensée
sans
douleur, contre une bourgeoisie que la jouissance du téléphone et de
364
plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre
Dieu
, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
365
lisation », disais-tu. Formule qu’au même moment,
sans
connaître ton texte, j’utilisais ailleurs pour définir nos tâches imm
366
dans sa violence éternelle. Privilège à vrai dire
sans
mesure ; oserai-je écrire : sans espoir ? Tâchons d’être joyeux et hu
367
lège à vrai dire sans mesure ; oserai-je écrire :
sans
espoir ? Tâchons d’être joyeux et humbles. 8. Le seul climat qui pe