1
siècles. Primitivement, le Saint est un homme que
Dieu
a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
2
stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de
Dieu
. La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
3
révolte des autres et quelles prières cela fait à
Dieu
», disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
4
moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à
Dieu
. Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
5
is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du
Dieu
perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
6
des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de
Dieu
, mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
7
t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de
Dieu
. » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
8
conférences, les Objections des intellectuels au
Dieu
chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
9
(mai 1926)s C’est le récit de la découverte de
Dieu
par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
10
solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de
Dieu
, à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
11
x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de
Dieu
. Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
12
ée, sinon peut-être cette indispensable « part de
Dieu
» — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
13
goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de
Dieu
: la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
14
de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé
Dieu
, il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
15
vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre
Dieu
. Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
16
Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de
Dieu
, répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
17
ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un
Dieu
. Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
18
i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre
Dieu
ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
19
aux yeux clos, l’avènement de cette organisation
toute-puissante
n’est plus qu’une question de quelques années. Mais peut-être est-il
20
le grâce ? un peu de cette connaissance active de
Dieu
que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
21
ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir
Dieu
et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
22
hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de
Dieu
, — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
23
vous proposez à notre bonne volonté gémissante !
Dieu
, dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
24
emander de plus, s’il laisse en blanc la place de
Dieu
. Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
25
sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en
Dieu
— et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
26
Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
(septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
27
s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un
Dieu
pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
28
du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et
Dieu
», Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
29
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
30
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
31
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
32
te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans
Dieu
, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
33
dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «
Dieu
n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
34
« se séculariser, pour se constituer en dehors de
Dieu
sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
35
mots « forme », « couleur », « architecture ». Et
Dieu
avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
36
aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de
Dieu
qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
37
cette œuvre où l’on parle le plus directement de
Dieu
que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
38
vre où l’on parle le plus directement de Dieu que
Dieu
est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
39
ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de
Dieu
». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
40
érature qui transforme les sommets en images d’un
Dieu
vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
41
ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria
Dieu
de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
42
vangile n’a de sens que par le jaillissement vers
Dieu
. Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
43
pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de
Dieu
. Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
44
s témoignages de responsabilités acceptées devant
Dieu
, avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
45
n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en
Dieu
et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
46
, loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de
Dieu
. Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
47
mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en
Dieu
, p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
48
n tant que le péché crée une tension entre lui et
Dieu
. Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
49
uelques-uns des plus significatifs de ces récits (
Dieu
et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
50
adoriez la lumière, le beau temps vous serait un
Dieu
rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
51
droits où la vraisemblance voudrait que le nom de
Dieu
fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
52
romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral,
Dieu
est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
53
r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de
Dieu
, — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
54
andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de
Dieu
. Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
55
nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de
Dieu
n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
56
normales de l’esprit humain. La transcendance de
Dieu
est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
57
rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que
Dieu
jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
58
ens, affirmons que nous ne savons presque rien de
Dieu
, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
59
ilité de la raison devant l’insondable mystère de
Dieu
devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
60
, orgueil de la raison qui juge ce monde comme si
Dieu
n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
61
omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si
Dieu
n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
62
nterdit à la pensée la plus probe de se passer de
Dieu
quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
63
passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de
Dieu
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
64
. Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de
Dieu
doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
65
Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de
Dieu
— à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
66
n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que
Dieu
seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
67
doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans
Dieu
. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
68
e, de cette abrutissante musique, parfois coupée,
Dieu
merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
69
onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de
Dieu
désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
70
litant, nous n’avons plus à prouver vainement que
Dieu
est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
71
leur appareil d’assurance dans le monde et contre
Dieu
—, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
72
plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre
Dieu
, ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
73
e ses mesures morales, en donne la référence : ce
Dieu
terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr
74
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
75
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
76
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
77
st encore à dire : du droit des choses telles que
Dieu
les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
78
et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de
Dieu
s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
79
a donné par son acte la preuve d’une obéissance à
Dieu
qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
80
que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de
Dieu
. En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
81
, du salut par la foi, par l’abandon aux mains du
Dieu
vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
82
re 1932)c …que nous faisons du paradoxe ? Non.
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
83
ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
84
s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de
Dieu
qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
85
e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un
Dieu
transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
86
nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
87
uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de
Dieu
. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
88
qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est
Dieu
qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
89
de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de
Dieu
roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
90
st encore à dire : du droit des choses telles que
Dieu
les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
91
t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel.
Dieu
nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de
92
oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en
Dieu
plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance
93
n que tes jours soient prolongés dans le pays que
Dieu
te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
94
ée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que
Dieu
nous donne ».
95
t à rejeter toutes les assurances humaines contre
Dieu
, tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la
96
E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le
Dieu
est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen
97
s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
98
les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
99
litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
100
uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
101
(Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
102
dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
103
tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
104
ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant
Dieu
et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
105
t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est
Dieu
, seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
106
alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant
Dieu
et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
107
in lui apparaît précisément comme la question que
Dieu
lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
108
ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de
Dieu
: parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui
109
royance au salut de l’homme par la seule force de
Dieu
, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
110
Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que
Dieu
, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
111
ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
Dieu
seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
112
igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de
Dieu
sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
113
naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour
Dieu
. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
114
te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à
Dieu
des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
115
es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de
Dieu
, si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
116
à-dire de lutter pour devenir une personne devant
Dieu
. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
117
nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de
Dieu
telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
118
ème absolument insoluble, puisque notre rapport à
Dieu
, depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
119
’est pas dans la situation même de l’homme devant
Dieu
, notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
120
que est formulée dans ce passage de Barth : « Que
Dieu
(mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
121
s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment
Dieu
) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
122
ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur
Dieu
. Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
123
ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en
Dieu
, et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
124
ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité.
Dieu
dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
125
plus ici d’opération réelle que par la Parole de
Dieu
: acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
126
a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc :
Dieu
premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
127
fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec
Dieu
des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso
128
Parole de
Dieu
et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a b La théolog
129
erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de
Dieu
et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne
130
ligion, piété, expérience religieuse, problème de
Dieu
. Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan
131
très pieux prétextes, les ordres de la Parole de
Dieu
? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re
132
eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans
Dieu
, la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i
133
e devient plus aigu. Le théologien doit parler de
Dieu
, son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter
134
n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel
Dieu
? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e
135
. Si donc la tâche du théologien est de parler de
Dieu
, il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu
136
’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de
Dieu
voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
137
toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
Dieu
, la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot
138
n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de
Dieu
, dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for
139
mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de
Dieu
. Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,
140
de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que
Dieu
fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro
141
tion radicale et intime de notre existence devant
Dieu
. À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’
142
de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de
Dieu
. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai
143
barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu.
Dieu
n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S
144
it son existence véritable que dans la parole que
Dieu
lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth
145
et avant tout cela une théologie de la parole de
Dieu
. Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du
146
i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du
Dieu
« tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine
147
on radicale entre toutes les paroles humaines sur
Dieu
, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét
148
oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de
Dieu
à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que
149
u à l’homme. Universalité du rapport établi entre
Dieu
et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là
150
Denis de, « [Compte rendu] Karl Barth, Parole de
Dieu
et parole humaine », Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1
151
ard, « une différence qualitative infinie » entre
Dieu
et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
152
eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de
Dieu
. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
153
gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à
Dieu
et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
154
i confère à tout homme son être véritable, devant
Dieu
. 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
155
mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de
Dieu
, aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
156
nde majorité de nos contemporains ne croit pas en
Dieu
et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
157
du singe, les autres croient qu’il a été créé par
Dieu
. Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
158
ce à part, à côté de la race des hommes créés par
Dieu
, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett
159
, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par
Dieu
. » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at
160
cette fois. Les dieux, les mythes du siècle, sont
tout-puissants
sur nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas encore leur échapper.
161
ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de
Dieu
cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
162
ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de
Dieu
, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
163
ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré
Dieu
. 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte
164
t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de
Dieu
pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le
165
mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est
Dieu
qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme
166
re à la Nature : il est lui-même une question que
Dieu
ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
167
e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de
Dieu
. Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
168
tion des choses en même temps qu’à la question de
Dieu
. Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
169
apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour
Dieu
ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a
170
s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre
Dieu
. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa
171
qu’il ordonne cette soumission : ils l’appellent
Dieu
). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâc
172
haine des hommes ; bien plus : une révolte contre
Dieu
. L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeoi
173
ut cela, ce n’est pas la « misère de l’homme sans
Dieu
», mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, pa
174
sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un
Dieu
qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne
175
ient au Père que par moi ». C’est par le Fils que
Dieu
devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible.
176
révolte de l’homme contre sa condition telle que
Dieu
l’a voulue, une négation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du dé
177
duisent à des impasses tragiques ; mais voici que
Dieu
intervient, avec la réponse terrible faite à Job. Et ce sont alors d’
178
agnifiques lettres sur la détresse humaine devant
Dieu
, que le héros adresse à « son muet confident », l’auteur. Peut-être a
179
ed à un homme ? Parle, élève la voix, parle fort,
Dieu
peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonn
180
digne de foi, de première source, une réponse de
Dieu
, qui, même si elle foudroie, est plus magnifique que les commérages e
181
mais être dans la foi, c’est faire la volonté de
Dieu
, c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
182
que cette transformation s’appelle le Royaume de
Dieu
, non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
183
ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant
Dieu
) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croy
184
qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant
Dieu
. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
185
ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à
Dieu
, d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante que l’Év
186
eur vient de pouvoir être utiles à tel endroit où
Dieu
leur dit d’aller. La chronique des rencontres miraculeuses qu’ils ont
187
leur vision concrète de l’homme et de l’action de
Dieu
sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet em
188
ce au crime. Elle est devenue folle par sa faute,
Dieu
seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalisme, qui
189
t monté sur un petit tertre et il avait maudit le
Dieu
tout-puissant qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit
190
té sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu
tout-puissant
qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit toute sa vie ;
191
it pas en assumer l’entière responsabilité devant
Dieu
et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit
192
« Il y a une différence qualitative infinie entre
Dieu
et l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans
193
seul est plus forte, dans son humilité et devant
Dieu
, — car c’est la foi, — que les discours des réalistes et l’enthousias
194
chacun n’est pas à sa place là où la vocation de
Dieu
l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire de lui, d
195
onde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant
Dieu
le veut. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où
196
age, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que
Dieu
lui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités qui font v
197
és qui font vivre, cette solitude première devant
Dieu
, est-ce bien cela que revendiquent les défenseurs du primat de l’espr
198
i à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant
Dieu
. ⁂ Søren Kierkegaard est sans doute le penseur capital de notre époq
199
x qu’aucun autre le message du « solitaire devant
Dieu
». L’ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe, à trave
200
ant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de
Dieu
, dans l’abîme infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce série
201
c émotion sur ce texte qu’il a choisi lui-même : “
Dieu
a élu dans le monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit !
202
mitent, et n’agissent jamais seuls. » Mais ce que
Dieu
exige, c’est précisément le contraire : il veut l’originalité. « Voil
203
veut l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de
Dieu
est telle qu’on y trouve quelque passage qui dise le contraire d’un a
204
ierkegaard appelle, c’est l’homme seul devant son
Dieu
. Mais comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut
205
eut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que
Dieu
l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’es
206
exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant
Dieu
, c’est celui qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romant
207
de est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de
Dieu
, qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer
208
tien est position, obéissance. Si donc l’appel de
Dieu
isole du monde un homme, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’
209
, dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que
Dieu
l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’Esprit, s’oppose à
210
ransformés », dit saint Paul. Le solitaire devant
Dieu
, c’est celui qui se tient à l’origine de sa réalité. Celui-là seul co
211
rait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de
Dieu
? Mais qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut
212
as d’autre pouvoir que mon refus d’exister devant
Dieu
et d’exercer le pouvoir que je suis. Elle n’est que ma dégradation. E
213
ait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de
Dieu
», comme disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même possible
214
e la masse, où nous vivons, le « solitaire devant
Dieu
» est aussi l’homme le plus réel, le plus présent. Parce qu’il sait q
215
eut-être aussi tout formel, de l’isolement devant
Dieu
. Et, d’autre part, l’acte du « solitaire » n’est pas de ceux dont nou
216
conséquences. Ou bien il est, et c’est l’acte de
Dieu
, ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui pressent, dans
217
l’époque ne provient pas de ce qu’elle est « sans
Dieu
», car nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutô
218
cette raison d’être singulière est la parole que
Dieu
lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont
219
re un homme. La plupart des folies qu’on nous dit
toutes-puissantes
, et devant lesquelles on se courbe parce qu’elles sont, soi-disant, f
220
nde majorité de nos contemporains ne croit pas en
Dieu
et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
221
du singe, les autres croient qu’il a été créé par
Dieu
. Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
222
ce à part, à côté de la race des hommes créés par
Dieu
, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
223
, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par
Dieu
. Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
224
ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de
Dieu
cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
225
ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de
Dieu
, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
226
ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré
Dieu
. 12. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
227
une mission confiée à un homme, — une parole que
Dieu
lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
228
s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que
Dieu
s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
229
ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est
Dieu
qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
230
yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son
Dieu
, pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
231
, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le
Dieu
caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18
232
ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un
Dieu
transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
233
mais être dans la foi, c’est faire la volonté de
Dieu
, c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
234
que cette transformation s’appelle le Royaume de
Dieu
, non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
235
ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant
Dieu
) est au-dessus de la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le cr
236
qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant
Dieu
. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
237
ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à
Dieu
, d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
238
Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non :
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
239
ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
240
re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un
Dieu
transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
241
nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel
Dieu
fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
242
faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce
Dieu
qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
243
nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un
Dieu
qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
244
doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer
Dieu
et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
245
délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation,
Dieu
et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
246
t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent,
Dieu
et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
247
e premier temps de son action rénovatrice. Servir
Dieu
, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
248
nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je
249
maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de
Dieu
n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
250
n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à
Dieu
. À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
251
?30 Le jugement va commencer par la maison de
Dieu
. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le chr
252
s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
253
les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
254
litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
255
uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
256
» (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
257
dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
258
tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 36. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
259
royance au salut de l’homme par la seule force de
Dieu
, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
260
Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que
Dieu
, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
261
ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
Dieu
seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
262
igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de
Dieu
sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
263
naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour
Dieu
. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
264
te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à
Dieu
des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
265
es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de
Dieu
, si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
266
à-dire de lutter pour devenir une personne devant
Dieu
. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
267
Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à
Dieu
, mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
268
t toujours purement symboliques de l’obéissance à
Dieu
, immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
269
nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à
Dieu
ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
270
valent que dans la mesure où ils sont faits pour
Dieu
, c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
271
ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par
Dieu
. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
272
impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
Dieu
. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
273
Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par
Dieu
. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
274
nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de
Dieu
, il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
275
à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile.
Dieu
seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
276
bien ordonnée que celle qui commence par rendre à
Dieu
ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donné
277
celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à
Dieu
. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’étud
278
nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser
Dieu
que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
279
sait que le premier commandement, c’est de servir
Dieu
seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
280
mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas
Dieu
et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
281
ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et
Dieu
, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
282
pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et
Dieu
, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
283
et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
Dieu
. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
284
éché majeur est celui qui consiste à se servir de
Dieu
en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
285
in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que
Dieu
ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
286
croient à l’argent et haïssent celui qui croit en
Dieu
. Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
287
et les derniers les premiers — dans le Royaume de
Dieu
. Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
288
Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de
Dieu
. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
289
auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à
Dieu
; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui est le co
290
imilation de la résurrection de Jésus au mythe du
Dieu
mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a
291
puyer ; car l’œuvre de la chair, c’est de refuser
Dieu
, même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les morts
292
estait l’acte historique. L’incarnation totale de
Dieu
dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite attei
293
réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni
Dieu
qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion provient d’un
294
rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que
Dieu
s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est ri
295
e témoignage, sans cesse rapportée à la foi, dont
Dieu
seul juge. John Viénot — qui vient de mourir presque en même temps qu
296
un coin. C’est bien d’ailleurs. Notre part est en
Dieu
. Nous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècl
297
n Dieu. Nous sommes citoyens des cieux. Louange à
Dieu
aux siècles des siècles. Le livre de John Viénot nous donne toute un
298
re un homme. La plupart des folies qu’on nous dit
toutes-puissantes
, et devant lesquelles on se courbe parce qu’elles sont soi-disant fat
299
nde majorité de nos contemporains ne croit pas en
Dieu
et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
300
du singe, les autres croient qu’il a été créé par
Dieu
. Ils se disputent énormément. J’estime qu’ils ont tort de se disputer
301
ce à part, à côté de la race des hommes créés par
Dieu
, et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
302
, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par
Dieu
. Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
303
ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de
Dieu
cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
304
e dans cet acte, unique d’obéissance à l’ordre de
Dieu
, qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
305
ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré
Dieu
. 7. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
306
une mission confiée à un homme, — une parole que
Dieu
lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
307
s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que
Dieu
s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
308
ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est
Dieu
qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
309
yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son
Dieu
, pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
310
, nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le
Dieu
caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 13
311
ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un
Dieu
transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
312
mais être dans la foi, c’est faire la volonté de
Dieu
, c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
313
que cette transformation s’appelle le Royaume de
Dieu
, non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
314
ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant
Dieu
) est au-dessus de la collectivité20. » Cela ne signifie pas que le cr
315
qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant
Dieu
. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
316
ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à
Dieu
, d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
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Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non :
Dieu
nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
318
ous met en relation personnelle et immédiate avec
Dieu
: et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
319
re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un
Dieu
transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
320
nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel
Dieu
fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
321
faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce
Dieu
qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
322
nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un
Dieu
qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
323
doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer
Dieu
et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
324
délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation,
Dieu
et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
325
t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent,
Dieu
et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
326
e premier temps de son action rénovatrice. Servir
Dieu
, c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
327
nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en
Dieu
: notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance ».21 21. Ex
328
maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de
Dieu
n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
329
n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à
Dieu
. À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
330
?23 Le jugement va commencer par la maison de
Dieu
. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le ch
331
s, qui auraient été introduites dans le monde par
Dieu
, que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
332
les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de
Dieu
, et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
333
litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de
Dieu
! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
334
uivrait son plan sans se soucier de la justice de
Dieu
. Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
335
» (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à
Dieu
ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
336
idée chrétienne, l’idée religieuse l’idée même de
Dieu
est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
337
tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre
Dieu
et l’homme. 29. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
338
royance au salut de l’homme par la seule force de
Dieu
, — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
339
Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que
Dieu
, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
340
ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car
Dieu
seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
341
igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de
Dieu
sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
342
naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour
Dieu
. C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
343
te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à
Dieu
des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
344
es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de
Dieu
, si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dem
345
à-dire de lutter pour devenir une personne devant
Dieu
. Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
346
Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à
Dieu
, mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
347
t toujours purement symboliques de l’obéissance à
Dieu
, immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
348
nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à
Dieu
ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
349
valent que dans la mesure où ils sont faits pour
Dieu
, c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
350
ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par
Dieu
. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
351
impossible, est une pure hypocrisie en dehors de
Dieu
. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
352
Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par
Dieu
. Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
353
nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de
Dieu
, il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
354
à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile.
Dieu
seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
355
bien ordonnée que celle qui commence par rendre à
Dieu
ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donné
356
celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à
Dieu
. Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donnée au cercle d’étud
357
nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser
Dieu
que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
358
sait que le premier commandement, c’est de servir
Dieu
seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
359
mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas
Dieu
et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
360
ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et
Dieu
, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
361
pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et
Dieu
, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
362
et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
Dieu
. Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
363
éché majeur est celui qui consiste à se servir de
Dieu
en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
364
in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que
Dieu
ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
365
croient à l’argent et haïssent celui qui croit en
Dieu
. Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
366
et les derniers les premiers — dans le Royaume de
Dieu
. Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
367
Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de
Dieu
. Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
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auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à
Dieu
; de Lui plaire, non pas de se plaire. 58. Par ce plus qui est le co
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e foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? Servez-vous
Dieu
, ou bien vous servez-vous de Dieu ? Question terriblement gênante, in
370
s ? Servez-vous Dieu, ou bien vous servez-vous de
Dieu
? Question terriblement gênante, insupportable. La vocation singulièr
371
es croyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde.
Dieu
lui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah,
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me Sarah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant
Dieu
lui commande d’offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne se révolte pas.
373
acrifice ! Abraham ne se révolte pas. Il croit en
Dieu
, non point en sa raison humaine. Il selle son âne et s’en va vers les
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e l’offrir en exemple. Car enfin il n’a pas tué :
Dieu
l’arrête au dernier moment et lui montre un bélier prêt pour le sacri
375
r prêt pour le sacrifice… On célèbre la grâce de
Dieu
qui a donné Isaac pour la seconde fois ; on ne voit, dans toute l’his
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telle quelle « en sacrifice saint et agréable » à
Dieu
. Point n’est nécessaire qu’il vous pousse des ailes ni que vous soye
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vit dans les mêmes servitudes, mais il s’attend à
Dieu
, non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez Barth et Kierkegaard, nous t
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considérer l’homme à la fois tel qu’il est devant
Dieu
, hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses
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ieu, hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par
Dieu
à la limite de ses possibilités, là où paraît la grâce, in extremis.
380
a question de l’origine de sa vie, la question de
Dieu
. Tous les héros de Dostoïevski apparaissent malades, comme blessés d’
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gnante qui soit. » Il faut perdre la croyance en
Dieu
, en la liberté et en l’immortalité, comme ses premières dents ; ce n’
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ela veut dire : J’aime les hommes pour l’amour de
Dieu
? Est-ce autre chose que de dire : J’aime les gendarmes pour l’amour
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hrase typique d’un homme qui n’a jamais rencontré
Dieu
en Christ ; pas plus qu’on ne saurait rencontrer la justice ; pas plu
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zsche croit découvrir que la notion chrétienne du
Dieu
paternel dérive de la notion « de la famille patriarcale ». Comme si
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hommes de commandement commanderont aussi à leur
Dieu
, tout en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le s
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me s’est établi au nom de la Science, qui est son
Dieu
. On sait aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la théorie d’Einstein
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il y a, à côté de la causalité absolue, encore un
Dieu
ou une finalité, l’idée de la nécessité devient insupportable. Tradu
388
uisons : dès que vous croyez qu’il y a, à côté de
Dieu
, encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience, notion humaine
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l’idée de la toute-puissance et de la liberté de
Dieu
devient insupportable. C’est le « Dieu moral » qui empêche, en partic
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liberté de Dieu devient insupportable. C’est le «
Dieu
moral » qui empêche, en particulier, une certaine théologie libérale
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éressées, de toutes ces choses. N’est-ce pas ce «
Dieu
moral » qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêch
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on le prêchait envers et contre tout « honneur de
Dieu
» ? La réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “Dieu moral” q
393
ntre tout « honneur de Dieu » ? La réfutation de
Dieu
: en somme, ce n’est que le “Dieu moral” qui est réfuté. Il est bien
394
a réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “
Dieu
moral” qui est réfuté. Il est bien significatif que les fragments de
395
cendance de l’éternel, répondent : celui qui voit
Dieu
, meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation.
396
mme un appel de la lumière. La première parole de
Dieu
: « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’univers. T
397
e in visione, dans la contemplation de la Face de
Dieu
, le second qu’elle réside in amore ? N’était-ce pas se tromper à la f
398
ature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir
Dieu
, c’est se transformer au sens le plus violent et le plus impossible d
399
s violent et le plus impossible d’ailleurs ; voir
Dieu
c’est aller à lui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu
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ui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir
Dieu
, c’est être regardé par lui. Mais alors, c’est aussi être aimé, et c’
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plus que tout autre, a parlé de la « beauté » de
Dieu
, savait que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse :
402
qu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du
Dieu
vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradition, l’accoutuman
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de la notion de contemporanéité avec la Parole de
Dieu
. Essayons de résumer sa description extrêmement précise et vigoureuse
404
ise et vigoureuse des trois temps de la Parole de
Dieu
. Nous la trouvons aux pages 148 à 155 du premier tome (en cours de tr
405
temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de
Dieu
(Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtres — l’Ancien et le No
406
à d’elle-même, à travers eux, à la Parole même de
Dieu
. « Autre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même d
407
utre est le temps du parler direct et originel de
Dieu
lui-même dans sa Révélation, le temps de Jésus-Christ, le temps de ce
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manité. Ils résultent d’attitudes différentes que
Dieu
adopte en face de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu b
409
e de l’homme. Ils représentent trois activités de
Dieu
bien distinctes. « Cette position différente dans la hiérarchie de Di
410
« Cette position différente dans la hiérarchie de
Dieu
distingue les trois temps d’une manière tout à fait particulière, qui
411
nt les temps de l’homme en dehors de la Parole de
Dieu
, et qui dépend ici de la distinction propre aux temps de la Parole. »
412
mais il ne devient le « contemporain » du Fils de
Dieu
qu’à l’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fi
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foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du
Dieu
vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire ce
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lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est
Dieu
lui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui fait faire le « pas »,
415
phétie au temps de la présence. Ou encore : c’est
Dieu
seul qui peut faire passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le
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temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir » de
Dieu
seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole. Nicodème a
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absolu de l’Église dans notre temps. Il dépend de
Dieu
seul, et nullement de nos efforts, que nous passions de notre temps à
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simplement le message existentiel de la Parole de
Dieu
! Il me semble que c’est assez ! — Ici s’engagea un débat extrêmeme
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: Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de
Dieu
; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est
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rsonne ne peut faire ces miracles que tu fais, si
Dieu
n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le d
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ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de
Dieu
. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieu
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et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de
Dieu
… Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondi
423
oi, Nicodème, docteur et professeur des choses de
Dieu
… Ce que j’ai vu et entendu c’est cela qu’il me faut attester… Et je l
424
e, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de
Dieu
? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ; nous apercevons le
425
sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par
Dieu
! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au nœud de ce mystère étourdiss
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que ce prophète, Jésus, “était venu de la part de
Dieu
”. Comment le savait-il ? Parce qu’on lui avait dit quels miracles fai
427
ole de l’homme qui ne peut pas mourir !… Plaise à
Dieu
que l’angoisse qui tourmente cet homme depuis sa rencontre nocturne,
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e et de la Cène n’ont aucune espèce d’importance.
Dieu
fait pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et tous les hommes recon
429
nsable, établi comme un fait, comme une donnée de
Dieu
, au sens actif et subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par D
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subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par
Dieu
abolit toute distance, provoque un contact pur, permet une action vra