1 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
1 siècles. Primitivement, le Saint est un homme que Dieu a mis à part par grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’ap
2 stantisme. Mais il n’est pas de fin aux œuvres de Dieu . La sainteté parfaite ne commence qu’aux limites les plus hautes de l
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
3 révolte des autres et quelles prières cela fait à Dieu  », disait Drieu la Rochelle. Mais il faudra bien se remettre à manger
4 moins de gloriole s’accompagnât votre ultimatum à Dieu . Mais, secouant son dégoût, un Montherlant s’abandonne au salut par l
5 is jusqu’au point d’y percevoir comme un appel du Dieu perdu. Il avoue enfin la cause secrète des inquiétudes modernes : la
6 des modernes : la perte d’une foi. Il a besoin de Dieu , mais il attend en vain sa Révélation : « C’est peut-être que je suis
7 t d’abord en présence, non de nous-mêmes, mais de Dieu . » 1. Il ne s’agit pas d’exiger des poètes qu’ils écrivent des odes
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
8 conférences, les Objections des intellectuels au Dieu chrétien, fut introduit par M. Raymond de Saussure, psychanalyste dis
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
9 (mai 1926)s C’est le récit de la découverte de Dieu par une jeune fille élevée dans l’athéisme. Invraisemblablement ignor
5 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
10 solus : c’est ce qui s’appelle vivre. Problème de Dieu , à la base. J’aurai garde de m’y perdre au début d’une recherche qui
6 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
11 x inquiétudes profondes de leurs âmes séparées de Dieu . Montherlant est aux antipodes de ceux-là « qui cherchent en gémissan
7 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Orphée sans charme (février 1927)
12 ée, sinon peut-être cette indispensable « part de Dieu  » — comme dit Gide — qui serait aussi la part de l’humain, l’imperfec
8 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
13 goisse qu’en y substituant ce qui ne vient que de Dieu  : la Foi ». Acculée à la rigueur d’un choix presque impossible, notre
14 de l’inquiétude et de la foi : « Si tu as trouvé Dieu , il te reste à le chercher encore… » ag. Rougemont Denis de, « [Co
9 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
15 vant. Je ne connais pas de meilleur remède contre Dieu . Monsieur, vous avez dit : « C’est incompréhensible ! » — avec une in
16 Si j’essaie un instant de m’élever à la notion de Dieu , répond Aragon, je me révolte qu’elle puisse en aucun cas servir d’ar
17 ance d’un prophète qui rapprenne comment aimer un Dieu . Ce n’est pas à genoux qu’on attendra : pour que cela eût un sens, il
18 i ? — sa grandeur, c’est qu’il lui faut atteindre Dieu ou n’espérer plus aucun pardon. II Novembre 1926. Je viens de r
10 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
19 aux yeux clos, l’avènement de cette organisation toute-puissante n’est plus qu’une question de quelques années. Mais peut-être est-il
20 le grâce ? un peu de cette connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et considèrent comme un « cas » tr
21 ce côté. Mais du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture. ⁂ Je ne pense pas qu’une attitude réact
11 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
22 hez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu , — c’est leur formule de salutation — vous constatez que cette profus
12 1929, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). L’ordre social. Le Libéralisme. L’inspiration (novembre 1929)
23 vous proposez à notre bonne volonté gémissante ! Dieu , dans sa pitié, leur envoya un ange porteur d’une solution fort simpl
13 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
24 emander de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu . Mais où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous
14 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
25 sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu — et soit qu’il sache ou qu’il ignore que la grâce seule permet de vo
15 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)
26 Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu (septembre 1930)bg On ne sait presque rien de Lautréamont, sinon q
27 s à la cheville de Rimbaud. (Ce n’est pas avec un Dieu pour rire que Rimbaud est aux prises, et il n’a cure de cette littéra
28 du] Léon Pierre-Quint, Le Comte de Lautréamont et Dieu  », Bibliothèque universelle et Revue de Genève, Genève, septembre 19
16 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
29 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
30 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
31 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
17 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
32 te d’un certain « homme moderne », — l’homme sans Dieu , qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en f
33 dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : «  Dieu n’est pas, donc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à rien.
18 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
34 « se séculariser, pour se constituer en dehors de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien
19 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
35 mots « forme », « couleur », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel sim
20 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
36 aire Belloc dont voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amou
37 cette œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités
38 vre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. Car nous y sommes à chaque page incités à juger,
21 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
39 ent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu  ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade
22 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
40 érature qui transforme les sommets en images d’un Dieu vertueux, ou en remparts de la liberté. La montagne n’est ni bienveil
23 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
41 ommet d’une montagne en face du mont Maya et pria Dieu de lui donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enf
24 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
42 vangile n’a de sens que par le jaillissement vers Dieu . Et tout précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompo
43 pas d’être vertueux, mais de faire la volonté de Dieu . Et ce que nous voulons ce ne sont pas des exemples édifiants, mais d
44 s témoignages de responsabilités acceptées devant Dieu , avec l’incommensurable tragique que cela comporte. Un nom me hante,
25 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
45 n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’une sainte pudeur en dérobait l’accès. L’existence apparente ét
46 , loin des oreilles des hommes, jusqu’au trône de Dieu . Il n’en est plus ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable, mais
47 mier. 27. Paul Bourget, Les Aveux : Désespoir en Dieu , p. 264. p. Rougemont Denis de, « Le protestantisme jugé », Foi et
26 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Les Éléments de la grandeur humaine, par Rudolf Kassner (octobre 1931)
48 n tant que le péché crée une tension entre lui et Dieu . Mais le péché ne devient réalité que pour le converti ; c’est donc l
27 1931, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Sarah, par Jean Cassou (novembre 1931)
49 uelques-uns des plus significatifs de ces récits ( Dieu et le sommeil, Les Fins dernières) l’on assiste à un réveil, explosio
28 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
50 adoriez la lumière, le beau temps vous serait un Dieu rendu visible ; et votre « bonheur » rien de plus que l’un des noms d
29 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
51 droits où la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par exemple), c’est au
52 romper, lorsqu’il note que dans ce conflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumber
53 r nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu , — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici
54 andon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu . Un cantique nouveau Nous voici loin de nos auteurs. Si loin qu
30 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
55 nt soustraite à cette loi, non, la pensée même de Dieu n’y est point soustraite. Car elle s’incarne dans le Fils pour agonis
31 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
56 normales de l’esprit humain. La transcendance de Dieu est absolue, par rapport à notre pensée naturelle. Dès lors, pourquoi
57 rnons-nous à « réaliser » dans nos actions ce que Dieu jugea bon de nous révéler dans l’Évangile. Et en présence de l’intemp
58 ens, affirmons que nous ne savons presque rien de Dieu , ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce que la
59 ilité de la raison devant l’insondable mystère de Dieu devient, vu de l’extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde co
60 , orgueil de la raison qui juge ce monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’
61 omme si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la c
62 nterdit à la pensée la plus probe de se passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu. Il n’est pas vrai de dire qu
63 passer de Dieu quand elle juge le monde séparé de Dieu . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut êt
64 . Il n’est pas vrai de dire qu’un monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé comme un monde autonome. Il doit être envi
65 Il n’y a pas de neutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considéra
66 n’avons pas connu, alors que nous-même… Alors que Dieu seul juge. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme dont l’éth
67 doctrinales les plus gênantes pour ce monde sans Dieu . Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de Goethe
32 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Querelles de famille, par Georges Duhamel (mai 1932)
68 e, de cette abrutissante musique, parfois coupée, Dieu merci, d’un monologue financier ou de hoquets publicitaires. “De la m
33 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
69 onisés, une sécurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne comme une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, no
70 litant, nous n’avons plus à prouver vainement que Dieu est ; mais à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons pl
71 leur appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évangile est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux
34 1932, Présence, articles (1932–1946). Cause commune (avril-juin 1932)
72 plus d’un humanisme qui dresserait l’homme contre Dieu , ce qui revient, on l’a bien vu, à dresser, contre la grandeur et l’h
35 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
73 e ses mesures morales, en donne la référence : ce Dieu terrible. Et sa vertu est choix. L’absolu d’un Nietzsche, c’est le Gr
36 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
74 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
75 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
76 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
37 1932, Le Paysan du Danube. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
77 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
38 1932, Esprit, articles (1932–1962). On oubliera les juges (novembre 1932)
78 et s’impose dans le silence d’une vie : la loi de Dieu s’oppose à cette loi des hommes qui veut qu’on tue. Une décision se f
79 a donné par son acte la preuve d’une obéissance à Dieu qui devrait être celle de tout croyant ; ou s’il a seulement manifest
39 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Hic et nunc [éditorial] (novembre 1932)
80 que nous n’avons rien mérité, sinon la colère de Dieu . En face de morales de plus en plus débilitantes, asservies à la clas
81 , du salut par la foi, par l’abandon aux mains du Dieu vivant. En face de philosophes qui se moquent des hommes et ne voient
40 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
82 re 1932)c …que nous faisons du paradoxe ? Non. Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
83 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
84 s — de vouloir fonder dans ce monde un Royaume de Dieu qui pour capitale, plutôt que Genève, choisirait Détroit. Il s’agirai
85 e est l’arrêt de mort des idoles. Elle suppose un Dieu transcendant. Quel dieu fait de nos désirs d’hommes pourrait nous cer
86 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance »1. 1. Expre
41 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
87 uvaise grâce à qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu . (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La
88 qui vous a reçu comme un cadeau de Dieu. (« C’est Dieu qui vous envoie », dit la formule traditionnelle.) La liqueur de pêch
89 de Matthias Corvin « Matthias, par la grâce de Dieu roi de Hongrie. Bonjour, citoyens ! Si vous ne venez pas tous vous pr
42 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Deuxième partie. La lenteur des choses — Châteaux en Prusse
90 st encore à dire : du droit des choses telles que Dieu les a créées. Aristocratie de l’être et de la fonction, non de la con
43 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — III
91 t de caste et de famille qui régnait à Neuchâtel. Dieu nous préserve, écrivait-il, des parvenus par droit de naissance et de
44 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — IV
92 oral le conduisit vers de plus humbles tâches, en Dieu plus grandes, et vers la liberté de l’esprit. Sa première allégeance
93 n que tes jours soient prolongés dans le pays que Dieu te donne » ? Il me semble aujourd’hui que pour la première fois, ces
94 ée des siècles écoulés et futurs de ce « pays que Dieu nous donne ».
45 1933, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Petites notes sur les vérités éternelles (1932-1933)
95 t à rejeter toutes les assurances humaines contre Dieu , tous les « rites » et toutes les « formules », en même temps que la
46 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
96 E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, donneront une idée assez juste du gen
47 1933, Esprit, articles (1932–1962). Comment rompre ? (mars 1933)
97 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
98 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
99 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
100 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
101 (Abdias II, 3-4 et 15). Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
102 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
103 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 6. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun s
48 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Solutions pratiques ? (mars 1933)
104 ur une fois réel ; tout ce qui les désarme devant Dieu et les jette nus dans la foi. 2. Un homme qui est dans la foi sait bi
105 t plus l’homme qui pose des questions, mais c’est Dieu , seul Sujet. Et alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Die
106 alors l’homme, enfin, devient responsable3 devant Dieu et devant son prochain, en tant que ce prochain lui apparaît précisém
107 in lui apparaît précisément comme la question que Dieu lui adresse. À la faveur de cette « conversion », la notion même de p
108 ommes ces ordres que l’on ne peut attendre que de Dieu  : parce qu’avec les hommes, nous pourrons discuter… 2. « Mais oui 
49 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
109 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
110 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
111 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
112 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
113 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
114 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
115 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
116 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
50 1933, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Dialectique des fins dernières (juillet 1933)
117 nt à rapporter tous ces problèmes à la réalité de Dieu telle qu’elle nous apparaît, c’est-à-dire au problème de tous nos pro
118 ème absolument insoluble, puisque notre rapport à Dieu , depuis la chute, est paradoxe par définition. Tel est l’aspect humai
119 ’est pas dans la situation même de l’homme devant Dieu , notre foi est vaine et c’est perdre son temps que d’en apprécier hum
120 que est formulée dans ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce
121 s ce passage de Barth : « Que Dieu (mais vraiment Dieu ) devienne homme (mais vraiment homme !) c’est ce qui est affirmé ici
122 ivante, le contenu décisif d’un vrai discours sur Dieu . Mais comment établir le rapport nécessaire de ces deux aspects de la
123 ause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la Vie en Dieu , et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éternité, et
124 ns doute que notre perpétuel refus de l’éternité. Dieu dit oui : l’homme comprend non, se découvrant soudain plongé dans la
125 plus ici d’opération réelle que par la Parole de Dieu  : acte de la Parole, que l’homme ne peut saisir que dans la foi ; cho
126 a dans notre parler quotidien. Nous dirons donc : Dieu premier et dernier, et ensuite seulement notre recherche, mais en mêm
51 1933, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Saint-Évremond ou L’humaniste impur, par Albert-Marie Schmidt (octobre 1933)
127 fusé de choisir. Il croit pouvoir entretenir avec Dieu des rapports de politesse. Cela pourrait bien être la formule du déso
52 1933, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)
128 Parole de Dieu et parole humaine, par Karl Barth (30 décembre 1933)a b La théolog
129 erre Maury et A. Lavanchy sous le titre Parole de Dieu et Parole humaine donneraient une idée sinon de la pensée barthienne
130 ligion, piété, expérience religieuse, problème de Dieu . Il n’en faut pas plus pour que se lèvent de toutes parts de troublan
131 très pieux prétextes, les ordres de la Parole de Dieu  ? « Alors que toujours, et aujourd’hui encore, la polémique de la “re
132 eligion” est dirigée contre le monde qui vit sans Dieu , la polémique de la Bible au contraire, vise le monde religieux, qu’i
133 e devient plus aigu. Le théologien doit parler de Dieu , son nom l’indique. De quel Dieu ? De celui que la Bible nomme l’Éter
134 n doit parler de Dieu, son nom l’indique. De quel Dieu  ? De celui que la Bible nomme l’Éternel, alors que nous sommes tout e
135 . Si donc la tâche du théologien est de parler de Dieu , il s’avère qu’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu
136 ’en tant qu’homme il ne le peut : « Car parler de Dieu voudrait dire, pour toute conscience sérieuse… parler de la Parole de
137 toute conscience sérieuse… parler de la Parole de Dieu , la parole où dieu devient homme. Nous pouvons répéter ces quatre mot
138 n les répétant, nous n’avons pas dit la parole de Dieu , dans laquelle cette idée devient une réalité, une vérité. » À la for
139 mme pécheur n’est pas « capable » de la Parole de Dieu . Ainsi Barth rejoint Calvin, Luther, et au-delà, jusqu’à saint Paul,
140 de sa « vie religieuse », mais le don gratuit que Dieu fait à tout homme qui n’a plus d’autre attente. Qu’on n’aille pas cro
141 tion radicale et intime de notre existence devant Dieu . À la suite de Kierkegaard il nous fait voir que le christianisme, c’
142 de vue barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu . Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mai
143 barthien ? Une prise au sérieux du fait de Dieu. Dieu n’est pas un problème, n’est pas l’objet de nos recherches, mais le S
144 it son existence véritable que dans la parole que Dieu lui adresse et qui le meut. On a coutume de nommer la pensée de Barth
145 et avant tout cela une théologie de la parole de Dieu . Insuffisance radicale de l’humanisme, du piétisme, du moralisme, du
146 i est œuvre de l’homme, pour atteindre l’œuvre du Dieu « tout autre ». Distinction radicale entre toutes les paroles humaine
147 on radicale entre toutes les paroles humaines sur Dieu , et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport ét
148 oles humaines sur Dieu, et la Parole qui vient de Dieu à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que
149 u à l’homme. Universalité du rapport établi entre Dieu et l’homme, que l’homme le sache ou non, l’accepte ou non ; et par là
150 Denis de, « [Compte rendu] Karl Barth, Parole de Dieu et parole humaine  », Les Nouvelles littéraires, Paris, 30 décembre 1
53 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
151 ard, « une différence qualitative infinie » entre Dieu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu. C’est pourquoi l
152 eu et l’homme. Le tout de l’homme est négation de Dieu . C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant tot
153 gation de Dieu. C’est pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi perii
54 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Grammaire de la personne (janvier 1934)
154 i confère à tout homme son être véritable, devant Dieu . 8. Le groupe fasciste n’est que le lieu des points équidistants de
55 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
155 mes, pauvres impuissants, restant de la Colère de Dieu , aussi de sa miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’un
56 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
156 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
157 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
158 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. » Cett
159 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . » Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans at
160 cette fois. Les dieux, les mythes du siècle, sont tout-puissants sur nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas encore leur échapper.
161 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
162 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
163 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 42. L’Histoire au sens hégélien du mot, c’est-à-dire, plus exacte
57 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). L’Humanité de Jésus d’après Calvin, par Max Dominicé (24 mars 1934)
164 t incapables par nous-mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le
165 mêmes — mais sur l’amour de Dieu pour nous. C’est Dieu qui vient à nous, impies, non point nous qui le rencontrons au terme
58 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
166 re à la Nature : il est lui-même une question que Dieu ne semble pas entendre. L’homme antique, c’est Adam dessaisi de sa ro
167 e monde, séparé de l’homme, et l’homme, séparé de Dieu . Pourtant le dernier mot a été prononcé. ⁂ L’effort de l’homme pour i
168 tion des choses en même temps qu’à la question de Dieu . Baptiser communion ce lyrisme de l’isolement, c’est un des tours com
59 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Taille de l’homme, par C. F. Ramuz (avril 1934)
169 apitaliste. Tous deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu. La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement a
170 s deux savent qu’il faut être pour Dieu ou contre Dieu . La bourgeoisie a choisi dès longtemps, pratiquement athée sans le sa
60 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
171 qu’il ordonne cette soumission : ils l’appellent Dieu ). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâc
172 haine des hommes ; bien plus : une révolte contre Dieu . L’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeoi
61 1934, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Le Procès, par Franz Kafka (mai 1934)
173 ut cela, ce n’est pas la « misère de l’homme sans Dieu  », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, pa
174 sans Dieu », mais la misère de l’homme livré à un Dieu qu’il ne connaît pas, parce qu’il ne connaît pas le Christ. « Nul ne
175 ient au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu devient pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible.
62 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
176 révolte de l’homme contre sa condition telle que Dieu l’a voulue, une négation du paradoxe de l’Amour. L’universalité du dé
177 duisent à des impasses tragiques ; mais voici que Dieu intervient, avec la réponse terrible faite à Job. Et ce sont alors d’
178 agnifiques lettres sur la détresse humaine devant Dieu , que le héros adresse à « son muet confident », l’auteur. Peut-être a
179 ed à un homme ? Parle, élève la voix, parle fort, Dieu peut bien parler plus fort, lui qui dispose du tonnerre. Mais le tonn
180 digne de foi, de première source, une réponse de Dieu , qui, même si elle foudroie, est plus magnifique que les commérages e
63 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
181 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
182 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
183 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie pas que le croy
184 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
185 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation réelle et humainement bienfaisante que l’Év
64 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Le mouvement des groupes — Kagawa (4 août 1934)
186 eur vient de pouvoir être utiles à tel endroit où Dieu leur dit d’aller. La chronique des rencontres miraculeuses qu’ils ont
187 leur vision concrète de l’homme et de l’action de Dieu sur l’homme. Dans l’incroyable verbalisme de notre temps, dans cet em
188 ce au crime. Elle est devenue folle par sa faute, Dieu seul peut la guérir. » Les marxistes n’aiment pas ce radicalisme, qui
65 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
189 t monté sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu tout-puissant qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit
190 té sur un petit tertre et il avait maudit le Dieu tout-puissant qui le laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit toute sa vie ;
191 it pas en assumer l’entière responsabilité devant Dieu et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit
192 « Il y a une différence qualitative infinie entre Dieu et l’homme. » Le sens réel et profond de toute son œuvre réside dans
66 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
193 seul est plus forte, dans son humilité et devant Dieu , — car c’est la foi, — que les discours des réalistes et l’enthousias
194 chacun n’est pas à sa place là où la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire de lui, d
195 onde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le veut. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où
196 age, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités qui font v
197 és qui font vivre, cette solitude première devant Dieu , est-ce bien cela que revendiquent les défenseurs du primat de l’espr
198 i à Berlin, ni à Moscou, mais à nous-mêmes devant Dieu . ⁂ Søren Kierkegaard est sans doute le penseur capital de notre époq
199 x qu’aucun autre le message du « solitaire devant Dieu  ». L’ironie Lorsque je vois de toutes parts, en Europe, à trave
200 ant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu , dans l’abîme infini où tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce série
201 c émotion sur ce texte qu’il a choisi lui-même : “ Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés”, et personne ne rit !
202 mitent, et n’agissent jamais seuls. » Mais ce que Dieu exige, c’est précisément le contraire : il veut l’originalité. « Voil
203 veut l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de Dieu est telle qu’on y trouve quelque passage qui dise le contraire d’un a
204 ierkegaard appelle, c’est l’homme seul devant son Dieu . Mais comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut
205 eut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’homme n’es
206 exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romant
207 de est lui-même en révolte contre l’ordre reçu de Dieu , qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer
208 tien est position, obéissance. Si donc l’appel de Dieu isole du monde un homme, c’est que le monde, dans sa forme déchue, s’
209 , dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que Dieu l’a créé, s’oppose à la transformation que veut l’Esprit, s’oppose à
210 ransformés », dit saint Paul. Le solitaire devant Dieu , c’est celui qui se tient à l’origine de sa réalité. Celui-là seul co
211 rait-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu  ? Mais qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut
212 as d’autre pouvoir que mon refus d’exister devant Dieu et d’exercer le pouvoir que je suis. Elle n’est que ma dégradation. E
213 ait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu  », comme disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même possible
214 e la masse, où nous vivons, le « solitaire devant Dieu  » est aussi l’homme le plus réel, le plus présent. Parce qu’il sait q
215 eut-être aussi tout formel, de l’isolement devant Dieu . Et, d’autre part, l’acte du « solitaire » n’est pas de ceux dont nou
216 conséquences. Ou bien il est, et c’est l’acte de Dieu , ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui pressent, dans
217 l’époque ne provient pas de ce qu’elle est « sans Dieu  », car nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutô
67 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
218 cette raison d’être singulière est la parole que Dieu lui adresse comme un ordre ; pour l’incroyant, c’est la mission dont
68 1934, Politique de la personne. Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
219 re un homme. La plupart des folies qu’on nous dit toutes-puissantes , et devant lesquelles on se courbe parce qu’elles sont, soi-disant, f
69 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
220 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
221 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. Je crois qu’ils ont tort de se disputer
222 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
223 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
224 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
225 ue dans cet acte unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
226 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 12. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
70 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (D’après une discussion)
227 une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
228 s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
229 ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
230 yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu , pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
231 , nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 18
71 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
232 ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
72 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — IV. Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
233 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
234 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
235 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité25. » Cela ne signifie pas que le cr
236 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
237 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
73 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
238 Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
239 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
240 re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un Dieu transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
241 nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
242 faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
243 nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
244 doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
245 délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
246 t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
247 e premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu , c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
248 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance28 ». 27. Je
74 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
249 maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
250 n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à Dieu . À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
75 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
251 ?30 Le jugement va commencer par la maison de Dieu . I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le chr
252 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
253 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
254 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
255 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
256  » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
257 dée chrétienne, l’idée religieuse, l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
258 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 36. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
76 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — VIII. Humanisme et christianisme
259 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
260 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
261 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
262 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
263 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
264 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
265 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dema
266 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
77 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
267 Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu , mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
268 t toujours purement symboliques de l’obéissance à Dieu , immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
269 nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
270 valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu , c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
271 ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu . Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
272 impossible, est une pure hypocrisie en dehors de Dieu . Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
273 Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu . Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
274 nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de Dieu , il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
275 à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
276 bien ordonnée que celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donné
277 celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu . Sinon, César lui-même pâtira. 43. Causerie donnée au cercle d’étud
78 1934, Politique de la personne. Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
278 nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
279 sait que le premier commandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
280 mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
281 ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu , la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
282 pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu , l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
283 et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu . Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
284 éché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
79 1934, Politique de la personne. Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
285 in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
286 croient à l’argent et haïssent celui qui croit en Dieu . Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
287 et les derniers les premiers — dans le Royaume de Dieu . Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
288 Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de Dieu . Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
289 auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à Dieu  ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 66. Par ce plus qui est le co
80 1934, Le Semeur, articles (1933–1949). Sur la méthode de M. Goguel (novembre 1934)
290 imilation de la résurrection de Jésus au mythe du Dieu mort et ressuscité, en particulier). Pour M. Maurice Goguel, la foi a
291 puyer ; car l’œuvre de la chair, c’est de refuser Dieu , même alors qu’il se rend visible. Et ce n’est point parmi les morts
81 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
292 estait l’acte historique. L’incarnation totale de Dieu dans l’Homme, l’humanité parfaite de Jésus-Christ est la limite attei
293 réunir — ce que ne font ni la vie ni la mort, ni Dieu qui ressuscitera les morts20. En vérité, cette illusion provient d’un
294 rien vu qu’un corps en mouvement. C’est parce que Dieu s’est révélé dans un corps d’homme que l’esprit, parmi nous, n’est ri
82 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
295 e témoignage, sans cesse rapportée à la foi, dont Dieu seul juge. John Viénot — qui vient de mourir presque en même temps qu
296 un coin. C’est bien d’ailleurs. Notre part est en Dieu . Nous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècl
297 n Dieu. Nous sommes citoyens des cieux. Louange à Dieu aux siècles des siècles. Le livre de John Viénot nous donne toute un
83 1934, Politique de la personne (1946). Introduction — 3. Le vrai pouvoir des intellectuels et son usage
298 re un homme. La plupart des folies qu’on nous dit toutes-puissantes , et devant lesquelles on se courbe parce qu’elles sont soi-disant fat
84 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
299 nde majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas. Mais elle garde chevillé au cœur le be
300 du singe, les autres croient qu’il a été créé par Dieu . Ils se disputent énormément. J’estime qu’ils ont tort de se disputer
301 ce à part, à côté de la race des hommes créés par Dieu , et qui, eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. Cette
302 , eux, croient et savent qu’ils ont été créés par Dieu . Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans att
303 ilà la réalité décisive. Tous, nous avons reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tous donc, nous a
304 e dans cet acte, unique d’obéissance à l’ordre de Dieu , qui s’appelle l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut in
305 ntrons personne au monde, avant d’avoir rencontré Dieu . 7. Conférence donnée à Genève, le 12 février 1934, au cours de la
85 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — II. Personne ou individu ? (d’après une discussion)
306 une mission confiée à un homme, — une parole que Dieu lui adresse. Nous en avons le type le plus pur dans la vocation des p
307 s de fortes réserves. L’Évangile nous apprend que Dieu s’adresse à tous les hommes, croyants ou non. Je pense que beaucoup d
308 ffle où il veut, nul ne sait où il va. Mais c’est Dieu qui nous dit cela, par la Bible. Nous ne l’aurions pas trouvé par nos
309 yant cesse d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu , pour devenir un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un f
310 , nation, peuple, etc.), cet absolu n’est plus le Dieu caché, mais une croyance morale divinisée, une idole malfaisante. 13
86 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
311 ais de son effort, ni aucun esprit. À moins qu’un Dieu transcendant ne les y introduise. On peut dire, semblablement, que s’
87 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — IV. Ni ange ni bête : ni gauche ni droite, (Fondements théologiques d’une action politique)
312 mais être dans la foi, c’est faire la volonté de Dieu , c’est agir, c’est donc attester sa dignité proprement humaine. La fo
313 que cette transformation s’appelle le Royaume de Dieu , non le royaume de l’homme moyen. Contre le réactionnaire, il affirme
314 ute politique chrétienne : « L’homme seul (devant Dieu ) est au-dessus de la collectivité20. » Cela ne signifie pas que le cr
315 qu’est sa foi, — sa situation personnelle devant Dieu . Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les «
316 ui se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu , d’où découle la relation concrète et humainement bienfaisante que l’
88 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
317 Taciturne Faisons-nous donc du paradoxe ? Non : Dieu nous est paradoxal. Le paradoxe est la réalité, ou plus exactement le
318 ous met en relation personnelle et immédiate avec Dieu  : et que la relation d’un être déchu avec son Créateur ne puisse être
319 re contre tout espoir, parce qu’elle espère en un Dieu transcendant, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait
320 nt, et qui n’est point fait de main d’homme. Quel Dieu fait de nos idéaux pourrait nous certifier, dans le fond de nos âmes,
321 faites de notre volonté de vivre ? Mais aussi, ce Dieu qui nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut êt
322 nous sauve en dépit de tous nos échecs, c’est un Dieu qui veut être adoré sans partage ! On ne peut pas espérer en son nom,
323 doles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en fac
324 délivre. On ne peut pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’
325 t pas adorer Dieu et la nation, Dieu et l’argent, Dieu et Mammon. C’est pourquoi en face des idoles, il n’y a plus que deux
326 e premier temps de son action rénovatrice. Servir Dieu , c’est combattre Mammon, ce n’est pas déplorer ses excès et toucher p
327 nthèse », point de « consolation » ailleurs qu’en Dieu  : notre action baigne dans l’« angoisse de l’espérance ».21 21. Ex
89 1934, Politique de la personne (1946). Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — VI. Note sur un certain humour
328 maître, que ça ne marche plus, et qu’un enfant de Dieu n’est plus un pauvre pantin du hasard ! Vienne l’échec, il en rend gr
329 n du hasard ! Vienne l’échec, il en rend grâces à Dieu . À cause de l’échec ? Non point ; mais parce que cet échec, si grand
90 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — VII. Comment rompre ?
330 ?23 Le jugement va commencer par la maison de Dieu . I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le ch
331 s, qui auraient été introduites dans le monde par Dieu , que nous aurions mal dirigées, compromises par maladresse, et que no
332 les intérêts de cet avoir. Mais si la foi, don de Dieu , et gratuit — « afin que nul ne se glorifie » — est une participation
333 litique humaine organisée — fût-ce à la gloire de Dieu  ! — qui poursuivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu.
334 uivrait son plan sans se soucier de la justice de Dieu . Et la voix du prophète s’élève contre l’Église : « Tes amis t’ont jo
335  » (Abdias, 3-4 et 15.) Ils ont prétendu rendre à Dieu ce qu’en réalité ils rendaient à César. Entraînée dans cette politiqu
336 idée chrétienne, l’idée religieuse l’idée même de Dieu est abolie… » Ne pouvant supporter l’idée que cette « idée » soit abo
337 tant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme. 29. Parce qu’on ne peut pas le défendre, cela n’a aucun
91 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — VIII. Humanisme et christianisme
338 royance au salut de l’homme par la seule force de Dieu , — par la foi. Dans les deux cas, marquons-le bien, il s’agit de salu
339 Comment l’homme s’aimerait-il lui-même mieux que Dieu , son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son ori
340 ême mieux que Dieu, son créateur, ne l’aime ? Car Dieu seul connaît l’homme dans son origine et dans sa fin. L’homme étant «
341 igine et dans sa fin. L’homme étant « séparé » de Dieu sa source, — et c’est en quoi consiste le péché « originel » — il en
342 naturelle à l’homme, d’agir pour soi, et non pour Dieu . C’est maintenant au tour de l’humaniste d’endosser le reproche de lâ
343 te encore, l’homme pieux qui prie pour demander à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ? Comment
344 es nommer, s’il n’a d’abord cherché la volonté de Dieu , si souvent contraire à la sienne ?) Prier pour qu’il fasse beau dem
345 à-dire de lutter pour devenir une personne devant Dieu . Le succès de l’humanisme triomphant serait-il tout simplement d’enle
92 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — IX. Antimarxiste parce que chrétien
346 Christ affirme que le début, c’est l’obéissance à Dieu , mais que c’est aussi le vrai but. La fin est déjà présente dans l’or
347 t toujours purement symboliques de l’obéissance à Dieu , immédiats à l’origine et à la fin. Le marxiste, au contraire, revend
348 nt symbolique du péché d’abord, de l’obéissance à Dieu ensuite. L’épitaphe laïque qu’on voit dans certains cimetières : Le t
349 valent que dans la mesure où ils sont faits pour Dieu , c’est-à-dire par Dieu. Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile
350 ure où ils sont faits pour Dieu, c’est-à-dire par Dieu . Sinon il suffirait d’être pharisien. Inutile de s’étendre plus sur l
351 impossible, est une pure hypocrisie en dehors de Dieu . Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu. Et il n’y en a pas
352 Dieu. Le plus court chemin vers autrui passe par Dieu . Et il n’y en a pas d’autre. Il n’y a pas d’autre communion humaine.
353 nt-ils encore que, pour entrer dans le Royaume de Dieu , il faut mourir ? Que toutes les promesses du Christ concernent la vi
354 à donner un sens réel aux paroles de l’Évangile. Dieu seul le peut. La conclusion de tout cela est évidente. Si nous sommes
355 bien ordonnée que celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donné
356 celle qui commence par rendre à Dieu ce qui est à Dieu . Sinon, César lui-même pâtira. 36. Causerie donnée au cercle d’étud
93 1934, Politique de la personne (1946). Troisième partie. Idoles — X. Fascisme
357 nt, que le fascisme. Il vaut bien mieux repousser Dieu que de l’admettre comme soutien de l’État. La comédie spiritualiste,
358 sait que le premier commandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu,
359 mmandement, c’est de servir Dieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et
360 ieu seul, et non pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu , la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des P
361 pas Dieu et la Patrie, Hitler et Dieu, la race et Dieu , l’Unité spirituelle et Dieu. Toute l’histoire des Prophètes lui appr
362 et Dieu, la race et Dieu, l’Unité spirituelle et Dieu . Toute l’histoire des Prophètes lui apprend que le péché majeur est c
363 éché majeur est celui qui consiste à se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’
94 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIII. Triomphe de la Personne, (Aphorismes)
364 in sera au dernier rang de l’ordre spirituel, que Dieu ordonne. Et encore : le plus grand est celui qui s’abaisse à servir l
365 croient à l’argent et haïssent celui qui croit en Dieu . Voilà la seule opposition réelle, la seule qu’il y ait lieu de prend
366 et les derniers les premiers — dans le Royaume de Dieu . Il adresse à chaque homme une vocation : là s’arrête son égalitarism
367 Elle n’a de sens que par rapport à la volonté de Dieu . Il ne s’agit pas d’être pauvre pour être heureux, mais il s’agit d’o
368 auvre pour être heureux, mais il s’agit d’obéir à Dieu  ; de Lui plaire, non pas de se plaire. 58. Par ce plus qui est le co
95 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Kierkegaard, Dostoïevski, Barth (23 février 1935)
369 e foi, êtes-vous vraiment chrétiens ? Servez-vous Dieu , ou bien vous servez-vous de Dieu ? Question terriblement gênante, in
370 s ? Servez-vous Dieu, ou bien vous servez-vous de Dieu  ? Question terriblement gênante, insupportable. La vocation singulièr
371 es croyants », c’est l’homme qui a osé l’absurde. Dieu lui a donné un fils, à l’âge de 70 ans. Il n’a pas ri — comme Sarah,
372 me Sarah, sa femme — de ce miracle. Et maintenant Dieu lui commande d’offrir Isaac en sacrifice ! Abraham ne se révolte pas.
373 acrifice ! Abraham ne se révolte pas. Il croit en Dieu , non point en sa raison humaine. Il selle son âne et s’en va vers les
374 e l’offrir en exemple. Car enfin il n’a pas tué : Dieu l’arrête au dernier moment et lui montre un bélier prêt pour le sacri
375 r prêt pour le sacrifice… On célèbre la grâce de Dieu qui a donné Isaac pour la seconde fois ; on ne voit, dans toute l’his
376 telle quelle « en sacrifice saint et agréable » à Dieu . Point n’est nécessaire qu’il vous pousse des ailes ni que vous soye
377 vit dans les mêmes servitudes, mais il s’attend à Dieu , non à lui-même ni au monde. Ainsi, chez Barth et Kierkegaard, nous t
378 considérer l’homme à la fois tel qu’il est devant Dieu , hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses
379 ieu, hic et nunc, et tel qu’il est revendiqué par Dieu à la limite de ses possibilités, là où paraît la grâce, in extremis.
380 a question de l’origine de sa vie, la question de Dieu . Tous les héros de Dostoïevski apparaissent malades, comme blessés d’
96 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
381 gnante qui soit. » Il faut perdre la croyance en Dieu , en la liberté et en l’immortalité, comme ses premières dents ; ce n’
382 ela veut dire : J’aime les hommes pour l’amour de Dieu  ? Est-ce autre chose que de dire : J’aime les gendarmes pour l’amour
383 hrase typique d’un homme qui n’a jamais rencontré Dieu en Christ ; pas plus qu’on ne saurait rencontrer la justice ; pas plu
384 zsche croit découvrir que la notion chrétienne du Dieu paternel dérive de la notion « de la famille patriarcale ». Comme si
385 hommes de commandement commanderont aussi à leur Dieu , tout en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le s
386 me s’est établi au nom de la Science, qui est son Dieu . On sait aussi qu’il n’a pas hésité à condamner la théorie d’Einstein
387 il y a, à côté de la causalité absolue, encore un Dieu ou une finalité, l’idée de la nécessité devient insupportable. Tradu
388 uisons : dès que vous croyez qu’il y a, à côté de Dieu , encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience, notion humaine
389 l’idée de la toute-puissance et de la liberté de Dieu devient insupportable. C’est le « Dieu moral » qui empêche, en partic
390 liberté de Dieu devient insupportable. C’est le «  Dieu moral » qui empêche, en particulier, une certaine théologie libérale
391 éressées, de toutes ces choses. N’est-ce pas ce «  Dieu moral » qui détourna plusieurs générations des églises où on le prêch
392 on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu  » ? La réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “Dieu moral” q
393 ntre tout « honneur de Dieu » ? La réfutation de Dieu  : en somme, ce n’est que le “Dieu moral” qui est réfuté. Il est bien
394 a réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que le “ Dieu moral” qui est réfuté. Il est bien significatif que les fragments de
97 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
395 cendance de l’éternel, répondent : celui qui voit Dieu , meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême transformation.
396 mme un appel de la lumière. La première parole de Dieu  : « Que la lumière soit » est aussi le premier moteur de l’univers. T
397 e in visione, dans la contemplation de la Face de Dieu , le second qu’elle réside in amore ? N’était-ce pas se tromper à la f
398 ature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir Dieu , c’est se transformer au sens le plus violent et le plus impossible d
399 s violent et le plus impossible d’ailleurs ; voir Dieu c’est aller à lui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu
400 ui. Nous ne voyons que ce qui nous regarde : voir Dieu , c’est être regardé par lui. Mais alors, c’est aussi être aimé, et c’
401 plus que tout autre, a parlé de la « beauté » de Dieu , savait que vision et amour sont un seul acte et une seule réponse :
98 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Les trois temps de la Parole (mai 1935)
402 qu’il dit à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » L’Histoire, le développement de la tradition, l’accoutuman
403 de la notion de contemporanéité avec la Parole de Dieu . Essayons de résumer sa description extrêmement précise et vigoureuse
404 ise et vigoureuse des trois temps de la Parole de Dieu . Nous la trouvons aux pages 148 à 155 du premier tome (en cours de tr
405 temps de la Parole. Jésus-Christ est la Parole de Dieu (Jean i). Les écrits des prophètes et des apôtres — l’Ancien et le No
406 à d’elle-même, à travers eux, à la Parole même de Dieu . « Autre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même d
407 utre est le temps du parler direct et originel de Dieu lui-même dans sa Révélation, le temps de Jésus-Christ, le temps de ce
408 manité. Ils résultent d’attitudes différentes que Dieu adopte en face de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu b
409 e de l’homme. Ils représentent trois activités de Dieu bien distinctes. « Cette position différente dans la hiérarchie de Di
410 « Cette position différente dans la hiérarchie de Dieu distingue les trois temps d’une manière tout à fait particulière, qui
411 nt les temps de l’homme en dehors de la Parole de Dieu , et qui dépend ici de la distinction propre aux temps de la Parole. »
412 mais il ne devient le « contemporain » du Fils de Dieu qu’à l’instant où, par la foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fi
413 foi, il prononce : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Or, ni la chair, ni le sang n’auraient pu lui faire dire ce
414 lui faire dire cette parole (Matt. 16, 17). C’est Dieu lui-même qui agit en lui à ce moment, qui lui fait faire le « pas »,
415 phétie au temps de la présence. Ou encore : c’est Dieu seul qui peut faire passer l’homme d’un temps à l’autre, c’est par le
416 temps à l’autre, c’est par le « bon plaisir » de Dieu seul que nous pouvons devenir contemporains de sa Parole. Nicodème a
417 absolu de l’Église dans notre temps. Il dépend de Dieu seul, et nullement de nos efforts, que nous passions de notre temps à
99 1935, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Soirée chez Nicodème (mai 1935)
418 simplement le message existentiel de la Parole de Dieu  ! Il me semble que c’est assez !   — Ici s’engagea un débat extrêmeme
419 : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de Dieu  ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est
420 rsonne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le d
421 ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu . Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieu
422 et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu … Nicodème lui dit : Comment cela peut-il se faire ? Jésus lui répondi
423 oi, Nicodème, docteur et professeur des choses de Dieu … Ce que j’ai vu et entendu c’est cela qu’il me faut attester… Et je l
424 e, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu  ? Nous sommes là en pleine et absolue certitude ; nous apercevons le
425 sut reconnaître en ce Jésus un docteur envoyé par Dieu  ! « Mais voyez-vous, nous sommes ici au nœud de ce mystère étourdiss
426 que ce prophète, Jésus, “était venu de la part de Dieu ”. Comment le savait-il ? Parce qu’on lui avait dit quels miracles fai
427 ole de l’homme qui ne peut pas mourir !… Plaise à Dieu que l’angoisse qui tourmente cet homme depuis sa rencontre nocturne,
428 e et de la Cène n’ont aucune espèce d’importance. Dieu fait pour nous, à ce moment, ce que Nicodème et tous les hommes recon
100 1935, Présence, articles (1932–1946). Contre Nietzsche (avril-mai 1935)
429 nsable, établi comme un fait, comme une donnée de Dieu , au sens actif et subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par D
430 subjectif du mot donnée. Seul ce rapport posé par Dieu abolit toute distance, provoque un contact pur, permet une action vra