1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 ns une unité supérieure » l’antinomie de l’esprit catholique et de l’esprit sportif. « On se fait son unité comme on peut », avoue
2 ir tout lire, et il n’y aura plus besoin de roman catholique . » C’est ce qu’on pourrait appeler une « morale constructive » : port
3 ualité vaguement chrétienne de tel autre écrivain catholique . Et son lyrisme, encore un peu brutal, il saura le dompter, et attein
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 rement frappante la comparaison des points de vue catholique et protestant : la notion de « Saint » et son évolution au cours des
5 ligieux est replacé en Christ. — Comment l’Église catholique réagit-elle ? En codifiant l’état de choses antérieur. Donc l’Église
6 pour nous protestants. Est-ce là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir méconnu l’élément de grandeur morale que les
3 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cocteau, Rappel à l’ordre (mai 1926)
7 (Bientôt sur lui-même je le crains, pour renaître catholique .) Certes, il bannit le charme et toute grâce vaporeuse. Mais ses fleu
4 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
8 d’un « Jugement » sans issue sinon vers le passé catholique  ; mais tenant compte de leur effort, il puise dans l’échec même de le
5 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
9 ceux qui resteront « Les enfants seront du moins catholiques , si les pères sont hypocrites », écrit Madame de Maintenon. Mais bien
10 élicitations arrachées par Louis XIV au pape, les catholiques sont loin d’être unanimes à louer la révocation. L’un d’eux s’indigne
6 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Rolland de Renéville, Rimbaud le voyant (août 1929)
11 ant de Rimbaud, « mystique à l’état sauvage », un catholique qui s’ignore, il n’est pas plus admissible d’inférer du mépris de Rim
7 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
12 n, thème rhétorique, y compris la Religion, thème catholique . Servir leur paraît ridicule. Soit, mais il faudrait donner une œuvre
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
13 , est encore plus dur que l’article de M. Marcel, catholique , à l’endroit d’un philosophe caractérisé, nous dit-on, par « sa terre
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
14 ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’art catholique , la même question, en remplaçant calvinisme par thomisme par exemple 
15 t calvinisme par thomisme par exemple ? L’artiste catholique bénéficie certainement, pour lui-même et aux yeux du public, des faci
16 a production l’appareil des dogmes spécifiquement catholiques , concernant la Vierge et les saints. En deux mots, il y a des « sujet
17 et les saints. En deux mots, il y a des « sujets catholiques  », il n’y a pas de « sujets protestants ». Mais, dira-t-on, il y a to
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
18 deleur 1909, je fus reçu dans le sein de l’Église catholique … le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain de n’avoir j
19 », a donc épousé un Italien et vit dans un milieu catholique qui n’exerce, dit-elle, aucune pression sur ses convictions religieus
20 harles… qui avait stupéfié la famille en devenant catholique …, puis Edmund Lely, cousin germain de votre père, qui est devenu moin
21 grâce jette dans son âme. D’autre part, tous les catholiques qu’elle rencontre et qui lui parlent de leur foi se distinguent par u
22 ligieuses, sans fausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques , son mari et sa tyrannique belle-mère sont nettement antipathiques, m
23 lit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église catholique n’est pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui lui semble êt
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
24 ans sa force de conservation morale, alors que le catholique Mauriac s’attarde au spectacle de sa décomposition. Ici la famille qu
25 s caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique , que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car c’est à juste titre,
12 1932, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Éloge de l’imprudence, par Marcel Jouhandeau (septembre 1932)
26 ironique dialectique de Jouhandeau est-elle très catholique , ou même très chrétienne ? La dialectique paulinienne postule que bie
13 1932, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Principe d’une politique du pessimisme actif (novembre 1932)
27 vader dans une synthèse quelconque, rationaliste, catholique , ou marxiste, c’est sortir de la réalité même. Car la réalité est pré
28 ion continue de la foi. Je songe ici à l’armature catholique , qui condamne cette Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un ef
14 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Suite neuchâteloise — V
29 , j’ai lu ses lettres. Dernière d’une lignée très catholique , elle cachait ses messages au fiancé suisse dans l’écorce d’un arbre,
15 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
30 ique plus scandaleux encore que celui des églises catholiques , puisque il se trouve condamné par la dogmatique réformée, et plus en
16 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
31 e l’antagonisme cosmique, la France rationaliste, catholique et citadine, théorise sur le sentiment de la Nature, sans jamais atte
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
32 crivait L’Homme du ressentiment 47, M. Marcel est catholique . Sa méditation sur le Mystère ontologique est la première œuvre philo
33 emières œuvres, et devenu l’un des chefs du parti catholique parmi les intellectuels allemands, Scheler rompit finalement avec l’É
18 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Éditorial (juillet 1934)
34 et autorisée aux questions des incroyants ou des catholiques  ; mais il se soucie peu d’examiner « librement », comme le veut la fo
19 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
35 ti protestant comparable aux nombreux groupements catholiques à fins politiques ou sociales15. Si les faits sont pauvres, profitons
36 ou des charismes nous y expose davantage que les catholiques , toujours soutenus et encadrés par les directives papales, et plus co
37 orme. Esprit est en majeure partie d’inspiration catholique , je veux dire que ses collaborateurs sont pour la plupart catholiques
38 ue nous pouvons aider. 15. Jeunesses ouvrières catholiques (JOC) ; Démocrates populaires ; Équipes sociales de Robert Garric ; l
39 l’Ordre nouveau, il y a des libres penseurs, des catholiques , un juif et un protestant. 22. Je pense qu’André Philip ne me contre
20 1934, Politique de la personne. Deuxième partie. Principes d’une politique du pessimisme actif — V. Sur la devise du Taciturne
40 l’espérance28 ». 27. Je songe ici à l’armature catholique , qui condamne cette Église au réformisme modéré, c’est-à-dire à un ef
21 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
41 ce que pour corriger les souriantes injustices du catholique à l’endroit de Calvin. John Viénot, pasteur et professeur de théologi
42 ution des protestants ne fut pas l’œuvre du parti catholique français, mais bien des conseillers étrangers des rois et du haut cle
43 , ait été celle des Espagnols et des Romains. Les catholiques patriotes savaient bien que la présence à la cour d’un Sully ou d’un
22 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
44 s et de l’Union calviniste. Il venait de se faire catholique et, mal assuré dans son nouveau parti, il voyait ses anciens amis l’a
45 les réalités que défendent, chacun à sa manière, catholiques et protestants. « Paris vaut bien une messe » est injurieux pour la m
46 es, ou la délégation auprès du roi), exaspère les catholiques en même temps qu’il oblige les églises réformées à se constituer en p
47 endant un siècle en trois factions : — la faction catholique , dont l’opinion est clairement exprimée par les assemblées du clergé
23 1936, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Sur une page de Bossuet (ou Tradition et Révélation) (janvier 1936)
48 on et Révélation) (janvier 1936)m Que nos amis catholiques nous permettent de relever tout d’abord un défaut très courant de la
49 est forcée et que mes définitions de la position catholique ne sont pas formulées en termes catholiques. Je comprends parfaitemen
50 sition catholique ne sont pas formulées en termes catholiques . Je comprends parfaitement à quel souci très légitime d’honnêteté, à
51 t pourtant, pour peu qu’on adopte la position des catholiques eux-mêmes vis-à-vis de leurs grands docteurs, on est obligé de consta
52 marquer que le fidèle protestant a, sur le fidèle catholique , l’avantage sans prix d’avoir toujours à portée de la main le critère
53 ésume leurs croyances ne sont pas « à la lettre » catholiques , je dis : 1° que cela tient à ce que cette « lettre » est, pour nous
54 ne saurait m’importer davantage qu’au théologien catholique , lequel, s’il ne veut pas se borner à la pure et simple copie des for
55 ssible d’affirmer qu’il n’est pas littéralement «  catholique  » (même s’il a reçu l’imprimatur !) ; 3° que ce n’est pas la lettre e
56 e la traduire sans la fausser quand je dis que le catholique , en tant que tel, croit que l’Église est au-dessus de l’Évangile, qu’
57 position réelle, du noir au blanc, que nos frères catholiques ont tant de peine à distinguer. Et comment la distingueraient-ils qua
58 belles synthèses ! « Blasphème ! me dit alors un catholique . Ces synthèses ne remplaceront jamais les mérites acquis, par les sou
59 ’existe pas, ou n’a pas d’importance aux yeux des catholiques  ? Est-ce qu’ils se la posent parfois ? Est-ce qu’ils comprennent que
60 ’est au sujet de la Messe, pour expliquer que les catholiques la célèbrent tout autrement que le Christ n’a institué la Cène) : Qu
61 n académicien ! » Boutade, en vérité, mais très «  catholique  » je le crains, si la « prudence » catholique consiste, comme je le m
62 s « catholique » je le crains, si la « prudence » catholique consiste, comme je le montrais plus haut, à récuser l’une après l’aut
63 ection préalable, que pourraient nous opposer les catholiques , si nous les pressions de nous rassurer sur un texte qui nous inquièt
64 es en droit de poursuivre l’examen des « réflexes catholiques  » que ce texte trahit. Reprenons donc la page de Bossuet : « … Le Sau
65 is et classés dans n’importe quel Enchiridion. Le catholique se tourne alors vers nous et nous exprime une sorte de pitié : « À qu
66 fournit son critère objectif. Pourquoi nos frères catholiques nous reprochent-ils notre subjectivisme, à nous qui reconnaissons un
67 base « objective » ou « subjective » les docteurs catholiques se sont fondés pour opposer à la tradition de leur temps (qui était e
68 our qu’on l’écarte ? Ne se pose-t-elle jamais aux catholiques  ? Pourtant, je les sens inquiets, et c’est pourquoi j’espère. ⁂ L’inq
69 uiets, et c’est pourquoi j’espère. ⁂ L’inquiétude catholique procède de ce doute profond : la Révélation évangélique éclairée par
70 , que je lui obéisse et qu’elle me sauve ? Frères catholiques , à la question que vous adressez à la Réforme, du haut d’une grandeur
71  » cela ? Croyons-nous assez sérieusement que les catholiques un jour peuvent le croire ? Sommes-nous déjà prêts pour cette unité ?
72  » (Jean 6:55 et 6:59). On n’ose pas demander aux catholiques ce qu’ils pensent réellement de cette… raison, car le concile a pris
73 Bossuet dans des articles récents de chroniqueurs catholiques , qui ne sont nullement de l’Académie ! 30. Vie intellectuelle, numé
24 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
74 ir conquis la majorité du clergé. Jamais l’Europe catholique n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique primaire reproche à
75 ourtant, ce que l’on ne peut dire d’une théologie catholique , on peut et on doit l’affirmer de la théologie en général. Elle fut b
25 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
76 ent d’être les dociles instruments de la vocation catholique , pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et susc
26 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
77 dre institutionnel. Le grand prestige de l’Église catholique , et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des siècles, l
27 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
78 ent d’être les dociles instruments de la vocation catholique , pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et susc
28 1936, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). L’Art poétique ou Qu’il faut penser avec les mains (décembre 1936)
79 ndamner à n’être pas compris. Paradoxe d’un génie catholique , isolé de la foule des hommes, par ce qui manifeste, justement, sa vo
29 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
80 ntraînés dans des orbites étrangères. (La Bavière catholique se rapprocherait de l’Autriche, les États rhénans, de la France) ; c’
30 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VII. Sur le déclin du Moyen Âge
81 ir conquis la majorité du clergé. Jamais l’Europe catholique n’a connu l’espèce d’unité que certaine polémique primaire reproche à
82 ourtant, ce que l’on ne peut dire d’une théologie catholique , on peut et on doit l’affirmer de la théologie en général. Elle fut b
31 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
83 ent d’être les dociles instruments de la vocation catholique , pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et susc
32 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
84 dre institutionnel. Le grand prestige de l’Église catholique , et son miracle, ce fut d’unir entre ses mains, durant des siècles, l
33 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
85 iographes amateurs, et à l’action de la polémique catholique (Denifle, Maritain, Grisar), mettent le public français en état d’inf
86 e moraliste n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il croit au mér
87 plan où elle reste insoluble. Érasme était encore catholique  ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. M
34 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). De la propriété capitaliste à la propriété humaine et Manifeste au service du personnalisme, par Emmanuel Mounier (février 1937)
88 héorie personnaliste de l’avoir sur les doctrines catholiques les plus solides à cet égard, celles de Thomas d’Aquin et de Cajetan.
89 avaient obnubilées, et que la grande majorité des catholiques d’aujourd’hui ignore avec persévérance. À vrai dire, nul mieux que l’
90 ications qu’il va demander à certaines traditions catholiques . Ainsi « le riche, dit Bossuet, n’est toléré dans l’Église que pour s
91 l’usure, suivant l’erreur fréquente des écrivains catholiques . Marx a bien montré que l’usure n’est qu’un facteur secondaire, et tr
35 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
92 iographes amateurs, et à l’action de la polémique catholique (Denifle, Maritain, Grisar), mettent le public français en état d’inf
93 e moraliste n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire siens puisqu’il croit au méri
94 plan où elle reste insoluble. Érasme était encore catholique  ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. M
36 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
95 on dirait même d’une autre race que les métayers catholiques de la montagne qu’on voit venir à A… pour le marché. Et très conscien
96 r à la ville. C’est comme partout. Bon. Alors les catholiques descendent de la montagne et viennent prendre la place. « On les appe
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
97 aussi — mais elle ne l’a jamais entendu. Elle est catholique , en effet, comme d’ailleurs tout le monde au village, à part la petit
98 converti à 70 ans « et il avait toujours tenu ! » Catholique , antifasciste, laïque, protestant, — tous ces mots prennent ici quelq
99 subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catholique , il s’est converti à vingt ans, et depuis lors il n’a jamais songé qu
38 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
100 on dirait même d’une autre race que les métayers catholiques de la montagne qu’on voit venir à A… pour le marché. Et très conscien
101 r à la ville. C’est comme partout. Bon. Alors les catholiques descendent de la montagne et viennent prendre la place. « On les appe
39 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
102 aussi — mais elle ne l’a jamais entendu. Elle est catholique , en effet, comme d’ailleurs tout le monde au village, à part la petit
103 soixante-dix ans « et il avait toujours tenu ! » Catholique , antifasciste, laïque, protestant, — tous ces mots prennent ici quelq
40 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
104 subit. Fils d’un petit hôtelier breton d’origine catholique , il s’est converti à l’âge de vingt ans et depuis lors il n’a jamais
41 1937, Esprit, articles (1932–1962). Martin Lamm, Swedenborg (septembre 1937)
105 e. Or il semble bien que la mystique occidentale, catholique ou protestante (Swedenborg était luthérien72, comme Hamann) ait suivi
42 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
106 En France, elle s’est traduite surtout en termes catholiques et en termes proudhoniens ; chez nous, en termes surtout protestants 
43 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
107 ’envoyé d’un quotidien anglais : De même que les catholiques considèrent le pape comme infaillible dans toutes les questions de re
108 y a deux ans une politique de « main tendue » aux catholiques . Mais cette hypocrisie est par trop éclatante. Il s’agit d’une allian
109 « Les athées que nous sommes te tendent la main, catholique  », ai-je entendu prononcer par Duclos, leader communiste français. C’
110 français. C’est autant dire qu’on tient la foi du catholique pour nulle et sans effets pratiques. Car voici le dilemme inévitable 
44 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
111 sant », mais pitoyable ou méprisable. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu, car on pouvait tirer des Écrit
112 gine de la cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique sur les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abo
113 carmélitaines, avril 1938, p. 186). Le sacrement catholique reposerait soit sur le récit du miracle de Cana (« simple hypothèse »
45 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
114 nomiquement désastreuse, nous avons déjà assez de catholiques , seul le Führer y pense, etc.) — L’Anschluss ? dit notre hôte. Cela s
46 1938, Journal d’Allemagne. Appendice iii. Les jacobins en chemise brune
115 ntraînés dans des orbites étrangères. (La Bavière catholique se rapprocherait de l’Autriche, les états rhénans de la France) ; c’e
47 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
116 urieux que c’est essentiellement au nom de sa foi catholique que l’auteur condamne l’hitlérisme. Par ailleurs, en effet, quand il
48 1938, Articles divers (1938-1940). Réponse à l’enquête « Littérature et christianisme » (20 novembre 1938)
117 typiquement protestant (bien que valable pour un catholique ). Ceci expliquerait peut-être, dans une certaine mesure, pourquoi « i
49 1939, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). Nicolas de Flue et la Réforme (août 1939)
118 ivité se résume dans ses « bonnes paroles » ? Les catholiques , par contre, cultivent avec amour le souvenir du solitaire du Ranft,
119 et — pour d’autres raisons sans doute — certains catholiques qui ont bien voulu me le faire sentir. Il m’a semblé que je devais au
120 . La tendance la plus apparente est celle que les catholiques mettent surtout en valeur de nos jours : la dévotion au Saint-Sacreme
121 gent à prendre au sérieux cet aspect proprement «  catholique  » de la religion du Bienheureux. Toutefois, je ne puis me persuader q
122 se rendre Dieu favorable. Sur quoi les critiques catholiques modernes reprochent à Luther d’avoir « manqué de discrétion » dans se
123 augustin. Ce serait ainsi par son aspect le plus catholique que nous pourrions précisément saisir, dans la piété de Nicolas, les
124 tendance pré-réformée chez l’ermite. Les auteurs catholiques eux-mêmes indiquent en passant qu’il se montrait des plus sévères pou
125 enne, un Gerson, un Tauler, pour ne citer que des catholiques célèbres et indiscutables, avaient avant Jean Huss, avant Wiclef, éle
126 présence d’une spiritualité qui n’est certes pas catholique , mais pas davantage protestante, au sens moderne, et qui se rapproche
127 e voir reprise — et d’ailleurs modifiée — par les catholiques , à partir de 1569. 3. Satires et drames. — La première mention de Ni
128 — La première mention de Nicolas dans une satire catholique date de 1522. Chose curieuse, elle est extrêmement défavorable au Bie
129 trouvent condamner toute la politique des cantons catholiques . On sait d’autre part que l’archiduc Ferdinand II d’Autriche fit rech
130  deux jours pleins ». Ce n’est qu’en 1586 que les catholiques se décidèrent à aborder eux aussi ce magnifique sujet. Le jésuite Jak
131 her de dire la Parole. Mais à partir de 1536, les catholiques à leur tour utilisent cette image et la transforment (non sans suppri
132 s ignorent le plus souvent du simple fait que les catholiques l’exaltent. Tel est l’esprit de parti, même parmi les chrétiens ! Que
133 ésir n’est nullement d’enlever le Frère Claus aux catholiques — il ne peut leur faire que du bien — mais de le rendre aussi aux pro
50 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
134 ouvelé. Des philosophes tels que Maritain du côté catholique , Berdiaev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants,
135 névitable à la déviation romaine de la communauté catholique . Entre ces deux déviations, contre l’oppression collective et contre
136 loi, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la France « mise au p
137 e, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie catholique , celle des Belges ; les quatre monarchies orthodoxes des Balkans ; de
138 ux autres correspondant à l’Italie et à l’Espagne catholiques , alors qu’il n’en existe point qui se soit développé en pays « calvin
51 1939, Tapuscrits divers (1936-1947). Pour une « Suisse chrétienne » (1939)
139 ues, tant « réactionnaires » qu’« avancés », tant catholiques que non confessionnels, et même, quoiqu’un peu plus rarement, dans no
52 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Propos sur la religion, par Alain (avril 1939)
140 encombre une bonne part de la théologie, surtout catholique . Tout cela, je le crains, relève d’un malentendu, courant sur le sens
53 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
141 tait prêt à accueillir, sous le couvert de formes catholiques , toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « lib
142 tiation. Encore est-ce moins un sacrement au sens catholique de ce terme, qu’un signe d’accession à la vie spirituelle. Avant de r
143 ose qu’une transposition terme à terme des dogmes catholiques . C’est plutôt une certaine sensibilité (même formelle) qui serait inc
144 e formelle) qui serait inconcevable sans le dogme catholique  ; à quoi s’ajoutent des éléments de vocabulaire et de syntaxe dont l’
145 roblèmes. L’orthodoxie musulmane, pas plus que la catholique , ne pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’ex
146 érudits — reproche lui-même stéréotypé… 58. Mais catholique d’origine, non hérétique. 59. Remarquons que cette thèse — qui est l
54 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
147 hares. D’autres laudes, pour être plus évidemment catholiques d’inspiration, n’en sont que plus « érotiques » ou « courtoises » de
148 . Maxime de Montmorand, Psychologie des mystiques catholiques orthodoxes. 110. Gaston Etchegoyen, l’Amour divin, essai sur les sou
55 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
149 s ne peuvent se servir que d’une mythologie toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompatible, on l’a bien
150 e Songe d’une Nuit d’été. Et l’on dit qu’il était catholique — mais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoi
56 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
151 sant », mais pitoyable ou méprisable. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu, car on pouvait tirer des Écrit
152 gine de la cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique sur les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abo
153 s carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypoth
57 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
154 s spirituel. — Mais plus tard, d’autres mystiques catholiques , sainte Thérèse et saint Jean de la Croix, reprendront bel et bien le
155 rmes, comme par exemple : « Arbres morts ». — Les catholiques . Les troubadours traitaient les membres du clergé catholique d’arbres
156 Les troubadours traitaient les membres du clergé catholique d’arbres automnals morts. « Albigéisme, albigeois ». — Mots introuvab
58 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
157 s faut-il vraiment s’en réjouir ? Si l’on appelle catholique le refus conscient de renoncer à rien d’humain, sans distinction, je
158  plutôt contre » ? Voilà toute notre opposition : catholique et platonisant, vous insistez sur la nécessité d’englober toute réali
59 1939, La Vie protestante, articles (1938–1978). Nicolas de Flue et la tradition réformée (1er septembre 1939)
159 fédérés des petits cantons. Et c’est pourquoi les catholiques n’ont pas eu de peine à s’annexer le « frère Claus », cependant que l
160 bon droit sur son rôle politique, tandis que les catholiques préféraient s’en tenir à l’éloge de son jeûne et de ses visions. N
161 forme, Nicolas appartient à l’héritage commun des catholiques et des protestants suisses. Mais dès les premiers jours de la Réforme
162  Tandis qu’à la manière traditionnelle — écrit le catholique Dürrer — les réformés gardaient avec reconnaissance le souvenir de l’
163 non dissimulées, les politiciens des cinq cantons catholiques cherchent leur salut dans des soutiens extérieurs, et les publicistes
164 Rien d’étonnant non plus si, en 1522, un pamphlet catholique anonyme se plaint de ce que les réformés invoquent sans cesse les con
165 vre ! Ce dernier argument ayant été repris par le catholique Faber, Zwingli réplique en 1526 : Pieux confédérés, Faber adjure Zuri
166 s prophètes et des représentants de la hiérarchie catholique . Au premier acte, on voit les évêques et les moines chassés de la scè
167 nt et loue la sagesse du frère Claus. Les cantons catholiques reconnaissent qu’il avait eu raison de les mettre en garde contre les
168 la fin du xvie siècle, les pièces d’inspiration catholique deviendront de beaucoup les plus nombreuses. (La première en date, ce
60 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
169 ait-il l’adapter à l’esprit chrétien du sujet. Un catholique eût sans doute recouru à l’inspiration liturgique. Protestant, je son
61 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
170 tait prêt à accueillir, sous le couvert de formes catholiques , toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « lib
171 a foule a suivi leur exemple et abandonné la foi ( catholique ), ce qui fait que je n’ose ni ne puis rien entreprendre. » Est-il ima
172 ose qu’une transposition terme à terme des dogmes catholiques . C’est plutôt une certaine sensibilité (même formelle) qui serait inc
173 e formelle) qui serait inconcevable sans le dogme catholique  ; à quoi s’ajoutent des éléments de vocabulaire et de syntaxe dont l’
174 la mèche » même une fois converti à l’orthodoxie catholique . C’est supposer chez l’homme du xiie siècle une forme de conscience
175 ntre la sévérité des Parfaits et contre celle des catholiques . Toutefois, par suite de la situation particulière des hérétiques, l’
176 roblèmes. L’orthodoxie musulmane, pas plus que la catholique , ne pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’ex
177 ire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholique , le mariage est tenu pour sacrement, cependant qu’il repose en fait s
178 le auraient connu une version non amendée par les catholiques , et plus proche de l’original. Que cette hypothèse soit un jour vérif
179 tel, lit consacré à la déesse Minne comme l’autel catholique au Christ, s’opère le sacrement courtois : les amants « communient »
180 contre l’amour idéalisé mais « adultère » par les catholiques . 55. Poésie lyrique des troubadours, II, p. 306. 56. Par exemple,
181 érudits — reproche lui-même stéréotypé… 60. Mais catholique d’origine, non hérétique. 61. Faudrait-il rapprocher ceci du fait qu
182 se à Roma. Les hérétiques reprochaient à l’Église catholique d’avoir inverti le nom même du Dieu qui est Amour. 72. Ce qui n’empê
62 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
183 hares. D’autres laudes, pour être plus évidemment catholiques d’inspiration, n’en sont que plus « érotiques » ou « courtoises » de
184 . Maxime de Montmorand, Psychologie des mystiques catholiques orthodoxes. 128. Gaston Etchegoyen, L’Amour divin, essai sur les sou
63 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
185 s ne peuvent se servir que d’une mythologie toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompatible, on l’a bien
186 e Songe d’une Nuit d’été. Et l’on dit qu’il était catholique — mais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoi
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
187 sant », mais pitoyable ou méprisable. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu, car on pouvait tirer des Écrit
188 igine à la cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique sur les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abo
189 puissant renouveau de la mariologie dans l’Église catholique et ses masses populaires ; les travaux tout récents de C. G. Jung et
190 s carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypoth
65 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
191 tait prêt à accueillir, sous le couvert de formes catholiques , toutes les reviviscences des mystiques païennes capables de le « lib
192 a foule a suivi leur exemple et abandonné la foi ( catholique ), ce qui fait que je n’ose ni ne puis rien entreprendre. » Est-il ima
193 ose qu’une transposition terme à terme des dogmes catholiques . C’est plutôt une certaine sensibilité (même formelle) qui serait inc
194 e formelle) qui serait inconcevable sans le dogme catholique  ; à quoi s’ajoutent des éléments de vocabulaire et de syntaxe dont l’
195 la mèche » même une fois converti à l’orthodoxie catholique . C’est supposer chez l’homme du xiie siècle une forme de conscience
196 ntre la sévérité des Parfaits et contre celle des catholiques . Toutefois, par suite de la situation particulière des hérétiques, l’
197 roblèmes. L’orthodoxie musulmane, pas plus que la catholique , ne pouvait admettre qu’il y eût en l’homme une part divine dont l’ex
198 ire de l’immense majorité des hérétiques. Du côté catholique , le mariage est tenu pour sacrement, cependant qu’il repose en fait s
199 le auraient connu une version non amendée par les catholiques , et plus proche de l’original. Que cette hypothèse soit un jour vérif
200 tel, lit consacré à la déesse Minne comme l’autel catholique au Christ, s’opère le sacrement courtois : les amants « communient »
201 contre l’amour idéalisé mais « adultère » par les catholiques . 48. Poésie lyrique des troubadours, II, p. 306. 49. Par exemple,
202 érudits — reproche lui-même stéréotypé… 53. Mais catholique d’origine, non hérétique. 54. Faudrait-il rapprocher ceci du fait qu
203 se à Roma. Les hérétiques reprochaient à l’Église catholique d’avoir inverti le nom même du Dieu qui est Amour. 64. Ce qui n’empê
66 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
204 hares. D’autres laudes, pour être plus évidemment catholiques d’inspiration, n’en sont que plus « érotiques » ou « courtoises » de
205 . Maxime de Montmorand, Psychologie des mystiques catholiques orthodoxes. 118. Gaston Etchegoyen, l’Amour divin, essai sur les sou
67 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
206 s ne peuvent se servir que d’une mythologie toute catholique — soit prudence ou incompréhension — assez incompatible, on l’a bien
207 e Songe d’une Nuit d’été. Et l’on dit qu’il était catholique — mais nous avons Roméo et Juliette qui est la seule tragédie courtoi
68 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
208 sant », mais pitoyable ou méprisable. La synthèse catholique s’efforçait de marier l’eau et le feu, car on pouvait tirer des Écrit
209 igine à la cortezia du Midi s’opposait au mariage catholique sur les trois chefs que l’on vient de rappeler. Elle niait tout d’abo
210 puissant renouveau de la mariologie dans l’Église catholique et ses masses populaires ; les travaux tout récents de C. G. Jung et
211 s carmélitaines, avril 1938, p. 186. Le sacrement catholique se justifierait soit par le récit du miracle de Cana (« simple hypoth
69 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Appendices
212 s spirituel. — Mais plus tard, d’autres mystiques catholiques , sainte Thérèse et saint Jean de la Croix, reprendront bel et bien le
213 rmes, comme par exemple : « Arbres morts ». — Les catholiques . Les troubadours traitaient les membres du clergé catholique d’arbres
214 Les troubadours traitaient les membres du clergé catholique d’arbres automnals morts. « Albigéisme, albigeois ». — Mots introuvab
70 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
215 ent, presque nécessairement, à la sollicitude des catholiques . Gide fut élevé dans un milieu où la religion paraissait se réduire à
216 rit autant que sur le doute. (Il cite ce mot d’un catholique à un pasteur : « Vous, vous croyez, mais nous savons ! ») Ceci expliq
217 on trop « facile ». « Je ne suis ni protestant ni catholique , je suis chrétien tout simplement. » Position caractéristique du prot
218 ne de ce refus de toute église (tant reformée que catholique ), un attachement à sa vérité propre qui est moins évangélique qu’indi
71 1940, La Vie protestante, articles (1938–1978). De Luther à Hitler (15 mars 1940)
219 venu, cher M. de Reynold : il était Autrichien et catholique . Un billet, s’il vous plaît, au Suisse inquiet, au protestant scandal
220 l bon luthérien ? Oui ou non, le Führer est-il né catholique  ? Oui ou non, le second a-t-il fait emprisonner le premier ? Oui ou n
221 le gouvernée par Brüning, chef du parti du centre catholique  ? Oui ou non, l’intronisation d’Hitler est-elle le fait de von Papen,
222 onisation d’Hitler est-elle le fait de von Papen, catholique  ? Oui ou non, l’Allemagne comptait-elle, depuis des siècles, 38 % de
223 emagne comptait-elle, depuis des siècles, 38 % de catholiques (aujourd’hui, 50 %) ? Oui ou non, le « germanisme éternel » existait-
224 a « résistance » qu’auraient représentée tous ces catholiques allemands), je poserai un problème délicat : Comment expliquer que le
72 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
225 ouvelé. Des philosophes tels que Maritain du côté catholique , Berdiaef du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants,
226 loi, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la France « mise au p
227 e, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie catholique , celle des Belges ; les quatre monarchies orthodoxes des Balkans ; tr
228 ux autres correspondant à l’Italie et à l’Espagne catholiques , alors qu’il n’en existe point qui se doit développée en pays « calvi
229 s ne sont pas nationaux-socialistes ; la Belgique catholique n’est pas fasciste. 9. Sur la distinction, d’une importance capitale
230 e l’essor du capitalisme à la Réforme ; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de capitaux dans les couven
73 1940, Mission ou démission de la Suisse. Appendice, ou « in cauda venenum » Autocritique de la Suisse
231 , chez nous, ont voix égale avec les grands ; les catholiques avec les protestants ; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suis
232 cien de l’État totalitaire, Carl Schmitt, juriste catholique devenu national-socialiste. 44. « Nous ne sommes pas gouvernés, nous
233 nt des siennes. Je répondrai : 1° que Reynold est catholique , et je suis calviniste ; 2° que lorsqu’il écrit : « Faire du socialis
74 1940, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Erreurs sur l’Allemagne (1er mai 1940)
234 le Führer autrichien n’est pas né luthérien mais catholique  ; que son mouvement s’est développé d’abord en Bavière, pays catholiq
235 ouvement s’est développé d’abord en Bavière, pays catholique  ; que la doctrine de Luther, là où elle a triomphé sans résistance no
236 qui n’est pas absolument pareil ; que l’Autriche catholique , bien qu’armée, n’a pas résisté à l’hitlérisme, alors que la Norvège
237 e Russie tout orthodoxe, et dans une Italie toute catholique . Ce qui n’est pas sans compliquer l’affaire… Qu’on recherche la color
75 1940, Les Cahiers protestants, articles (1938–1968). L’Église et la Suisse (août 1940)
238 utiles, ou trahissent je ne sais quelle déviation catholique . Toutes les Églises ont toujours attaché de l’importance à ces choses
239 on : alors que les orthodoxes, les anglicans, les catholiques , les luthériens et les calvinistes français jugent nécessaire et bon
76 1940, Articles divers (1938-1940). Autocritique de la Suisse (août 1940)
240 s, chez nous, ont voix égale avec les grands, les catholiques avec les protestants ; les Romands, Tessinois ou Ladins avec les Suis
241 cien de l’État totalitaire, Carl Schmitt, juriste catholique devenu national-socialiste. 14. « Nous ne sommes pas gouvernés, nous
77 1940, Politique de la personne (1946). Ve partie. À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
242 ouvelé. Des philosophes tels que Maritain du côté catholique , Berdiaev du côté orthodoxe, un certain nombre de jeunes protestants,
243 loi, un roi. Et l’on célébrera « la France toute catholique sous le règne de Louis le Grand », c’est-à-dire la France « mise au p
244 e, Pays-Bas, Angleterre ; puis l’unique monarchie catholique , celle des Belges ; les quatre monarchies orthodoxes des Balkans ; tr
245 ux autres correspondant à l’Italie et à l’Espagne catholiques , alors qu’il n’en existe point qui se soit développée en pays « calvi
246 s ne sont pas nationaux-socialistes ; la Belgique catholique n’est pas fasciste. 68. Sur la distinction, d’une importance capital
247 e l’essor du capitalisme à la Réforme ; Labriola, catholique « détaché », l’attribue aux accumulations de capitaux dans les couven
78 1941, Articles divers (1941-1946). Reynold et l’avenir de la Suisse (1941)
248 ir : ni les gauches ni les droites seules, ni les catholiques ni les protestants seuls ne pourront rien faire chez nous. S’ils veul
79 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
249 ien ; Anglais s’il est presbytérien ; et s’il est catholique , Irlandais ou Italien. À ces différences d’origine sont venues s’ajou
250 r et de la danse le samedi, même dans les églises catholiques . On peut déplorer la concurrence que se font les diverses dénominatio
80 1942, Tapuscrits divers (1936-1947). La grande « stratégie religieuse » de cette guerre (avril-mai 1942)
251 ue l’Allemagne ? Et pourquoi la France, redevenue catholique en majorité, a-t-elle été plus loin que toute autre démocratie dans l
252 u’en Angleterre. Quant à la France, elle redevint catholique sous Louis XIV, certes. Mais n’oublions pas que ce furent des protest
81 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
253 ait sans doute, plus que l’idée de gain, l’idée «  catholique  », au sens large, du rachat de la création par le travail et la vertu
82 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
254 ait sans doute, plus que l’idée de gain, l’idée «  catholique  » au sens large, du rachat de la création par le travail et la vertu.
83 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
255 ait sans doute, plus que l’idée de gain, l’idée «  catholique  » au sens large, du rachat de la création par le travail et la vertu.
84 1944, Les Personnes du drame. II. Liberté et fatum — 5. Luther et la liberté de la personne
256 , chrétien et luthérien, mais de Hitler, païen né catholique . Pour l’opinion moyenne sur Luther, je crois que la phrase suivante e
257 iographes amateurs, et à l’action de la polémique catholique (Denifle, Maritain, Grisar), mettent le public français en état d’inf
258 e moraliste n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il croit au mér
259 n où elle reste insoluble. Érasme était encore un catholique  ; son humanisme mesuré l’empêche de voir le vrai tragique du débat. M
85 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 6. Le Journal d’André Gide
260 ent, presque nécessairement, à la sollicitude des catholiques . Gide fut élevé dans un milieu calviniste où la religion paraissait s
261 ins autant que sur le doute. (Il cite ce mot d’un catholique à un pasteur : « Vous, vous croyez, mais nous savons ! ») Ceci expliq
262 ien. » Ou encore : « Je ne suis ni protestant, ni catholique  ; je suis chrétien, tout simplement. » Position caractéristique du pr
86 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — L’Art poétique de Claudel
263 amner à n’être pas compris. Paradoxe d’un génie «  catholique  », isolé de la foule des hommes, par ce qui manifeste, justement sa v
87 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
264 réponses à leurs questions, de conseils, d’idéaux catholiques — au sens étymologique du mot — de solutions « totale » dans le domai
265 ne donnent pas cette direction ferme et vraiment catholique (embrassant tous les aspects de la vie), l’abîme s’élargira entre le
266 recte à cette théologie. C’est ainsi que l’Église catholique romaine fut à la tête du mouvement philosophique du Moyen Âge, que le
267 n question, comme c’est le cas dans les instituts catholiques et à l’Université calviniste de Hollande. Mais, en même temps, pouddr
88 1945, Le Figaro, articles (1939–1953). Le dernier des Mohicans (11 octobre 1945)
268 atre églises : l’anglicane, la presbytérienne, la catholique , la méthodiste. Un curé canadien prêche en français : nous sommes ici
269 at, la pancarte porte aujourd’hui : « Nous sommes catholiques et protestants. » Les rives, les îles s’ornent de monuments souvent c
89 1946, Articles divers (1946-1948). Théologie et littérature (1946)
270 xiie siècle, en plein conflit entre cathares et catholiques , féodaux du Nord et « démocrates » du Sud ; la poésie calviniste au x
90 1946, Combat, articles (1946–1950). Tous démocrates (22 mai 1946)
271 visiter un ami qui aime à se dire « un anarchiste catholique  ». (Je le crois seul de son parti.) Il avait l’air un peu nerveux. Vo
91 1946, Lettres sur la bombe atomique. XI. Tous démocrates
272 visiter un ami qui aime à se dire « un anarchiste catholique  ». (Je le crois seul de son parti.) Il avait l’air un peu nerveux. Vo
92 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
273 sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on ? », les catholiques modernes répondaient dans l’ensemble : « Avec du sucre ! » Remarque h
274 ance du thomisme et des études mystiques chez les catholiques  ; restauration de la dogmatique réformée grâce au mouvement initié pa
93 1946, Lettres sur la bombe atomique. XI . Tous démocrates
275 visiter un ami qui aime à se dire « un anarchiste catholique  ». (Je le crois seul de son parti.) Il avait l’air un peu nerveux. Vo
94 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
276 issent et se divisentac En France, il y a les catholiques et les laïques, c’est simple ; mais il y a d’autre part trente-six pa
95 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
277 troisième correspondant à l’Italie et à l’Espagne catholiques romaines, — alors qu’il n’en existe aucune qui se soit développée en
96 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
278 l’Unité, unitariens, théosophes, spiritualistes, catholiques romains, protestants épiscopaux, presbytériens, pentecôtistes, méthod
279 ieux-catholiques, les réformés hongrois, l’Église catholique nationale de Pologne. Et cinquante sectes. Approchons-nous de ces égl
280 ien ; anglais s’il est presbytérien ; et s’il est catholique , italiens, polonais ou irlandais. À ces différences d’origine sont ve
281 nales en pierre grise : Saint-Patrick, cathédrale catholique . Puis l’anglicane Saint-Thomas, aussi dissymétrique que Saint-Étienne
282 ez les méthodistes comme chez les luthériens. Les catholiques eux-mêmes, à Saint-Patrick, observent durant les offices une correcti
283 s fleurs, des croix, des cierges. Eh quoi ! c’est catholique  ! s’écrie scandalisé le protestant français qui assiste à l’un de ces
97 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
284 ntalistes » des déistes hérétiques ; et ces pieux catholiques des amateurs réjouis de confessionnaux climatisés munis d’une « grill
98 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
285 s, de sa neutralité, radicaux et conservateurs ou catholiques et protestants en viennent à louer les mêmes traits. Je m’amuse à jux
99 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
286 super-américaine de ces pays, pourtant latins et catholiques d’empreinte. Il semble qu’ici, plus encore qu’au Canada et aux États-
100 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
287 atre églises : l’anglicane, la presbytérienne, la catholique , la méthodiste. Un curé canadien prêche en français : nous sommes ici
288 at, la pancarte porte aujourd’hui : « Nous sommes catholiques et protestants. » Les rives, les îles s’ornent de monuments souvent c