1 1946, Réforme, articles (1946–1980). À hauteur d’homme (1er juin 1946)
1 fait en une année de leur pays, le grand gagnant européen de la course à la reconstruction. a. « À hauteur d’homme », Réform
2 1946, Réforme, articles (1946–1980). Vues générales des Églises de New York (12 octobre 1946)
2 t d’abord les fanatiques d’une foi, rejetés par l’ Europe , et qui venaient chercher en Amérique la liberté de célébrer leur cul
3 s ignorent les origines valables, pour la plupart européennes ), voici le fait qu’il convient de souligner : ces étiquettes ne corre
3 1946, Réforme, articles (1946–1980). Spiritualité américaine (19 octobre 1946)
4 l’améliorer sur tous les plans. Le christianisme européen , même aux temps héroïques d’avant le Moyen Âge, quand il assumait lui
5 cidaient à mener une vie « décente »… Sur quoi, l’ Européen frotté d’un peu de théologie va s’écrier que dans cet idéal, il ne vo
6 us, ce sont de braves gens, plus généreux que les Européens , plus indulgents dans leurs jugements, moins menteurs et plus accueil
7 voudrais indiquer le dilemme que pose à un esprit européen le spectacle des églises américaines. Ou bien l’église va dans le siè
4 1948, Réforme, articles (1946–1980). L’Europe, aventure du xxe siècle (1er mai 1948)
8 L’ Europe , aventure du xxe siècle (1er mai 1948)g Il y a l’utopie de l’Euro
9 e siècle (1er mai 1948)g Il y a l’utopie de l’ Europe , et il y a l’aventure de l’Europe. Cette distinction fondamentale cor
10 a l’utopie de l’Europe, et il y a l’aventure de l’ Europe . Cette distinction fondamentale correspond à deux attitudes, entre le
11 courant de l’Histoire. Dans ce sens, « défendre l’ Europe  » est aujourd’hui une utopie. Telle qu’elle est, pessimiste et divisé
12 e réussisse à paralyser la droite ou l’inverse, l’ Europe est pratiquement indéfendable. Je m’explique : Tenter d’unir en une a
13 les armées. Je dis donc que vouloir l’union de l’ Europe sans rien changer à sa structure économique et politique, c’est prati
14 loir, c’est l’utopie. Au contraire, transformer l’ Europe conformément à son génie, qui est celui de la liberté, et dans les co
15 sont celles de l’organisation ; rappeler à cette Europe qui se sent diminuée qu’elle compte encore 250 millions d’habitants,
16 ues semaines, ou quelques mois, l’idée de l’union européenne a fait des progrès étonnants, sinon dans la réalité, du moins dans le
17 ns nos mains : nous, l’opinion, les citoyens de l’ Europe , ceux qui sont décidés à fournir l’effort d’invention à la hauteur du
18 en septembre dernier, lors du congrès de l’Union européenne des fédéralistes : Si l’Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu
19 ès de l’Union européenne des fédéralistes : Si l’ Europe doit durer, c’est aux fédéralistes qu’elle le devra, et à eux seuls.
20 rendre dans quinze jours, aux états généraux de l’ Europe , convoqués à La Haye pour le 7 mai. Où elle mène Je ne puis ant
21 s résolutions auxquelles aboutira ce congrès de l’ Europe . Le 19 juin 1789, personne ne prévoyait le serment du Jeu de Paume, q
22 ts, voici le tableau : Nous avons aujourd’hui une Europe divisée et cloisonnée dans l’anarchie. Nous voulons une Europe organi
23 e et cloisonnée dans l’anarchie. Nous voulons une Europe organisée. Une Europe sans barrières ni visas, rendue dans toute son
24 ’anarchie. Nous voulons une Europe organisée. Une Europe sans barrières ni visas, rendue dans toute son étendue à la libre cir
25 tats, de toute urgence, un Conseil politique de l’ Europe . Nous voulons que ce Conseil soit contrôlé par un Parlement de l’Euro
26 ue ce Conseil soit contrôlé par un Parlement de l’ Europe . Nous voulons qu’un Conseil économique entreprenne la mise en commun
27 organe, une voix et une autorité, à la conscience européenne . Par-dessus tout, dominant ces Conseils qui domineraient eux-mêmes le
28 e parler de démocratie. Finalement nous voulons l’ Europe , parce que sans elle le monde glisse à la guerre, et que l’alternativ
29 supérieurs à l’État, et sans lesquels, pour nous Européens , le bonheur même paraît inacceptable. Entre un libéralo-capitalisme e
30 italisme et un étatisme absolus, tous deux nés en Europe pour émigrer plus tard sur des terres vierges, où leurs excès sont ma
31 açants, car leur conflit se déclare sans issue, l’ Europe se doit, et doit au monde d’inaugurer la troisième voie, la voie des
32 duire la proclamation solennelle de la fédération européenne . Il se passe quelque chose à l’Est. Il est temps qu’il se passe quelq
33 Est. Il est temps qu’il se passe quelque chose en Europe  ! Il est temps de réveiller l’espoir d’une moitié séparée du continen
34 nt de double négation et de demi-mesures, c’est l’ Europe rejoignant le xxe siècle, pour en prendre la tête et inventer l’aven
35 erre à rajeunir, à libérer de ses cloisons, notre Europe à reconquérir, pour tous ses peuples, pour tous ses partis, et comme
36 t son vrai génie, pour tous les hommes. g. « L’ Europe , aventure du xxe siècle », Réforme, Paris, n° 163, 1er mai 1948, p. 
5 1949, Réforme, articles (1946–1980). « Êtes-vous partisan du rapprochement franco-allemand ? » (29 janvier 1949)
37 pprochements » est dépassée. Il s’agit pour nous, Européens , de construire ensemble une fédération solide. Il existe certes des p
38 olution franco-allemande. La seule solution est l’ Europe . Une exploitation fédérale des houillères (continentales et britanniq
39 la Ruhr. De même, une organisation fédérale de l’ Europe est seule capable de répondre à la fois au désir d’unité des Allemand
40 où beaucoup vivent, des menaces qui pèsent sur l’ Europe . Un peu de conscience tuerait beaucoup de préjugés, datant de l’époqu
6 1952, Réforme, articles (1946–1980). Après l’Œuvre du xxe siècle (14 juin 1952)
41 la faute d’une dictature encore, au grand concert européen . C’est une phrase de Miguel de Unamuno, dans son commentaire à Don Qu
7 1968, Réforme, articles (1946–1980). Vers l’Europe des régions ? (30 novembre 1968)
42 Vers l’ Europe des régions ? (30 novembre 1968)k Rentrant d’Amérique après la gue
43 vais compris qu’il était indispensable d’unir les Européens . Non seulement nous-mêmes mais les Américains aussi, avions besoin de
44 e demander de parler à un congrès de fédéralistes européens , à Montreux, où j’ai prononcé un discours inaugural : j’étais engagé.
45 de m’occuper de la partie culturelle du Mouvement européen . À partir du congrès de La Haye en 1948, je me suis beaucoup penché s
46 is beaucoup penché sur ce problème de l’union des Européens sur la base d’une unité déjà existante. Je fais une distinction entre
47 e concours de l’Unesco, pour créer un laboratoire européen de recherches nucléaires. Le Centre d’études et de recherches nucléai
48 ns fondé une association des festivals de musique européens que je dirige, tout à fait par hasard. Nous avons coordonné les Insti
49 sard. Nous avons coordonné les Instituts d’études européennes qui étaient en train de se constituer dans différentes universités. N
50 teurs. Nous avons d’autre part lancé une Campagne européenne d’éducation civique qui cherche à introduire l’angle de vision europé
51 ivique qui cherche à introduire l’angle de vision européen dans la leçon d’histoire, de géographie, de langues. Je souhaiterais
52 fédérale, afin de faire repartir toute l’affaire européenne sur la base des régions, puisque vingt ans de tentatives de rapproche
53 e espèce d’union. On ne peut bâtir une union de l’ Europe sur les obstacles à toute union. Notre espoir réside dans une politi
54 e régions, plus Paris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions définies sur­tout par l’économie, se définissent
55 ne ou de la Catalogne. Le problème numéro un de l’ Europe , c’est l’union. Si l’union de l’Europe ne se fait pas, nous serons co
56 ro un de l’Europe, c’est l’union. Si l’union de l’ Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le dollar et peut-être par
57 ulturel. Cela entraînerait une chute de potentiel européen considérable, dont finalement le monde entier subirait les conséquenc
58 concevable que s’il existe une solide fédération européenne . Ce sera le point d’accrochage d’une organisation mondiale. Sans dout
59 ent en grande partie de la solution des problèmes européens c’est que l’unité du genre humain est une invention des Européens. C’
60 que l’unité du genre humain est une invention des Européens . C’est l’Europe chrétienne qui a imaginé l’ensemble du genre humain e
61 e humain est une invention des Européens. C’est l’ Europe chrétienne qui a imaginé l’ensemble du genre humain en découvrant les
62 us ni Juifs ni Grecs ». Cette responsabilité de l’ Europe s’oppose aux racismes et aux guerres d’extermination de races. Les pr
63 religieuses que l’on croit justes. k. « Vers l’ Europe des régions ? », Réforme, Paris, n° 1237, 30 novembre 1968, p. 13. Ce
64 rovisoire institué en 1952 sous le nom de Conseil européen pour la recherche nucléaire. m. L’imprimé portait « deux » länder ;
8 1979, Réforme, articles (1946–1980). Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)
65 Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir (19 mai 1979)o 1. Une cible commode : l’éc
66 oppements presque aussitôt suivis par l’agression européenne contre l’Afrique : la belle époque du colonialisme durera de 1878 à 1
67 normal que ce souci se soit manifesté d’abord en Europe , première partie du monde à s’être développée industriellement, donc
68 s humaines. L’agression s’est produite d’abord en Europe , au xixe siècle puis aux États-Unis. Elle s’étend désormais à toutes
69 at-nation. Exemple : quand la CEE propose un plan européen de lutte contre la pollution, tel gouvernement répond : d’accord, mai
70 tes et écologistes, mais aussi entre fédéralistes européens et régionalistes. 6. La région : un espace de participation à la
71 is, mais qu’il est facile de transposer en termes européens  : Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut être fait pa
72 jourd’hui la plupart des sociologues politologues européens , et nombre d’hommes politiques responsables aux États-Unis : la décen
73 a campagne pour la première élection du Parlement européen . S’il est vrai que la cause européenne, qui semblait endormie, ou qu’
74 du Parlement européen. S’il est vrai que la cause européenne , qui semblait endormie, ou qu’on croyait perdue, s’est réveillée par
75 S’il est vrai que ni la région ne se fera sans l’ Europe fédérée, ni celle-ci sans des régions à sa base ; — S’il est vrai enf
76 que nous n’aurons ni éco-société, ni régions, ni Europe fédérée, si nous n’obtenons pas les trois à la fois ; c’est qu’aucune
77 utres, et qu’en cette trinité réside l’espoir des Européens et de la Paix. 1. La révolte des chiites iraniens contre la moder
78 se par le Shah avec l’aide des États-Unis et de l’ Europe ne serait-elle pas un premier phénomène de rejet de la technologie ra
79 pe-Écologie » en France. o. « Écologie, régions, Europe fédérée : même avenir », Réforme, Paris, n° 1782, 19 mai 1979, p. 6-7