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cien témoignage. Admettons même entre l’Inde et l’
Europe
une parenté antérieure aux Aryens. (Elle paraît attestée par les symb
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de par les conquérants aryens, ait son origine en
Europe
, où Platon l’idéalisa, tandis que César devait en retrouver des trace
3
Anglais… À l’Ouest, en revanche, l’ascension de l’
Europe
se confond avec les succès de la lutte permanente contre les castes.
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ux yeux du voyageur le moins prévenu. Atténuée en
Europe
par toutes les subsistances monumentales et religieuses du Moyen Âge,
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ut devant l’idole4. Et une misère universelle. En
Europe
, dans un paysage où les clochers d’églises dominent encore généraleme
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ns au contraire à ramener le carré au cercle. » L’
Européen
commente ainsi ce bref dialogue : « Dans ces deux voies de réalisatio
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ozart, Passions de Bach : je ne sais rien de plus
européen
, ni de plus véritablement communautaire. Nous avons inventé l’ecclesi
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nne n’a mieux traduit l’impression qui submerge l’
Européen
livré à l’Inde, immergé dans la foule indienne. J’ai parlé de l’Hindo
9
i de la passivité. Les plus grands mystiques de l’
Europe
ont pu se voir accuser d’athéisme sur la foi de leurs ultimes conclus
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de ses vassaux une telle docilité. […] Et chaque
Européen
éprouvera ici le même sentiment que le comte de Champagne : il se ver
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bras ! Qu’en est-il de notre Occident ? Certes, l’
Europe
qui croit à l’absolue valeur de la personne dans chaque individu, n’e
12
r » et ce « plus violent des refus » qu’éprouve l’
Européen
, selon Jünger, devant la cruauté des Orientaux ? Nous ne sommes pas m
13
ogie orthodoxe des catholiques et des protestants
européens
, qui conçoit Dieu comme le Toi de l’homme ; et l’Asie par ceux des sy
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je demanderai à l’Inde de représenter l’Orient, l’
Europe
chrétienne figurant l’Occident. Il y a là de l’arbitraire, mais comme
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joué en Asie un rôle très comparable à celui de l’
Europe
en Occident. C’est de l’hindouisme qu’est issu le bouddhisme, pour re
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uite en Amérique du Nord. À la confrontation de l’
Europe
et de l’Inde qui garde une signification centrale, pourrait répondre
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es et poètes, et bien sûr, à tous les occultistes
européens
du Moyen Âge jusqu’à nos jours. 9. Cf. Hans-Hasso von Veltheim-Ostra
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niqués » sur l’état de la question au moment où l’
Europe
va se détacher du monde antique. Genèse théologique de la personne
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encore dans la paysannerie de tous les pays de l’
Europe
— îlots à l’Ouest, larges taches continues aux confins de l’Est et du
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voir s’illustrer par grands pans d’histoire de l’
Europe
. Certes, nous n’en sommes plus à dessiner des cartes où l’Europe est
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nous n’en sommes plus à dessiner des cartes où l’
Europe
est le centre du monde — comme cela se fit encore au xve siècle —, m
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encore au xve siècle —, mais je crois bien que l’
Europe
demeure le lieu du monde où l’on observe la plus forte densité d’hist
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procède sans conflits majeurs notre technique. L’
Europe
a derrière elle et porte en elle l’Antiquité gréco-latine, le Moyen Â
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étiens au-dedans. Ainsi voyons-nous aujourd’hui l’
Europe
chassée de l’Asie, investie par les Russes et minée par les communist
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qu’est la musique, cette plus pure création de l’
Europe
. Elle agit sur la Renaissance, qui sans elle eût perdu la grande modé
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nt leurs églises en style gothique, alors que les
Européens
adoptent pour leurs temples l’architecture de notre époque, verre et
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arracher, tout chargés de prestiges aux yeux de l’
Européen
et d’un pathos qui ne saurait tromper, ils représentent dans notre Qu
28
es Trouvères, inventeurs du roman, puis à toute l’
Europe
littéraire, la transmission des thèmes, sujets et procédés peut être
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s des deux sexes en Occident, encore que le jeune
Européen
moyen ne ressemble pas plus à Tristan que n’importe quel fidèle endim
30
ts de l’État ». Ainsi, le type du révolutionnaire
européen
se détache sur le fond d’une foi qui tient la liberté et l’action pro
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ni privé de ses temples. Elle évoque l’idée d’une
Europe
où vivraient encore sous nos yeux, dans nos villes et dans nos campag
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tablissement officiel dans l’Empire a créé pour l’
Europe
un précédent qui ne cesse de hanter son histoire. Conversion, valeurs
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ignorance de l’histoire. Les grandes révolutions
européennes
n’ont jamais renversé aucun tyran. Au contraire, elles en ont établi,
34
, force nous est de constater que les révolutions
européennes
, sans aucune exception notable, ont abouti à renforcer la tyrannie so
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premier vers la communauté, les révolutions de l’
Europe
ont fomenté le nationalisme, cette troisième et peut-être mortelle fr
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de l’Empire, loin de faire triompher dans toute l’
Europe
l’idéologie unitaire des jacobins, va susciter des nationalismes riva
37
e, prêts à tirer, vont essayer de faire la loi en
Europe
. On parlera beaucoup de « concert des nations », et de « droit intern
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eur « absolue souveraineté ». Pendant cent ans, l’
Europe
qui se croit rationnelle vivra sur cette absurdité fondamentale. En 1
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nt éclaté dès 1914, affaiblissent non seulement l’
Europe
démoralisée par les guerres, mais aussi l’Occident tout entier. L’abs
40
s aussi l’Occident tout entier. L’absence d’unité
européenne
, en effet, déséquilibre le groupement atlantique et menace de livrer
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vant cette Grèce agrandie que figure assez bien l’
Europe
. Une Europe américanisée gagnerait en stabilité, mais perdrait le sen
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rèce agrandie que figure assez bien l’Europe. Une
Europe
américanisée gagnerait en stabilité, mais perdrait le sens profond de
43
inte se rattache celle de voir s’évanouir, avec l’
Europe
, la meilleure chance d’un vrai dialogue illuminant entre l’Occident e
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ouvent mortel aux Polynésiens. Le nationalisme en
Europe
s’est trouvé partiellement neutralisé par la durable résistance des g
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sont les « signes particuliers » de la fiche de l’
Europe
au dossier de l’Histoire. Mais ce ne sont pas seulement des maladies
46
ue le Moyen Âge fut la période « orientale » de l’
Europe
.) Touchée en premier lieu par le message chrétien, l’humanité occiden
47
uxembourg la Haute Autorité du plan Schuman, et l’
Europe
tentait de s’unir. Mais nos deux écrivains, fermement convaincus qu’i
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laquelle « existait » politiquement l’époque : l’
Europe
unie ou le triomphe des Soviets. Fallait-il être avec les communistes
49
dant que les Soviets axaient leur politique sur l’
Europe
qu’ils voulaient empêcher de s’unir, et sur l’Asie dont Lénine aurait
50
ne aurait dit : c’est le plus court chemin vers l’
Europe
. Le moralisme abstrait mais péremptoire qui anime ce genre de discuss
51
gzeb et de Bâber. » (Emmanuel Berl, Histoire de l’
Europe
.) 46. Il faut alors, de toute nécessité, que le succès temporel pren
52
Parmi les plus anciennes mappemondes dessinées en
Europe
et qui subsistent de nos jours, celle d’Ebstorf (fin du xiiie siècle
53
ct Jérusalem. La Méditerranée et ses environs — l’
Europe
à gauche, l’Afrique à droite — occupent un peu plus de la moitié infé
54
observations. La première révolution substitue l’
Europe
méditerranéenne au symbole de Jérusalem comme centre du monde ; et la
55
ur. Il faudra quelque quatre-cents ans pour que l’
Europe
digère ces découvertes. Et personne ne peut dire à quel moment la Chi
56
ers par notre esprit. La terre, une découverte
européenne
Il est facile de constater que l’exploration systématique de l’esp
57
pace terrestre et cosmique fut entreprise par les
Européens
, et par eux seuls, et qu’elle devint, dès le xvie siècle, l’un des a
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te à tel ou tel des traits originaux de la psyché
européenne
. Essayons de cerner la question. Pourquoi les Chinois, les Indiens, l
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qu’ils n’en avaient pas les moyens, pourquoi les
Européens
seuls ont-ils réussi à se les procurer ? Si l’on constate, au contrai
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state, au contraire, que d’autres peuples que les
Européens
possédaient ces moyens depuis longtemps, pourquoi n’en ont-ils fait q
61
t vain de chercher à toutes les civilisations non
européennes
un commun dénominateur expliquant cette carence relative de leur curi
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peuples de l’Asie à rechercher le contact avec l’
Europe
… Les raisons historiques sont donc insuffisantes. Restent les raisons
63
taires et commerciales entreprises par les rois d’
Europe
« au nom du Christ »… Tous ces motifs éclairent diversement les arriè
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les arrière-plans d’un fait irréfutable : c’est l’
Europe
seule qui a découvert la Terre entière, et jamais aucun autre peuple,
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la période historique, n’est venu « découvrir » l’
Europe
. Mais comment expliquer ce phénomène unique à partir de ces « causes
66
, c’était tout ce que Colón offrait aux princes d’
Europe
; et les rois catholiques de Castille-Aragon furent enfin convaincus
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sont trop universels pour expliquer la Découverte
européenne
. L’amiral de la mer Océane était certes obsédé par l’Or. Pourtant l’o
68
êmes de l’Occident. On voit maintenant pourquoi l’
Europe
et l’Amérique sont devenues le Musée du monde. Leurs collections, leu
69
aussi décidé du genre de science que produirait l’
Europe
christianisée, voilà qui paraît indéniable, et c’est le contraire qui
70
, totalement exclusives l’une de l’autre. Seule l’
Europe
— et de plus en plus à mesure qu’on se rapproche du xxe siècle — a o
71
osition métaphysique, qui devait faire éclater en
Europe
le conflit de la science et de la religion. Ponctuée d’éclats sporadi
72
éral. Mais quelque chose d’unique se produisit en
Europe
aux débuts de notre ère technique : la rencontre de la science, enfin
73
, ces enfants tordus et bouffis. » La bourgeoisie
européenne
ignorait cela, au xixe siècle, comme sous Hitler elle ignora les cam
74
ue qui a supprimé l’institution de l’esclavage en
Europe
, mais l’amélioration des techniques agricoles (celle en particulier d
75
elle est déjà réalisée. Le niveau de vie moyen en
Europe
a passé de 1 en 1800 à 15 en 1950, nous dit-on. (On précise qu’il est
76
thme sans précédent. La désunion des nations de l’
Europe
atteint son comble dans l’absurde, et leur mouvement d’union se préci
77
avait fallu au moins deux siècles à la conscience
européenne
pour digérer les découvertes des astronomes de la Renaissance, plus e
78
Pourquoi la recherche ? La civilisation née en
Europe
a dominé le monde pendant des siècles. Elle est encore, à notre époqu
79
massives.) Nous, au contraire, en Occident, et en
Europe
bien plus qu’en Amérique, nous souffrons d’une espèce d’inquiétude es
80
la coutume des sudistes, par ailleurs dénoncée en
Europe
et en Asie — avec une véhémence suspecte — par tous ceux qui admirent
81
assigner d’autres fins au Progrès, et nos élites
européennes
ne s’en privent pas. Mais elles font preuve des plus étranges inconsé
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l’URSS. Du point de vue de la personne enfin : l’
Europe
, en retrait jusqu’ici sur les deux grands empires issus de son comple
83
n puisse l’éliminer ou l’oublier. Admettons que l’
Europe
, en la formant, ait « infecté » le monde entier : le monde ne s’en gu
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ment disposées à refuser les dons ambigus. Mais l’
Europe
, responsable de l’idée du Progrès, est responsable aussi de sa rectif
85
« hérésies du Progrès » sont bel et bien nées en
Europe
, encore qu’elles n’aient vraiment déployé leurs effets que dans les g
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limitations posées par des excès contraires. Si l’
Europe
d’aujourd’hui s’effraye de constater ce que l’Amérique a fait de cert
87
e faire du nationalisme — j’y vois le signe que l’
Europe
détient encore le sens d’un équilibre intime : si ce sens n’était pas
88
ces. Les origines au moins diverses de la culture
européenne
, et plus encore la doctrine du Dieu-homme, ont fait du paradoxe une f
89
contraire de la liberté. Si le génie profond de l’
Europe
n’est pas cette forme paradoxale d’amour actif, l’Europe ne mérite pl
90
n’est pas cette forme paradoxale d’amour actif, l’
Europe
ne mérite plus qu’on la défende contre les forces contraires à sa sur
91
bien notre situation. (Et je parle surtout pour l’
Europe
, mais les Américains n’ignorent pas que leur santé dépend en partie d
92
leur santé dépend en partie de la nôtre.) Voici l’
Europe
en crise et désunie, repoussée par les autres continents où elle avai
93
s cette erreur ne peut être la nôtre. Qu’a fait l’
Europe
du xve siècle jusqu’à nos jours ? Elle a non seulement rayonné sur l
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foyer est le lieu même d’où partit l’Aventure : l’
Europe
. Choisissant trois symptômes de cette crise — la désunion de l’Europe
95
trois symptômes de cette crise — la désunion de l’
Europe
, la condition prolétarienne, et la crise de la démocratie — je tenter
96
agnostic et surtout le pronostic. Désunion de l’
Europe
Elle résulte du nationalisme qui, propagé dans d’autres peuples, y
97
es peuples, y a pour effet de les unir — contre l’
Europe
. Devant vingt-cinq petites nations qui s’obstinent à se dire « souver
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e. Il a fallu qu’elle se sente menacée pour que l’
Europe
, qui avait pourtant découvert tous les continents, en vienne enfin à
99
cès, prochain ou retardé, de l’action pour unir l’
Europe
— il est beaucoup trop tôt pour en juger, après quelques années d’eff
100
des bien différentes peuvent être prises devant l’
Europe
actuelle — désunie et battant en retraite. On peut penser que l’Europ
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unie et battant en retraite. On peut penser que l’
Europe
a fait son temps et donné ce qu’elle avait à donner au genre humain.
102
isation ». Mais on peut penser au contraire que l’
Europe
est la mieux placée pour chercher et trouver les remèdes aux maladies
103
cadre national. Voilà pourquoi les partisans de l’
Europe
unie sont convaincus qu’ils servent tout l’humain, quand ils luttent,
104
de l’Aventure occidentale. Ils savent bien qu’une
Europe
fédérée, reprenant sa place dans l’histoire, ne sera pas la suprême s
105
d’une vocation occidentale. Et leur lutte pour l’
Europe
qu’ils veulent, contre l’Europe qu’ils ne veulent plus et qui se défa
106
leur lutte pour l’Europe qu’ils veulent, contre l’
Europe
qu’ils ne veulent plus et qui se défait, garantit la valeur humaine d
107
x débuts du xixe siècle, il en est résulté que l’
Europe
, la première, en a pris une conscience non point certes unanime, mais
108
r son succès dépend de plusieurs conditions que l’
Europe
est encore bien loin de réaliser. Il exige en effet que l’Europe, dan
109
re bien loin de réaliser. Il exige en effet que l’
Europe
, dans ses couches médiévales populaires, cesse de résister sournoisem
110
lture et de l’éducation : charisme et chance de l’
Europe
. Il est clair que les USA ont résolu les deux premiers problèmes — ma
111
ux premiers problèmes — mais à moindre prix que l’
Europe
, d’où moins de valeur exemplaire. Le troisième problème a trouvé un d
112
dans les pays marqués par la Réforme — nord de l’
Europe
, Suisse, USA — qui se trouvent être en même temps, notons-le, les pay
113
ou ses succédanés fascistes) gardera sa chance en
Europe
. Chances comparées En parodiant Lénine, nous pouvons dire que s
114
e vieille méthode (exemples : Chine et satellites
européens
). Il prend ainsi la succession de l’islam, de l’autoritarisme catholi
115
lus grand, dans leur canton de la planète. Mais l’
Europe
la première a rendu l’histoire du monde simultanée. Tout d’abord par
116
étentions dans le vide. Avant le christianisme, l’
Europe
avait subi l’invasion répétée et à sens unique des religions du Proch
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Enfin, l’abandon volontaire ou forcé des colonies
européennes
en Asie vient de supprimer la cause la plus irritante du sentiment d’
118
r un principe transcendant, dont un C. G. Jung en
Europe
, ou un Aurobindo en Inde, ont tenté d’entrevoir la nature. Un certain
119
laire et lourde de conséquences — du colonialisme
européen
. Les Indes deviennent colonie anglaise en 1786 pour un siècle et demi
120
94. Ramakrishna est le mieux connu d’entre eux en
Europe
(voir sa biographie par R. Rolland). D’autre part, le Brahmo Samaj de