1 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
1 uerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Russes na
2 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
2 concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent, la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impu
3 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
3 « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)e En face d
4 mer la plus sclérosée des doctrines étatistes, la France offre le spectacle de sa gérontocratie bavarde, de ses petites niaise
5 settes, de gros ventres et de chapeaux melons. La France n’est plus contemporaine des nations qui l’entourent et qui la menace
6 re sur la jeunesse de la nation. Mais la jeunesse française existe-t-elle ? On put le croire vers 1925. C’était, l’on s’en souvie
7 rons alors des craintes du bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires » d’une doc
8 tion spirituelle. Non, le problème de la jeunesse française , le problème de notre révolution est ailleurs. Il est précis. Il se p
9 s étatistes, au nom des droits de la personne. La France possède une tradition révolutionnaire personnaliste. C’est cette trad
10 ’est cette tradition qui a fondé l’autorité de la France dans le monde moderne. Mais la démocratie l’a sabotée, ruinée et trah
11 saires. e. « [Réponse à l’enquête « La jeunesse française devant l’Allemagne »] », La Revue du siècle, n° 2, mai 1933, p. 7-9.
4 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
12 nificative du nouvel état d’esprit de la jeunesse française . En effet, tandis qu’il nous venait d’Allemagne et de Russie plusieur
13 clamant la « mission de la jeune génération », la France jusqu’ici s’était bornée à les traduire et à les critiquer avec un sc
14 putation de « statisme » que l’on veut faire à la France d’après-guerre. Nos deux publicistes appartiennent à la génération qu
15 ns l’esprit libertaire et « personnaliste » de la France , tel que les jeunes groupes que nous avons nommés essaient, par aille
16 ent, par ailleurs, de le réveiller. À la jeunesse française , à la jeunesse anglaise aussi, d’édifier maintenant, dans le calme et
5 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
17 e plan de l’action publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombreux groupements catholiques à
18 e préjugé le plus nocif de la mentalité politique française . C’est un volume entier qu’il faudrait consacrer à la critique des mé
19 gé, si profondément enraciné dans le sentiment du Français moyen, si stérile, si stérilisant, si peu réaliste, si vainement irri
20 ions que je publiais en 1932 à la Nouvelle Revue française , manifesta pour la première fois l’existence de cette « troisième fo
21 riale et étatiste, dont l’équipement actuel de la France doit permettre l’économie. Le travail critique de l’Ordre nouveau, te
22 ienne. Plusieurs des mots d’ordre que la jeunesse française fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON qui a eu l’adresse de
23 ine) ; l’idée de la « mission personnaliste de la France  », que les centristes et les droites opposent à la mystique des masse
24 ant dans la vie politique et intellectuelle de la France et, par là même, à influencer toutes nos tentatives de rénovation. Je
25 ne position politique qui permettra de « faire la France protestante ». Je croirais davantage à la vertu d’une théologie fidèl
6 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
26 et non plus sur les avatars de sa présentation en France . Carl Koch reproche à Kierkegaard ce qu’il baptise, d’un terme impres
7 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
27 l’ont inlassablement reprise tous les moralistes français , décompose l’homme en qualités, en caractères ou en types, — bref, en
28 er remarque qu’à la lecture des grands moralistes français , de Montaigne à Pascal, à La Rochefoucauld, à Chamfort, on ne rencont
29 méfiants admirateurs de la forme et de la clarté française . (Que de dissociations à opérer dans nos préjugés culturels !) Il y a
8 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
30 on ! » Ils ont raison. Pour nous, la vraie nation française c’est la communauté des personnes responsables, conscientes de la mis
31 bles, conscientes de la mission libératrice de la France . Nous pouvons nous dire nationaux, contre l’idole sanguinaire du nati
32 troupes. Nous nous battrons le jour où le peuple français aura compris que l’adversaire unique est le capitalisme centralisateu
33 conque, on s’apprête à descendre des centaines de Français . Au bénéfice de qui, nous l’avons dit. Quand les droites auront compr
34 Quand les droites auront compris que la Banque de France est contre la patrie, quand les gauches auront compris que la peur de
9 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
35 bien pourtant que ne se réduisît point l’héroïsme français  : ce n’est qu’une de ses tentations. 33. Grasset, éditeur. r. « M