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en Asie au-delà de tous les doutes possibles, les
Français
et les Grecs, les Anglais et les Suisses, les Suédois et les Castilla
2
it d’insurmontables entre les Britanniques et les
Français
, entre ceux-ci et les Allemands, etc. Un même mouvement de ces esprit
3
On nous dit que les contrastes entre Allemands et
Français
, Insulaires et Continentaux, Suédois et Grecs (pour ne parler que de
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, n’ont pas empêché l’unification nationale de la
France
, de l’Allemagne, de l’Italie et des cantons suisses — pas plus que ce
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ant Kazantzaki, un Grec lisant Selma Lagerlöf, un
Français
et un Allemand lisant ces deux auteurs, y prendront à fort peu de cho
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euf dixièmes de la Suisse actuelle. Tout comme la
France
d’avant Philippe Auguste excluait la Bretagne, l’Alsace, le Languedoc
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pagne. C’était tout de même la Suisse, c’était la
France
; réformez vos catégories pour les faire correspondre au réel, car il
8
jury étrange, composé à la fois de fonctionnaires
français
des Arts et Lettres (anciens ministres des Beaux-Arts directeurs, etc
9
savoir qu’il y a ici des frontières. L’Italie, la
France
, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Scandinavie, la
10
e Trahison des Clercs, d’un Monde sans âme, de la
France
contre les robots, de la machine contre l’homme, de l’homme contre l’
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st qu’en vertu d’un accident de l’histoire que la
France
paraît seule en cause dans cette affaire, car en réalité le problème
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ouverte à l’avenir. 19. On parle 6 langues en
France
, 4 en Suisse, 2 en Belgique, tandis que l’allemand est parlé dans 6 n
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andis que l’allemand est parlé dans 6 nations, le
français
dans 5, etc. Le folklore révèle précisément la communauté de traditio
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estons pour telle raison précise les Anglais, les
Français
, les Portugais, mais en revanche nous aimons d’amour l’Europe entière
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spagne est souveraine, la Hongrie l’est aussi… La
France
est « un grand pays qui n’a besoin de personne ». L’Angleterre est li
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idgenossen, compagnons du serment). Le Directoire
français
, en 1798, tenta d’imposer une Constitution unitaire aux cantons. Cett
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es produits destinés à Genève par la Souabe et la
France
plutôt que par les routes suisses traversant une douzaine de frontièr
18
deux ans.) Les pressions étrangères, venant de la
France
, de Metternich, ou de la Grande-Bretagne, finissaient donc, dans la p
19
crivait alors à son gouvernement l’ambassadeur de
France
. Il n’exagérait pas. Que pouvait entreprendre, en effet, une Confédér
20
tsar, du roi de Sardaigne et du roi de Prusse. La
France
lui fournit en secret des canons et des fusils. Lorsque les cantons l
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nier reflet du mouvement des communes italiennes,
françaises
et flamandes, était apparu comme une réaction tardive, une exception,
22
genevois, avant de devenir ambassadeur et pair de
France
, et de mourir assassiné, chef du gouvernement pontifical de Pie IX, e
23
st de l’intérêt des nations de protéger la nation
française
, parce que c’est de la France que doit partir la liberté et le bonheu
24
otéger la nation française, parce que c’est de la
France
que doit partir la liberté et le bonheur du monde. Il faut donc prot
25
monde. Il faut donc protéger par les armes cette
France
qui annonce la paix universelle et qui représente la liberté. Deux an
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ité et le bonheur des peuples. Déjà, le Patriote
français
avait publié le 15 décembre 1791, cet appel à la « guerre sainte » de
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nre humain. Je veux donc que le législateur de la
France
oublie un instant l’univers pour ne s’occuper que de son pays ; je ve
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ibres ; mais j’aime mieux les hommes libres de la
France
que tous les autres hommes de l’univers. Le refus de la formule fédé
29
Le refus de la formule fédéraliste, tant pour la
France
que pour l’Europe, le délire d’unité universelle nivelée et centralis
30
s haut concept de l’esprit ». L’Allemand tuera le
Français
au nom de la Culture, le Français, l’Allemand, au nom de la Civilisat
31
lemand tuera le Français au nom de la Culture, le
Français
, l’Allemand, au nom de la Civilisation ou du Droit, etc. Jusqu’au jou
32
nés, de l’Espagne, de la Grande-Bretagne et de la
France
, ces modèles de l’État national fortement constitué et qui ne veut ri
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, « s’équilibrer », et en fait se neutraliser, la
France
de 48 se considère comme une nation qui vient de renaître, dans une E
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constituantes de l’Europe », parmi lesquelles la
France
incarne évidemment « le plus haut concept de l’esprit » eût dit Hegel
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rope, de plus européen, c’est ma patrie, c’est la
France
. Mais c’est finalement à Victor Hugo qu’il appartiendra, bien des an
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ion mère » ? Parlant des « sauvages » de l’Empire
français
qui viennent contempler à Paris l’Exposition universelle de 1867, il
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ut l’être. De leur côté, invasion ; du côté de la
France
, expansion. Sur ce thème dialectique inépuisable, voici quelques pag
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inépuisable, voici quelques pages inspirées : La
France
a cela d’admirable, qu’elle est destinée à mourir, mais à mourir comm
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ourir comme les dieux, par la transfiguration. La
France
deviendra l’Europe. Certains peuples finissent par la sublimation com
40
ansfigurée, et est devenue le monde chrétien ; la
France
se transfigurera et deviendra le monde humain. La Révolution de Franc
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l’évolution des peuples. Pourquoi ? Parce que la
France
le mérite ; parce qu’elle manque d’égoïsme, parce qu’elle ne travaill
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a pour capitale Paris, et ne s’appellera point la
France
; elle s’appellera l’Europe. Elle s’appellera l’Europe au xxe siècle
43
une vocation nationale dont rêvaient Hugo pour la
France
et Mazzini pour l’Italie ; mais voilà qui ne paraît concevable que da
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t, à l’Est comme à l’Ouest, et en Suisse comme en
France
. Il manquait à ce concert une note allemande, et Constantin Frantz no
45
incipes de toute l’évolution future. Est-ce à la
France
, à l’Italie ou à l’Allemagne voire à la Suisse fédéraliste de faire l
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comme le domaine « romano-germanique » : Italie —
France
— Espagne d’un côté, Allemagne — Angleterre — Scandinavie de l’autre.
47
s ambitieux ; des Anglais jaloux d’autorité ; des
Français
avares ; des Italiens souffrant d’une crise de croissance ; des Balka
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totalitaire nationale-socialiste. L’Allemagne, la
France
, et l’Italie, au lendemain de leur libération, inscrivent dans leur C
49
des cultures nationales, car les Allemands et les
Français
, ou les Scandinaves et les Italiens, sont trop différents entre eux p
50
philosophie, belliqueux et buveurs de bière ; les
Français
ne pensent qu’à l’amour ; les Suisses sont des paysans, les Italiens
51
rre, avait un but précis et limité : empêcher les
Français
et les Allemands de se battre. Ce premier but est parfaitement attein
52
Bien. q. « La liberté et le sens de la vie »,
France
catholique, Paris, n° 710, 8 juillet 1960, p. 1 et 6. Présenté par ce
53
e-président du Bundestag, etc. Dans la délégation
française
figuraient : MM. Raymond Aron, professeur en Sorbonne ; Bertrand de J
54
de Jouvenel ; Jean de Fabrègues, directeur de la
France
catholique ; Jean Duvignaud, du CNRS ; Manès Sperber, etc. La confére
55
n voulu en confier la publication en primeur à la
France
catholique. »
56
nationales, car, disent-ils, les Allemands et les
Français
, ou les Scandinaves et les Italiens, par exemple, sont trop différent
57
philosophie, belliqueux et buveurs de bière, les
Français
ne pensent qu’à l’amour, les Suisses sont des paysans, les Italiens d
58
946, avait un but précis et limité : empêcher les
Français
et les Allemands de se battre. Ce premier but est parfaitement attein
59
ification pour nous que leur existence même. Mais
France
, Angleterre, Russie… ce seraient aussi de beaux noms. Lusitania aussi
60
n de pessimisme européen. Dès 1791, le philosophe
français
Volney, méditant sur la mort des civilisations, citait à peu près les
61
gretter, mais on doit le constater. Un sociologue
français
, Roger Caillois, écrivait non sans drôlerie à propos de la célèbre ph
62
ux dépens de la culture générale et de ce que les
Français
et les Anglo-Saxons nomment encore les humanités. Fait n° 3. Depuis
63
uzaines d’ingénieurs ou amateurs de mécanique, en
France
surtout, avaient construit d’autres voitures automobiles bien avant F
64
politique. (Adolphe Thiers, historien et ministre
français
, déclare en 1833 que la locomotive est « une simple amusette scientif
65
sse importante de techniciens. Deux exemples : la
France
déclare qu’elle manque dès aujourd’hui d’environ cinquante mille tech
66
en et mystique ; et le gramophone, c’est un poète
français
un peu loufoque, Charles Cros. Ces successeurs modernes d’un Archimèd
67
tin de l’Académie royale de langue et littérature
françaises
, Bruxelles, 1961, p. 214-221. Précédé de la note suivante : « Le faut
68
our Suisse, ou Chilien peut-être. Avec tout cela,
Français
de bon langage, d’impeccable ordonnance intellectuelle. Il excellait
69
ivement officier de parachutistes dans les Forces
françaises
libres en Angleterre et à Berlin, mémorable correspondant étranger du
70
u Combat d’Albert Camus, titulaire d’une émission
française
de la BBC qu’il rendit rapidement fameuse, finalement animateur et co
71
, alliant le meilleur des qualités germaniques et
françaises
, — il semblait toujours que tout cela devait le conduire ailleurs, le
72
trise poétique, d’un ton nouveau dans les lettres
françaises
, ample, émouvant et pacifiant, compréhensif de tout l’humain du haut
73
t un poème luthérien, le seul que je connaisse en
français
. Luthérien par sa piété heureuse et nostalgique, par son acquiescemen
74
rt bel empereur romain-germanique et d’expression
française
.) Un certain ton de gouaille anarchisante, mais sans trace de vulgari
75
rope. Voilà qui est bien dit et bien vu, mais le
Français
ne fait-il pas trop belle la part des Suisses dans la culture humaine
76
ne le lendemain matin, je dis à Spoerri : « Si la
France
est battue, le moral de la Suisse va flancher. Beaucoup seront tentés
77
avoir calculé la dépense. Le 12 juin 1940 Débâcle
française
sur la Seine. Notre projet me travaille. Spoerri insiste, agit. Des c
78
e a arrêté des automobilistes munis de passeports
français
, mais aucun n’était Français. La population, sortie pour voir, avait
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munis de passeports français, mais aucun n’était
Français
. La population, sortie pour voir, avait l’air en fête. Raisons de cro
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ours de Pilet-Golaz. À propos du cessez-le-feu en
France
, il a parlé de notre « soulagement » ! Cela peut s’entendre de divers
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lus normal. En dépit du choc causé par la défaite
française
, l’opinion suisse n’a pas encore compris toute l’ampleur du péril, c’
82
peau suivant : « Juin 1940, la débâcle des armées
françaises
. Au lendemain de l’entrée des Allemands à Paris, Denis de Rougemont,
83
te de Paris, un papier à la gloire de la capitale
française
qui n’était pas tendre pour le Führer triomphant. »
84
giés huguenots qui créeront les fameuses gazettes
françaises
diffusées dans l’Europe entière, en dépit des censures de l’absolutis
85
dans les nations les plus centralisées, comme la
France
, le mouvement de restauration des compétences communales se prononce
86
s pays de l’Est ; de l’omniprésence communiste en
France
et en Italie au repli général du PC, à sa suppression eu Allemagne, e
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endémique au suremploi ; des empires d’outre-mer
français
, anglais, hollandais et belge à la décolonisation presque achevée en
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allant vivre dans les régions vertes aménagées en
France
, Allemagne, Autriche, et surtout aux États-Unis, en Afrique et au Bré
89
Ordre nouveau , et collabora à la Nouvelle Revue
française
. Son premier livre, Politique de la personne (1934) lança le mot d
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en 1942-1943 le principal rédacteur des émissions
françaises
de La Voix de l’Amérique. Revenu en Europe en 1946, il s’engagea dans
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our suisse ou chilien peut-être. Avant tout cela,
Français
de bon langage, d’impeccable ordonnance intellectuelle. Il excellait
92
ivement officier de parachutistes dans les Forces
françaises
libres en Angleterre et à Berlin, mémorable correspondant étranger du
93
u Combat d’Albert Camus, titulaire d’une émission
française
de la BBC qu’il rendit rapidement fameuse, finalement animateur et co
94
, alliant le meilleur des qualités germaniques et
françaises
, il semblait toujours que tout cela devait le conduire ailleurs, le p
95
trise poétique, d’un ton nouveau dans les lettres
françaises
, ample, émouvant et pacifiant, compréhensif de tout l’humain du haut
96
istianae religionis institutio (1536). Traduction
française
en 1541 et 1559. (Œuvres complètes en 59 vol., 1863-1900.) Si l’on a
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tyle et un vocabulaire, et la langue des idées en
France
, et Bossuet lui concède « la gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme
98
indre « influence » vérifiable sur la littérature
française
, encore que les vertus de clarté, de mesure, de propriété dans les te
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che, l’une des traditions maîtresses de la pensée
française
, celle qui considère l’écrivain comme chargé d’une mission normative
100
aché, connu de peu de gens. Mais les nouvelles de
France
, où l’on brûle ses amis pour les calomnier plus à l’aise, l’obligent
101
t-vingt pages de sa première Institution, puis en
français
l’épître liminaire au roi de France. Il a vingt-cinq ans. Il vient d’
102
llande et la Suisse, la Hongrie pour un temps, la
France
huguenote, enfin toute l’Amérique du Nord, et cela fait la moitié de
103
, 1953. x. « Calvin », Tableau de la littérature
française
, Paris, Gallimard, 1962, t. I, p. 276-281.