1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
1 anglais, des socialistes allemands, des radicaux français , des dirigistes, des libéraux, des syndicats, par rapport aux projets
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
2 ainsi qu’aimait à le répéter un grand industriel français de mes amis3 : « Ce n’est pas au pied du mur qu’on connaît le maçon,
3 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
3 veil brusque, socialistes allemands et gaullistes français se découvrent frères et complices des insulaires de gauche et de droi
4 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
4 cache la forêt. Un seul exemple : pendant que les Français s’intéressent ou non aux combinaisons raffinées de leur Parlement, le
5 ndre qu’elle serait prête à passer outre, sans la France . En même temps, l’opposition à l’Europe augmente, à gauche comme à dr
6 roite. Elle répète que les quelques hommes d’État français qui ont agi pour l’union, « incapables de résoudre leurs problèmes na
7 millions de réfugiés, dévastée et désarmée ; une France enfin qui préfère les combats de coqs politiciens à l’existence polit
8 d’ailleurs fictive. Que se passe-t-il alors ? La France , ayant refusé l’Europe au nom de ses colonies, perd ses colonies. L’I
9 fisme, ont une armée allemande. Les nationalistes français , ayant refusé l’Europe au nom de l’armée française, ont une armée all
10 français, ayant refusé l’Europe au nom de l’armée française , ont une armée allemande. Ou à défaut d’armée allemande, pour les uns
5 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
11 llions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français , 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sent
12 s notable qu’il fut rédigé le dernier jour par un Français et un Anglais, et reçut aussitôt l’approbation de tons les membres de
6 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
13 isproportion des forces au sein des Six, entre la France et l’Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’hab
14 es mais peut-être décisifs ont été enregistrés en France . Les consultations d’opinion récemment organisées en Allemagne, Holla
15 nt organisées en Allemagne, Hollande, Belgique et France prouvent qu’il existe une forte majorité populaire en faveur de la fé
16 é russe, l’idée de manœuvre est claire : fixer la France d’abord, puis la Grande-Bretagne et les États-Unis, sur l’imbroglio d
17 ommuniste vise au cœur : elle se concentre sur la France , tout près de ratifier la CED, mais dont le sang coule en Indochine.
18 oule en Indochine. La Conférence, proposée par la France , qui hélas « ne peut autrement », est acceptée par ses alliés, et ce
19 Moscou proclamait dans toutes les langues : « La France vient de perdre ses dernières divisions actives. Elle ne peut donc pl
20 ce n’est même à certains nationalistes. Un revers français en Asie deviendra le nouveau prétexte à la démission de l’Europe. Dan
21 hinoise. Mais assurer la paix définitive entre la France et l’Allemagne par le moyen de leur fédération ce serait agir en « be
22 ret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement français repousse demain la CED et avec elle ses suites et ses implications, l
23 le droit de parler au nom d’une seule ? C’est aux Français d’abord qu’on voudrait s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un
7 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
24 in enseignement de l’histoire qui a tué la CED en France .) Ces deux faits indiquent très clairement où nous pouvons intervenir
25 la situation de l’Europe dans le monde. Exemple : Français et Allemands restent face à face, à se demander s’ils doivent abaisse
8 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
26 elait Léonard Euler, et il était né à Bâle, entre France et Allemagne, dans une atmosphère très savante, mais pénétrée de spir
9 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
27 llions d’Européens, mais seulement 42 millions de Français , 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore
10 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
28 dentales (Propositions des gouvernements de la France , du Royaume-Uni et des États-Unis, texte déposé par la délégation fra
29 et des États-Unis, texte déposé par la délégation française , le 31 octobre 1955.) On se réfère aux directives des Quatre Grands (
30 nes privées, de revues officielles », en anglais, français ou russe. 4. « Favoriser l’échange de livres, revues et journaux entr
31 s ont visité l’URSS » et que « la semaine du film français en URSS et la visite de sportifs français ont provoqué un grand intér
32 du film français en URSS et la visite de sportifs français ont provoqué un grand intérêt parmi les spectateurs soviétiques… Vous
33 que, ainsi qu’un nombre de points du projet de la France , de la Grande-Bretagne et des États-Unis » — ceux qui n’affectent pas
11 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
34 re bulletin d’octobre 1955. 26. À un journaliste français qui lui demandait l’autre jour (7 décembre 1955) pourquoi l’URSS inte
12 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
35 e princesses russes à des souverains occidentaux, français ou danois, et les tentatives de Luther pour s’entendre avec les ortho
36 étiolait complètement dans ses pays d’origine, la France et l’Italie ; ainsi s’épanouit à Saint-Pétersbourg une dernière fois,
37 ssantes et les plus contradictoires : celle de la France et celle de l’Allemagne. L’influence française, puissante entre tou
38 la France et celle de l’Allemagne. L’influence française , puissante entre toutes, au xviii e siècle, dans tous les pays d’Euro
39 squ’à nos jours. Pendant près de deux siècles, le français a été la première langue étrangère qu’apprenaient les enfants russes
40 mille. Le plus grand poète du pays avouait que le français lui était plus familier que sa propre langue et s’en servait de préfé
41 mand de Marx triomphera, en Russie, du socialisme français de Proudhon.) Nouvelle étape, dès l’aube du xix e siècle. Du fait de
42 e contrée nouvelle ; il se pénètre du génie de la France , de l’Angleterre, de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie, afin qu’
43 quel un Tourgueniev ou un Tchékhov ont été lus en France ou en Angleterre n’est pas quelque chose que l’on puisse assimiler à
44 ourtant ce causeur subversif qui n’écrivait qu’en français naturellement (le texte publié n’était qu’une traduction) n’avait nul
45 ains provenant d’autres pays d’Europe, surtout de France , d’Allemagne, d’Angleterre, mais aussi du monde scandinave, d’Espagne
46 sie alors qu’ils étaient encore à peine connus en France , tandis que la peinture et la littérature françaises y furent accueil
47 France, tandis que la peinture et la littérature françaises y furent accueillies plus chaleureusement encore et y exercèrent une
48 ladimir, Moscou. La « découverte » de la peinture française moderne rendit possible celle des icônes. Rien de ce qui fut compris,
49 allimard, 1938. 16. Alexandre Herzen, Lettres de France , in Œuvres, tome V, p. 110. 17. Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ib
13 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
50 ndemains de l’échec de la CED devant le Parlement français . Cette origine de l’expression en indique le sens véritable : une cer
14 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Europe-URSS : en attendant le dialogue (février 1956)
51 ont déjà nombreuses. De Belgique, de Hollande, de France , de Suisse et du Danemark, nous parviennent des messages d’approbatio
52 es relations culturelles existantes. ⁂ Le peintre français Chapelain-Midy a été l’hôte des peintres russes, à l’occasion d’une e
53 ntres russes, à l’occasion d’une exposition d’art français organisée à Moscou. Il se déclare surpris par « l’uniformité de la pe
54 à l’ambassade américaine. Pas une seule revue de France ou d’Italie (pays où les communistes représentent de 25 à 35 % du cor
15 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
55 nsi qu’aimait à le dire un grand chef d’industrie français , ce n’est pas au pied du mur qu’on connaît l’ouvrier, c’est en haut !
16 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). François Fontaine, La nation frein (juin-juillet 1956)
56 juin-juillet 1956)an Autant qu’un essai sur la France , décrite comme la patrie du conservatisme — « rira bien qui bougera l
57 l précise : Le défi n’est pas lancé par quelques Français à d’autres, mais par le Progrès à tous les Européens. Les autres défi
58 ançois Fontaine, La nation frein. Un essai sur la France , Paris, Julliard, 1956, 189 pages », Bulletin du Centre européen de l
17 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Prix européen de littérature : guildes et clubs du livre (août-septembre 1956)
59 é de MM. Helmut Dressier (Allemagne), Jean Giono ( France ), Hans Egon Holthusen (Allemagne), Robert Kanters (France), Denis de
60 Hans Egon Holthusen (Allemagne), Robert Kanters ( France ), Denis de Rougemont (Suisse), Ignazio Silone (Italie) et Stephen Spe
61 Salvador de Madariaga (Espagne), Gabriel Marcel ( France ), Ignazio Silone (Italie), ainsi que Hans Oprecht (Communauté des gui
18 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouvelles culturelles européennes (août-septembre 1956)
62 bler cette lacune. Trois éditions différentes, en français , anglais, allemand. Distribution gratuite et droit de reproduction li
19 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
63 ants anglais, hollandais, scandinaves, allemands, français et italiens, élus par la conférence, était chargé de créer le Bureau
20 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
64 jet d’actualité. Des magazines à grand tirage, en France , tels que Match et Réalités, publient des appels à l’union qui ont l’
65 , nationalismes vantards et utopiques (genre « la France seule »), et surtout défaitisme intellectuel et manque de foi dans l’
21 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
66 le », contre le Marché commun par crainte de « la France colonialiste et mal organisée », contre l’union européenne au nom du
67 européen de la culture d’avril-mai 1956 (édition française et édition allemande). at. « Aux racines de l’Europe de demain », Bu
22 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
68 ues années, la Grande-Bretagne, la Hollande et la France perdent leurs plus riches colonies d’Asie et d’Afrique du Nord. Le mo
69 rant une union économique plus étroite, six pays ( France , Allemagne, Italie, Hollande, Belgique et Luxembourg) décident en 195
70 is.) Les territoires de l’Afrique dépendant de la France et de la Belgique, doivent venir ajouter leurs vastes ressources en m
23 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
71 nt de « gestes symboliques » jusqu’en 1956, où la France , puis la Suisse et Genève, commencèrent à fournir une part de nos rec
24 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
72 déjà en cours dans le Midi et le Sud-Ouest de la France . D’autres vont être lancées en Italie et en Grèce. Elles visent à for
73 laires à étudier des projets analogues en Suisse, France , Belgique et Italie ; ils devraient être lancés dès la rentrée d’auto
74 ès la rentrée d’automne 1958. Haute-Provence ( France ) Objectif : à la faveur d’une action locale tendant à revitaliser
75 lication. Aire-sur-Adour (au sud de Bordeaux, France ) Objectif : analogue à celui de la Haute-Provence, mais dans une
76 ville avec d’autres communes de Suisse, Belgique, France , Algérie, Allemagne. L’action européenne proprement dite semble parti
77 d’œuvres d’éducation des adultes d’Allemagne, de France , d’Italie, d’Autriche et de Belgique, soit vingt-deux participants et
78 Adult Education, Londres ; Guy Madiot, Fédération française des maisons des jeunes et de la culture, Paris ; Abbé Gérard Pfulg, i
25 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pool européen d’éditeurs (février 1958)
79 rs d’Allemagne (Ullstein), d’Espagne (Aguado), de France (Plon) et de Grande-Bretagne (Weidenfeld & Nicolson), s’est réuni
26 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
80 ont paru : L’Europe s’inscrit dans les faits (en français , allemand, anglais, italien, grec, norvégien ; espagnol à l’étude).
81 n ; espagnol à l’étude). L’Europe et l’école (en français seulement). Le Rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe
82 festivals dans la vie culturelle de l’Europe (en français et en allemand). Annuaire des instituts d’études européennes (en fra
83 Annuaire des instituts d’études européennes (en français  ; éditions ultérieures en anglais et en allemand). Marché commun et
27 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
84 e milieu, sous prétexte qu’à la surface, on parle français d’un côté, allemand de l’autre.) Ensuite il faut offrir à ces hommes
28 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
85 es milliers d’auditeurs nouveaux. On a produit en France 12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est
86 alistes de l’édition, et le grand écrivain suisse français C. F. Ramuz. Ce dernier se montra sceptique. Je l’entends encore dire
87 ivre se sont créées dans toute l’Europe. Trois en France , totalisant près de 400 000 adhérents ; trois en Allemagne — dont la
29 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
88 ermet de se placer à un point de vue qui n’est ni français ni germanique, ni latin ni anglo-saxon, quant aux préjugés, mais tout
89 us variées. Il était important que l’on écrive en français une histoire qui situe l’évolution « française » avant la lettre dans
90 en français une histoire qui situe l’évolution «  française  » avant la lettre dans une perspective européenne, exempte d’interpré
91 nisme !) certains réflexes antifédéralistes de la France actuelle. bg. « Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation eur
30 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Heinz Gollwitzer, Europabild und Europagedanke (septembre 1959)
92 hodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et la France . Le lecteur français, en revanche, sera surpris de découvrir à quel p
93 de, l’Italie renaissante et la France. Le lecteur français , en revanche, sera surpris de découvrir à quel point la pensée romant
94 n germanique, que toute la tradition nationaliste française (royaliste avant que jacobine) refoule au sens freudien du terme, car
95 us reliable comme dit l’anglais. Sa traduction en France surtout, mais aussi en Angleterre, en Italie et en Espagne, rendrait
31 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
96 férences renvoient trop souvent à des traductions françaises d’un auteur anglais, ou allemandes d’un auteur hollandais, ou italien
97 u de F. von Unruh, etc., etc.). Et quant aux noms français , on ne sait où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude
32 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
98 touché 880 maîtres et 4664 élèves, en Suisse, en France et en Belgique. Les enquêtes sociologiques ont porté sur un total de
33 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
99 omme. Dès la seconde moitié du xviiie siècle, en France et en Allemagne — Voltaire, Vauvenargues, Wieland, Herder —, plus tar
100 ieux le préciser, au terme de civilisation. (Mais Français et Allemands s’entendent mal sur la définition et la valeur des deux
34 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
101 caine interrogeait récemment des pères de famille français sur l’éducation de leurs enfants, et l’un d’eux répondit que sa métho
102 des chiots ». Indignation de l’Américaine ! Or ce Français à l’ancienne mode entendait dire qu’il faut au jeune enfant un dressa
35 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
103 suivent, je tombe sur les formules suivantes : En France , l’instruction civique doit « permettre à chacun d’exercer ses droits
104 es historiques différentes : ainsi le jacobinisme français insiste sur les droits définis par la Loi. Tandis que l’empirisme ang
36 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
105 ant. Zamoyski habite Paris, où il est né ; il est Français , et c’est sans doute à son instigation que Retinger quitte Cracovie p
106 torat sur Le Conte fantastique dans le romantisme français , publiée en librairie deux ans plus tard. Puis il s’inscrit à l’École
107 , et il entreprend une Histoire de la littérature française , du romantisme à nos jours, qu’il achèvera à Munich51. Parallèlement,
108 plusieurs mois. Ils avaient décidé de l’écrire en français , langue de théâtre par excellence, aux yeux de Conrad. Le manuscrit,
109 olitiques lui demandent de gagner au plus vite la France et l’Angleterre, pour y représenter la cause de l’indépendance polona
110 néral non pas en allemand ni en polonais, mais en français , et lui dit hardiment qu’il veut aller en France. Interrogé sur son i
111 rançais, et lui dit hardiment qu’il veut aller en France . Interrogé sur son identité, ses qualités, Joseph se contente de mont
112 cène de Lemberg se reproduit. Retinger déclare en français qu’il lui faut un visa pour la France, et que son nom est là, sur le
113 éclare en français qu’il lui faut un visa pour la France , et que son nom est là, sur le passeport… Après beaucoup d’hésitation
114 i il s’agit. Pendant qu’ils discutent vivement en français , un petit homme d’une soixantaine d’années apparaît et demande à Reti
115 e à Retinger pourquoi il veut absolument aller en France . « J’ai certains devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? — Vous
116 oir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en France  ? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je suis le comte T
117 ns encombres la Suisse. À Berne, l’ambassadeur de France après avoir écouté son récit lui accorde sans difficulté le visa dema
118 iculté le visa demandé. Néanmoins, à la frontière française , un jeune commissaire spécial de police lui refuse l’entrée. Longue d
119 un éclair : « S’il me coffre, je resterai donc en France , et je pourrai me faire libérer. » Il dit : merde ! et se voit arrêté
120 res, qui lui signe une autorisation de quitter la France , et sur la foi de ce document, il obtient un visa britannique. Il rev
121 n personnelle auprès des gouvernements anglais et français , attachant à la cause polonaise plusieurs ministres importants, quelq
122 tard pourra nier effrontément, devant la Chambre française , qu’il l’ait jamais autorisé ni même connu… Retinger se demande, dans
123 ous. Je pense que vous feriez mieux de quitter la France . — Et pourquoi ? — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si vo
124 e m’indiquer l’heure du premier train quittant la France . (Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16 h pour l’Espagne. —
125 e venir par la suite les fonds qu’il possédait en France . Mais le gouvernement interdit tout transfert, et Retinger passa les
126 n lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de France .) Par son frère, professeur de chimie à Chicago, il s’était fait envo
127 1940. La division de Norvège vient de rentrer en France , pour se voir engloutie dans le chaos de la débâcle de juin. Anglais
128 ions de la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en France avec Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard d’Estaing et Michel Deb
129 es partis démo-chrétiens et sociaux-démocrates de France , d’Allemagne et d’Italie. Ces trois mouvements attiraient surtout les
130 et à sa contrepartie sur le continent : le Comité français pour l’Europe unie (René Courtin, Paul Reynaud), états-majors formés
131 pes extrémistes, et par les partis socialistes de France , d’Angleterre et de Belgique, qu’effrayait la stature de Churchill, p
132 stres et des présidents du parlement en Belgique, France , Grande-Bretagne, Hollande et Italie. Il transforme le Comité interna
133 s de La Haye aux gouvernements. Il obtient que la France défende le projet d’un Conseil de l’Europe devant les cinq puissances
37 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
134 pays qui étaient fortement centralisés, comme la France , et une libération des diversités régionales. Les deux phénomènes son
38 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
135 s indianistes, africanistes, arabisantes, etc. En France , on compte au moins vingt instituts de ce genre, en Grande-Bretagne u
136 e du type British Council, Pro Helvetia, Alliance française , Indian Council for Cultural Relations, et les Relations culturelles
137 -mer, du type France-Asie (Paris) publiée par des Français , ou du type Présence africaine (Paris), publiées par des Africains en
39 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
138 e d’un pool européen de l’édition. 57. Édition française  : Pont Royal, Paris. Édition allemande : Scherz Verlag, Berne. Éditio
40 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
139 . Cf. L’Europe s’inscrit dans les faits (éditions française , allemande, anglaise, grecque, norvégienne, 85 000 ex.) ; Neuf expéri
140 péenne ; Guide européen de l’enseignant (éditions française , allemande et italienne) ; Guide européen de l’enseignement civique.
141 lication du Conseil de l’Europe (en anglais et en français ) 1963. bw. « Campagne pour l’Europe des citoyens », Bulletin du Cent
41 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
142 sent et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise Français et Allemands ? Mais le Danube unissait les sujets de l’Empire austro-
42 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
143 ple peut suffire ici : le nombre des étudiants en France était de 42 000 en 1924, il est d’environ 280 000 en 1964, et l’on pr
43 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
144 yeux des masses par le chauvinisme culturel — les Français de 1914 croyaient défendre la Civilisation contre les Allemands qui c
145 t Josquin des Prés. Elle rayonne en Bourgogne, en France , et de l’Espagne à la Bohême, et redescend vers l’Italie qu’elle enri
146 de Lassus n’appartient ni à la Belgique, ni à la France , ni à l’Italie actuelles, de même que Grünewald n’est pas devenu un p
147 de même que Grünewald n’est pas devenu un peintre français du fait de l’annexion de Colmar à la France des siècles après sa mort
148 tre français du fait de l’annexion de Colmar à la France des siècles après sa mort. Qu’il s’agisse de musique, de peinture, d’
149 ations actuelles. Il n’y a pas plus de « peinture française  » que de « chimie allemande » ou de « mathématiques soviétiques », ca
44 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
150 er une période des plus sombres de l’histoire, en France . Il ne s’agit pas non plus de « dégager les apports des différents pa
151 ècle : l’École de Paris, en peinture, n’est pas «  française  », et le style dodécaphonique ou sériel n’est pas plus « autrichien »
152 ures par leur langue est relativement récente. Le français devient langue officielle dans le royaume des Capétiens en 1539 seule
153 langue et nation. On parle encore sept langues en France , et le français est la langue maternelle de communautés appartenant à
154 on. On parle encore sept langues en France, et le français est la langue maternelle de communautés appartenant à cinq nations di
155 les différences entre les romantiques allemands, français , anglais, ils se ressemblent davantage entre eux que chacun d’eux aux
156 nnes : la germanique, la danoise, la normande, la française , la celtique. Cette unité culturelle, contrairement à l’unité qu’ins
157 éfiants de toutes nos langues (mais surtout de la française ) qui prétendent redouter que l’Europe unie de demain soit un affreux
45 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
158 kraine et la Biélorussie)73. Que dire alors de la France , qui est le pays du monde le plus centralisé, mais que ses propres « 
159 qui englobe des territoires suisses, allemands et français  : deux exemples contigus dans l’espace mais antithétiques, l’un de l’
160 in. Et que la naissance de la première nation, la France , peut être datée de cette déclaration des légistes de Philippe le Bel
161 ion des légistes de Philippe le Bel : « Le Roy de France est empereur en son royaume », ce qui veut dire que le chef de l’État
162 ar exemple l’union de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin 1940), autrement dit : ce n’est jamais
163 ait, par exemple, neuf régions plus Paris pour la France , une dizaine de régions pour l’Italie, deux ou trois pour la Hollande
164 s’implanter les plus importantes usines atomiques françaises . Parmi les quelque soixante personnalités participantes : professeurs
165 la surface les gens parlaient allemand d’un côté, français de l’autre. La CECA, puis la CEE ont permis de surmonter cette absurd
166 alisme à base régionale : j’entends la République française une et indivisible. La bibliographie des ouvrages consacrés en Franc
167 ible. La bibliographie des ouvrages consacrés en France aux problèmes de la région moderne comporte déjà une cinquantaine de
168 ient encore proprement impensables pour un esprit français , il y a dix ou vingt ans. Dans le manifeste d’un nouveau mouvement po
169 sité de la Révolution fédéraliste et progressiste française pour la construction d’une VIe République. Nous réclamons la création
170 que. Nous réclamons la création d’États régionaux français . Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs e
171 ur les États-Unis d’Amérique. Les États régionaux français délégueront partie de leur souveraineté à l’État fédéral français. La
172 ront partie de leur souveraineté à l’État fédéral français . La lutte pour notre indépendance nationale ne peut être menée que da
173 ans cette Europe unie la représentation du peuple français sera assurée par l’État fédéral français. Parmi les plus graves méfai
174 u peuple français sera assurée par l’État fédéral français . Parmi les plus graves méfaits des bureaucrates et technocrates paris
175 ent de plus en plus accentué de vastes régions de France . La nation doit réparation du tort ainsi causé83. On n’est pas loin
176 n’allez pas y attacher trop d’importance. L’État français ne sera pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très bien en main,
177 le sous-développement de nombreuses régions de la France , de l’Italie, ou même de l’Allemagne, qui a obligé les gouvernements
178 d’une région s’étendant en Belgique autant qu’en France , et au surplus liée au sud de l’Angleterre. Or Lille n’est qu’un exem
179 Regio Basiliensis rayonne sur trois pays, Suisse, France , Allemagne. Il pourrait en aller de même d’une Regio Genevensis englo
180 dés de leur pouvoir. Un des meilleurs sociologues français d’aujourd’hui, spécialiste de la prospective, Jean Fourastié, disait
181 6. Qu’une telle déclaration ait pu être faite en France , et cela précisément devant le corps des fonctionnaires institués par
182 nombreuses régions (Mezzogiorno, Sud-Ouest de la France , Bretagne, Nord, etc.) fait apparaître le rôle parfois décisif et tou
183 de-Bretagne, Espagne, canton de Berne, mais aussi France avec ses Bretons, ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flama
184 — peuples, régions, ethnies ; elles sont du type France , Espagne, Grande-Bretagne, non du type Bretagne, Catalogne, pays de G
185 ractéristiques, citons d’abord Paris et le désert français de Jean-François Gravier, qui ouvre les feux dès 1947 ; Décoloniser l
186 liste de Robert Lafont, un titre-programme… 83. France et Progrès, n° 1, novembre 1967. 84. Le Nouvel Observateur, octobre
46 1969, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La région n’est pas un mini-État-nation (hiver 1969-1970)
187  ! — avec les essais de « régionalisation » de la France et de l’Italie.)95 Certains motifs psychologiques s’ajoutent d’aille
188 nale sont donc suisses. Je suis aussi un écrivain français  : la francophonie européenne, c’est-à-dire environ les trois quarts d
189 enne, c’est-à-dire environ les trois quarts de la France actuelle96, la Wallonie, le Val d’Aoste et la Suisse romande, constit
190 Bâle et son hinterland en Suisse, le Haut-Rhin en France , et le Land badois en RFA. Rien au monde ne saurait empêcher les cito
191 en couleurs plates, sans déborder, de l’Hexagone français , de l’Île anglaise, de la Botte italienne, ou de la Peau de taureau i
192 iècle, on doute qu’il pense à autre chose qu’à la France . 94. Les auteurs de manuels s’inspirent eux-mêmes de la tradition un
47 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
193 un peu marquées que dans l’esprit des communistes français , qui dénoncent les « fascistes assassins », mais murmurent « qu’ils n
194 ser au plus sanglant racisme, il suffirait que la France prenne au sérieux les paroles de son chant sacré « Qu’un sang impur a
195 ur abreuve nos sillons ! » Duclos, Séguy et le PC français se font « champions de l’indépendance nationale » avec autant de feu
196  » avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane française  » d’Aragon reste moins efficace que Déroulède, cette injustice n’est
197 n appelle chez nous les professions libérales. En France , la condition d’un ouvrier d’usine nationalisée ne diffère pas de cel
48 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
198 se posent aux Valdotains et Piémontais de langue française , aux Roussillonnais, Majorcains et Barcelonais de langue catalane, au
199 lane, aux Tyroliens du Haut-Adige, aux Basques de France et d’Espagne, aux Slovènes de la vallée d’Udine, mais aussi aux Gallo
200 a diffusion des journaux de Genève et Lausanne en France voisine. Là encore, l’ignorance de ce qui se passe à quelques kilomèt
201 Suisse romande bénéficie largement des relais TV français du Jura et des Alpes de Savoie, installés à l’intention des Français
202 des Alpes de Savoie, installés à l’intention des Français du pays de Gex, de Haute-Savoie et de Savoie ; mais nul relais ne tra
203 s ne transmet aux Français la TV suisse de langue française . 4. Le théâtre et la musique ne souffrent pas des mêmes entraves nat
204 gênantes que les démarcations entre départements français . Dans le temps : ce qui rend manifeste la dysfonction de la frontière
205 diffusion d’une langue. Dans les frontières de la France actuelle, on parle huit langues : breton, flamand, allemand, italien,
206 en, occitan, catalan, basque, et naturellement le français , imposé comme seule langue officielle en 1539 (édit de Villers-Cotter
207 cielle en 1539 (édit de Villers-Cotterêts). Si la France entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le Val d’Aost
208 alans des deux côtés, dans la partie est, mais ni Français ni Espagnols. Quant aux Alpes : on y parle des deux côtés des dialect
209 le des deux côtés des dialectes italiens au sud ; français à la hauteur des vallées vaudoises et d’Aoste ; allemand en Suisse ;
210 e Humboldt, au moment même où Napoléon fait de la France un vaste désert culturel en mobilisant à Paris tous les esprits de mé
211 . On peut admettre à la rigueur que l’actuel État français remonte à Philippe le Bel, mais il est absolument certain que l’Itali
49 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
212 puissances ». La CECA puis la CEE ont permis à la France et à l’Allemagne de lier leurs intérêts au moins industriels — et voi
213 ateur russe ont contraint les gouvernements de la France et de la Grande-Bretagne à stopper leur guerre, c’est-à-dire à rendre
214 isparités économiques intra-nationales (Sud-Ouest français , Mezzogiorno) ont motivé les premières études régionales au sein du M
215 de Genève brochant sur deux ou trois pays ; Nord français coupé de la Flandre occidentale et du Hainaut ; triangle Aix-la-Chape
216 mes posés : — les quelque 20 000120 travailleurs français qui viennent tous les matins à Genève et rentrent le soir dans leur v
217 nts et flux commerciaux entre Genève et les zones françaises voisines définissent une région économique plus vaste, plus fluente,
218 renciées, parlant pour la plupart des langues non françaises , comme le breton, le flamand, l’occitan, le provençal, le basque, l’i
219 » qui amène à enseigner que les Pyrénées séparent Français et Espagnols, alors qu’en réalité ces montagnes sont habitées sur les
220 de La Question régionale et de Paris et le désert français , tous les deux parus chez Flammarion, le premier en 1969, le second e
50 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
221 u rappelle « qu’il a fallu mille ans d’efforts en France pour créer notre identité nationale, notre existence nationale ». (C’
222 n moyen dirigé contre l’État… Soyons nationaux et Français  ! (Mais l’État n’existerait-il que dans la capitale ?) Enfin M. Sang
223 UDR, convaincu que les militants autonomistes en France sont « des imbéciles ignorant l’histoire », « des inadaptés », « des
224 ait censée représenter la création des régions en France entrait en vigueur avec la nomination des Conseils régionaux, les gou
225 dats « sérieux » à la présidence de la République française , qu’ils soient de gauche ou de droite, ou gaullistes, revendiquent to
226 rsonne, que je sache, n’a parlé des devoirs de la France , si tous ont parlé de ses droits. Personne n’a invoqué la solidarité
227 — pourtant factuelle, quoi qu’on en pense — de la France et de l’Europe, de l’Europe et du monde. L’État-nation, une formul
228 oynbee, J. Fawcett, H. Kahn, etc.) et des auteurs français opposés au gaullisme mais non communistes. Les Allemands préfèrent le
229 destin arrangé par la Providence, comme le mythe français des « frontières naturelles »… Le grand État unifié offre-t-il à ses
230 at ? se demande H. Kahn. Et de constater que « la France n’a pas une économie nécessairement plus saine que celle de la Belgiq
231 omie plus saine que le Luxembourg ». De même, la France n’est pas plus en sécurité que la Belgique et aucune des deux n’est p
232 ’ils sauront faire prévaloir « les intérêts de la France  ». L’égoïsme sacré, propre à tous les pays, serait-il en passe d’être
233 l’Europe des nations et d’une certaine idée de la France , devenait aux yeux de l’Histoire le précurseur de l’ère nouvelle, cel
234 ait le dernier service que je pouvais rendre à la France . » « Partir sur le refus d’une grande réforme n’est pas mauvais. Je n
235 ais. Je ne le regrette pas pour moi, mais pour la France qui ne connaîtra pas avant longtemps de vraies régions 127, et qui va
236 re au beau titre si malencontreusement traduit en français par Réflexions au bord du gouffre, Éd. Robert Laffont, Paris, 1970.
237 e plus, protestons contre la coutume des éditeurs français qui croient bon d’améliorer les titres originaux : le livre de H. Kah
51 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
238 ie n’aient tenté de réunir en un État-nation à la française toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibili
52 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
239 dier et de maîtriser la situation en Suisse et en France à la fois, les efforts tardifs et dispersés d’une Commission internat
240 , est plus que ténue entre universités suisses et françaises . Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse, mais non l’i
241 niversités suisses et françaises. Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse, mais non l’inverse. La mobilité des ét
242 ieurs recteurs suisses et présidents d’université français , se trouve coïncider très exactement, comme le fit observer l’un d’en
53 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Paradoxes de la prospective (automne 1975)
243 , non moins précis. L’un des responsables du Plan français se déclarait, il y a peu, incapable de dire « si nous verrons jamais
54 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
244 sera bientôt rejetée. Les chinoiseries du xviiie français ne sont qu’une mode et qui n’influence guère que la vaisselle et l’am