1
anglais, des socialistes allemands, des radicaux
français
, des dirigistes, des libéraux, des syndicats, par rapport aux projets
2
ainsi qu’aimait à le répéter un grand industriel
français
de mes amis3 : « Ce n’est pas au pied du mur qu’on connaît le maçon,
3
veil brusque, socialistes allemands et gaullistes
français
se découvrent frères et complices des insulaires de gauche et de droi
4
cache la forêt. Un seul exemple : pendant que les
Français
s’intéressent ou non aux combinaisons raffinées de leur Parlement, le
5
ndre qu’elle serait prête à passer outre, sans la
France
. En même temps, l’opposition à l’Europe augmente, à gauche comme à dr
6
roite. Elle répète que les quelques hommes d’État
français
qui ont agi pour l’union, « incapables de résoudre leurs problèmes na
7
millions de réfugiés, dévastée et désarmée ; une
France
enfin qui préfère les combats de coqs politiciens à l’existence polit
8
d’ailleurs fictive. Que se passe-t-il alors ? La
France
, ayant refusé l’Europe au nom de ses colonies, perd ses colonies. L’I
9
fisme, ont une armée allemande. Les nationalistes
français
, ayant refusé l’Europe au nom de l’armée française, ont une armée all
10
français, ayant refusé l’Europe au nom de l’armée
française
, ont une armée allemande. Ou à défaut d’armée allemande, pour les uns
11
llions d’Européens, mais seulement 42 millions de
Français
, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons et sent
12
s notable qu’il fut rédigé le dernier jour par un
Français
et un Anglais, et reçut aussitôt l’approbation de tons les membres de
13
isproportion des forces au sein des Six, entre la
France
et l’Allemagne de l’Ouest, c’est-à-dire entre 43 et 48 millions d’hab
14
es mais peut-être décisifs ont été enregistrés en
France
. Les consultations d’opinion récemment organisées en Allemagne, Holla
15
nt organisées en Allemagne, Hollande, Belgique et
France
prouvent qu’il existe une forte majorité populaire en faveur de la fé
16
é russe, l’idée de manœuvre est claire : fixer la
France
d’abord, puis la Grande-Bretagne et les États-Unis, sur l’imbroglio d
17
ommuniste vise au cœur : elle se concentre sur la
France
, tout près de ratifier la CED, mais dont le sang coule en Indochine.
18
oule en Indochine. La Conférence, proposée par la
France
, qui hélas « ne peut autrement », est acceptée par ses alliés, et ce
19
Moscou proclamait dans toutes les langues : « La
France
vient de perdre ses dernières divisions actives. Elle ne peut donc pl
20
ce n’est même à certains nationalistes. Un revers
français
en Asie deviendra le nouveau prétexte à la démission de l’Europe. Dan
21
hinoise. Mais assurer la paix définitive entre la
France
et l’Allemagne par le moyen de leur fédération ce serait agir en « be
22
ret.) Ces efforts peuvent échouer si le parlement
français
repousse demain la CED et avec elle ses suites et ses implications, l
23
le droit de parler au nom d’une seule ? C’est aux
Français
d’abord qu’on voudrait s’adresser, à ceux qui sentiront l’amitié d’un
24
in enseignement de l’histoire qui a tué la CED en
France
.) Ces deux faits indiquent très clairement où nous pouvons intervenir
25
la situation de l’Europe dans le monde. Exemple :
Français
et Allemands restent face à face, à se demander s’ils doivent abaisse
26
elait Léonard Euler, et il était né à Bâle, entre
France
et Allemagne, dans une atmosphère très savante, mais pénétrée de spir
27
llions d’Européens, mais seulement 42 millions de
Français
, 8 millions de Belges, 3 millions de Norvégiens… Nous pensons encore
28
dentales (Propositions des gouvernements de la
France
, du Royaume-Uni et des États-Unis, texte déposé par la délégation fra
29
et des États-Unis, texte déposé par la délégation
française
, le 31 octobre 1955.) On se réfère aux directives des Quatre Grands (
30
nes privées, de revues officielles », en anglais,
français
ou russe. 4. « Favoriser l’échange de livres, revues et journaux entr
31
s ont visité l’URSS » et que « la semaine du film
français
en URSS et la visite de sportifs français ont provoqué un grand intér
32
du film français en URSS et la visite de sportifs
français
ont provoqué un grand intérêt parmi les spectateurs soviétiques… Vous
33
que, ainsi qu’un nombre de points du projet de la
France
, de la Grande-Bretagne et des États-Unis » — ceux qui n’affectent pas
34
re bulletin d’octobre 1955. 26. À un journaliste
français
qui lui demandait l’autre jour (7 décembre 1955) pourquoi l’URSS inte
35
e princesses russes à des souverains occidentaux,
français
ou danois, et les tentatives de Luther pour s’entendre avec les ortho
36
étiolait complètement dans ses pays d’origine, la
France
et l’Italie ; ainsi s’épanouit à Saint-Pétersbourg une dernière fois,
37
ssantes et les plus contradictoires : celle de la
France
et celle de l’Allemagne. L’influence française, puissante entre tou
38
la France et celle de l’Allemagne. L’influence
française
, puissante entre toutes, au xviii e siècle, dans tous les pays d’Euro
39
squ’à nos jours. Pendant près de deux siècles, le
français
a été la première langue étrangère qu’apprenaient les enfants russes
40
mille. Le plus grand poète du pays avouait que le
français
lui était plus familier que sa propre langue et s’en servait de préfé
41
mand de Marx triomphera, en Russie, du socialisme
français
de Proudhon.) Nouvelle étape, dès l’aube du xix e siècle. Du fait de
42
e contrée nouvelle ; il se pénètre du génie de la
France
, de l’Angleterre, de l’Allemagne, de l’Espagne, de l’Italie, afin qu’
43
quel un Tourgueniev ou un Tchékhov ont été lus en
France
ou en Angleterre n’est pas quelque chose que l’on puisse assimiler à
44
ourtant ce causeur subversif qui n’écrivait qu’en
français
naturellement (le texte publié n’était qu’une traduction) n’avait nul
45
ains provenant d’autres pays d’Europe, surtout de
France
, d’Allemagne, d’Angleterre, mais aussi du monde scandinave, d’Espagne
46
sie alors qu’ils étaient encore à peine connus en
France
, tandis que la peinture et la littérature françaises y furent accueil
47
France, tandis que la peinture et la littérature
françaises
y furent accueillies plus chaleureusement encore et y exercèrent une
48
ladimir, Moscou. La « découverte » de la peinture
française
moderne rendit possible celle des icônes. Rien de ce qui fut compris,
49
allimard, 1938. 16. Alexandre Herzen, Lettres de
France
, in Œuvres, tome V, p. 110. 17. Berdiaev, op. cit., p. 46. 18. Ib
50
ndemains de l’échec de la CED devant le Parlement
français
. Cette origine de l’expression en indique le sens véritable : une cer
51
ont déjà nombreuses. De Belgique, de Hollande, de
France
, de Suisse et du Danemark, nous parviennent des messages d’approbatio
52
es relations culturelles existantes. ⁂ Le peintre
français
Chapelain-Midy a été l’hôte des peintres russes, à l’occasion d’une e
53
ntres russes, à l’occasion d’une exposition d’art
français
organisée à Moscou. Il se déclare surpris par « l’uniformité de la pe
54
à l’ambassade américaine. Pas une seule revue de
France
ou d’Italie (pays où les communistes représentent de 25 à 35 % du cor
55
nsi qu’aimait à le dire un grand chef d’industrie
français
, ce n’est pas au pied du mur qu’on connaît l’ouvrier, c’est en haut !
56
juin-juillet 1956)an Autant qu’un essai sur la
France
, décrite comme la patrie du conservatisme — « rira bien qui bougera l
57
l précise : Le défi n’est pas lancé par quelques
Français
à d’autres, mais par le Progrès à tous les Européens. Les autres défi
58
ançois Fontaine, La nation frein. Un essai sur la
France
, Paris, Julliard, 1956, 189 pages », Bulletin du Centre européen de l
59
é de MM. Helmut Dressier (Allemagne), Jean Giono (
France
), Hans Egon Holthusen (Allemagne), Robert Kanters (France), Denis de
60
Hans Egon Holthusen (Allemagne), Robert Kanters (
France
), Denis de Rougemont (Suisse), Ignazio Silone (Italie) et Stephen Spe
61
Salvador de Madariaga (Espagne), Gabriel Marcel (
France
), Ignazio Silone (Italie), ainsi que Hans Oprecht (Communauté des gui
62
bler cette lacune. Trois éditions différentes, en
français
, anglais, allemand. Distribution gratuite et droit de reproduction li
63
ants anglais, hollandais, scandinaves, allemands,
français
et italiens, élus par la conférence, était chargé de créer le Bureau
64
jet d’actualité. Des magazines à grand tirage, en
France
, tels que Match et Réalités, publient des appels à l’union qui ont l’
65
, nationalismes vantards et utopiques (genre « la
France
seule »), et surtout défaitisme intellectuel et manque de foi dans l’
66
le », contre le Marché commun par crainte de « la
France
colonialiste et mal organisée », contre l’union européenne au nom du
67
européen de la culture d’avril-mai 1956 (édition
française
et édition allemande). at. « Aux racines de l’Europe de demain », Bu
68
ues années, la Grande-Bretagne, la Hollande et la
France
perdent leurs plus riches colonies d’Asie et d’Afrique du Nord. Le mo
69
rant une union économique plus étroite, six pays (
France
, Allemagne, Italie, Hollande, Belgique et Luxembourg) décident en 195
70
is.) Les territoires de l’Afrique dépendant de la
France
et de la Belgique, doivent venir ajouter leurs vastes ressources en m
71
nt de « gestes symboliques » jusqu’en 1956, où la
France
, puis la Suisse et Genève, commencèrent à fournir une part de nos rec
72
déjà en cours dans le Midi et le Sud-Ouest de la
France
. D’autres vont être lancées en Italie et en Grèce. Elles visent à for
73
laires à étudier des projets analogues en Suisse,
France
, Belgique et Italie ; ils devraient être lancés dès la rentrée d’auto
74
ès la rentrée d’automne 1958. Haute-Provence (
France
) Objectif : à la faveur d’une action locale tendant à revitaliser
75
lication. Aire-sur-Adour (au sud de Bordeaux,
France
) Objectif : analogue à celui de la Haute-Provence, mais dans une
76
ville avec d’autres communes de Suisse, Belgique,
France
, Algérie, Allemagne. L’action européenne proprement dite semble parti
77
d’œuvres d’éducation des adultes d’Allemagne, de
France
, d’Italie, d’Autriche et de Belgique, soit vingt-deux participants et
78
Adult Education, Londres ; Guy Madiot, Fédération
française
des maisons des jeunes et de la culture, Paris ; Abbé Gérard Pfulg, i
79
rs d’Allemagne (Ullstein), d’Espagne (Aguado), de
France
(Plon) et de Grande-Bretagne (Weidenfeld & Nicolson), s’est réuni
80
ont paru : L’Europe s’inscrit dans les faits (en
français
, allemand, anglais, italien, grec, norvégien ; espagnol à l’étude).
81
n ; espagnol à l’étude). L’Europe et l’école (en
français
seulement). Le Rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe
82
festivals dans la vie culturelle de l’Europe (en
français
et en allemand). Annuaire des instituts d’études européennes (en fra
83
Annuaire des instituts d’études européennes (en
français
; éditions ultérieures en anglais et en allemand). Marché commun et
84
e milieu, sous prétexte qu’à la surface, on parle
français
d’un côté, allemand de l’autre.) Ensuite il faut offrir à ces hommes
85
es milliers d’auditeurs nouveaux. On a produit en
France
12 millions de microsillons en 1954, mais 35 millions en 1957. Il est
86
alistes de l’édition, et le grand écrivain suisse
français
C. F. Ramuz. Ce dernier se montra sceptique. Je l’entends encore dire
87
ivre se sont créées dans toute l’Europe. Trois en
France
, totalisant près de 400 000 adhérents ; trois en Allemagne — dont la
88
ermet de se placer à un point de vue qui n’est ni
français
ni germanique, ni latin ni anglo-saxon, quant aux préjugés, mais tout
89
us variées. Il était important que l’on écrive en
français
une histoire qui situe l’évolution « française » avant la lettre dans
90
en français une histoire qui situe l’évolution «
française
» avant la lettre dans une perspective européenne, exempte d’interpré
91
nisme !) certains réflexes antifédéralistes de la
France
actuelle. bg. « Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation eur
92
hodoxie russe, l’Inde, l’Italie renaissante et la
France
. Le lecteur français, en revanche, sera surpris de découvrir à quel p
93
de, l’Italie renaissante et la France. Le lecteur
français
, en revanche, sera surpris de découvrir à quel point la pensée romant
94
n germanique, que toute la tradition nationaliste
française
(royaliste avant que jacobine) refoule au sens freudien du terme, car
95
us reliable comme dit l’anglais. Sa traduction en
France
surtout, mais aussi en Angleterre, en Italie et en Espagne, rendrait
96
férences renvoient trop souvent à des traductions
françaises
d’un auteur anglais, ou allemandes d’un auteur hollandais, ou italien
97
u de F. von Unruh, etc., etc.). Et quant aux noms
français
, on ne sait où les chercher, car l’auteur cède à la curieuse habitude
98
touché 880 maîtres et 4664 élèves, en Suisse, en
France
et en Belgique. Les enquêtes sociologiques ont porté sur un total de
99
omme. Dès la seconde moitié du xviiie siècle, en
France
et en Allemagne — Voltaire, Vauvenargues, Wieland, Herder —, plus tar
100
ieux le préciser, au terme de civilisation. (Mais
Français
et Allemands s’entendent mal sur la définition et la valeur des deux
101
caine interrogeait récemment des pères de famille
français
sur l’éducation de leurs enfants, et l’un d’eux répondit que sa métho
102
des chiots ». Indignation de l’Américaine ! Or ce
Français
à l’ancienne mode entendait dire qu’il faut au jeune enfant un dressa
103
suivent, je tombe sur les formules suivantes : En
France
, l’instruction civique doit « permettre à chacun d’exercer ses droits
104
es historiques différentes : ainsi le jacobinisme
français
insiste sur les droits définis par la Loi. Tandis que l’empirisme ang
105
ant. Zamoyski habite Paris, où il est né ; il est
Français
, et c’est sans doute à son instigation que Retinger quitte Cracovie p
106
torat sur Le Conte fantastique dans le romantisme
français
, publiée en librairie deux ans plus tard. Puis il s’inscrit à l’École
107
, et il entreprend une Histoire de la littérature
française
, du romantisme à nos jours, qu’il achèvera à Munich51. Parallèlement,
108
plusieurs mois. Ils avaient décidé de l’écrire en
français
, langue de théâtre par excellence, aux yeux de Conrad. Le manuscrit,
109
olitiques lui demandent de gagner au plus vite la
France
et l’Angleterre, pour y représenter la cause de l’indépendance polona
110
néral non pas en allemand ni en polonais, mais en
français
, et lui dit hardiment qu’il veut aller en France. Interrogé sur son i
111
rançais, et lui dit hardiment qu’il veut aller en
France
. Interrogé sur son identité, ses qualités, Joseph se contente de mont
112
cène de Lemberg se reproduit. Retinger déclare en
français
qu’il lui faut un visa pour la France, et que son nom est là, sur le
113
éclare en français qu’il lui faut un visa pour la
France
, et que son nom est là, sur le passeport… Après beaucoup d’hésitation
114
i il s’agit. Pendant qu’ils discutent vivement en
français
, un petit homme d’une soixantaine d’années apparaît et demande à Reti
115
e à Retinger pourquoi il veut absolument aller en
France
. « J’ai certains devoirs à accomplir là-bas. — Qui êtes-vous ? — Vous
116
oir mon nom sur ce passeport. — Que ferez-vous en
France
? — Ce que mon devoir me dictera. — Vous savez que je suis le comte T
117
ns encombres la Suisse. À Berne, l’ambassadeur de
France
après avoir écouté son récit lui accorde sans difficulté le visa dema
118
iculté le visa demandé. Néanmoins, à la frontière
française
, un jeune commissaire spécial de police lui refuse l’entrée. Longue d
119
un éclair : « S’il me coffre, je resterai donc en
France
, et je pourrai me faire libérer. » Il dit : merde ! et se voit arrêté
120
res, qui lui signe une autorisation de quitter la
France
, et sur la foi de ce document, il obtient un visa britannique. Il rev
121
n personnelle auprès des gouvernements anglais et
français
, attachant à la cause polonaise plusieurs ministres importants, quelq
122
tard pourra nier effrontément, devant la Chambre
française
, qu’il l’ait jamais autorisé ni même connu… Retinger se demande, dans
123
ous. Je pense que vous feriez mieux de quitter la
France
. — Et pourquoi ? — Parce que vous y avez trop d’ennemis, et que si vo
124
e m’indiquer l’heure du premier train quittant la
France
. (Il était 11 h du matin.) — Il y a un train à 16 h pour l’Espagne. —
125
e venir par la suite les fonds qu’il possédait en
France
. Mais le gouvernement interdit tout transfert, et Retinger passa les
126
n lui avait pris tous ses papiers, à sa sortie de
France
.) Par son frère, professeur de chimie à Chicago, il s’était fait envo
127
1940. La division de Norvège vient de rentrer en
France
, pour se voir engloutie dans le chaos de la débâcle de juin. Anglais
128
ions de la Ligue en Hollande avec P. Kerstens, en
France
avec Daniel Serruys, François-Poncet, Giscard d’Estaing et Michel Deb
129
es partis démo-chrétiens et sociaux-démocrates de
France
, d’Allemagne et d’Italie. Ces trois mouvements attiraient surtout les
130
et à sa contrepartie sur le continent : le Comité
français
pour l’Europe unie (René Courtin, Paul Reynaud), états-majors formés
131
pes extrémistes, et par les partis socialistes de
France
, d’Angleterre et de Belgique, qu’effrayait la stature de Churchill, p
132
stres et des présidents du parlement en Belgique,
France
, Grande-Bretagne, Hollande et Italie. Il transforme le Comité interna
133
s de La Haye aux gouvernements. Il obtient que la
France
défende le projet d’un Conseil de l’Europe devant les cinq puissances
134
pays qui étaient fortement centralisés, comme la
France
, et une libération des diversités régionales. Les deux phénomènes son
135
s indianistes, africanistes, arabisantes, etc. En
France
, on compte au moins vingt instituts de ce genre, en Grande-Bretagne u
136
e du type British Council, Pro Helvetia, Alliance
française
, Indian Council for Cultural Relations, et les Relations culturelles
137
-mer, du type France-Asie (Paris) publiée par des
Français
, ou du type Présence africaine (Paris), publiées par des Africains en
138
e d’un pool européen de l’édition. 57. Édition
française
: Pont Royal, Paris. Édition allemande : Scherz Verlag, Berne. Éditio
139
. Cf. L’Europe s’inscrit dans les faits (éditions
française
, allemande, anglaise, grecque, norvégienne, 85 000 ex.) ; Neuf expéri
140
péenne ; Guide européen de l’enseignant (éditions
française
, allemande et italienne) ; Guide européen de l’enseignement civique.
141
lication du Conseil de l’Europe (en anglais et en
français
) 1963. bw. « Campagne pour l’Europe des citoyens », Bulletin du Cent
142
sent et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise
Français
et Allemands ? Mais le Danube unissait les sujets de l’Empire austro-
143
ple peut suffire ici : le nombre des étudiants en
France
était de 42 000 en 1924, il est d’environ 280 000 en 1964, et l’on pr
144
yeux des masses par le chauvinisme culturel — les
Français
de 1914 croyaient défendre la Civilisation contre les Allemands qui c
145
t Josquin des Prés. Elle rayonne en Bourgogne, en
France
, et de l’Espagne à la Bohême, et redescend vers l’Italie qu’elle enri
146
de Lassus n’appartient ni à la Belgique, ni à la
France
, ni à l’Italie actuelles, de même que Grünewald n’est pas devenu un p
147
de même que Grünewald n’est pas devenu un peintre
français
du fait de l’annexion de Colmar à la France des siècles après sa mort
148
tre français du fait de l’annexion de Colmar à la
France
des siècles après sa mort. Qu’il s’agisse de musique, de peinture, d’
149
ations actuelles. Il n’y a pas plus de « peinture
française
» que de « chimie allemande » ou de « mathématiques soviétiques », ca
150
er une période des plus sombres de l’histoire, en
France
. Il ne s’agit pas non plus de « dégager les apports des différents pa
151
ècle : l’École de Paris, en peinture, n’est pas «
française
», et le style dodécaphonique ou sériel n’est pas plus « autrichien »
152
ures par leur langue est relativement récente. Le
français
devient langue officielle dans le royaume des Capétiens en 1539 seule
153
langue et nation. On parle encore sept langues en
France
, et le français est la langue maternelle de communautés appartenant à
154
on. On parle encore sept langues en France, et le
français
est la langue maternelle de communautés appartenant à cinq nations di
155
les différences entre les romantiques allemands,
français
, anglais, ils se ressemblent davantage entre eux que chacun d’eux aux
156
nnes : la germanique, la danoise, la normande, la
française
, la celtique. Cette unité culturelle, contrairement à l’unité qu’ins
157
éfiants de toutes nos langues (mais surtout de la
française
) qui prétendent redouter que l’Europe unie de demain soit un affreux
158
kraine et la Biélorussie)73. Que dire alors de la
France
, qui est le pays du monde le plus centralisé, mais que ses propres «
159
qui englobe des territoires suisses, allemands et
français
: deux exemples contigus dans l’espace mais antithétiques, l’un de l’
160
in. Et que la naissance de la première nation, la
France
, peut être datée de cette déclaration des légistes de Philippe le Bel
161
ion des légistes de Philippe le Bel : « Le Roy de
France
est empereur en son royaume », ce qui veut dire que le chef de l’État
162
ar exemple l’union de la Grande-Bretagne et de la
France
proposée par Churchill en juin 1940), autrement dit : ce n’est jamais
163
ait, par exemple, neuf régions plus Paris pour la
France
, une dizaine de régions pour l’Italie, deux ou trois pour la Hollande
164
s’implanter les plus importantes usines atomiques
françaises
. Parmi les quelque soixante personnalités participantes : professeurs
165
la surface les gens parlaient allemand d’un côté,
français
de l’autre. La CECA, puis la CEE ont permis de surmonter cette absurd
166
alisme à base régionale : j’entends la République
française
une et indivisible. La bibliographie des ouvrages consacrés en Franc
167
ible. La bibliographie des ouvrages consacrés en
France
aux problèmes de la région moderne comporte déjà une cinquantaine de
168
ient encore proprement impensables pour un esprit
français
, il y a dix ou vingt ans. Dans le manifeste d’un nouveau mouvement po
169
sité de la Révolution fédéraliste et progressiste
française
pour la construction d’une VIe République. Nous réclamons la création
170
que. Nous réclamons la création d’États régionaux
français
. Ces États régionaux disposeront de pouvoirs exécutifs, législatifs e
171
ur les États-Unis d’Amérique. Les États régionaux
français
délégueront partie de leur souveraineté à l’État fédéral français. La
172
ront partie de leur souveraineté à l’État fédéral
français
. La lutte pour notre indépendance nationale ne peut être menée que da
173
ans cette Europe unie la représentation du peuple
français
sera assurée par l’État fédéral français. Parmi les plus graves méfai
174
u peuple français sera assurée par l’État fédéral
français
. Parmi les plus graves méfaits des bureaucrates et technocrates paris
175
ent de plus en plus accentué de vastes régions de
France
. La nation doit réparation du tort ainsi causé83. On n’est pas loin
176
n’allez pas y attacher trop d’importance. L’État
français
ne sera pas si aisément ébranlé. Son chef le tient très bien en main,
177
le sous-développement de nombreuses régions de la
France
, de l’Italie, ou même de l’Allemagne, qui a obligé les gouvernements
178
d’une région s’étendant en Belgique autant qu’en
France
, et au surplus liée au sud de l’Angleterre. Or Lille n’est qu’un exem
179
Regio Basiliensis rayonne sur trois pays, Suisse,
France
, Allemagne. Il pourrait en aller de même d’une Regio Genevensis englo
180
dés de leur pouvoir. Un des meilleurs sociologues
français
d’aujourd’hui, spécialiste de la prospective, Jean Fourastié, disait
181
6. Qu’une telle déclaration ait pu être faite en
France
, et cela précisément devant le corps des fonctionnaires institués par
182
nombreuses régions (Mezzogiorno, Sud-Ouest de la
France
, Bretagne, Nord, etc.) fait apparaître le rôle parfois décisif et tou
183
de-Bretagne, Espagne, canton de Berne, mais aussi
France
avec ses Bretons, ses Basques, ses Catalans, ses Alsaciens, ses Flama
184
— peuples, régions, ethnies ; elles sont du type
France
, Espagne, Grande-Bretagne, non du type Bretagne, Catalogne, pays de G
185
ractéristiques, citons d’abord Paris et le désert
français
de Jean-François Gravier, qui ouvre les feux dès 1947 ; Décoloniser l
186
liste de Robert Lafont, un titre-programme… 83.
France
et Progrès, n° 1, novembre 1967. 84. Le Nouvel Observateur, octobre
187
! — avec les essais de « régionalisation » de la
France
et de l’Italie.)95 Certains motifs psychologiques s’ajoutent d’aille
188
nale sont donc suisses. Je suis aussi un écrivain
français
: la francophonie européenne, c’est-à-dire environ les trois quarts d
189
enne, c’est-à-dire environ les trois quarts de la
France
actuelle96, la Wallonie, le Val d’Aoste et la Suisse romande, constit
190
Bâle et son hinterland en Suisse, le Haut-Rhin en
France
, et le Land badois en RFA. Rien au monde ne saurait empêcher les cito
191
en couleurs plates, sans déborder, de l’Hexagone
français
, de l’Île anglaise, de la Botte italienne, ou de la Peau de taureau i
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iècle, on doute qu’il pense à autre chose qu’à la
France
. 94. Les auteurs de manuels s’inspirent eux-mêmes de la tradition un
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un peu marquées que dans l’esprit des communistes
français
, qui dénoncent les « fascistes assassins », mais murmurent « qu’ils n
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ser au plus sanglant racisme, il suffirait que la
France
prenne au sérieux les paroles de son chant sacré « Qu’un sang impur a
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ur abreuve nos sillons ! » Duclos, Séguy et le PC
français
se font « champions de l’indépendance nationale » avec autant de feu
196
» avec autant de feu que Debré. Et si la « Diane
française
» d’Aragon reste moins efficace que Déroulède, cette injustice n’est
197
n appelle chez nous les professions libérales. En
France
, la condition d’un ouvrier d’usine nationalisée ne diffère pas de cel
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se posent aux Valdotains et Piémontais de langue
française
, aux Roussillonnais, Majorcains et Barcelonais de langue catalane, au
199
lane, aux Tyroliens du Haut-Adige, aux Basques de
France
et d’Espagne, aux Slovènes de la vallée d’Udine, mais aussi aux Gallo
200
a diffusion des journaux de Genève et Lausanne en
France
voisine. Là encore, l’ignorance de ce qui se passe à quelques kilomèt
201
Suisse romande bénéficie largement des relais TV
français
du Jura et des Alpes de Savoie, installés à l’intention des Français
202
des Alpes de Savoie, installés à l’intention des
Français
du pays de Gex, de Haute-Savoie et de Savoie ; mais nul relais ne tra
203
s ne transmet aux Français la TV suisse de langue
française
. 4. Le théâtre et la musique ne souffrent pas des mêmes entraves nat
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gênantes que les démarcations entre départements
français
. Dans le temps : ce qui rend manifeste la dysfonction de la frontière
205
diffusion d’une langue. Dans les frontières de la
France
actuelle, on parle huit langues : breton, flamand, allemand, italien,
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en, occitan, catalan, basque, et naturellement le
français
, imposé comme seule langue officielle en 1539 (édit de Villers-Cotter
207
cielle en 1539 (édit de Villers-Cotterêts). Si la
France
entendait revendiquer la Wallonie, la Suisse romande et le Val d’Aost
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alans des deux côtés, dans la partie est, mais ni
Français
ni Espagnols. Quant aux Alpes : on y parle des deux côtés des dialect
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le des deux côtés des dialectes italiens au sud ;
français
à la hauteur des vallées vaudoises et d’Aoste ; allemand en Suisse ;
210
e Humboldt, au moment même où Napoléon fait de la
France
un vaste désert culturel en mobilisant à Paris tous les esprits de mé
211
. On peut admettre à la rigueur que l’actuel État
français
remonte à Philippe le Bel, mais il est absolument certain que l’Itali
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puissances ». La CECA puis la CEE ont permis à la
France
et à l’Allemagne de lier leurs intérêts au moins industriels — et voi
213
ateur russe ont contraint les gouvernements de la
France
et de la Grande-Bretagne à stopper leur guerre, c’est-à-dire à rendre
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isparités économiques intra-nationales (Sud-Ouest
français
, Mezzogiorno) ont motivé les premières études régionales au sein du M
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de Genève brochant sur deux ou trois pays ; Nord
français
coupé de la Flandre occidentale et du Hainaut ; triangle Aix-la-Chape
216
mes posés : — les quelque 20 000120 travailleurs
français
qui viennent tous les matins à Genève et rentrent le soir dans leur v
217
nts et flux commerciaux entre Genève et les zones
françaises
voisines définissent une région économique plus vaste, plus fluente,
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renciées, parlant pour la plupart des langues non
françaises
, comme le breton, le flamand, l’occitan, le provençal, le basque, l’i
219
» qui amène à enseigner que les Pyrénées séparent
Français
et Espagnols, alors qu’en réalité ces montagnes sont habitées sur les
220
de La Question régionale et de Paris et le désert
français
, tous les deux parus chez Flammarion, le premier en 1969, le second e
221
u rappelle « qu’il a fallu mille ans d’efforts en
France
pour créer notre identité nationale, notre existence nationale ». (C’
222
n moyen dirigé contre l’État… Soyons nationaux et
Français
! (Mais l’État n’existerait-il que dans la capitale ?) Enfin M. Sang
223
UDR, convaincu que les militants autonomistes en
France
sont « des imbéciles ignorant l’histoire », « des inadaptés », « des
224
ait censée représenter la création des régions en
France
entrait en vigueur avec la nomination des Conseils régionaux, les gou
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dats « sérieux » à la présidence de la République
française
, qu’ils soient de gauche ou de droite, ou gaullistes, revendiquent to
226
rsonne, que je sache, n’a parlé des devoirs de la
France
, si tous ont parlé de ses droits. Personne n’a invoqué la solidarité
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— pourtant factuelle, quoi qu’on en pense — de la
France
et de l’Europe, de l’Europe et du monde. L’État-nation, une formul
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oynbee, J. Fawcett, H. Kahn, etc.) et des auteurs
français
opposés au gaullisme mais non communistes. Les Allemands préfèrent le
229
destin arrangé par la Providence, comme le mythe
français
des « frontières naturelles »… Le grand État unifié offre-t-il à ses
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at ? se demande H. Kahn. Et de constater que « la
France
n’a pas une économie nécessairement plus saine que celle de la Belgiq
231
omie plus saine que le Luxembourg ». De même, la
France
n’est pas plus en sécurité que la Belgique et aucune des deux n’est p
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’ils sauront faire prévaloir « les intérêts de la
France
». L’égoïsme sacré, propre à tous les pays, serait-il en passe d’être
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l’Europe des nations et d’une certaine idée de la
France
, devenait aux yeux de l’Histoire le précurseur de l’ère nouvelle, cel
234
ait le dernier service que je pouvais rendre à la
France
. » « Partir sur le refus d’une grande réforme n’est pas mauvais. Je n
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ais. Je ne le regrette pas pour moi, mais pour la
France
qui ne connaîtra pas avant longtemps de vraies régions 127, et qui va
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re au beau titre si malencontreusement traduit en
français
par Réflexions au bord du gouffre, Éd. Robert Laffont, Paris, 1970.
237
e plus, protestons contre la coutume des éditeurs
français
qui croient bon d’améliorer les titres originaux : le livre de H. Kah
238
ie n’aient tenté de réunir en un État-nation à la
française
toutes leurs cités, tous leurs pays. Pourtant je vois cette possibili
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dier et de maîtriser la situation en Suisse et en
France
à la fois, les efforts tardifs et dispersés d’une Commission internat
240
, est plus que ténue entre universités suisses et
françaises
. Les professeurs français peuvent être nommés en Suisse, mais non l’i
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niversités suisses et françaises. Les professeurs
français
peuvent être nommés en Suisse, mais non l’inverse. La mobilité des ét
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ieurs recteurs suisses et présidents d’université
français
, se trouve coïncider très exactement, comme le fit observer l’un d’en
243
, non moins précis. L’un des responsables du Plan
français
se déclarait, il y a peu, incapable de dire « si nous verrons jamais
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sera bientôt rejetée. Les chinoiseries du xviiie
français
ne sont qu’une mode et qui n’influence guère que la vaisselle et l’am